Une bien belle itinérance dans les îles Ioniennes et dans la douceur du mois d'octobre. Idéal pour l'initiation au voyage bivouac en kayak de mer : météo très clémente, traversées raisonnables, sauvage mais ravitaillements possibles. Une première expérience pour moi qui ne demande qu'à être renouvelée.
Activité :
kayak de mer
Statut :
réalisé
Distance :
189km
DATE :
01/10/2022
Durée :
12 jours
Dénivelées :
+290m
/ -262m
Alti min/max :
-2m/86m
Mobilité douce
Précisions :
Voiture jusqu'à Ancône (Italie) puis ferry jusqu'à Igoumenitsa. Voiture jusqu'à Mytikas.
Kayak en mer Ionienne
Les étapes :
1
mise à jour : 27 oct. 2022
Nous sommes partis à 5 de Chorges (Hautes-Alpes) à 2 voitures jusqu'à Ancône, port de départ du ferry. 2 kayaks sur chaque véhicule. 9 à 10 h de route pauses comprises, via le col de Montgenèvre puis traversée de toute la plaine du Pô. Nous franchissons le Rubicon (comme César, sans armée toutefois
!).
Nous embarquons le soir même. Agréable impression de limiter notre empreinte carbone en profitant d'un navire de fret (grosso modo, les 2/3 des passagers sont des camionneurs). 20 h plus tard, nous débarquons à Igoumenitsa dans la grisaille et une lourde chaleur. Décalage horaire d'1 h (+1 en Grèce). La nuit tombe et nous toquons à la porte d'un charmant camping sur la côte à 10 min de voiture au sud d'Igoumenitsa. Occasion d'exercer nos premiers mots de grec.
Dans la matinée le lendemain, nous reprenons la route jusqu'à Mytikas (environ 2h) où nous avons prévu de mettre à l'eau. Le vent souffle fort toute la journée et les prévisions n'annoncent aucune accalmie avant la nuit. Force 5, mer agitée, grosses rafales. Nous préférons abandonner le projet de traverser (aussi courte soit-elle, la traversée) vers Kalamos pour trouver un joli bivouac pour la nuit. Car l'équipe se compose de 2 kayakistes expérimentées et de 3 débutants qui ne sont, à peu de choses près, jamais montés dans un kayak. Nous avons donc tout le temps nécessaire pour préparer ces derniers : toutes les affaires sont réparties dans des sacs étanches de différentes tailles (4 à 20 L, pas plus pour faciliter...

Nous embarquons le soir même. Agréable impression de limiter notre empreinte carbone en profitant d'un navire de fret (grosso modo, les 2/3 des passagers sont des camionneurs). 20 h plus tard, nous débarquons à Igoumenitsa dans la grisaille et une lourde chaleur. Décalage horaire d'1 h (+1 en Grèce). La nuit tombe et nous toquons à la porte d'un charmant camping sur la côte à 10 min de voiture au sud d'Igoumenitsa. Occasion d'exercer nos premiers mots de grec.
Dans la matinée le lendemain, nous reprenons la route jusqu'à Mytikas (environ 2h) où nous avons prévu de mettre à l'eau. Le vent souffle fort toute la journée et les prévisions n'annoncent aucune accalmie avant la nuit. Force 5, mer agitée, grosses rafales. Nous préférons abandonner le projet de traverser (aussi courte soit-elle, la traversée) vers Kalamos pour trouver un joli bivouac pour la nuit. Car l'équipe se compose de 2 kayakistes expérimentées et de 3 débutants qui ne sont, à peu de choses près, jamais montés dans un kayak. Nous avons donc tout le temps nécessaire pour préparer ces derniers : toutes les affaires sont réparties dans des sacs étanches de différentes tailles (4 à 20 L, pas plus pour faciliter...
2
12.3km
+1m /
mise à jour : 30 oct. 2022
Nous nous mettons à l'eau au petit matin et longeons Kalamos par l’est, longue pause petit déjeuner café sur une grande et jolie plage (elles sont toutes composées de galets), petit bain dans une eau délicieuse, le temps est radieux, pas de vent. Ces premières heures sont délicieuses. Marine, Nico et moi en profitons pour nous exercer à acquérir le geste juste de pagayage sur les conseils de Johanna et Olivier. Nous nous arrêtons un seconde fois derrière le village de Kalamos dans un bar paillotte, puis bravons le vent de face qui s'est levé pour rejoindre le bivouac repéré un peu plus loin au fond d'une petite baie. Plusieurs bateaux de plaisance s'y abritent déjà du vent pour y passer la nuit. Olivier et Nico partent explorer les fonds et rapportent 3 rougets, 1 mulet et 1 dorade attrapés au fusil-harpon que nous mangeons bouillis accompagnés de riz au curcuma, un régal. Puis, et cela sera une routine quotidienne, nous consultons la météo du lendemain afin de déterminer nos moments de navigation en fonction du vent. La nuit se fait dans 2 tentes et 2 hamacs.
Première étape tout en douceur pour prendre nos marques.
Première étape tout en douceur pour prendre nos marques.
3
22.9km
+2m /
mise à jour : 30 oct. 2022
Départ tôt le matin. Il nous faut généralement 1h à 1h30 pour nous préparer (se lever, ranger, petit-déjeuner, charger les kayaks). Nous contournons la pointe sud de Kalamos et traversons plein ouest sur Meganisi au niveau de la passe avec Kithros, et remontons la superbe côte du long doigt de Meganisi qui se découvre à nous petit à petit. Eau cristalline, nous longeons cette longue côte sud-ouest au plus près du bord et inspectons chaque grotte et chaque recoin. Très beau, peu de plages, plein de couleurs. C'est une première longue navigation et lorsque nous atteignons la passe entre Meganisi et Leukade, nous sommes bien fatigués et heureux de mettre pied à terre. Nous nous restaurons de surcroît au petit restaurant isolé sur la plage, qui s'avère excellent ! Bien repus et reposés, nous nous remettons en route et faisons le tour de la toute petite île Thilia juste en face, où nous bivouaquons, seuls au monde. Il y a une chapelle au sommet de l'île, et nous trouvons un espace accueillant tentes et hamacs juste au-dessus de la plage où nous avons accosté. Quel bonheur ! La vue est splendide sur la passe et l'île d'Arkoudi au loin. Nuit paisible.
Remarque : nous avions repéré à l'avance de potentielles plages accostables et bivouaquables sur les fonds de carte satellites : cela signifie qu'elles doivent être suffisamment profondes 1) pour pouvoir remonter les kayaks à une distance ne permettant pas à de grosses vagues de les atteindre, et 2) pour avoir la possibilité de met...
Remarque : nous avions repéré à l'avance de potentielles plages accostables et bivouaquables sur les fonds de carte satellites : cela signifie qu'elles doivent être suffisamment profondes 1) pour pouvoir remonter les kayaks à une distance ne permettant pas à de grosses vagues de les atteindre, et 2) pour avoir la possibilité de met...
4
18.6km
+36m /
-25m
mise à jour : 30 oct. 2022
Du vent étant annoncé en matinée, faiblissant en milieu de journée, nous faisons la grasse matinée occupée en baignade et lecture. Vers midi, nous partons en échangeant les kayaks, je prends le solo Plasmor B1 de Nico, qui prend le solo polyeth d'Olivier, qui lui se retrouve dans le biplace Plasmor B2 avec Johanna, dont le solo polyeth a été laissé à Marine. Ça change clairement du biplace, je me retrouve aux commandes du gouvernail (tous sont équipés d'un gouvernail externe, qui se dirige avec les pieds au fond de l'hiloire, et qui se relève et se met à l'eau à la main par un système de cordelettes et de poulies) et la progression demande plus d'effort. Nous échangerons ainsi plusieurs fois nos machines afin que chacun puisse toutes les essayer. C'est super de pouvoir tester ainsi différents matériels, on se rend compte des différences de confort, de maniabilité, etc.
Nous partons donc explorer le nord de Meganisi jusqu’au village de Vathy, où nous achetons de délicieuses pâtisseries (baklava, portokalopita). Nous retournons ensuite sur nos pas en direction d'Arkoudi, mais il est déjà tard et n'avons plus le temps de traverser. Alors nous bivouaquons dans la baie Rouda sur Leukade.
Nous partons donc explorer le nord de Meganisi jusqu’au village de Vathy, où nous achetons de délicieuses pâtisseries (baklava, portokalopita). Nous retournons ensuite sur nos pas en direction d'Arkoudi, mais il est déjà tard et n'avons plus le temps de traverser. Alors nous bivouaquons dans la baie Rouda sur Leukade.
5
26.6km
+6m /
-27m
mise à jour : 30 oct. 2022
La journée d'hier en solo m'a épuisée et je suis bien contente de retrouver ma coéquipière Marine dans le biplace (mais cette fois au poste de pilotage, à l'avant) ce matin pour la "grande" traversée qui nous attend. Un autre avantage du biplace, c'est que lorsqu'on arrête de pagayer, pour se gratter le nez ou prendre des photos, le collègue maintient le mouvement, pas besoin de fournir l'effort pour se relancer.
Départ tôt. Je me délecte du calme olympien de ce petit matin, sans bateaux, sur mer d'huile et dans une belle lumière. Notre premier cap est la face ouest d’Arkoudi, où nous ne nous attardons pas (pas d'accostage possible), puis nous visons la pointe nord d’Ithaque. Pendant la traversée nous devons gérer le passage de 2 ferrys, situation pas vraiment rassurante (nous voient-ils, devons-nous attendre sachant que notre vitesse de propulsion est très limitée et ne nous permet pas de réaction immédiate en cas d'urgence ?). Bref, les traversées sont toujours des moments à bien préparer et à prendre très au sérieux. Nous avions une VHF pour éventuellement communiquer avec les capitaines de navires.
Nous cherchons à accoster sur cette pointe côté ouest abritée du vent, aux couleurs magnifiques (ocre, puis blanc), des plages sous falaises, une belle ambiance. Mais le seul endroit non exposé aux éboulis est déjà pris d’assaut par une armada de 7 kayaks. C'est le second et dernier groupe de kayakistes que nous rencontrons durant le périple. Nous décidons donc de pousser j...
Départ tôt. Je me délecte du calme olympien de ce petit matin, sans bateaux, sur mer d'huile et dans une belle lumière. Notre premier cap est la face ouest d’Arkoudi, où nous ne nous attardons pas (pas d'accostage possible), puis nous visons la pointe nord d’Ithaque. Pendant la traversée nous devons gérer le passage de 2 ferrys, situation pas vraiment rassurante (nous voient-ils, devons-nous attendre sachant que notre vitesse de propulsion est très limitée et ne nous permet pas de réaction immédiate en cas d'urgence ?). Bref, les traversées sont toujours des moments à bien préparer et à prendre très au sérieux. Nous avions une VHF pour éventuellement communiquer avec les capitaines de navires.
Nous cherchons à accoster sur cette pointe côté ouest abritée du vent, aux couleurs magnifiques (ocre, puis blanc), des plages sous falaises, une belle ambiance. Mais le seul endroit non exposé aux éboulis est déjà pris d’assaut par une armada de 7 kayaks. C'est le second et dernier groupe de kayakistes que nous rencontrons durant le périple. Nous décidons donc de pousser j...
6
21.7km
+11m /
-6m
mise à jour : 30 oct. 2022
Ce matin, c'est grasse matinée. Nous partons vers 11h direction la pointe sud d’Ithaque où nous attend un magnifique bivouac sauvage au fond d'une crique. Très jolie côte ouest, variée et sauvage, des chèvres partout. Encore une longue navigation aujourd'hui avec une pause pique-nique dans la baie du débarcadère. Arrivée dans une belle lumière vespérale. L'endroit est idéal pour les hamacs, et des ruines donnent une ambiance sympa au lieu. Un sentier s'éloigne dans les terres et je regrette que nous ne puissions rester 2 jours ici pour s'y balader. Si nous le faisions, cela nous obligerait à une trop grosse étape le jour suivant.
7
22.8km
+64m /
-32m
mise à jour : 27 oct. 2022
Au petit matin, je me lève avant tout le monde. Me balade sur les hauteurs pour visiter les ruines, puis prend un bain. En sortant de l'eau, j'aperçois un phoque un peu plus loin dans la crique. J'en suis surprise car je ne savais pas qu'ils fréquentaient les eaux chaudes de Méditerranée.
Nous remontons la côte est d'Ithaque, superbe, sur mer d’huile. En arrivant dans la baie de Vathy, un vent soutenu et de fortes rafales nous font face, nous longeons alors un certain temps la pointe nord pour bénéficier, après avoir traversé la baie et s'être fait un peu secouer, d’un vent de dos jusqu’à la plage du bivouac repérée en face, dans les starting-blocks pour la traversée sur Atokos le lendemain. Jolie vue sur la lune, grosse et montante, seulement troublée par quelques rafales. Nous montons les 3 tentes sur les galets, la profondeur étant assez réduite, nous ne sommes pas très éloignés de l'eau. Quelques vagues nocturnes provoquées par le passage de ferrys nous valent quelques frayeurs, sans conséquences.
Nous remontons la côte est d'Ithaque, superbe, sur mer d’huile. En arrivant dans la baie de Vathy, un vent soutenu et de fortes rafales nous font face, nous longeons alors un certain temps la pointe nord pour bénéficier, après avoir traversé la baie et s'être fait un peu secouer, d’un vent de dos jusqu’à la plage du bivouac repérée en face, dans les starting-blocks pour la traversée sur Atokos le lendemain. Jolie vue sur la lune, grosse et montante, seulement troublée par quelques rafales. Nous montons les 3 tentes sur les galets, la profondeur étant assez réduite, nous ne sommes pas très éloignés de l'eau. Quelques vagues nocturnes provoquées par le passage de ferrys nous valent quelques frayeurs, sans conséquences.
8
17.5km
+107m /
-85m
mise à jour : 31 oct. 2022
Nous embarquons tôt pour traverser vers Atokos. Mer calme et pas de vent, idéal, même si nous devons encore laisser passer un ferry. Nous visons les belles falaises de la pointe sud-ouest de l'île que nous explorons en détail (larges grottes, plis de la roche, couleurs ocre et blanches) jusqu’à la baie des cochons ou one house bay, avec les cochons, bien présents. Et quels cochons ! Les petits nous "sautent" dessus et ne nous lâchent pas. Impossible de rester à terre et encore moins pour la nuit, ils saccageraient tous nos vivres et notre matériel. Les bateaux mouillés devant la plage doivent bien rigoler en nous voyant chasser les porcinets sans succès ! Nous rebroussons chemin et retournons à la petite baie précédente, seuls. Bain, lecture, chasse de 3 poissons pour le repas (1 Bogue, 1 rouget, 1 perroquet).
9
27.3km
+56m /
-82m
mise à jour : 30 oct. 2022
Nous longeons la côte ouest d'Atokos et traversons vers Kastos. On croise un dauphin qui ne vient malheureusement pas jouer dans l'étrave de nos kayaks comme ils le font avec les voiliers et ferrys. Nous repérons un bivouac potentiel avant le village de Kastos, mais il n'est pas terrible, alors nous achetons de l’eau et quelques provisions à l'épicerie du village, pique-niquons et décidons de pousser jusqu’à Kalamos vu que les conditions de vent sont bonnes avant la perturbation annoncée dans la nuit. Joli bivouac, spacieux et sauvage, sur la face ouest de Kalamos entre le port et le premier bivouac. Toujours les chèvres, fidèles au poste, et plein de poissons. Parfait pour attendre la pluie dans la nuit. Nous resterons ici demain pour laisser passer le mauvais temps.
10
mise à jour : 27 oct. 2022
Pas de pluie nocturne, un beau ciel chaotique le matin. La journée sera finalement belle, quelques petites averses en fin de matinée puis une belle après-midi ensoleillée. Nous nous baignons, mangeons, jouons à Hanabi et au frisbee, cueillons des arbouses. Malheureusement, la garrigue épaisse nous empêche d’accéder à la route intérieure pour nous promener. Puis un gros orage éclate en soirée. Nous ressortons de nos abris pendant une accalmie pour faire cuire les 2 sars pêchés par Olivier accompagnés d’une soupe. Enfin le ciel se dégage et se pare d'étoiles avant de retourner nous coucher.
11
10.5km
mise à jour : 27 oct. 2022
Nous profitons du soleil matinal pour faire un peu sécher les affaires. Un café, un bain et nous reprenons la mer, incroyablement calme, et peu de bateaux. Les 3 filles en solo, les 2 garçons dans le biplace. Un peu de retard au démarrage pour moi, je ne comprends pas pourquoi mon gouvernail est mal réglé, lorsqu'il est droit, mes pieds ne sont pas du tout alignés. Quelque chose cloche. Je vérifie (trop rapidement) que les pédales sont bien réglées au même niveau, oui, alors peut-être qu'un câble est coincé dans un caisson. Avec Johanna, nous vérifions que tout coulisse bien partout. Tout fonctionne. Finalement, elle vérifie à nouveau le réglage des pédales, elles n'étaient pas au même niveau ! Bravo Manon ! Nous rejoignons l’autre côté (ouest) de Kalamos par le sud, en partie déjà navigué le deuxième jour, et bivouaquons juste après la ferme piscicole. Joli carbet pour les 5 hamacs, en hauteur et bien ombragé.
12
9.2km
+7m /
-5m
mise à jour : 27 oct. 2022
La côte ouest de Kalamos est parsemée de ruines et de murs (de défense ?). Nous rejoignons en fin de matinée le petit village d’Episkopi où nous avons repéré un petit restaurant qui semble bien sympathique, parfait pour fêter la fin de ce beau périple. Effectivement, accueil au top et cadre sympa. L’estomac bien rempli, on rentre à Mytikas juste en face.
Nous rinçons une partie des affaires avec un tuyau du port, rangeons et chargeons les kayaks et le matériel. Nous profitons même d'une douche de plage pour nous dessaler après 11 jours en mer.
Nous bivouaquons sous un gros orage près de Preveza à mi chemin sur la route entre Mytikas et Igoumenitsa. Le lendemain s’annonçant pluvieux, nous le passerons en quête de fêta, portokalopita et autres produits locaux à ramener avant de reprendre le ferry en sens inverse et de franchir à nouveau le Rubicon (dans l'autre sens
) !
Nous rinçons une partie des affaires avec un tuyau du port, rangeons et chargeons les kayaks et le matériel. Nous profitons même d'une douche de plage pour nous dessaler après 11 jours en mer.
Nous bivouaquons sous un gros orage près de Preveza à mi chemin sur la route entre Mytikas et Igoumenitsa. Le lendemain s’annonçant pluvieux, nous le passerons en quête de fêta, portokalopita et autres produits locaux à ramener avant de reprendre le ferry en sens inverse et de franchir à nouveau le Rubicon (dans l'autre sens
