Chypre : 10 jours de trek en autonomie

En début d'après-midi, le bus nous dépose au croisement de la route de Delikipos. Nous marchons un peu sur la route puis c'est de la piste. Nous longeons un camp militaire et commençons à monter dans la forêt.
Ensuite, c'est une descente jusqu'à une petite route bordée de jardins. Nous espérons trouver un coin avec de l'eau pour bivouaquer mais c'est comme en Crète : tout est capté !
Donc, nous passons par Lythrodontas pour faire le plein d'eau. Là encore, tous les robinets sont à sec ! Nous remplissons finalement nos poches à eau dans un bar.
Ensuite, nous sortons du village, la nuit tombe et on plante la tente au hasard dans la campagne.

Nous reprenons un enchevêtrement de pistes en perdant la trace quelques fois.
Au monastère de Profiti Ilias, nous trouvons des toilettes avec de l'eau. Ensuite, c'est un "nature trail", un sentier nature très sympa en balcon et sur les crêtes. Il passe aussi par de belles gorges pour finir dans la forêt de Machairas.
Là, nous trouvons une aire de pique-nique au bord d'une route déserte. Nous plantons la tente près des toilettes, c'est royal !

Nous longeons le Pic Kionia par un sentier caillouteux, vue superbes sur le nord de l'ile. Descente vers le monastère de Machairas où nous ferons une pause. Ensuite, un petit sentier traverse les gorges en descente et montée.
Nous traversons le village de Lazania (un bar ouvert) et reprenons un sentier jusqu'à Fikardou où nous profitons du petit restaurant du village. Ces deux villages ont l'air touristiques car nous avons vu quelques visiteurs. Les bâtiments et les rues sont rénovés à l'ancienne.
Le tracé continue dans un secteur un peu plus désertique. Après avoir traversé une route, nous reprenons une piste qui nous mènent près d'une petite gorge. On s'installe au-dessus du torrent.

Il fait déjà moins froid au petit matin et nous commençons à transpirer dans la montée vers Epiphanios. Le parcours en forêt est agréable car plus frais. Pause sur une aire de pique-nique. Puis c'est le goudron sur 3 km avant de retrouver la forêt.
Nous descendons vers le monastère de Stavros tou agiasmati pour trouver de l'eau. L'emplacement est idéal sur une piste en cul de sac et pas de visiteurs.

Nous prenons un sentier nature entre les deux monastères, magnifiques paysages et toujours des pancartes explicatives sur les plantes et arbres.
Traversée de Lagoudera et Saranti puis montée par des pistes jusqu'à un nouveau sentier nature en balcon et à l'ombre. Ensuite, on arrive dans la forêt de Troodos et à Platania. L'immense aire de pique-nique est déserte et le restaurant fermé. Nous descendons vers le camping, désert aussi ! Du coup, on s'installe dans un coin pour profiter d'une bonne douche chaude.

De l'aire de pique-nique, nous faisons un aller/retour vers le sud pour se ravitailler à la petite épicerie située sur un carrefour (2 km). Ensuite, on reprend la piste vers un secteur de montagnes pelées. A midi, nous arrivons au point culminant du trek à 1720m (aire de pique-nique à proximité). Le vent est plutôt frais ! Nous pensions faire un crochet pour monter au sommet du Mont Olympe mais c'est une mocheté avec des pylônes !
Troodos est une "station de ski" avec des restaurants. Peu de touristes à cette saison, nous avons juste croisé quelques personnes sur les 2 sentiers natures empruntés. Le premier fait un grand détour et nous avons coupé à travers la montagne pour raccourcir. Le second, Kalédonia, descend le long d'un petit torrent et fini par une chute d'eau. Nous avons bivouaqué un peu après la chute, au bord de la piste.

Journée peu passionnante sur les pistes mais nous étions à l'ombre. C'est le genre d'étape qui se prête bien à la méditation !
A Kaminaria, tout est fermé ! Il y a une fontaine à l'entrée du village. A la sortie, du village, on bifurque à gauche au niveau de l'ancienne école. C'est là que nous avons élu domicile : coin plat et tranquille en contrebas et fontaine dans la cour.

La matinée a été très jolie et sauvage. La piste descend vers le ruisseau Dianizos où il y a une aire de pique-nique dans les bois. Ici, la végétation est luxuriante. On remonte ensuite vers la route et le village de Delikipos. Un café ouvert avec un papy qui vend des boissons et sandwich. Nous nous sommes orientés vers un restaurant dont les propriétaires était assis en terrasse. Ils nous ont expliqué qu'ils n'étaient pas encore ouvert mais on accepté de nous faire une omelette qui finalement se transformera en un super repas ! Comme le ravitaillement le plus proche était à 17km, ils nous ont proposé  quelques victuailles : tomates, pommes, oeufs durs, fromage, pain. ça nous a bien dépanné !
Ensuite, c'est une route déserte jusqu'à Kykkos. Nous avons fait un détour par les boutiques du monastère. On y trouve une cafétéria et on peut se ravitailler en eau. Les boutiques ne vendent rien de bien intéressant mais ça peut dépanner. Nous avons continué sur une route désaffectée qui se termine par une piste. On y trouve un point d'eau près d'un ancien hôtel. Nous avons bivouaqué un peu plus loin sur la piste, face au mausolée, très belle vue.

La piste continue à descendre en zigzag vers le sud puis l'E4 fait un crochet vers le nord. C'est là que nous l'avons quitté pour commencer à se rapprocher d'un arrêt de bus.
 En effet, nous n'aurons pas le temps de remonter ver Stavros (où il n'y a pas d'arrêt de bus) et le plus proche se trouve à Pano Panagia, vers l'Est. Nous avions téléchargé les horaires et arrêts de bus sur le téléphone. ça nous a permis de calculer l'itinéraire le plus logique pour nous.
Après une grosse matinée de marche, nous arrivons à un pont, point d'eau intéressant puis nous découvrons une cabane forestière juste à côté. Endroit très sympa et original où nous décidons de rester.

Nous suivons un dédale de pistes pour rejoindre la route (aire de pique-nique). Nous remontons jusqu'au village de Pano Panagia. Arrivée à midi pour s'attabler ! Là, les restaurant sont ouverts car c'est un lieu de visite.
Le bus arrive à l'heure. Nous admirons cette belle région de cultures et de vignes.
Nous hésitons sur l'endroit où passer la nuit car le temps se gâte. Nous décidons de faire une pause à Limassol mais ce n'est pas une super idée car c'est une grosse station balnéaire. Seules, quelques petite rues et le quartier du marché sont intéressants.
Finalement la petite ville de Larnaca, où nous prenons l'avion le lendemain, est beaucoup plus calme !