Irlande côte ouest à vélo

Nous avions tous les deux eu l'idées de partir en Irlande. Le plus fou c'est de le vouloir la même année en même temps!

Nous sommes deux amis d'enfance. Fabien et moi nous entendions sur énormément de choses, et ce, depuis le primaire! Nous partageons des passions en commun comme la musique et les jolies filles, mais surtout ce qui nous anime depuis longtemps, c'est cette envie incommensurable de grand air! Les grands espaces et l'histoire qu'ils véhiculent nous habite.

Etant étudiants, lui en charpente et moi en commerce, nous voulions quelque chose qui ne soit pas trop loin mais à la fois qui nous dépayse énormément. Pour notre premier périple en autonomie nous ne voulions pas rechercher un coin perdu au fin fond de l'Alaska, ou dans le désert du Sahara. C'est pourquoi nos désirs se sont tournés naturellement vers un pays anglophone et de préférence véhiculant une histoire proche de la nature. La Bretagne étant trop "française" à notre goût nous avons opté pour l'Irlande.

Et puis ça tombe bien je connais des gens là bas! Et bien chouette, on va pouvoir les recontacter pour qu'ils nous expliquent un peu comment ça se passe là-bas?

Début de nos préparations : 
- Réservation du bateau : et oui transport doux oblige! On est en vacances! 
- Préparation du trajet
- Préparation du matériel
- Préparation de l'hébergement 
- Préparation de ... tellement de choses! Il va falloir laisser de la place à l'improvisation maintenant!

Bientôt! Bientôt!

Le réveil sonne à 5h15 et nos yeux s'ouvrent encore collant suite à la courte nuit que nous avons faite. Pas de temps à perdre! Il faut préparer les dernières affaires en s'assurant de ne rien oublier!

Brosse à  dent, check! Carte d'identité, check! Rendez-vous donné à nos covoitureurs à la gare de Vaise et c'est parti pour une nouvelle aventure! Elle promet d'être passionnante et très enrichissante!

8h55, un petit dej' délicieux mais un peu onéreux pris sur une aire en plein cœur de l'Allier, ici Fab votre commandant de bord. Sur un air d'Elvis Presley nous reprenons la route en direction du Mans où nous devons déposer notre deuxième covoitureur, Lucas.

Notre tout au long du voyage passe les musique et les chansons de long voyage et de musiques Irlandaise pour nous préparer au bain (et c'est peu dire)!

Levé 7h00! . . . Quoi!? 7h00... Et zut! En fait, on arrive à 9H30 à Cork! On a encore le temps!

Fabien s'en va se recoucher pendant que je reste lire au 9ème pont sur les sièges en cuir blanc, avec vu sur l'Océan Atlantique qui se lève sur un ciel voilé et grisonnant. Quelques mouettes apparaissent, signe de la côte qui approche! Je me perds dans la contemplation des vagues et des mouettes qui font la course avec le bateau. Certaines s'approchent très près du bastingage comme si nous étions devenu les bêtes de foire que nous voyons parfois se pavaner l'air morose dans les rues des grandes villes. Peut être que c'est ça le progrès? Voir des palaces flottant briser des grandes étendues d'eau et se faire observer par des oiseaux de mer...

Le temps passe et je m'en vais réveiller Fabien pour que aillions prendre le petit-déjeuner.

31 juillet départ sous une pluie fine mais qui ne nous arrête pas. Même si nous sommes arrivé tard hier soir nous avons pu finalement profiter du matin pour voir où est ce que nous étions et discuter avec d'autre personnes pour voir les choses à visiter.

Le réveil a été compliqué. Le mauvais grain à l'extérieur était plus fort que la veille. Pendant la nuit la pluie est tombé sans discontinuer, ce qui ne nous a pas permis d'avoir un repos très réparateur. Mais notre premier petit déjeuner irlandais à vite essuyé le mauvais temps du dehors. 
Au début, nous avions été d'abord déçu, car il nous a demandé si nous prenions un thé ou un café, donc on s'est dit que c'était un petit déjeuner comme tant d'autres que nous pouvions retrouver en France.
Mais c'est alors que nous venions de prendre un copieux petit déjeuner à la française, qu'il nous a apporté la suite avec les saucisses, les œufs, et les petites galettes salées accompagné d'une demi tomates chauffé au four! Quel délice!

Même après ce petit déjeuner de roi, la pluie ne s'était pas arrêté. Nous avons donc revêtus nos meilleurs habits pour lutter quelques heures contre elle! Quel équipe, nous avions l'air de deux personnes dans de gros sacs plastiques, c'était épique! Nous sommes partie de l'auberge en remerciant chaleureusement notre hôte, et nous nous sommes dirigé vers le port d'embarquement pour faire la traversé du petit bras de mer à deux kilomètres de là.

La traversée fût assez courte, et nous a permis d'économiser beaucoup de temps. Elle ne nous a même pas pris 10 minutes et nous a coûté 5 euros chacun avec nos vélos. C'était donc largement raisonnable. Nous avons débarqué sur les berges de Shannon, dans le contré de Clare.

Départ pour les Cliffs! Chouette!! C'est le matin! ... Oh non! La pluie n'a pas cessée pendant la nuit et elle a même ramené du large de lourds nuages remplis d'eau! La brume s'est installé et le froid est là. Le compteur moral est au zéro, mais les kilomètres à avaler son élevés... Aller... il faut y aller...

Vous allez rire: Le temps est encore pire ce matin! Nos vêtements sont trempés, nous avons essayé de les sécher au sèche cheveux hier soir.
Nous devons aller visiter les îles d'Inishmore aujourd'hui. Avec ce temps, impossible!

La pluie se mets à tomber de plus belle alors que nous commençons à rassembler nos affaires et affréter nos vélos. Il est l'heure du départ et un mauvais grain est de retour. 
Nous prenons la route au nord de Galway et nous rapprochons de la côte. Le vent souffle fort et de face. Nous faisons 5 kilomètres en 1h30! Non rien, rien n'est plus épuisant que de lutter contre les éléments. Nous avons mal partout, les jambes en compote, les vélos de plus en plus lourd, et le moral qui est au plus bas. 

Au détour d'une grosse bourrasque qui a failli emporter mon protège sac, nous nous sommes arrêtés pour revoir notre plan de la journée:
"Ok, on peut rien faire avec ce temps. Je ne sais même pas si le bateau pourra partir avec le mauvais temps qu'il fait.
- Ouais, on s'arrête dans le premier truc qu'on voit et on se pose là. J'en ai marre."

Et c'est ce que nous avons fait. Tant pis pour les îles Inishmore, mais là il faut que nous remontions notre moral, et que nous reprenions des forces. Juste au moins prendre du temps et se poser.

Traversée du Connemara.

Départ de l'auberge de jeunesse assez tardif, nous nous sommes mis en tête que nous n'avions plus beaucoup de kilomètres à faire

Dernière étape, Clifden-Westport!

Nous n'avons plus beaucoup de kilomètres à faire. Nous pouvons donc nous permettre de visiter un peu les différents lieux et de prendre le temps pour s'arrêter.

Retour en train et Ferry pour la France. Et puis retrouvaille avec la voiture pour rentrer sur Lyon.