Traversée Est-Ouest des Bauges, d'Albertville à AIx-les-Bains
3 jours
                
                
    
    
    
        
            65.5km
        
    
    
    
        
            
                
                    +5332m
                
                
                    / -5422m
                
            
        
    
    
    
             
        
                                                    Après une traversée Nord-Sud d'Annecy à Chambéry en 2015 (https://www.openrunner.com/r/5774635), l'idée de traverser ce massif d'est en ouest couvait. C'est désormais chose faite, en mobilité douce et en profitant de quelques beaux sommets qu'offre la partie "coeur des bauges", la plus sauvage du massif.
                                                
                                            
                                    Activité :
                                            
                                                
                                                randonnée/trek
                                            
                                            
                                        Statut :
                                                
                                                
                                                 réalisé
                                                
                                                
                                                    Distance :
                                                    
    
    
    
        
            65.5km
        
    
    
    
    
    
                                                
                                        DATE :
                                                01/07/2019
                                            
                                            
                                                Durée :
                                                3 jours
                                            
                                        Dénivelées :
                                                
    
    
    
    
    
        
            
                
                    +5332m
                
                
                    / -5422m
                
            
        
    
    
    
                                            
                                            
                                            
                                                Alti min/max :
                                                
    
    
    
    
    
    
    
        
        
             340m/2152m
        
        
    
                                            
                                        Mobilité douce 
	
		
			
		
			
		
	
	Réalisé en utilisant transports en commun (train, bus, bateau...) 
	
			C'est possible (ou réalisé) en
			
			
				train
			
			
			
			
			
			
			
			Précisions :
			
				TER Lyon-Albertville par Chambery à l'aller
TER Aix-les-Bains - Lyon au retour
			
		
	
            Mise à jour section : 15 juil. 2019
        
    
    
    
        
    
    
    24.7km
        
    
    
    
        
            
                
                    +1754m
                
                
                    / -2458m
                
            
        
    
    
    
        
        
             1604m/2000m
        
        
    
                
                
                    
                    
                        D+~1800m, durée = 11h45, 6,5 litres d'eau
                    
                
            
									J'ai peut être trop abusé des bonnes choses hier. La nuit fut trop courte pour bien récupérer. Je remonte plein nord pour suivre le tour de l'Arcalod sous une petite pluie fine. Le paysage et le chemin sont encore magiques dans cette section bien sauvage du parc des Bauges. J'y croise 3 chamois dont un qui fait rouler une pierre au dessus de moi. Je réalise aussi que j'ai sous-estimé la durée de marche jusqu'à Ecole. Plus je m'en rapproche moins le sentier est intéressant, et plus la fatigue me pèse et mes pieds me semblent lourds.
Je me ravitaille à la boulangerie savoyarde et à la fontaine du village puis me pose dans l'herbe, à l'ombre pour récupérer un peu en déjeuneant.
Je sais ce qui m'attend pour l'après-midi. Il y a quatre ans, j'étais resté au col de la cochette en regardant le sommet du Colombier d'en bas, faute de temps et d'énergie. Si je veux monter cette fois, j'arriverais à l'étape après 19h... J'aviserai une fois au col.
En fait, cette montée est bien cassante ! La dernière fois, j'avais mis ça sur le dos de mon alimentation, d'une pause déj trop tardive et des kilomètres déjà engloutis le matin. Dans le dernier tiers, après les chalets de la Fulie, j'ai de nouveau du mal à avancer. C'est juste raide et long ! Le col arrive finalement plus vite que ce que je craignais, c'est un soulagement. Le ciel est encore d'un grand bleu, les orages annoncés attendront sans doute la nuit. J'ai encore assez de jus pour envisager la montée même si ça commence à bien tirer. Je fais le deuil du ravitaillement à la fruitière d'Aillon et c'est parti pour le somment du Colombier qui me narguait depuis 4 ans 
  
Une grosse marmotte m'attend au sommet. La descente se révèle comme souvent plus difficile que la montée. J'achète deux fromages de chèvre pour le lendemain à la bergerie de Rossane, qui me remplie gentilllement ma bouteille (mon 6e litre de la journée) alors qu'ils montent leur eau potable pour la semaine en jerricane ! Pas facile la vie dans les alpages.
La descente est longue et je sens mon corps "couiner" après cette longue journée. Presque 12h c'est long, trop long. Je crois que c'est mon record pour une journée de marche.
							Je me ravitaille à la boulangerie savoyarde et à la fontaine du village puis me pose dans l'herbe, à l'ombre pour récupérer un peu en déjeuneant.
Je sais ce qui m'attend pour l'après-midi. Il y a quatre ans, j'étais resté au col de la cochette en regardant le sommet du Colombier d'en bas, faute de temps et d'énergie. Si je veux monter cette fois, j'arriverais à l'étape après 19h... J'aviserai une fois au col.
En fait, cette montée est bien cassante ! La dernière fois, j'avais mis ça sur le dos de mon alimentation, d'une pause déj trop tardive et des kilomètres déjà engloutis le matin. Dans le dernier tiers, après les chalets de la Fulie, j'ai de nouveau du mal à avancer. C'est juste raide et long ! Le col arrive finalement plus vite que ce que je craignais, c'est un soulagement. Le ciel est encore d'un grand bleu, les orages annoncés attendront sans doute la nuit. J'ai encore assez de jus pour envisager la montée même si ça commence à bien tirer. Je fais le deuil du ravitaillement à la fruitière d'Aillon et c'est parti pour le somment du Colombier qui me narguait depuis 4 ans
 
  Une grosse marmotte m'attend au sommet. La descente se révèle comme souvent plus difficile que la montée. J'achète deux fromages de chèvre pour le lendemain à la bergerie de Rossane, qui me remplie gentilllement ma bouteille (mon 6e litre de la journée) alors qu'ils montent leur eau potable pour la semaine en jerricane ! Pas facile la vie dans les alpages.
La descente est longue et je sens mon corps "couiner" après cette longue journée. Presque 12h c'est long, trop long. Je crois que c'est mon record pour une journée de marche.
 
  
   
			 
         
         
                
 J2 : Orgeval-Aillon le Jeune
 J2 : Orgeval-Aillon le Jeune 
                         
					