Traversée autonome de la Réunion en voyage de noces
10 jours
94km
+6212m
/ -5211m
Nous avons décidé de vivre un voyage de noce d'exception, en combinant l'aventure de traverser l'ile de la Réunion en randonnée bivouac autonome sur 10 jours avec le luxe reposant de 4 jours à l'ile Maurice entre spa et plongée sous-marine!
La partie autonomie a été un peu adoucie en cours de route, pour pouvoir recharger les batteries et s'adapter aux envies
La partie autonomie a été un peu adoucie en cours de route, pour pouvoir recharger les batteries et s'adapter aux envies
Activité :
randonnée/trek
Statut :
réalisé
Distance :
94km
DATE :
09/07/2016
Durée :
10 jours
Dénivelées :
+6212m
/ -5211m
Alti min/max :
14m/3039m
Traversée autonome de la Réunion en voyage de noces
Les étapes :
1
9.9km
+1607m /
mise à jour : 11 oct. 2016
Dimanche 10 juillet 2016,
Début de l’aventure après un trajet relativement long, démarré vendredi soir après le boulot, ponctué d’une pause bienfaisante à St Pierre le temps d’un après-midi et d’une soirée au resto buffet à volonté… histoire de faire le plein avant d’attaquer les repas lyophilisés
Dès l’aube nous sommes affutés et vifs comme l’éclair, parés à nous envoler tel un condor s’étant trompé de continent, bref on va survoler les plus beaux sites de la Réunion en hélico
En 55 minutes chrono nous survolons donc les endroits que nous traverserons ensuite en simples bipèdes pendant les 10 prochains jours :
* Les 3 cirques Cilaos, Mafate et Salazie (le Trou de Fer)
* L’actif volcan du piton de la fournaise et celui endormi du piton des neiges (toit de l’océan indien, 3070m)
* Les plus belles cascades de l’île : Voile de la Mariée, Cascade blanche, Takamaka ainsi que le trou de fer.
Après cet aperçu en guise de mise en bouche, nous remettons nos estomacs à l’endroit puis nous dirigeons vers la gare routière de Saint Pierre (ça rime) afin de prendre le bus pour Cap Méchant, point de départ de notre traversée pédestre.
L’arrêt de bus se trouve au point d’intérêt « Souffleur d’Arbonne » (anomalie géologique située à Saint-Philippe à la Réunion qui projette un jet d'eau de mer à plusieurs mètres dans les airs) d’où nous avons une vue impressionnante sur la côte déchirée de cette ile volcanique, assaillie par les flots de l’océan Indien.
Le temp...
Début de l’aventure après un trajet relativement long, démarré vendredi soir après le boulot, ponctué d’une pause bienfaisante à St Pierre le temps d’un après-midi et d’une soirée au resto buffet à volonté… histoire de faire le plein avant d’attaquer les repas lyophilisés
Dès l’aube nous sommes affutés et vifs comme l’éclair, parés à nous envoler tel un condor s’étant trompé de continent, bref on va survoler les plus beaux sites de la Réunion en hélico
En 55 minutes chrono nous survolons donc les endroits que nous traverserons ensuite en simples bipèdes pendant les 10 prochains jours :
* Les 3 cirques Cilaos, Mafate et Salazie (le Trou de Fer)
* L’actif volcan du piton de la fournaise et celui endormi du piton des neiges (toit de l’océan indien, 3070m)
* Les plus belles cascades de l’île : Voile de la Mariée, Cascade blanche, Takamaka ainsi que le trou de fer.
Après cet aperçu en guise de mise en bouche, nous remettons nos estomacs à l’endroit puis nous dirigeons vers la gare routière de Saint Pierre (ça rime) afin de prendre le bus pour Cap Méchant, point de départ de notre traversée pédestre.
L’arrêt de bus se trouve au point d’intérêt « Souffleur d’Arbonne » (anomalie géologique située à Saint-Philippe à la Réunion qui projette un jet d'eau de mer à plusieurs mètres dans les airs) d’où nous avons une vue impressionnante sur la côte déchirée de cette ile volcanique, assaillie par les flots de l’océan Indien.
Le temp...
2
7.2km
+679m /
mise à jour : 11 oct. 2016
Lundi 11 juillet 2016
Lever du jour dans les bosquets, on se réveille tranquillement vers 8 heures.
La nuit a été belle et calme, les souris / musaraignes ont respecté leur part du contrat en nous laissant dormir, on leur laissera les graines convenues
Isa est surprise par la capacité de récupération du corps humain, les jambes sont un peu lourdes mais sans plus.
Petit déjeuner, thé / café brioches puis on remballe tranquillement en savourant l’instant…
Vers 10h30 nous partons pour une journée ensoleillée. Nos réserves hydrauliques sont basses.
Compte tenu de la sécheresse du paysage environnant, les chances de trouver de l’eau alentours sont trop faibles pour justifier de parcourir la garrigue à la recherche des rus hors sentiers indiqués sur la carte.
Le paysage est monotone, des buissons des buissons toujours des buissons…
Deuxième galère, sur un chemin en léger dévers, je perds un bâton (cassé net) et un genou. C’est assez pénalisant.
La garrigue n’en finit plus, on est en mode rationnement d’eau depuis le matin.
Par bonheur, vers 14 heures nous croisons un oasis ! Bon, ok une flaque mais c’est déjà bien. Lifestraw, au boulot
A 4 pattes avec la paille de survie on siphonne la mare magique qui nous fait face J
Remplissage de casseroles, bouteilles, douche solaire, repas, c’est la fiesta
Une fois lavés, repus et après avoir profité d’une pause prolongée, nous repartons dans la garrigue. Faut bien.
Quand on en sort enfin, l’émerveilleme...
Lever du jour dans les bosquets, on se réveille tranquillement vers 8 heures.
La nuit a été belle et calme, les souris / musaraignes ont respecté leur part du contrat en nous laissant dormir, on leur laissera les graines convenues
Isa est surprise par la capacité de récupération du corps humain, les jambes sont un peu lourdes mais sans plus.
Petit déjeuner, thé / café brioches puis on remballe tranquillement en savourant l’instant…
Vers 10h30 nous partons pour une journée ensoleillée. Nos réserves hydrauliques sont basses.
Compte tenu de la sécheresse du paysage environnant, les chances de trouver de l’eau alentours sont trop faibles pour justifier de parcourir la garrigue à la recherche des rus hors sentiers indiqués sur la carte.
Le paysage est monotone, des buissons des buissons toujours des buissons…
Deuxième galère, sur un chemin en léger dévers, je perds un bâton (cassé net) et un genou. C’est assez pénalisant.
La garrigue n’en finit plus, on est en mode rationnement d’eau depuis le matin.
Par bonheur, vers 14 heures nous croisons un oasis ! Bon, ok une flaque mais c’est déjà bien. Lifestraw, au boulot
A 4 pattes avec la paille de survie on siphonne la mare magique qui nous fait face J
Remplissage de casseroles, bouteilles, douche solaire, repas, c’est la fiesta
Une fois lavés, repus et après avoir profité d’une pause prolongée, nous repartons dans la garrigue. Faut bien.
Quand on en sort enfin, l’émerveilleme...
3
13.8km
+213m /
-272m
mise à jour : 11 oct. 2016
Mardi 12 juillet 2016
Une nuit confortable, bien au chaud dans les sacs de couchage
(pause « toilettes » de 5h du mat’ mise à part, car ayant un peu trop trainé dehors à profiter du panorama, et vu 1 étoile filante, j’étais un peu gelé en « rentrant »).
Vers 6h45, à travers la tente apparaissent les lueurs du lever de soleil…
La fanfare (moi) s’époumone alors : Tout le monde debout ! Le spectacle est au rendez-vous !!
3 mètres devant la tente, se trouve la falaise de l’enclos.
En face de nous le Piton de la Fournaise.
A notre droite la mer de nuages au-dessus de laquelle le rouge du soleil levant apparait.
Majestueux.
La force du vent étant incompatible avec la prise d’un petit déjeuner paisible, nous nous mettons en route presque immédiatement. On mangera plus tard.
On longe l’enclos Fouqué pendant 2/3 km, puis la piste du volcan (et ses nuages de poussière au passage des voitures *******), avant d’arriver au Pas de Bellecombe.
Au relais du volcan nous prenons un petit déjeuner avec pain au chocolat, pas bon mais contents quand même.
Pour optimiser le poids nous achetons l’eau pour la journée uniquement et prendrons le reste en redescendant.
La descente par les 603 marches de l’escalier des remparts est raide, mais la vue est belle, irréelle.
La traversée de l’enclos est jalonnée de marques blanches, parfois il s’agit de balises, parfois de mouchoirs.
La saleté est sidérante, tout au long de la partie « fréquentée » de notre traversée nous ...
Une nuit confortable, bien au chaud dans les sacs de couchage
Vers 6h45, à travers la tente apparaissent les lueurs du lever de soleil…
La fanfare (moi) s’époumone alors : Tout le monde debout ! Le spectacle est au rendez-vous !!
3 mètres devant la tente, se trouve la falaise de l’enclos.
En face de nous le Piton de la Fournaise.
A notre droite la mer de nuages au-dessus de laquelle le rouge du soleil levant apparait.
Majestueux.
La force du vent étant incompatible avec la prise d’un petit déjeuner paisible, nous nous mettons en route presque immédiatement. On mangera plus tard.
On longe l’enclos Fouqué pendant 2/3 km, puis la piste du volcan (et ses nuages de poussière au passage des voitures *******), avant d’arriver au Pas de Bellecombe.
Au relais du volcan nous prenons un petit déjeuner avec pain au chocolat, pas bon mais contents quand même.
Pour optimiser le poids nous achetons l’eau pour la journée uniquement et prendrons le reste en redescendant.
La descente par les 603 marches de l’escalier des remparts est raide, mais la vue est belle, irréelle.
La traversée de l’enclos est jalonnée de marques blanches, parfois il s’agit de balises, parfois de mouchoirs.
La saleté est sidérante, tout au long de la partie « fréquentée » de notre traversée nous ...
4
17.7km
+211m /
-799m
mise à jour : 11 oct. 2016
Mercredi 13 juillet 2016
Départ avec le plein d’eau car aucun ravitaillement prévu au cours des 2 prochains jours.
Direction le Piton des Neiges, mission commando pour arriver le lendemain soir et pouvoir bivouaquer sur le toit de l’océan indien. Ce volcan somnolent, la dernière éruption date d’il y a 12000 ans, s’élevait 1000 mètres plus haut avant que l’effondrement de son cratère ne donne naissance aux cirques de Cilaos, Mafate et Salazie.
Nous traversons la plaine des sables, dépaysant. Il y a des traces de (gros) serpent. Pas bon bivouac, pas bon.
Au bout nous traversons un irréel oasis de verdure, multitude d’oiseaux (en)chanteur. Trop tôt pour s’arrêter, regret. S’ensuit une montée abrupte vers l’oratoire St Thérèse, puis une formidable récompense avec cette vue splendide sur le cassé (coulée de lave ancienne), avec l’océan en fonds et le Piton de la Fournaise sur le côté

A mi-journée, nous faisons la pause déjeuner dans un kiosque (espace pique-nique aménagé), agréable et relaxant.
Tout au long du voyage, nous cherchons quotidiennement à identifier trois choses remarquables vues / vécues au cours de la journée: repenser à ceux de la veille et rêver de ceux du jour nous fait aide dans les moments difficiles.
Etude de la carte, afin de raccourcir l’étape on envisage de prendre par le chemin des pâturages au lieu du GRR2 sur la portion suivante car il bien semble plus court.
Arrivés à l’intersection, les panneaux indiquent que ...
Départ avec le plein d’eau car aucun ravitaillement prévu au cours des 2 prochains jours.
Direction le Piton des Neiges, mission commando pour arriver le lendemain soir et pouvoir bivouaquer sur le toit de l’océan indien. Ce volcan somnolent, la dernière éruption date d’il y a 12000 ans, s’élevait 1000 mètres plus haut avant que l’effondrement de son cratère ne donne naissance aux cirques de Cilaos, Mafate et Salazie.
Nous traversons la plaine des sables, dépaysant. Il y a des traces de (gros) serpent. Pas bon bivouac, pas bon.
Au bout nous traversons un irréel oasis de verdure, multitude d’oiseaux (en)chanteur. Trop tôt pour s’arrêter, regret. S’ensuit une montée abrupte vers l’oratoire St Thérèse, puis une formidable récompense avec cette vue splendide sur le cassé (coulée de lave ancienne), avec l’océan en fonds et le Piton de la Fournaise sur le côté
A mi-journée, nous faisons la pause déjeuner dans un kiosque (espace pique-nique aménagé), agréable et relaxant.
Tout au long du voyage, nous cherchons quotidiennement à identifier trois choses remarquables vues / vécues au cours de la journée: repenser à ceux de la veille et rêver de ceux du jour nous fait aide dans les moments difficiles.
Etude de la carte, afin de raccourcir l’étape on envisage de prendre par le chemin des pâturages au lieu du GRR2 sur la portion suivante car il bien semble plus court.
Arrivés à l’intersection, les panneaux indiquent que ...
5
11.5km
+1375m /
mise à jour : 11 oct. 2016
Jeudi 14 juillet 2016
Réveil à l’aube, puis départ pour la journée rando XXL vers 6h30 avec le paquetage mouillé.
Nous avons décidé de splitter la journée en deux, de manière à rendre la réussite presque envisageable…
D’abord rallier le refuge de la caverne Dufour à 2470 mètres d’altitude, puis manger à midi.
Puis, après une pause prolongée, partir vers le sommet en franchissant d’énormes blocs de lave avant d'affronter le rempart de lapillis menant au sommet.
Au départ il nous reste environ 0.5 litres d’eau pour deux. Heureusement nous sommes bénis de(s) dieu(x) et le taux d’humidité est tellement élevé que nous buvons rien qu’en respirant.
La journée va ainsi se dérouler sous un crachin ininterrompu, ce qui nous sauve.
Nous ne le savons pas encore mais la pluie nous accompagnera par intermittence chaque jour jusqu’à l’arrivée, une dépression cyclonique s’étant installée sur la Réunion en pleine saison sèche, inédit sur les 75 dernières années…
Le paysage est formidable tout le long de la matinée, la forêt sauvage, du marécage encore mais facile par rapport à celui de la veille, la vue sur Cilaos quand les nuages se dissipent temporairement, les nombreux arcs en ciels…
Nous arrivons au refuge vers 13h30, avec 1h30 de retard sur le programme envisagé. Nous allons donc devoir supprimer la pause repos, et nous contenter de celle repas / douche gelée expresse…
Contre toute attente à 14h30 nous sommes à nouveau capables de tenir debout.
Il no...
Réveil à l’aube, puis départ pour la journée rando XXL vers 6h30 avec le paquetage mouillé.
Nous avons décidé de splitter la journée en deux, de manière à rendre la réussite presque envisageable…
D’abord rallier le refuge de la caverne Dufour à 2470 mètres d’altitude, puis manger à midi.
Puis, après une pause prolongée, partir vers le sommet en franchissant d’énormes blocs de lave avant d'affronter le rempart de lapillis menant au sommet.
Au départ il nous reste environ 0.5 litres d’eau pour deux. Heureusement nous sommes bénis de(s) dieu(x) et le taux d’humidité est tellement élevé que nous buvons rien qu’en respirant.
La journée va ainsi se dérouler sous un crachin ininterrompu, ce qui nous sauve.
Nous ne le savons pas encore mais la pluie nous accompagnera par intermittence chaque jour jusqu’à l’arrivée, une dépression cyclonique s’étant installée sur la Réunion en pleine saison sèche, inédit sur les 75 dernières années…
Le paysage est formidable tout le long de la matinée, la forêt sauvage, du marécage encore mais facile par rapport à celui de la veille, la vue sur Cilaos quand les nuages se dissipent temporairement, les nombreux arcs en ciels…
Nous arrivons au refuge vers 13h30, avec 1h30 de retard sur le programme envisagé. Nous allons donc devoir supprimer la pause repos, et nous contenter de celle repas / douche gelée expresse…
Contre toute attente à 14h30 nous sommes à nouveau capables de tenir debout.
Il no...
6
5.5km
-1833m
mise à jour : 11 oct. 2016
Vendredi 15 juillet 2016
Il est 6 heures lorsqu’ « El Condor Pasa » nous murmure dans la tente qu’il est temps de profiter du lever de soleil.
Le nez mis hors de la tente permet de distinguer une armée de fantômes, glissants dans le brouillard vers l’invisible sommet. Aucun ne redescendra.
Mais non j’déconne !
Ces courageux randonneurs sont partis du refuge à 4h00 pour être là à l’aube, ils montent au sommet puis redescendent instantanément sans avoir rien vu d’autre que le bout de leurs pieds.
Nous avons de la compassion pour eux, et nous recouchons en attendant que le ciel se dégage.
Ce sera le cas à partir de 8 heures, puis par intermittence toutes les 10/15 minutes.
Pour le lever de soleil c’est loupé, mais on se régale quand même
En hiver le temps change très rapidement, mais ils ne le savent pas et ne sont en tout état de cause peut-être pas équipés pour surmonter statiquement cette température hostile sous la pluie horizontale et le vent violent…
Vers 9 heures on remballe tout puis commence l’infernale descente vers Cilaos, 1900 mètres de dénivelé négatif.
Il pleut quasiment toute la journée.
On a juste droit à 1 heure de soleil vers la mi-journée, heure qui nous fait un bien fou, histoire d’avoir pu vivre un moment sympa au cours de cette rando!
Le chemin est incroyablement raide. Les gens que nous croisons, montants, nous semblent bien inconscients.
La physionomie du terrain change, il y a désormais des points d’eau régulièreme...
Il est 6 heures lorsqu’ « El Condor Pasa » nous murmure dans la tente qu’il est temps de profiter du lever de soleil.
Le nez mis hors de la tente permet de distinguer une armée de fantômes, glissants dans le brouillard vers l’invisible sommet. Aucun ne redescendra.
Mais non j’déconne !
Ces courageux randonneurs sont partis du refuge à 4h00 pour être là à l’aube, ils montent au sommet puis redescendent instantanément sans avoir rien vu d’autre que le bout de leurs pieds.
Nous avons de la compassion pour eux, et nous recouchons en attendant que le ciel se dégage.
Ce sera le cas à partir de 8 heures, puis par intermittence toutes les 10/15 minutes.
Pour le lever de soleil c’est loupé, mais on se régale quand même
En hiver le temps change très rapidement, mais ils ne le savent pas et ne sont en tout état de cause peut-être pas équipés pour surmonter statiquement cette température hostile sous la pluie horizontale et le vent violent…
Vers 9 heures on remballe tout puis commence l’infernale descente vers Cilaos, 1900 mètres de dénivelé négatif.
Il pleut quasiment toute la journée.
On a juste droit à 1 heure de soleil vers la mi-journée, heure qui nous fait un bien fou, histoire d’avoir pu vivre un moment sympa au cours de cette rando!
Le chemin est incroyablement raide. Les gens que nous croisons, montants, nous semblent bien inconscients.
La physionomie du terrain change, il y a désormais des points d’eau régulièreme...
7
5.5km
+892m /
-35m
mise à jour : 11 oct. 2016
Samedi 16 juillet 2016:
Nous quittons Cilaos en direction de Mafate vers 9h30, après un passage à la pharmacie pour refaire un petit plein
Le ciel un peu couvert se découvre rapidement, nous également.
Une montée assez brève le long de la route, alternance de montées et descentes bien comme il faut, en croisant cascades et cours d’eau
En traversant le cirque de Cilaos nous croisons quelques araignées au gabarit hors norme par rapport à nos habitudes, mais inoffensives (Bibes jaunes).
Le soleil est toujours présent lorsque nous croisons le bras de Cilaos, nous prenons la pause déjeuner vers 11 heures pour profiter du point d’eau bien sympathique.
Compte tenu de la météo extrêmement changeante nous n’avons jamais rechigné à saborder le plan de marche, pour profiter de chaque bel endroit croisé ensoleillé, quitte à finir la marche tard voir même à la nuit tombée (liberté, l’avantage de bivouaquer).
Dans la montée nous discutons avec un traileur, qui philosophe sur la politique internationale lorsqu’il apprend qu’on vient de Nice...
En nous dirigeant vers le col du Taïbit, nous avons une vue sur les 3 Salazes et les reliefs environnants, qui sont particulièrement impressionnants.
Un petit air de Jurassic Park, mais pas de ptérodactyle pour nous hisser jusqu’au sommet.
Il y a une association qui tient un petit comptoir servant des rafraîchissements le long du sentier de randonnée. Selon certaines rumeurs le visage d’Isa aurait exprimé une ...
Nous quittons Cilaos en direction de Mafate vers 9h30, après un passage à la pharmacie pour refaire un petit plein
Le ciel un peu couvert se découvre rapidement, nous également.
Une montée assez brève le long de la route, alternance de montées et descentes bien comme il faut, en croisant cascades et cours d’eau
En traversant le cirque de Cilaos nous croisons quelques araignées au gabarit hors norme par rapport à nos habitudes, mais inoffensives (Bibes jaunes).
Le soleil est toujours présent lorsque nous croisons le bras de Cilaos, nous prenons la pause déjeuner vers 11 heures pour profiter du point d’eau bien sympathique.
Compte tenu de la météo extrêmement changeante nous n’avons jamais rechigné à saborder le plan de marche, pour profiter de chaque bel endroit croisé ensoleillé, quitte à finir la marche tard voir même à la nuit tombée (liberté, l’avantage de bivouaquer).
Dans la montée nous discutons avec un traileur, qui philosophe sur la politique internationale lorsqu’il apprend qu’on vient de Nice...
En nous dirigeant vers le col du Taïbit, nous avons une vue sur les 3 Salazes et les reliefs environnants, qui sont particulièrement impressionnants.
Un petit air de Jurassic Park, mais pas de ptérodactyle pour nous hisser jusqu’au sommet.
Il y a une association qui tient un petit comptoir servant des rafraîchissements le long du sentier de randonnée. Selon certaines rumeurs le visage d’Isa aurait exprimé une ...
8
6.4km
+277m /
-608m
mise à jour : 11 oct. 2016
Dimanche 17 juillet 2016
Il est 7h du matin au bivouac, lorsque café et petit déjeuner sont servis au lit d’Isa la guerrière décomposée
A notre entrée dans Marla, nous faisons un plein de sérénité attablés autour d’un super petit déjeuner à l’épicerie de l’Ilet … Oh du chocolat ! Et du pain !

Nous refaisons le monde tout en savourant l’instant à sa juste valeur…
Cet espace nature est tout à fait la thérapie dont nous avions besoin à ce moment de l’aventure.
Mafate est le seul cirque de l’Ile de la Réunion restant inaccessible aux véhicules terrestres (à l’exception des pieds).
Un écrin de verdure et de quiétude, matinalement troublé par le ballet des hélicos.
Vers 10h30 nous croisons de magnifiques vasques, à la Rivière des Galets.
Nous nous y baignons et profitons du beau temps pour laver les vêtements.
Il se remet à pleuvoir dans l’heure qui suit… C’est le jeu ma pov’ Lucette
S’ensuivent la traversée de la plaine des Tamarins et le passage du col de fourche sous le déluge.
La descente est glissante, la nuit arrive, l’abri potentiel pour passer la nuit au sec est à 3 heures de marche…
Nous faisons de nombreuses chutes, sans la moindre blessure quasiment par miracle.
En bas de la descente, une forêt haute, des feuillages denses qui filtrent la pluie, un sol recouvert de feuilles mortes qui isolent de la boue… cet endroit est inespéré et nous y installons allégrement le campement !
Il est 7h du matin au bivouac, lorsque café et petit déjeuner sont servis au lit d’Isa la guerrière décomposée
A notre entrée dans Marla, nous faisons un plein de sérénité attablés autour d’un super petit déjeuner à l’épicerie de l’Ilet … Oh du chocolat ! Et du pain !
Nous refaisons le monde tout en savourant l’instant à sa juste valeur…
Cet espace nature est tout à fait la thérapie dont nous avions besoin à ce moment de l’aventure.
Mafate est le seul cirque de l’Ile de la Réunion restant inaccessible aux véhicules terrestres (à l’exception des pieds).
Un écrin de verdure et de quiétude, matinalement troublé par le ballet des hélicos.
Vers 10h30 nous croisons de magnifiques vasques, à la Rivière des Galets.
Nous nous y baignons et profitons du beau temps pour laver les vêtements.
Il se remet à pleuvoir dans l’heure qui suit… C’est le jeu ma pov’ Lucette
S’ensuivent la traversée de la plaine des Tamarins et le passage du col de fourche sous le déluge.
La descente est glissante, la nuit arrive, l’abri potentiel pour passer la nuit au sec est à 3 heures de marche…
Nous faisons de nombreuses chutes, sans la moindre blessure quasiment par miracle.
En bas de la descente, une forêt haute, des feuillages denses qui filtrent la pluie, un sol recouvert de feuilles mortes qui isolent de la boue… cet endroit est inespéré et nous y installons allégrement le campement !
9
7.4km
+133m /
-820m
mise à jour : 11 oct. 2016
Lundi 18 juillet 2016:
Au lever du jour il fait beau, nous en profitons pour une baignade crapuleuse dans une cascade…
Sortie de l’eau en hypothermie. Le temps d’une marche pour se réchauffer puis la pluie recommence, bon timing
Il y a une multitude de cascades, des vrais, pas des gamelles cette fois.
Nous tomberons à nouveau dans le traquenard d’un sentier dont l’entretien et le balisage sont abandonnés en plein milieu…
Les vasques d’un bras de la Rivière du Mat auraient mérité qu’on s’y attarde, mais les conditions climatiques ne sont pas adaptées.
L’accumulation de journées de pluie (dont l’intensité augmente nettement vers la fin du séjour) commence à rendre très conceptuel l’aspect ludique de la randonnée.
Ce soir il était initialement envisagé de bivouaquer à proximité de la forêt de Belouve, mais nous optons pour une nuit supplémentaire à l’hôtel (dans la limite des places disponibles…).
On marche donc jusqu’au village Hell-Bourg ou nous avions réservé une chambre pour mardi soir.
Gros soulagement en arrivant à l’hôtel vers 19h30 d’apprendre qu’il n’est pas complet
Le temps d’une douche, puis direction le resto pour un super repas !
La chambre est tellement humide que la buée sur le miroir après la douche est encore là le lendemain matin !
Qu’importe, on a un matelas avec un toit et des murs. Et il y a même des toilettes
Au lever du jour il fait beau, nous en profitons pour une baignade crapuleuse dans une cascade…
Sortie de l’eau en hypothermie. Le temps d’une marche pour se réchauffer puis la pluie recommence, bon timing
Il y a une multitude de cascades, des vrais, pas des gamelles cette fois.
Nous tomberons à nouveau dans le traquenard d’un sentier dont l’entretien et le balisage sont abandonnés en plein milieu…
Les vasques d’un bras de la Rivière du Mat auraient mérité qu’on s’y attarde, mais les conditions climatiques ne sont pas adaptées.
L’accumulation de journées de pluie (dont l’intensité augmente nettement vers la fin du séjour) commence à rendre très conceptuel l’aspect ludique de la randonnée.
Ce soir il était initialement envisagé de bivouaquer à proximité de la forêt de Belouve, mais nous optons pour une nuit supplémentaire à l’hôtel (dans la limite des places disponibles…).
On marche donc jusqu’au village Hell-Bourg ou nous avions réservé une chambre pour mardi soir.
Gros soulagement en arrivant à l’hôtel vers 19h30 d’apprendre qu’il n’est pas complet
Le temps d’une douche, puis direction le resto pour un super repas !
La chambre est tellement humide que la buée sur le miroir après la douche est encore là le lendemain matin !
Qu’importe, on a un matelas avec un toit et des murs. Et il y a même des toilettes
10
9.2km
+825m /
-844m
mise à jour : 11 oct. 2016
Mardi 19 juillet 2016:
Le déluge toujours, ininterrompu cette fois.
Le vendeur du snack est interloqué quand on lui achète les sandwichs pour le pique-nique de midi…
« Mais vous allez randonner par ce temps ?! » Bof on n’est plus à ça prêt.
Marcheurs légers aujourd’hui, les sacs sont à l’hôtel, nous avons juste à porter la bouffe de la journée.
On est trempés.
On espère forcer la chance et qu’une accalmie intervienne à notre arrivée au trou de fer. C’est loupé.
Une journée de marche pas en vain tout de même, car la forêt de Belouve mérite qu’on s’y attarde (bien que ce ne soit pas la plus impressionnante que nous ayons traversée lors du séjour), mais les 3 heures de marche retour sont difficiles, nerveusement autant que physiquement.
La dernière soirée à la Réunion se ponctue d’un appréciable repas au resto de l’hôtel.
Nous nous couchons le soir bercés à la fois par un gros bonheur et par le soulagement de ne plus être confrontés aux conditions météos hostiles de ces derniers jours.
Le déluge toujours, ininterrompu cette fois.
Le vendeur du snack est interloqué quand on lui achète les sandwichs pour le pique-nique de midi…
« Mais vous allez randonner par ce temps ?! » Bof on n’est plus à ça prêt.
Marcheurs légers aujourd’hui, les sacs sont à l’hôtel, nous avons juste à porter la bouffe de la journée.
On est trempés.
On espère forcer la chance et qu’une accalmie intervienne à notre arrivée au trou de fer. C’est loupé.
Une journée de marche pas en vain tout de même, car la forêt de Belouve mérite qu’on s’y attarde (bien que ce ne soit pas la plus impressionnante que nous ayons traversée lors du séjour), mais les 3 heures de marche retour sont difficiles, nerveusement autant que physiquement.
La dernière soirée à la Réunion se ponctue d’un appréciable repas au resto de l’hôtel.
Nous nous couchons le soir bercés à la fois par un gros bonheur et par le soulagement de ne plus être confrontés aux conditions météos hostiles de ces derniers jours.
11
mise à jour : 11 oct. 2016
Mercredi 20 juillet 2016:
Une succession de 3 bus (dont nous avions vérifié les horaires la veille, car les correspondances ne sont pas toujours bien coordonnées…) nous mène vers midi à St Denis.
Achat de sandwichs bouchon gratinés puis pique-nique bord de l’eau.
Une petite balade en ville puis il est temps de prendre le bus pour l’aéroport…
Place à l’Ile Maurice, le luxe et le farniente (ou presque) !
Jeudi 21 juillet 2016 au dimanche 24 juillet:
Séjour dans le cadre idyllique de l’hôtel Beachcomber de Trou aux Biches !
La nourriture était d’une qualité et d’une variété incroyable, avec de nombreux restaurants thématiques.
Nous avons pris notre diner romantique au restaurant dont la spécialité était les produits de la mer, un moment enchanté.
Le spa un régal dont nous nous sommes copieusement rassasiés chaque jour (massage ayurvédique, modelage au miel fondant et pierres chaudes, balneo, espace détente…
Snorkeling, hobby-kat, plongée sous-marine le long de la barrière de corail, parachute ascensionnel… sont quelques unes des activités ayant paisiblement rythmé notre séjour.
Détente, relaxation, gastronomie et douceur de vivre !!

Conclusion :
Nous avons accompli l’intégralité du parcours envisagé, dans des conditions bien plus dures que ce à quoi nous nous attendions (et étions en droit de nous attendre compte tenu de la saison).
La dépression cyclonique a mis nos nerfs et notre équipement à rude épreuve.
C’ét...
Une succession de 3 bus (dont nous avions vérifié les horaires la veille, car les correspondances ne sont pas toujours bien coordonnées…) nous mène vers midi à St Denis.
Achat de sandwichs bouchon gratinés puis pique-nique bord de l’eau.
Une petite balade en ville puis il est temps de prendre le bus pour l’aéroport…
Place à l’Ile Maurice, le luxe et le farniente (ou presque) !
Jeudi 21 juillet 2016 au dimanche 24 juillet:
Séjour dans le cadre idyllique de l’hôtel Beachcomber de Trou aux Biches !
La nourriture était d’une qualité et d’une variété incroyable, avec de nombreux restaurants thématiques.
Nous avons pris notre diner romantique au restaurant dont la spécialité était les produits de la mer, un moment enchanté.
Le spa un régal dont nous nous sommes copieusement rassasiés chaque jour (massage ayurvédique, modelage au miel fondant et pierres chaudes, balneo, espace détente…
Snorkeling, hobby-kat, plongée sous-marine le long de la barrière de corail, parachute ascensionnel… sont quelques unes des activités ayant paisiblement rythmé notre séjour.
Détente, relaxation, gastronomie et douceur de vivre !!
Conclusion :
Nous avons accompli l’intégralité du parcours envisagé, dans des conditions bien plus dures que ce à quoi nous nous attendions (et étions en droit de nous attendre compte tenu de la saison).
La dépression cyclonique a mis nos nerfs et notre équipement à rude épreuve.
C’ét...