La grande traversée
Traversée de la Méditerranée en kayak de mer. C'était il y a déjà plus de 15 ans ! En 2003, au cours d'une année sabbatique, nous avons réalisé cette traversée qui fut très marquante. Une belle aventure entre amis, à l'origine de Carnets d'Aventures.
Maintenant, malheureusement cette partie de la Méditerranée est endeuillée par les nombreuses personnes qui se noient en tentant de venir en Europe par la mer... Ce n'était pas le cas à l'époque. Notre chance d'Occidental est d'avoir pu faire cette route par loisir et nous pensons respectueusement à tous ceux qui n'ont pas cette chance et qui luttent pour survivre...
Maintenant, malheureusement cette partie de la Méditerranée est endeuillée par les nombreuses personnes qui se noient en tentant de venir en Europe par la mer... Ce n'était pas le cas à l'époque. Notre chance d'Occidental est d'avoir pu faire cette route par loisir et nous pensons respectueusement à tous ceux qui n'ont pas cette chance et qui luttent pour survivre...
nage
apnée
kayak de mer
/
Quand : 01/07/2003
Durée : 55 jours
Durée : 55 jours
Distance globale :
1131km
Dénivelées :
+1m /
-6m
Alti min/max : 2m/3m
Carnet publié par Olivier
le 10 juin 2019
modifié le 26 nov. 2020
modifié le 26 nov. 2020
Mobilité douce
Précisions :
Retour en ferry depuis la Tunisie (la Goulette)
Coup de coeur !
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Vue d'ensemble
Le compte-rendu : Tunisie (mise à jour : 11 juin 2019)
Tunisie, fin du périple
Le 20 août, nous partons donc pour une dernière traversée de 40 kilomètres, avec du vent arrière et une bonne houle, en espérant que les conditions ne forcissent pas trop. Nous croisons – parfois de près - d'imposants cargos. C'est au cours de cette dernière étape hauturière, à quelques kilomètres de l'Afrique, et dans une mer relativement agitée, que Stéphane bat son record personnel de profondeur en apnée.Nous ressentons joie et émotion à la vue du Cap Serrat, notre point de débarquement sur les côtes tunisiennes. Il nous reste - ô joie - quelques biscuits salés et des pistaches pour fêter l’arrivée en Afrique, objectif de notre expé. Nous longeons quelques jours cette côte sauvage et très peu peuplée : on n'y croisera que quelques pêcheurs dans des barques à rame. Le littoral est assez vert ; nous nous attendions à quelque chose d'un peu plus désertique, d'un peu plus "africain", mais le voyage sert aussi à aller au-delà des images d'épinal... Nos réserves de nourriture étant proches du néant, nous recourrons beaucoup à la chasse sous-marine pour nos derniers repas, après tout le poisson c’est bon pour la santé ! Nous achevons notre périple à Tabarka, près de la frontière algérienne. C’est l’esprit plein de souvenirs et d’émotion que nous embarquerons, à Tunis, dans un ferry pour Marseille