Pour un bisous de Mamie Nénette, une boucle à vélo autour des Écrins (et un même peu plus loin)
8 jours
359km
+9856m
/ -9853m
Une première itinérance en solo, au départ de la maison, à Chorges pour rejoindre les terres paternelles Mauriennaises et embrasser ma grand-mère.
Un joli prétexte pour du vélo de voyage par les petites routes et les grands cols à la découverte de paysages inconnus en terrains connus.
Un joli prétexte pour du vélo de voyage par les petites routes et les grands cols à la découverte de paysages inconnus en terrains connus.
Activité :
vélo de randonnée
Statut :
réalisé
Distance :
359km
DATE :
27/06/2024
Durée :
8 jours
Dénivelées :
+9856m
/ -9853m
Alti min/max :
493m/2637m
Mobilité douce
du pas de la porte au pas de la porte
C'est possible (ou réalisé) en
train
Pour un bisous de Mamie Nénette, une boucle à vélo autour des Écrins (et un même peu plus loin)
Les étapes :
1
53.4km
+1202m /
-934m
mise à jour : 20 juil. 2024
Partir par des vallées connues et empruntées mille et une fois en voiture, via les nationales, pour entrer et sortir du département des Hautes-Alpes, voici l'idée de départ.
Dépaysement garanti dès les premiers tours de pédales. Même au départ de chez moi, je ne suis pas déçue de ce choix.
Nez au vent, je profite des senteurs de lavandes, de pins grillés au soleil, de champs généreusement fleuris.
La météo se veut belle pour les 2 jours à venir. De quoi me décider pour prendre la route malgré une suite annoncée peu sûre, en ce début d'été 2024 qui tarde (vraiment) à venir.
Une fois le col de Manse passé, les petites routes peu fréquentées et la sympathique voie douce le long du Drac me mènent progressivement sur les hauts de St-Firmin, sous l’œil de la Montagne de Faraut, dont le profil typique, plutôt atypique aimante mon regard.
Dépaysement garanti dès les premiers tours de pédales. Même au départ de chez moi, je ne suis pas déçue de ce choix.
Nez au vent, je profite des senteurs de lavandes, de pins grillés au soleil, de champs généreusement fleuris.
La météo se veut belle pour les 2 jours à venir. De quoi me décider pour prendre la route malgré une suite annoncée peu sûre, en ce début d'été 2024 qui tarde (vraiment) à venir.
Une fois le col de Manse passé, les petites routes peu fréquentées et la sympathique voie douce le long du Drac me mènent progressivement sur les hauts de St-Firmin, sous l’œil de la Montagne de Faraut, dont le profil typique, plutôt atypique aimante mon regard.
2
49.6km
+1745m /
-1478m
mise à jour : 20 juil. 2024
L'été est enfin là, et si je ne m'en rends pas encore compte au moment de prendre la route, je pourrai bien l'acter durant la suite de la journée.
Jolie descente jusqu'au village de Corps, ou je commence mon comparatif de croissants et de boulangeries. Afin de "gagner" un peu de poids, j'ai pris l'option "sans petit déjeuner". L'occasion surtout, de commencer la journée avec douceur et si possible un "vrai" café.
Petite portion de nationale avant d'y arriver qui, à 9h00 du matin est plutôt calme et même, presque agréable.
Je la quitte peu après Corps, pour commencer la très jolie montée au col de Parquetout par le village de Sainte-Luce.
Parfums de sureaux, d'alpages, d'aubépines et de reines de prés.
Je dis au revoir à la Matheysine et au Dévoluy pour plonger dans le Valbonnais.
La touffeur de l'après midi m'écrase sur la route et je profite de chaque zone d'ombre et de proximité avec la rivière pour me rafraichir.
Pas de doute, aujourd’hui l'été est là... et il s'agit d'en profiter vue la météo annoncée pour la suite.
Bivouac juste derrière l'auberge du col. Les champs ne sont toujours pas fauchés et je me laisse séduire par la simplicité de poser ma tente à proximité de bières fraiches et d'excellentes pizzas maison.
Jolie descente jusqu'au village de Corps, ou je commence mon comparatif de croissants et de boulangeries. Afin de "gagner" un peu de poids, j'ai pris l'option "sans petit déjeuner". L'occasion surtout, de commencer la journée avec douceur et si possible un "vrai" café.
Petite portion de nationale avant d'y arriver qui, à 9h00 du matin est plutôt calme et même, presque agréable.
Je la quitte peu après Corps, pour commencer la très jolie montée au col de Parquetout par le village de Sainte-Luce.
Parfums de sureaux, d'alpages, d'aubépines et de reines de prés.
Je dis au revoir à la Matheysine et au Dévoluy pour plonger dans le Valbonnais.
La touffeur de l'après midi m'écrase sur la route et je profite de chaque zone d'ombre et de proximité avec la rivière pour me rafraichir.
Pas de doute, aujourd’hui l'été est là... et il s'agit d'en profiter vue la météo annoncée pour la suite.
Bivouac juste derrière l'auberge du col. Les champs ne sont toujours pas fauchés et je me laisse séduire par la simplicité de poser ma tente à proximité de bières fraiches et d'excellentes pizzas maison.
3
51.2km
+1745m /
-1429m
mise à jour : 20 juil. 2024
Le vent du sud s'est invité pendant la nuit et avec lui, le sable du Sahara et les orages annoncés pour le milieu d'après-midi.
De quoi me stresser un poil. L'étape prévue est longue (et dure) avec comme objectif de bivouaquer dans les alpages aux alentours du lac de Grand Maison, en altitude.
Ambiance de Mordor en Oisan : Romanche fumante et sommets pris dans les volutes sablonneuses.
Second test de boulangerie à Allemont, le temps de repérer, pour me rassurer, un camping juste sous la Croix de Fer, coté Saint-Sorlin et me voila partie tout émotionnée.
Alors oui, la montée pique fort, surtout avec mon vélo (définitivement) un peu trop chargé. Et si je doutais encore de mes capacités au croissant, j'avance pas trop mal en prenant mon temps (que je n'ai pas tant, à cause des orages annoncés). Pas facile de suivre l'évolution du ciel avec tout ce sable qui cache le développement nuageux. Doutes, joie, peur, tristesse, émerveillement, c'est la journée des émotions !
Arômes de forêts humides, de cascades fraiches, de terre et de cassissiers.
Quelques gouttes avant Grand-Maison, et dans l'ascension du barrage, de fortes rafales de vent dans le nez me font dire que la partie "plate" le long du lac ne sera sans doute pas la partie de plaisir tant attendue... En effet, de jolies rafales à 30/35km (de face évidemment) me cueillent pour finir cette montée, mais whaou, quelle beauté ! Au pied des Aiguilles de l'Argentière et autres sommets Mauriennais, j'ai la joie et le plai...
De quoi me stresser un poil. L'étape prévue est longue (et dure) avec comme objectif de bivouaquer dans les alpages aux alentours du lac de Grand Maison, en altitude.
Ambiance de Mordor en Oisan : Romanche fumante et sommets pris dans les volutes sablonneuses.
Second test de boulangerie à Allemont, le temps de repérer, pour me rassurer, un camping juste sous la Croix de Fer, coté Saint-Sorlin et me voila partie tout émotionnée.
Alors oui, la montée pique fort, surtout avec mon vélo (définitivement) un peu trop chargé. Et si je doutais encore de mes capacités au croissant, j'avance pas trop mal en prenant mon temps (que je n'ai pas tant, à cause des orages annoncés). Pas facile de suivre l'évolution du ciel avec tout ce sable qui cache le développement nuageux. Doutes, joie, peur, tristesse, émerveillement, c'est la journée des émotions !
Arômes de forêts humides, de cascades fraiches, de terre et de cassissiers.
Quelques gouttes avant Grand-Maison, et dans l'ascension du barrage, de fortes rafales de vent dans le nez me font dire que la partie "plate" le long du lac ne sera sans doute pas la partie de plaisir tant attendue... En effet, de jolies rafales à 30/35km (de face évidemment) me cueillent pour finir cette montée, mais whaou, quelle beauté ! Au pied des Aiguilles de l'Argentière et autres sommets Mauriennais, j'ai la joie et le plai...
4
29km
+332m /
-1519m
mise à jour : 20 juil. 2024
Réveil humide sous ciel voilé mais lavé.
Petite étape de récupération pour me laisser glisser chez ma Mamie, à Pontamafrey.
Pas de dégustation de croissant ce matin, la bonne boulangerie est fermée pour congés annuels (j'avoue que ça me fait doucement râler de rater ce doux rituel)... mais heureusement la fromagerie coopérative de Saint-Sorlin est ouverte! A moi la tome de chèvre de Montvernier et la raclette fermière
Fumets de fromages au lait cru, de cailloux humides qui prennent enfin le soleil, de champs de fleur et de la cour de ma Mamie.
Cette météo me donne l'occasion de profiter d'une belle luminosité sur la vallée de l'Arvan en prenant l'ancienne route de Saint-Sorlin, dite la route panoramique ! Tadam !
Les sommets jouent a cache cache dans les nuages et la vue sur les Aiguilles d'Arves se laisse désirer mais la pluie me laisse tranquille le temps d'arriver en fond de vallée.
Je raccroche avec le monde industriel de Saint Jean de Maurienne en fin de matinée.
Quelques coups de pédales contre la brise de la vallée et je suis à l'entrée de Pontamafrey.
Quelle joie d'arriver à vélo dans ce petit village ou je passais mes vacances pendant mon enfance
Petite étape de récupération pour me laisser glisser chez ma Mamie, à Pontamafrey.
Pas de dégustation de croissant ce matin, la bonne boulangerie est fermée pour congés annuels (j'avoue que ça me fait doucement râler de rater ce doux rituel)... mais heureusement la fromagerie coopérative de Saint-Sorlin est ouverte! A moi la tome de chèvre de Montvernier et la raclette fermière
Fumets de fromages au lait cru, de cailloux humides qui prennent enfin le soleil, de champs de fleur et de la cour de ma Mamie.
Cette météo me donne l'occasion de profiter d'une belle luminosité sur la vallée de l'Arvan en prenant l'ancienne route de Saint-Sorlin, dite la route panoramique ! Tadam !
Les sommets jouent a cache cache dans les nuages et la vue sur les Aiguilles d'Arves se laisse désirer mais la pluie me laisse tranquille le temps d'arriver en fond de vallée.
Je raccroche avec le monde industriel de Saint Jean de Maurienne en fin de matinée.
Quelques coups de pédales contre la brise de la vallée et je suis à l'entrée de Pontamafrey.
Quelle joie d'arriver à vélo dans ce petit village ou je passais mes vacances pendant mon enfance
5
23.4km
+1215m /
-51m
mise à jour : 20 juil. 2024
Le plan initial était de passer par les coteaux sud de Montvernier et Montpascal via le col de la Baisse, les pourcentages annoncés et la présence d'une petite douleur de genou (merci la Croix de Fer) m'ont invité à un jour de repos supplémentaire en lieu et place. Tant pis, je passerai par Saint-Jean et ses industries.
Après cette journée de repos bien méritée, à écosser les petits pois du Papy en compagnie des Tontons et de ma Tatan, un dernier bisous à ma Mamie et me voici repartie. Le choix du passage par le col d'Albanne, me permet d'éviter le tour de France qui arrive ce jour à Valloire et de passer par de petites routes de qualité et non les montées ultra fréquentées en station.
L'odeur de souffre et le bruit de la ville laisse progressivement place aux senteurs de forêt et aux chants d'oiseaux dans l’ascension pour Montricher. L'occasion d'observer la Croix des têtes percer nuages.
Je laisse la montée vers les Karellis au profit d'une très jolie petite route qui mène directement à Albanne.
Arrivée dans un décor fleuri au col, je retrouve mes parents pour ce bivouac. Ils randonneront dans le secteur de lendemain.
Seule ombre au tableau, le vent du nord qui nous imposera de nous cacher sous le vent de la bute, au banc des amoureux.
Après cette journée de repos bien méritée, à écosser les petits pois du Papy en compagnie des Tontons et de ma Tatan, un dernier bisous à ma Mamie et me voici repartie. Le choix du passage par le col d'Albanne, me permet d'éviter le tour de France qui arrive ce jour à Valloire et de passer par de petites routes de qualité et non les montées ultra fréquentées en station.
L'odeur de souffre et le bruit de la ville laisse progressivement place aux senteurs de forêt et aux chants d'oiseaux dans l’ascension pour Montricher. L'occasion d'observer la Croix des têtes percer nuages.
Je laisse la montée vers les Karellis au profit d'une très jolie petite route qui mène directement à Albanne.
Arrivée dans un décor fleuri au col, je retrouve mes parents pour ce bivouac. Ils randonneront dans le secteur de lendemain.
Seule ombre au tableau, le vent du nord qui nous imposera de nous cacher sous le vent de la bute, au banc des amoureux.
6
46km
+1405m /
-1577m
mise à jour : 20 juil. 2024
Toujours humide, le réveil en ce début juillet. Les montagnes, comme des châteaux dans le ciel évoquent les paysages à venir.
La matinée commence par le passage du rocher de l'Echerenne. Les intempéries de juin ont provoqué quelques éboulements et la piste est annoncée fermée par l'office de tourisme. Mais en descendant du vélo sur certaines portions, cela passe largement.
De quoi rejoindre Valloire rapidement.
Les derniers bus du tour de France s'activent et je suis ravie de retrouver un calme relatif sur la route qui mène au col, en sortie de village.
J'apprends que mon ami Antho vient à ma rencontre en vallée de la Guisane, décidément, ce voyage seule aura été pour partie, un voyage familial. J'avoue que ça me met du baume au cœur pour cette étape du Galibier qui s'annonce longue. Et les bières sont toujours meilleures lorsqu'elles sont partagées
Effluves de sous-bois, de pots d’échappements, d'alpages, de neige et de torrents.
Je quitte les étages boisés pour atteindre les alpages, à mesure que les sommets se dégagent. Les sifflements réguliers des marmottes m'invitent à observer le paysage pour les chercher du regard... les pus téméraires apparaitront finalement sur les bas coté de la route.
J’aurai initialement aimé passer par le camp des Rochilles pour descendre la sauvage Clarée, mais la présence de la neige en altitude, les orages annoncés et le doute sur l'état des sentiers (suites aux intempéries de juin) me font préférer le sage mais fréquenté pa...
La matinée commence par le passage du rocher de l'Echerenne. Les intempéries de juin ont provoqué quelques éboulements et la piste est annoncée fermée par l'office de tourisme. Mais en descendant du vélo sur certaines portions, cela passe largement.
De quoi rejoindre Valloire rapidement.
Les derniers bus du tour de France s'activent et je suis ravie de retrouver un calme relatif sur la route qui mène au col, en sortie de village.
J'apprends que mon ami Antho vient à ma rencontre en vallée de la Guisane, décidément, ce voyage seule aura été pour partie, un voyage familial. J'avoue que ça me met du baume au cœur pour cette étape du Galibier qui s'annonce longue. Et les bières sont toujours meilleures lorsqu'elles sont partagées
Effluves de sous-bois, de pots d’échappements, d'alpages, de neige et de torrents.
Je quitte les étages boisés pour atteindre les alpages, à mesure que les sommets se dégagent. Les sifflements réguliers des marmottes m'invitent à observer le paysage pour les chercher du regard... les pus téméraires apparaitront finalement sur les bas coté de la route.
J’aurai initialement aimé passer par le camp des Rochilles pour descendre la sauvage Clarée, mais la présence de la neige en altitude, les orages annoncés et le doute sur l'état des sentiers (suites aux intempéries de juin) me font préférer le sage mais fréquenté pa...
7
51.8km
+750m /
-1338m
mise à jour : 20 juil. 2024
Jolie descente de la Guisane par les pistes, chemins et sentiers du canal au petit matin. Quel plaisir de rouler avec un copain
Objectif : Briançon, pour un test comparatif de croissants et autres viennoiseries accompagné d'un vrai et bon café.
Il est possible de descendre la Guisane quasi intégralement hors de la route nationale, et vue la circulation sur cette dernière et la beauté de sentiers, cela serait dommage de s'en priver.
La pause croissants est réalisée dans les règles de l'art. Et c'est par les petites routes et pistes de traverses que nous rejoignons ensuite l'Argentière-la-Béssée.
La brise de face nous saoule autant qu'elle nous sèche. Ah, elle me semble loin l'humidité Mauriennaise.
Nous aurons la mauvaise surprise de constater que la Durance a grignoté les berges emportant une partie de la piste avec elles, nous imposant un bref mais désagréable passage par la nationale.
Nos chemins se quittent aux environs de Saint-Crépin, ou je rebascule rive droite de la Durance, à la recherche de mon ultime lieu de bivouac. Que je trouverais non loin du torrent de Saint Thomas.
Bouquets de lavandes, de thym et de résine rôtie au soleil.
Objectif : Briançon, pour un test comparatif de croissants et autres viennoiseries accompagné d'un vrai et bon café.
Il est possible de descendre la Guisane quasi intégralement hors de la route nationale, et vue la circulation sur cette dernière et la beauté de sentiers, cela serait dommage de s'en priver.
La pause croissants est réalisée dans les règles de l'art. Et c'est par les petites routes et pistes de traverses que nous rejoignons ensuite l'Argentière-la-Béssée.
La brise de face nous saoule autant qu'elle nous sèche. Ah, elle me semble loin l'humidité Mauriennaise.
Nous aurons la mauvaise surprise de constater que la Durance a grignoté les berges emportant une partie de la piste avec elles, nous imposant un bref mais désagréable passage par la nationale.
Nos chemins se quittent aux environs de Saint-Crépin, ou je rebascule rive droite de la Durance, à la recherche de mon ultime lieu de bivouac. Que je trouverais non loin du torrent de Saint Thomas.
Bouquets de lavandes, de thym et de résine rôtie au soleil.
8
54.5km
+1462m /
-1527m
mise à jour : 20 juil. 2024
Pour cette dernière journée, je profite chaque instant.
A commencer par la fraicheur de l'ombre et des points de vue de la route de Saint Clément à Siguret.
Je passe régulièrement dans cette vallée par la nationale, en voiture, sur l'autre rive de la Durance. Encore une fois, je me retrouve plongée dans la joie de découvrir des paysages connus sous de nouveaux angles de vue. Et je savoure la fraicheur matinale sachant d'avance que l'après midi sera "caliente".
Ultime test de croissant au plan d'eau d'Embrun. Et je peux sans aucun doute décerner la palme au "pur beurre d'isigny" de Briançon.
Petit Perrier en compagnie de Joh et Oliv avant la dernière partie du voyage, ravie de croiser les copains venus déjeuner sur Embrun en parapente
Je savoure les dernier tours de pédale, dans la chaleur estivale, sur la route des Puys. Je suis déjà passée ici, en rentrant il y a quelques années d'un premier périple à vélo.
Mais la encore, je me laisse surprendre par le plaisir de découvrir des points de vue que j'avais omis ou simplement pas regardé avec ces yeux.
La joie et l’émerveillement d'évoluer à deux pas de chez soi, comme si c'était la première fois.
Fragrances de foins fraichement fauchés, de bitume liquéfié, de terre chauffée et de pins caramélisés.
Et puis, me laisser rouler dans le fond de vallée pour retrouver la fraicheur de ma tanière et ses cha-rmants habitants
A commencer par la fraicheur de l'ombre et des points de vue de la route de Saint Clément à Siguret.
Je passe régulièrement dans cette vallée par la nationale, en voiture, sur l'autre rive de la Durance. Encore une fois, je me retrouve plongée dans la joie de découvrir des paysages connus sous de nouveaux angles de vue. Et je savoure la fraicheur matinale sachant d'avance que l'après midi sera "caliente".
Ultime test de croissant au plan d'eau d'Embrun. Et je peux sans aucun doute décerner la palme au "pur beurre d'isigny" de Briançon.
Petit Perrier en compagnie de Joh et Oliv avant la dernière partie du voyage, ravie de croiser les copains venus déjeuner sur Embrun en parapente
Je savoure les dernier tours de pédale, dans la chaleur estivale, sur la route des Puys. Je suis déjà passée ici, en rentrant il y a quelques années d'un premier périple à vélo.
Mais la encore, je me laisse surprendre par le plaisir de découvrir des points de vue que j'avais omis ou simplement pas regardé avec ces yeux.
La joie et l’émerveillement d'évoluer à deux pas de chez soi, comme si c'était la première fois.
Fragrances de foins fraichement fauchés, de bitume liquéfié, de terre chauffée et de pins caramélisés.
Et puis, me laisser rouler dans le fond de vallée pour retrouver la fraicheur de ma tanière et ses cha-rmants habitants