Enchanté par mon premier bikeraft sur la Durance un an plus tôt, j’ai une irrésistible envie de renouveler l’expérience, et par la même occasion de faire découvrir l’activité à ma compagne. Les gorges du Tarn et son environnement offrent, en théorie, un des plus beaux cadres pour goûter à l’agréable mélange de deux activités : vélo et packraft. Navigation aisée, paysages somptueux et bonne gastronomie, tout devrait s’accorder pour une initiation mémorable. Elle le sera, mais de manière inattendue…
Activité :
gravel
packraft
Statut :
done
DATE :
5/12/21
Durée :
3 days
Eco travel
Réalisé en utilisant transports en commun (train, bus, bateau...)
Possible with
train
Details :
La ligne de train des Causses – à l'avenir incertain – permet d'envisager de belles boucles dans le secteur. En revanche, peu de trains circulent, ce qui peut rendre difficile une correspondance à Béziers, pour rejoindre les grandes lignes (comme ...
La ligne de train des Causses – à l'avenir incertain – permet d'envisager de belles boucles dans le secteur. En revanche, peu de trains circulent, ce qui peut rendre difficile une correspondance à Béziers, pour rejoindre les grandes lignes (comme le train Intercités Marseille-Bordeaux, qui accepte les vélos avec réservation).
Bikeraft dans les gorges du Tarn
Les étapes :
1
updated : 12 Jan 2024
Les gorges du Tarn figurent certainement parmi les destinations qui ne laissent personne indifférent. Cette merveille géologique sculptée par le temps dans les causses environnantes, semble être une œuvre d'art à ciel ouvert, une invitation à s'émerveiller devant la grandeur immuable des éléments.
Mais parfois, les éléments ne vont pas toujours dans le sens de nos désirs. Dans ces moments-là, mère nature demeure souveraine, insufflant sa propre poésie à l'histoire que nous voulions écrire. Ce printemps, les précipitations s’intensifient au fur et à mesure que nos vacances approchent. Malgré un départ décalé, les débits grimpent soudainement sur toutes les rivières. Tarn, Hérault, etc. Tout est en crue ! Que faire ?
Côté navigation, nous envisagions de pagayer sur le Tarn puis l’Hérault. Entre ces rivières, nous projetions de rouler, en gravel, sur les Causses (Sauveterre et Méjean) puis de traverser un bout des Cévennes par son point culminant, le fameux mont Aigoual. Reliant Neussargues à Béziers, la ligne de train des Causses – à l’avenir tristement incertain – permettait de boucler la boucle. Un joli programme en perspective, chamboulé à bien des égards par de bonnes et moins bonnes surprises !
Mais parfois, les éléments ne vont pas toujours dans le sens de nos désirs. Dans ces moments-là, mère nature demeure souveraine, insufflant sa propre poésie à l'histoire que nous voulions écrire. Ce printemps, les précipitations s’intensifient au fur et à mesure que nos vacances approchent. Malgré un départ décalé, les débits grimpent soudainement sur toutes les rivières. Tarn, Hérault, etc. Tout est en crue ! Que faire ?
Côté navigation, nous envisagions de pagayer sur le Tarn puis l’Hérault. Entre ces rivières, nous projetions de rouler, en gravel, sur les Causses (Sauveterre et Méjean) puis de traverser un bout des Cévennes par son point culminant, le fameux mont Aigoual. Reliant Neussargues à Béziers, la ligne de train des Causses – à l’avenir tristement incertain – permettait de boucler la boucle. Un joli programme en perspective, chamboulé à bien des égards par de bonnes et moins bonnes surprises !
2
updated : 12 Jan 2024
(Trop) enthousiaste, je suggère d’embarquer dès Blajoux, rassuré par quelques observations du cours d’eau. Avec du recul, c’était une belle erreur pour plusieurs raisons :
Le lendemain est la seule “vraiment belle journée” annoncée par les prévisions météo. Nonobstant les avertissements ci-dessus, je reste déterminé à en profiter au maximum... Dans mon aveugle persévérance, j'occulte aussi :
Bref, un joli lot d’erreurs de ma part ! Certes, la navigation demeure assez facile et nous l’aborderions désormais sans crainte, dans les mêmes conditions, mieux préparés et mieux équipés. Malgré ces désagréments, nous évoluons sur un Tarn fabuleux, niché au fond du canyon et ponctué de villages pittoresques.
- Anne, qui débutait, n’était naturellement pas aussi rassurée que moi. Et elle avait raison !
- L’après-midi était déjà bien entamée, et la toute première transition du vélo au packraft est toujours très chronophage. Conséquence : nous débuterons la navigation tardivement, à l'ombre, vu la profondeur des gorges.
- Le débit du Tarn est descendu à 70m3/sec... mais le topo invite à la prudence au-delà de 30m3/sec, notamment pour le franchissement des seuils.
Le lendemain est la seule “vraiment belle journée” annoncée par les prévisions météo. Nonobstant les avertissements ci-dessus, je reste déterminé à en profiter au maximum... Dans mon aveugle persévérance, j'occulte aussi :
- L’eau plutôt froide, alors que j’ai fait le choix de ne pas prendre les jupes des packrafts.
- Le niveau d’eau élevé, qui recouvre de nombreuses plages idéales pour un bivouac. La recherche n’en sera que plus compliquée…
Bref, un joli lot d’erreurs de ma part ! Certes, la navigation demeure assez facile et nous l’aborderions désormais sans crainte, dans les mêmes conditions, mieux préparés et mieux équipés. Malgré ces désagréments, nous évoluons sur un Tarn fabuleux, niché au fond du canyon et ponctué de villages pittoresques.