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Grande Traversée du Jura a vtt en autonomie

(réalisé)
Salut les amis, ma Grande Traversée du Jura a VTT en solo et en autonomie a été une réussite.
Je l'ai terminé en cinq jours après avoir tiré ma remorque mono-roue sans soudure fabriquée maison de 20kg sur 400km et 9121m de dénivelé positif.


Ce fut une aventure merveilleuse, qui m'a fait traverser le Jura par des chemins ou seul le randonneur et le vététiste peuvent accéder.
La GTJ passe par de toutes petites routes de campagne mais surtout par des chemins et sentiers a travers bois et champs que j'ai adoré.
Le parcours est magnifique et très bien repéré dans les deux sens, un grand merci a l'association GTJ.
Pour ma part, la plus belle partie du parcours est entre Métabief et Giron.
Les habitants sont très sympas et je les remercie de m'avoir donné régulièrement de l'eau et des encouragements.
Un grand merci a mon père pour le prêt du VTT, a mon frère pour la fabrication de la remorque entre autre et a mon pote Vince qui m'a prêté son garage et ses outils.
Merci a tous également pour vos encouragements.
Pour ceux qui aiment la lecture, vous trouverez le récit complet de mon périple plus bas et découvrirez quelques petites péripéties.
Pour les autres, regardez juste les photos pour vous donner une idée du périple 
VTT
Quand : 09/09/16
Durée : 5 jours
Distance globale : 391km
Carnet publié par rabouin21 le 20 juin 2017
modifié le 22 juin 2017
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Vue d'ensemble

Le topo : Section 5 (mise à jour : 23 août 2020)

Distance section : 84.9km

Description :

De la roche Fauconnière a Hauteville Lompnes.

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Le compte-rendu : Section 5 (mise à jour : 23 août 2020)

Jour 5: 87km 1964m positif
Levé à sept heure, je remballe le campement hâtivement.
Je découpe le morceau de serviette encore utilisable et tente de me préparer un café mais je suis à sec, plus une seule goute d'eau nul part.
Je descend sur Giron dans la fraîcheur matinale et y trouve des toilettes publics de quoi faire le plein d'eau et un brin de toilette.
J'attaque par la suite une interminable montée en direction du plateau du retord, c'est une étape que j'attendais avec impatience.
Je fais halte à Poizat pour prendre un café après avoir fait 500m de dénivelé positif puis repars.
A la sortie du village, je m'engage dans un chemin en montée lorsque j'entends un craquement vers le pédalier suivi d'un second qui jette un terrible silence.
Je viens de casser la chaîne pour la troisième fois du périple.
Je la répare et conserve la neuve en ultime recours, de toute manière, c'était mes derniers maillons de secours je n'aurai plus le choix par la suite.
Quatre cent mètres plus loin, je suis perdu dans un champ, je ne retrouve pas la trace avant dix bonnes minutes et en avoir fait deux fois le tours.
Je continu à travers bois puis m'engage sur une longue montée par la route.
C'est le cinquième jour malgré de la pommade anti-frottement, j'ai les chairs douloureuses au contact de la selle.
De plus tous se temps passé dans le collant à transpirer m'a donné des boutons aux fesses qui deviennent douloureux au frottement.
J'arrive enfin sur le plateau du Retord, on se croirait dans le désert, il y a peut de villages et tous les commerces sont fermés.


Mon rêve d'une bonne bière au dessus de la grimpette s'évapore d'autant qu'il fait très chaud ce jour là.
Je fait le plein d'eau chez l'habitant a Les Plans-d'Hotonnes puis repars.


Je commence à avoir grand faim et mal à la tête.


J'arrive au lieu dit Le Jorat sans m'en rendre compte, j'ai l'impression de n'avoir fait que de la descente alors que j'ai grimpé deux cent mètres de dénivelés dès le départ. 
Je suis à quinze kilomètres de l'arrivée, il est seize heure trente, je décide de faire une pause salvatrice a l'ombre d'un arbre et de me ravitailler pour reprendre le maximum de forces.
Requinqué, je repars vers dix sept heure de plus belle sachant que la ligne d'arrivée est en vue.


J'arrive à la Praille a 18h30, j'ai réussi ma grande traversée du Jura, je suis heureux et pense à la bonne douche qui m'attend au camping d'Hauteville-Lompnes situé à 6km de descente par la route.


Je reprendrai un TER pour me rapatrier sur Dijon le lendemain à Tenay-Hauteville qui est situé à dix kilomètres du camping par une grande descente sur la route.


La remorque:
Cette remorque est tirée d'un célèbre modele Français (la beez) qui assure l'amorti grace a la souplesse naturelle du bois lamellé-collé.
Mon frère a eu l'idée d'en construire une sans soudure a partir de pièces de récupérations de vélos.
L'arrière est une roue de vélo 16' fixée aux bras arrières d'un vélo reliés par deux axes.
Un snowboard découpé remplace le bois de la vrai Beez.


Et enfin,le plus astucieux, le système relié a l'axe de la roue arrière du VTT est formé des deux morceaux de cadre arrière du vélo 16' emboités dans les deux morceaux de cadre arrière d'un vélo de grand mère, puis des ajustement en tordant un peu les bras.
Cette pièce assure donc les deux axes de rotation, verticalement sur l'axe de roue arrière du VTT et horizontalement sur l'axe a l'avant de la remorque.


Un grand merci a Morgan pour ce modèle qu'il a mis au point en quelques mois.
Pour finir, un petit mot sur son comportement qui est irréprochable.
Un peu de ballent si le snow est trop souple, veiller a garder de la rigidité.
Par contre elle suit le vélo sans sourciller et évites également les memes obstacles que les roues du VTT, c'est très appréciable a la montée comme a la descente.
D'ailleurs ça résistance est hallucinante, nous avons descendu des chemins a pleine vitesse qui en auraient brisé bien d'autres.
Pour info, ma remorque pesait 6,8 kg et chargée avec 13kg.
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