Traversée du Morvan, la valse à mille étangs
Interprétation libre de la GTMC (Morvan) Gravel.
Je suis partie avec l'idée reçue (de mon imagination) que le Morvan serait une aussi belle terre de gravel que la Forêt Noire. Je me suis donc lancée sur la GTMC/Grande Traversée du Morvan VTT et ses variantes gravel. Finalement, le VTT aurait été une meilleure option sur ce tracé, que j'ai donc adapté après m'être plusieurs fois cassé les dents sur des chemins trop cassants à mon goût.
Mais une autre idée reçue a elle été pleinement satisfaite : fraîcheur, "sauvage" et tranquillité mi-juillet !
Et une destination très accessible par le train... pour peu que l'on ait seulement besoin de rejoindre les extrémités du massif.
Je suis partie avec l'idée reçue (de mon imagination) que le Morvan serait une aussi belle terre de gravel que la Forêt Noire. Je me suis donc lancée sur la GTMC/Grande Traversée du Morvan VTT et ses variantes gravel. Finalement, le VTT aurait été une meilleure option sur ce tracé, que j'ai donc adapté après m'être plusieurs fois cassé les dents sur des chemins trop cassants à mon goût.
Mais une autre idée reçue a elle été pleinement satisfaite : fraîcheur, "sauvage" et tranquillité mi-juillet !
Et une destination très accessible par le train... pour peu que l'on ait seulement besoin de rejoindre les extrémités du massif.
Quand : 09/07/2025
Durée : 4 jours
Durée : 4 jours
Distance globale :
280km
Dénivelées :
+3991m /
-4283m
Alti min/max : 196m/906m
Mobilité douce
Réalisé en utilisant transports en commun (train, bus, bateau...)
C'est possible (ou réalisé) en
train
Précisions :
Gare d'Avallon et gare d'Étang-sur-Arroux. Réservation vélo gratuite nécessaire sur la ligne Dijon-(Montbard)-Paris et sur Paris-(Laroche-Migennes)-Avallon. Pas de réservation vélo nécessaire sur la ligne Nevers-(Étang-sur-Arroux)-Dijon
Coup de coeur !
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Vue d'ensemble
Le topo : Jour 1 (mise à jour : hier)
Distance section :
80.9km
Dénivelées section :
+833m /
-774m
Section Alti min/max : 196m/398m
Description :
J'ai choisi de descendre à la gare de Montbard et de remplacer les presque 3h qu'il fallait encore par le train pour rejoindre Avallon (avec une longue correspondance à Laroche-Migennes) par 50 km de vélo au grand air. Ca permet de se mettre en jambe en douceur et de faire un petit crochet par Montréal ! Comme quoi, après Venise en Haute-Saône, Montréal dans l'Yonne, on aura tout vu !
Le coeur historique d'Avallon mérite une petite visite, et la sortie de la ville par la GTMC est du plus bel effet ; je pousse déjà, mais ça en vaut la peine. S'ensuit un agréable cheminement entre petites routes et chemins le long du Cousin, une jolie rivière que je croiserai plusieurs fois ensuite, jalonnée de beaux moulins.
Et c'est la valse à mille étangs qui commence (un an après avoir vu Vesoul), le Morvan est un véritable château d'eau, l'eau est omniprésente. Mais commence aussi celle des surprises de l'itinéraire. Juste avant d'aborder le premier étang, je m'étonne d'un choix de tracé qui fait pourtant partie de la variante gravel, donc fait pour éviter une portion VTT non roulante a priori : de grosses caillasses difficiles alors que la petite route aurait été bien plus agréable. Les routes d'ailleurs, même classées départementales, sont ici un havre de paix pour le cycliste. Bref, je me ferai plusieurs fois cette remarque : pourquoi avoir choisi spécialement ce chemin non roulant, surtout sur une grande traversée qui se fait en itinérance donc possiblement un peu chargé ?
Bref, à partir de là, je commence à porter une plus grande attention à la carte, et si l'entrée du sentier n'inspire rien de bon, je n'hésite pas à préférer la petite route (j'ai indiqué sur la carte les passages qui m'ont paru les plus mauvais).
D'un étang l'autre, j'en arrive au sauvage Réservoir du Crescent, dont j'espère les rives accueillantes pour un bivouac. Je trouve mon bonheur même si l'espace est exigu. Endroit bucolique à souhait, mais revers de la médaille : froid et humidité. Glagla j'ai assez mal dormi.
Le coeur historique d'Avallon mérite une petite visite, et la sortie de la ville par la GTMC est du plus bel effet ; je pousse déjà, mais ça en vaut la peine. S'ensuit un agréable cheminement entre petites routes et chemins le long du Cousin, une jolie rivière que je croiserai plusieurs fois ensuite, jalonnée de beaux moulins.
Et c'est la valse à mille étangs qui commence (un an après avoir vu Vesoul), le Morvan est un véritable château d'eau, l'eau est omniprésente. Mais commence aussi celle des surprises de l'itinéraire. Juste avant d'aborder le premier étang, je m'étonne d'un choix de tracé qui fait pourtant partie de la variante gravel, donc fait pour éviter une portion VTT non roulante a priori : de grosses caillasses difficiles alors que la petite route aurait été bien plus agréable. Les routes d'ailleurs, même classées départementales, sont ici un havre de paix pour le cycliste. Bref, je me ferai plusieurs fois cette remarque : pourquoi avoir choisi spécialement ce chemin non roulant, surtout sur une grande traversée qui se fait en itinérance donc possiblement un peu chargé ?
Bref, à partir de là, je commence à porter une plus grande attention à la carte, et si l'entrée du sentier n'inspire rien de bon, je n'hésite pas à préférer la petite route (j'ai indiqué sur la carte les passages qui m'ont paru les plus mauvais).
D'un étang l'autre, j'en arrive au sauvage Réservoir du Crescent, dont j'espère les rives accueillantes pour un bivouac. Je trouve mon bonheur même si l'espace est exigu. Endroit bucolique à souhait, mais revers de la médaille : froid et humidité. Glagla j'ai assez mal dormi.