Grande Traversée du Jura a vtt en autonomie
Salut les amis, ma Grande Traversée du Jura a VTT en solo et en autonomie a été une réussite.
Je l'ai terminé en cinq jours après avoir tiré ma remorque mono-roue sans soudure fabriquée maison de 20kg sur 400km et 9121m de dénivelé positif.
Ce fut une aventure merveilleuse, qui m'a fait traverser le Jura par des chemins ou seul le randonneur et le vététiste peuvent accéder.
La GTJ passe par de toutes petites routes de campagne mais surtout par des chemins et sentiers a travers bois et champs que j'ai adoré.
Le parcours est magnifique et très bien repéré dans les deux sens, un grand merci a l'association GTJ.
Pour ma part, la plus belle partie du parcours est entre Métabief et Giron.
Les habitants sont très sympas et je les remercie de m'avoir donné régulièrement de l'eau et des encouragements.
Un grand merci a mon père pour le prêt du VTT, a mon frère pour la fabrication de la remorque entre autre et a mon pote Vince qui m'a prêté son garage et ses outils.
Merci a tous également pour vos encouragements.
Pour ceux qui aiment la lecture, vous trouverez le récit complet de mon périple plus bas et découvrirez quelques petites péripéties.
Pour les autres, regardez juste les photos pour vous donner une idée du périple
Je l'ai terminé en cinq jours après avoir tiré ma remorque mono-roue sans soudure fabriquée maison de 20kg sur 400km et 9121m de dénivelé positif.
Ce fut une aventure merveilleuse, qui m'a fait traverser le Jura par des chemins ou seul le randonneur et le vététiste peuvent accéder.
La GTJ passe par de toutes petites routes de campagne mais surtout par des chemins et sentiers a travers bois et champs que j'ai adoré.
Le parcours est magnifique et très bien repéré dans les deux sens, un grand merci a l'association GTJ.
Pour ma part, la plus belle partie du parcours est entre Métabief et Giron.
Les habitants sont très sympas et je les remercie de m'avoir donné régulièrement de l'eau et des encouragements.
Un grand merci a mon père pour le prêt du VTT, a mon frère pour la fabrication de la remorque entre autre et a mon pote Vince qui m'a prêté son garage et ses outils.
Merci a tous également pour vos encouragements.
Pour ceux qui aiment la lecture, vous trouverez le récit complet de mon périple plus bas et découvrirez quelques petites péripéties.
Pour les autres, regardez juste les photos pour vous donner une idée du périple
Activité :
MTB
Statut :
done
Distance :
391km
DATE :
9/9/16
Durée :
5 days
Grande Traversée du Jura a vtt en autonomie
Les étapes :
1
76.4km
updated : 23 Aug 2020
Jour 1: 75km 1813m positif
Départ de la gare de Montbéliard vers neuf heure, une douzaine de kilomètres sur une piste cyclable me séparent du départ de la GTJ.
Le parcours commence par une grosse grimpette, je tire la remorque avec peine en sentant tout son poids qui se transmet en une force contraire à mon déplacement.
A peine arrivé au dessus de Mandeure, je suis face a mon premier problème technique,la roue arrière frotte contre le cadre, je suis bloqué.
C'est en fait l'axe de la roue qui a dû se dévisser, je n'avais pas serré au plus fort de peur de casser la tige filetée de diamètre 6mm.
Je recentre la roue et serre au maximum possible les écrous puis fixe à nouveau la remorque.
J'entend encore le Capitain (Morgan) me dire que ma tentative est risquée car je pars dans la précipitation et sans entraînement, il n'a pas tord.
Il est vrai que je n'ai pas testé la remorque car je l'ai construit dans la précipitation grâce au garage de Vince et à ses outils.
En fait, j'ai tellement aimé accompagner le Capitain pendant deux jours sur sa traversée qu'une fois rentré à Dijon, j'ai posé des congés de dernière minute et me suis mis en quête de fabriquer ma remorque.
J'ai tout de suite été confronté à un problème de taille, mon VTT est équipé d'un axe plein de 12mm à l'arrière et il n'existe actuellement aucun autre axe compatible pour y attacher une remorque.
Après plus d'une semaine perdue à chercher dans les moindres recoins du net, j'abandonne cette quête et décide de me la...
Départ de la gare de Montbéliard vers neuf heure, une douzaine de kilomètres sur une piste cyclable me séparent du départ de la GTJ.
Le parcours commence par une grosse grimpette, je tire la remorque avec peine en sentant tout son poids qui se transmet en une force contraire à mon déplacement.
A peine arrivé au dessus de Mandeure, je suis face a mon premier problème technique,la roue arrière frotte contre le cadre, je suis bloqué.
C'est en fait l'axe de la roue qui a dû se dévisser, je n'avais pas serré au plus fort de peur de casser la tige filetée de diamètre 6mm.
Je recentre la roue et serre au maximum possible les écrous puis fixe à nouveau la remorque.
J'entend encore le Capitain (Morgan) me dire que ma tentative est risquée car je pars dans la précipitation et sans entraînement, il n'a pas tord.
Il est vrai que je n'ai pas testé la remorque car je l'ai construit dans la précipitation grâce au garage de Vince et à ses outils.
En fait, j'ai tellement aimé accompagner le Capitain pendant deux jours sur sa traversée qu'une fois rentré à Dijon, j'ai posé des congés de dernière minute et me suis mis en quête de fabriquer ma remorque.
J'ai tout de suite été confronté à un problème de taille, mon VTT est équipé d'un axe plein de 12mm à l'arrière et il n'existe actuellement aucun autre axe compatible pour y attacher une remorque.
Après plus d'une semaine perdue à chercher dans les moindres recoins du net, j'abandonne cette quête et décide de me la...
2
66.9km
updated : 23 Aug 2020
Jour 2: 69km 1795m positif
J'ai dormi comme un loire, le bruit du courant m'a bercé tout autant que la fatigue.
Je me lève en forme, petit déjeuner accompagné d'un café, un brin de toilette et me voila reparti de plus belle.
Je me rend compte assez rapidement que mes vitesses n'arrêtent pas de sauter malgré mes tentatives de réglage de tension du cable.
C'est rageant alors que tout allait bien la veille.
Je suis obliger de m'arrêter peu de temps après le départ.
En regardant de plus près, je m'aperçois que le dérailleur bouge démesurément, la visse de maintient est désserée.
Je pense le problème résolu mais à la première grimpette, les vitesses sautent à nouveau et j'entends craquer sous mes pieds.
Quelques centaines de mètres plus loin je casse à nouveau la chaîne.
Le moral en prend un coup, il me faut absolument une nouvelle chaîne pour la suite de l'aventure.
En attendant, il me reste heureusement quelques maillons, de quoi la réparer au moins deux fois.
Après un réglage de la butée suivi d'un test sans chargement, je repars dans une longue cote.
Les vitesses passent à nouveau normalement sans sauter, ce qui me rassure mais je ne peux éviter de penser que la chaîne à été réparé trois fois en un mois et est donc très affaiblie, pourvu qu'elle tienne le coup.
Un autre problème me préoccupe, bien moins important celui la par contre.
C'est d arriver à Métabief avant dimanche 17h sinon le télésiège sera fermé et je ne pourrai donc pas faire la variante par le Morond et Mon...
J'ai dormi comme un loire, le bruit du courant m'a bercé tout autant que la fatigue.
Je me lève en forme, petit déjeuner accompagné d'un café, un brin de toilette et me voila reparti de plus belle.
Je me rend compte assez rapidement que mes vitesses n'arrêtent pas de sauter malgré mes tentatives de réglage de tension du cable.
C'est rageant alors que tout allait bien la veille.
Je suis obliger de m'arrêter peu de temps après le départ.
En regardant de plus près, je m'aperçois que le dérailleur bouge démesurément, la visse de maintient est désserée.
Je pense le problème résolu mais à la première grimpette, les vitesses sautent à nouveau et j'entends craquer sous mes pieds.
Quelques centaines de mètres plus loin je casse à nouveau la chaîne.
Le moral en prend un coup, il me faut absolument une nouvelle chaîne pour la suite de l'aventure.
En attendant, il me reste heureusement quelques maillons, de quoi la réparer au moins deux fois.
Après un réglage de la butée suivi d'un test sans chargement, je repars dans une longue cote.
Les vitesses passent à nouveau normalement sans sauter, ce qui me rassure mais je ne peux éviter de penser que la chaîne à été réparé trois fois en un mois et est donc très affaiblie, pourvu qu'elle tienne le coup.
Un autre problème me préoccupe, bien moins important celui la par contre.
C'est d arriver à Métabief avant dimanche 17h sinon le télésiège sera fermé et je ne pourrai donc pas faire la variante par le Morond et Mon...
3
89.3km
updated : 23 Aug 2020
Jour 3: 90km 1761m positif
La nuit fut bonne et la tente n'est quasiment pas humide grâce à la terrasse en bois surélevée du chalet.
D'ailleurs je resterai au sec tout au long de l'aventure grâce à la HUSKY flamme 2 qui est une tente quatre saisons donc à l'étanchéité infaillible.
Aucun problème de condensation non plus, seul son poids de 3,2 kilogrammes est à prendre en compte et la place intérieure réduite, ne pas compter dormir à deux dedans ou alors sans ses affaires.
Je décolle donc de bonheur, vers 7h45 alors que la brume n'est pas encore levée.
La campagne est endormie, c'est un pur bonheur de rouler à cette heure matinale bien que j'affectionne plus la fin de journée à partir de dix huit heure quand la chaleur fait place à la douceur de fin d'après midi.
Je gagne rapidement Pontarlier, me ravitaille en eau dans un cimetière et par mesure de précaution j'y ajoute un cachet de micro-pure .
Je ne perd pas mon objectif de vue et je m'arrache de la ville difficilement par une grimpette à travers bois qui me forcera à pousser.
J'arrive à Métabief vers midi trente ce dimanche, mission accomplie (tant pis pour la variante de Morteau).
Pour fêter ça, je me paye un restaurant, salade, pizza et bière sont au menu, j'en sors repus.
En prime j'achète une chaîne neuve dans un magasin, le vendeur m'a vu arriver et je la paye à prix d'or, vingt euros.
Si c'est le prix à payer pour la réussite de la traversée alors ce n'est pas bien grave, j'opte pour la prudence et repart plus...
La nuit fut bonne et la tente n'est quasiment pas humide grâce à la terrasse en bois surélevée du chalet.
D'ailleurs je resterai au sec tout au long de l'aventure grâce à la HUSKY flamme 2 qui est une tente quatre saisons donc à l'étanchéité infaillible.
Aucun problème de condensation non plus, seul son poids de 3,2 kilogrammes est à prendre en compte et la place intérieure réduite, ne pas compter dormir à deux dedans ou alors sans ses affaires.
Je décolle donc de bonheur, vers 7h45 alors que la brume n'est pas encore levée.
La campagne est endormie, c'est un pur bonheur de rouler à cette heure matinale bien que j'affectionne plus la fin de journée à partir de dix huit heure quand la chaleur fait place à la douceur de fin d'après midi.
Je gagne rapidement Pontarlier, me ravitaille en eau dans un cimetière et par mesure de précaution j'y ajoute un cachet de micro-pure .
Je ne perd pas mon objectif de vue et je m'arrache de la ville difficilement par une grimpette à travers bois qui me forcera à pousser.
J'arrive à Métabief vers midi trente ce dimanche, mission accomplie (tant pis pour la variante de Morteau).
Pour fêter ça, je me paye un restaurant, salade, pizza et bière sont au menu, j'en sors repus.
En prime j'achète une chaîne neuve dans un magasin, le vendeur m'a vu arriver et je la paye à prix d'or, vingt euros.
Si c'est le prix à payer pour la réussite de la traversée alors ce n'est pas bien grave, j'opte pour la prudence et repart plus...
4
73.7km
updated : 23 Aug 2020
Jour 4: 76km 1788m positif
Levé à sept heure quinze, tout est humide dehors, je replie la tente tripée.
Je ne pars qu'à huit heure trente après un petit déjeuner sommaire pourtant je n'ai pas l'impression d'avoir traîné.
Aux premiers tours de roues je ne me sens pas en forme, je ne suis pas motivé ce lundi matin, en plus mon genou gauche m'a montré des signes de faiblesses la veille au soir.
Rien d'inquiétant, toujours mon ostéochondrose (arthrose) mais ça me préoccupe tout de même.
Maintenant que le vélo va bien je ne voudrais pas abandonner sur blessure.
Je décide d'avancer lentement et de me ménager.
Pourtant il faut bien grimper cette longue route qui m'emmène à travers la forêt du Risoux.
Une superbe descente dans les chemins et sentiers jusqu'aux Rousses que j'atteins a dix heure trente me récompense.
Pas plus motivé, je prend un café en terrasse puis file en course d'un coup de pédale non chalant.
J'y achète notamment un saucisson au poivre pour le soir ainsi qu'un camembert que je compte faire fondre sur du pain.
Personne ne cri a l'attentat à la pudeur, c'est que le trou dans mon collant laissant découvrir ma fesse droite n'est pas si énorme que je le pensais.
Je me force à repartir et pédale à travers champs, le paysage est magnifique.
A la sortie d'un champ, je pousse le vélo dans une grimpette a travers bois qui se transforme en un champ de mines.Des pierres sortent de toute part.
J'arrive malgré tout a pédaler sur quasiment tout le tronçon en y laissant ...
Levé à sept heure quinze, tout est humide dehors, je replie la tente tripée.
Je ne pars qu'à huit heure trente après un petit déjeuner sommaire pourtant je n'ai pas l'impression d'avoir traîné.
Aux premiers tours de roues je ne me sens pas en forme, je ne suis pas motivé ce lundi matin, en plus mon genou gauche m'a montré des signes de faiblesses la veille au soir.
Rien d'inquiétant, toujours mon ostéochondrose (arthrose) mais ça me préoccupe tout de même.
Maintenant que le vélo va bien je ne voudrais pas abandonner sur blessure.
Je décide d'avancer lentement et de me ménager.
Pourtant il faut bien grimper cette longue route qui m'emmène à travers la forêt du Risoux.
Une superbe descente dans les chemins et sentiers jusqu'aux Rousses que j'atteins a dix heure trente me récompense.
Pas plus motivé, je prend un café en terrasse puis file en course d'un coup de pédale non chalant.
J'y achète notamment un saucisson au poivre pour le soir ainsi qu'un camembert que je compte faire fondre sur du pain.
Personne ne cri a l'attentat à la pudeur, c'est que le trou dans mon collant laissant découvrir ma fesse droite n'est pas si énorme que je le pensais.
Je me force à repartir et pédale à travers champs, le paysage est magnifique.
A la sortie d'un champ, je pousse le vélo dans une grimpette a travers bois qui se transforme en un champ de mines.Des pierres sortent de toute part.
J'arrive malgré tout a pédaler sur quasiment tout le tronçon en y laissant ...
5
84.9km
updated : 23 Aug 2020
Jour 5: 87km 1964m positif
Levé à sept heure, je remballe le campement hâtivement.
Je découpe le morceau de serviette encore utilisable et tente de me préparer un café mais je suis à sec, plus une seule goute d'eau nul part.
Je descend sur Giron dans la fraîcheur matinale et y trouve des toilettes publics de quoi faire le plein d'eau et un brin de toilette.
J'attaque par la suite une interminable montée en direction du plateau du retord, c'est une étape que j'attendais avec impatience.
Je fais halte à Poizat pour prendre un café après avoir fait 500m de dénivelé positif puis repars.
A la sortie du village, je m'engage dans un chemin en montée lorsque j'entends un craquement vers le pédalier suivi d'un second qui jette un terrible silence.
Je viens de casser la chaîne pour la troisième fois du périple.
Je la répare et conserve la neuve en ultime recours, de toute manière, c'était mes derniers maillons de secours je n'aurai plus le choix par la suite.
Quatre cent mètres plus loin, je suis perdu dans un champ, je ne retrouve pas la trace avant dix bonnes minutes et en avoir fait deux fois le tours.
Je continu à travers bois puis m'engage sur une longue montée par la route.
C'est le cinquième jour malgré de la pommade anti-frottement, j'ai les chairs douloureuses au contact de la selle.
De plus tous se temps passé dans le collant à transpirer m'a donné des boutons aux fesses qui deviennent douloureux au frottement.
J'arrive enfin sur le plateau du Retord, on se croirait dans l...
Levé à sept heure, je remballe le campement hâtivement.
Je découpe le morceau de serviette encore utilisable et tente de me préparer un café mais je suis à sec, plus une seule goute d'eau nul part.
Je descend sur Giron dans la fraîcheur matinale et y trouve des toilettes publics de quoi faire le plein d'eau et un brin de toilette.
J'attaque par la suite une interminable montée en direction du plateau du retord, c'est une étape que j'attendais avec impatience.
Je fais halte à Poizat pour prendre un café après avoir fait 500m de dénivelé positif puis repars.
A la sortie du village, je m'engage dans un chemin en montée lorsque j'entends un craquement vers le pédalier suivi d'un second qui jette un terrible silence.
Je viens de casser la chaîne pour la troisième fois du périple.
Je la répare et conserve la neuve en ultime recours, de toute manière, c'était mes derniers maillons de secours je n'aurai plus le choix par la suite.
Quatre cent mètres plus loin, je suis perdu dans un champ, je ne retrouve pas la trace avant dix bonnes minutes et en avoir fait deux fois le tours.
Je continu à travers bois puis m'engage sur une longue montée par la route.
C'est le cinquième jour malgré de la pommade anti-frottement, j'ai les chairs douloureuses au contact de la selle.
De plus tous se temps passé dans le collant à transpirer m'a donné des boutons aux fesses qui deviennent douloureux au frottement.
J'arrive enfin sur le plateau du Retord, on se croirait dans l...