Atteindre la Maurienne en train et vélo pour la parcourir à pied
Voyage dans une vallée tout près de chez soi.
Voyage à vélo, ou randonnées en montagne pour cet été ?
La situation sanitaire incongrue de cette année était peu propice à la préparation mentale du voyage à vélo en Espagne que je mûris depuis quelques temps ; et le besoin de passer du temps en montagne me titillait. Et bien cette année, je ne trancherai pas ; ce sera montagne avec approche vélo.
Habitant dans la périphérie de Grenoble, partir en montagne non seulement n’a rien d’exceptionnel, mais est une habitude, un réflexe du week-end : on s’appelle quelques jours avant, on fixe un RV le samedi ou dimanche matin tôt, et on part en voiture pour revenir le soir après sa course. Et on recommence le lendemain ou la semaine suivante. C’est ainsi qu’on la pratique usuellement, lorsque l’on a de la chance d’habiter dans les zones montagneuses.
J’avoue que je me lasse de cette pratique, même si c’est la plus simple ; un aller-retour dans la journée avec du temps passé en voiture n’est pas apaisant. J’ai besoin de m’immerger davantage, et le recours systématique à la voiture me pèse. Convaincue et adepte depuis longtemps de la mobilité douce, j’ai voulu essayer de franchir un cap de plus dans cette démarche, me dire que ce n’était pas une utopie.
Cette fois je descendrai de la maison (en Chartreuse) avec mon vélo chargé d’un peu de matériel de montagne, et prendrai le train qui me déposera en Maurienne à Modane. A moi d’enchaîner les trajets en vélo pour passer d’une vallée à l’autre, poser ma tente, et tenter l’ascension de sommets ou randonnées repérés sur la carte.
Il y aura donc des journées de vélo à part entière qui seront dédiées à la migration d’un site de bivouac à l’autre, et il y aura des journées consacrées aux randonnées en montagne. Un rythme différent, loin de la consommation maximale de sa passion favorite en un minimum de temps.
J’avoue avoir eu des doutes jusqu’au bout. Non seulement je n’avais pas réussi à convaincre un seul de mes proches dans cette démarche, mais en plus du matériel de voyage à vélo habituel, il faudrait prévoir un peu de matériel adapté à la montagne (petite paire de crampons, bâtons,….). Cela va-t-il passer ??
En fait très bien ! Mes deux sacoches arrières habituelles et un petit sac par-dessus ont largement suffi. Je n’ai jamais de sacoches avant.
Il est vrai aussi, que j’avais fait une croix sur le matériel d’escalade, n’ayant pas réussi à embarquer d’autres grimpeurs dans cette aventure. En revanche, des randonneurs étaient prêts à me rejoindre ponctuellement sur site, ce qui m’a permis de partager avec d’autres, plusieurs ascensions de sommets.
Voyage à vélo, ou randonnées en montagne pour cet été ?
La situation sanitaire incongrue de cette année était peu propice à la préparation mentale du voyage à vélo en Espagne que je mûris depuis quelques temps ; et le besoin de passer du temps en montagne me titillait. Et bien cette année, je ne trancherai pas ; ce sera montagne avec approche vélo.
Habitant dans la périphérie de Grenoble, partir en montagne non seulement n’a rien d’exceptionnel, mais est une habitude, un réflexe du week-end : on s’appelle quelques jours avant, on fixe un RV le samedi ou dimanche matin tôt, et on part en voiture pour revenir le soir après sa course. Et on recommence le lendemain ou la semaine suivante. C’est ainsi qu’on la pratique usuellement, lorsque l’on a de la chance d’habiter dans les zones montagneuses.
J’avoue que je me lasse de cette pratique, même si c’est la plus simple ; un aller-retour dans la journée avec du temps passé en voiture n’est pas apaisant. J’ai besoin de m’immerger davantage, et le recours systématique à la voiture me pèse. Convaincue et adepte depuis longtemps de la mobilité douce, j’ai voulu essayer de franchir un cap de plus dans cette démarche, me dire que ce n’était pas une utopie.
Cette fois je descendrai de la maison (en Chartreuse) avec mon vélo chargé d’un peu de matériel de montagne, et prendrai le train qui me déposera en Maurienne à Modane. A moi d’enchaîner les trajets en vélo pour passer d’une vallée à l’autre, poser ma tente, et tenter l’ascension de sommets ou randonnées repérés sur la carte.
Il y aura donc des journées de vélo à part entière qui seront dédiées à la migration d’un site de bivouac à l’autre, et il y aura des journées consacrées aux randonnées en montagne. Un rythme différent, loin de la consommation maximale de sa passion favorite en un minimum de temps.
J’avoue avoir eu des doutes jusqu’au bout. Non seulement je n’avais pas réussi à convaincre un seul de mes proches dans cette démarche, mais en plus du matériel de voyage à vélo habituel, il faudrait prévoir un peu de matériel adapté à la montagne (petite paire de crampons, bâtons,….). Cela va-t-il passer ??
En fait très bien ! Mes deux sacoches arrières habituelles et un petit sac par-dessus ont largement suffi. Je n’ai jamais de sacoches avant.
Il est vrai aussi, que j’avais fait une croix sur le matériel d’escalade, n’ayant pas réussi à embarquer d’autres grimpeurs dans cette aventure. En revanche, des randonneurs étaient prêts à me rejoindre ponctuellement sur site, ce qui m’a permis de partager avec d’autres, plusieurs ascensions de sommets.
vélo de randonnée
randonnée/trek
/
Quand : 10/07/2020
Durée : 14 jours
Durée : 14 jours
Distance globale :
107km
Dénivelées :
+11012m /
-7920m
Alti min/max : 1060m/3043m
Carnet publié par Stine
le 02 août 2020
modifié le 04 août 2020
modifié le 04 août 2020
Mobilité douce
Réalisé en utilisant transports en commun (train, bus, bateau...)
C'est possible (ou réalisé) en
train
Précisions :
Aller : Chartreuse -> Grenoble en vélo
Grenoble -> Modane en train
Retour : Saint Michel de Maurienne -> Grenoble en train
Grenoble -> Chartreuse en vélo
395 lecteur(s)
-
Vue d'ensemble
Le topo : Valfréjus : Le Seuil (mise à jour : 03 août 2020)
Distance section :
9.2km
Dénivelées section :
+1118m /
-825m
Section Alti min/max : 1814m/2923m
Description :
14 juillet :
Pascal me rejoint à nouveau de bon matin au Seuil, dans l’idée de parcourir la crête qui s’étire jusqu’à La Belle Plinier (3086m), en saluant au passage le Rocher de la Dame (2620m) et le Mont Rond (2772m). Magnifique parcours, jamais difficile, même si l’on doit garder sa vigilance éveillée, et où l’on joue avec les rochers pour passer d’un versant à l’autre. Un régal ! Cette fois, même si des nuages nous observent, la météo nous garantit une matinée radieuse. Et nous sommes toujours seuls dans cet univers ! Le retour demande un peu de recherche d’itinéraire, et nous débusquerons un magnifique sentier en balcon pour nous ramener au départ de la crête, petit sentier presque secret qui peine à résister à l’inévitable végétalisation qui le ronge, et qui disparaîtra inéluctablement du patrimoine montagnard si les randonneurs ne s’y aventurent plus.
15 juillet :
Mon vélo est de nouveau sollicité pour me transporter sur mon prochain lieu de bivouac et départ de nombreuses randonnées, Le Lavoir. Je ne connaissais pas ce site et suis saisie par sa magie. J’y camperai trois nuits. Jérôme me rejoint le soir même, et installe également son bivouac.
Pascal me rejoint à nouveau de bon matin au Seuil, dans l’idée de parcourir la crête qui s’étire jusqu’à La Belle Plinier (3086m), en saluant au passage le Rocher de la Dame (2620m) et le Mont Rond (2772m). Magnifique parcours, jamais difficile, même si l’on doit garder sa vigilance éveillée, et où l’on joue avec les rochers pour passer d’un versant à l’autre. Un régal ! Cette fois, même si des nuages nous observent, la météo nous garantit une matinée radieuse. Et nous sommes toujours seuls dans cet univers ! Le retour demande un peu de recherche d’itinéraire, et nous débusquerons un magnifique sentier en balcon pour nous ramener au départ de la crête, petit sentier presque secret qui peine à résister à l’inévitable végétalisation qui le ronge, et qui disparaîtra inéluctablement du patrimoine montagnard si les randonneurs ne s’y aventurent plus.
15 juillet :
Mon vélo est de nouveau sollicité pour me transporter sur mon prochain lieu de bivouac et départ de nombreuses randonnées, Le Lavoir. Je ne connaissais pas ce site et suis saisie par sa magie. J’y camperai trois nuits. Jérôme me rejoint le soir même, et installe également son bivouac.