La Forêt Noire c'est (pas) du gâteau
3 days
190km
+3956m
/ -4090m



3 jours de gravel paradise en Forêt Noire !
Pour une première approche et découverte du massif, ce cousin des Vosges, nous suivons la trace proposée par Schwarzwald Turismus qui traverse la Forêt Noire du nord au sud et nous concentrons sur la partie sud entre Freiburg-im-Brisgau et Bâle.
En résumé : pistes sublimes, zéro goudron, forêt dense, 15%, granit, saucisses et gros gâteaux, bière à toute heure, ski de fond et saut à ski.
Trop court, il faudra revenir, avec les gravel à nouveau ou les VTT, pour faire notre propre trace...
Pour une première approche et découverte du massif, ce cousin des Vosges, nous suivons la trace proposée par Schwarzwald Turismus qui traverse la Forêt Noire du nord au sud et nous concentrons sur la partie sud entre Freiburg-im-Brisgau et Bâle.
En résumé : pistes sublimes, zéro goudron, forêt dense, 15%, granit, saucisses et gros gâteaux, bière à toute heure, ski de fond et saut à ski.
Trop court, il faudra revenir, avec les gravel à nouveau ou les VTT, pour faire notre propre trace...
Activité :
gravel
Statut :
done
Distance :
190km
DATE :
4/18/25
Durée :
3 days
Dénivelées :
+3956m
/ -4090m
Alti min/max :
253m/1385m
Eco travel
Réalisé en utilisant transports en commun (train, bus, bateau...)
Possible with
train
Details :
Bien desservi par le train et les bus (souvent équipés de porte-vélo)
La Forêt Noire c'est (pas) du gâteau
Les étapes :
1
190km
+3956m /
-4090m
updated : 17 May
Dans le vif du sujet.
De Bâle, nous remontons en train jusqu'à Kirchzarten, gare la plus proche du tracé, et quittons vite le goudron (nous ne le reverrons pas beaucoup) pour nous élever dans la montagne. La météo est fraiche et maussade en ce week-end de Pâques, humide mais sans pluie, idéale pour les efforts que nous demandent les pentes exigeantes du massif. Malgré les pluies abondantes des derniers jours, pas de boue sur les pistes, c'est assez propre et sableux, merci le granit, ça change du Jura.
Ça monte (fort) ou ça descend, mais c'est rarement plat. Plus la journée avance, plus nous nous refroidissons, et c'est frigorifiés que nous arrivons en début de soirée à Feldberg, station de ski sur les flancs du sommet éponyme, point culminant du massif (1493 m). Drôle d'ambiance, comme un vendredi soir de printemps maussade dans une petite station de sport d'hiver à l'arrêt. Le ciel est toujours aussi bas, nous cherchons un peu de chaleur et toquons à la porte du gîte de la famille WaldVogel qui nous accueille justement très chaleureusement à la table de son restaurant. Ouf, juste à temps, les cuisines ferment à 18h30. Rythme allemand. Il est 18h30. On n'aura pas le courage de ressortir planter la tente malgré le soleil qui finit par percer, et restons pour la nuit.
De Bâle, nous remontons en train jusqu'à Kirchzarten, gare la plus proche du tracé, et quittons vite le goudron (nous ne le reverrons pas beaucoup) pour nous élever dans la montagne. La météo est fraiche et maussade en ce week-end de Pâques, humide mais sans pluie, idéale pour les efforts que nous demandent les pentes exigeantes du massif. Malgré les pluies abondantes des derniers jours, pas de boue sur les pistes, c'est assez propre et sableux, merci le granit, ça change du Jura.
Ça monte (fort) ou ça descend, mais c'est rarement plat. Plus la journée avance, plus nous nous refroidissons, et c'est frigorifiés que nous arrivons en début de soirée à Feldberg, station de ski sur les flancs du sommet éponyme, point culminant du massif (1493 m). Drôle d'ambiance, comme un vendredi soir de printemps maussade dans une petite station de sport d'hiver à l'arrêt. Le ciel est toujours aussi bas, nous cherchons un peu de chaleur et toquons à la porte du gîte de la famille WaldVogel qui nous accueille justement très chaleureusement à la table de son restaurant. Ouf, juste à temps, les cuisines ferment à 18h30. Rythme allemand. Il est 18h30. On n'aura pas le courage de ressortir planter la tente malgré le soleil qui finit par percer, et restons pour la nuit.
2
updated : 17 May
Le soleil annoncé est au rendez-vous ce matin. En fait, le télésiège tourne pour les randonneurs (nous qui avions un instant pensé poser la tente à l'abri dans la gare de départ). C'est animé, du monde commence à partir en promenade. Quel beau site de ski de fond, cela donne envie de revenir skier, on ne cessera plus de croiser du balisage ensuite.
D'ailleurs en matière de balisage, ici on indique le dénivelé sur les panonceaux de randonnée, excellent !
En montant vers le sommet, on découvre de jolis spots à bivouac, s'il n'avait pas fait si froid, on serait peut-être monté ici pour la nuit.
Le profil est le même que la veille : montagnes russes. Mais on se régale sur ces pistes splendides. Un tracé aux petits oignons. Une magnifique journée qui appelle un beau bivouac.
D'ailleurs en matière de balisage, ici on indique le dénivelé sur les panonceaux de randonnée, excellent !
En montant vers le sommet, on découvre de jolis spots à bivouac, s'il n'avait pas fait si froid, on serait peut-être monté ici pour la nuit.
Le profil est le même que la veille : montagnes russes. Mais on se régale sur ces pistes splendides. Un tracé aux petits oignons. Une magnifique journée qui appelle un beau bivouac.
3
updated : 16 May
Nuit agréable dans notre petite clairière. On fonce / descend jusqu'à Todmoos au petit matin (non sans croiser de beaux spots à bivouac, "ah ! si nous avions poussé plus loin hier soir") où on se paye un petit-dej de luxe avant une ascension gargantuesque. Rebelote, monter, descendre, monter, descendre, Mais au bilan, nous avons tricoté autour des 1000 m d'altitude, rarement plus bas.
Puis plein sud sur le Rhin, et puis cela devient plat et roulant, on déroule jusqu'à Bâle. On profite à fond des infrastructures cyclables allemandes et bâloises, quel pied, quelle sérénité.
Enchantés par ce petit bout d'Allemagne, chaleureusement accueillis dans les commerces (logements, restauration...) avec sourire et intérêt malgré nos trois mots d'allemand qui se courent après.
Il faudra revenir se faire plaisir ici, plus au nord ? Et quand même goûter une forêt noire sacrebleu !
Puis plein sud sur le Rhin, et puis cela devient plat et roulant, on déroule jusqu'à Bâle. On profite à fond des infrastructures cyclables allemandes et bâloises, quel pied, quelle sérénité.
Enchantés par ce petit bout d'Allemagne, chaleureusement accueillis dans les commerces (logements, restauration...) avec sourire et intérêt malgré nos trois mots d'allemand qui se courent après.
Il faudra revenir se faire plaisir ici, plus au nord ? Et quand même goûter une forêt noire sacrebleu !