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Baléares à vélo

(réalisé)
Noël, il y a trente-cinq ans : nous partons à quatre, deux couples de copains, découvrir le calcaire de Majorque  et ses voies d’escalade. Objectif bien précis qui ne nous avait pas permis de découvrir l’île dans sa globalité, mais nous avait laissé entrevoir de nombreuses richesses locales à découvrir, entre patrimoine et montagnes, loin des plages et boîtes de nuit qu’évoquent immanquablement le nom de ces trois îles.
 
C’est à vélo que je décide d’y revenir, merveilleux moyen de transport qui ne brise pas le temps, dont le rythme d’adapte à notre émerveillement quotidien. Je passerai d'île en île et rejoindrai un couple d'amis au milieu du séjour à Majorque.
vélo de randonnée
Quand : 25/04/19
Durée : 15 jours
Distance globale : 500km
Dénivelées : +3886m / -3854m
Alti min/max : 1m/704m
Carnet publié par Stine le 07 août 2019
modifié le 15 août 2019
Mobilité douce
C'est possible (ou réalisé) en train ferry
Précisions : Trains : Grenoble -> Valence (France) + Valence -> Barcelone. Nombreux ferries depuis Barcelone vers les trois îles.
575 lecteur(s) -
Vue d'ensemble

Le topo : Ibiza (mise à jour : 07 août 2019)

Distance section : 96.6km
Dénivelées section : +983m / -977m
Section Alti min/max : 1m/307m

Description :

27 avril : Ibiza / Port de San Miguel / Portinatx / Cala San Vincente /Balafi / San Miguel/ Bivouac après San Miguel
28 avril : San Mateo / San Antonio / San José /Ibiza
Ferry : Ibiza -> Palma en soirée

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Le compte-rendu : Ibiza (mise à jour : 07 août 2019)

Ibiza :
Deux jours de vélo : 27 et 28 avril. Départ pour Majorque en ferry le 28 au soir.

J’aborde Ibiza à l’aube lorsque les premières lueurs matinales se posent en douceur sur les murs blancs de sa petite capitale. Je prends un petit déjeuner sur une place en bord de mer déserte à cette heure-ci, et que l’on imagine bouillonnante de monde dans quelques heures.
Je vais m’enfuir avant l’arrivée de la foule de touristes, préférant aller me réfugier sur les routes intérieures de l’île.
 
Immédiatement, l’odeur des fleurs d’orangers me saisit, et m’enivre. Cette odeur m’accompagnera souvent au cours de ce périple.
Une fois l’autoroute quittée, les routes de montagne s’enchaînent tranquillement. L’île n’est pas très grande. Une journée me suffira pour enchaîner une boucle complète dans la partie nord. Encore une fois, les schémas se répètent : les sites côtiers sont accaparés par les hôtels et résidences, alors que les routes intérieures, reculées en montagne découvrent des paysages tranquilles et paisibles, et pourtant émaillés d’un habitat dispersé. J’adore cette architecture, inspirée sans doute d’une ancienne
colonisation arabe qui a laissé ses empreintes avant de se retirer. Partout, des maisons à la chaux blanche aux toits plats, aux angles arrondis et arcades en devanture, illuminent le paysage. Décor discret dans ces montagnes.

Habitat très dispersé dans le centre
Habitat très dispersé dans le centre
Ces maisons blanches à l'architecture d'inspiration arabe, ne sont pas l'exception. On les trouve essentiellement dans le centre de l'île.
Ces maisons blanches à l'architecture d'inspiration arabe, ne sont pas l'exception. On les trouve essentiellement dans le centre de l'île.
Arrivée à Eivissa au petit matin.
Arrivée à Eivissa au petit matin.
Paradisiaque ?
Paradisiaque ?
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