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200 km de Kayak au Québec : Aventure à la conquête de la nature sauvage !

7 jours
187km
+146m / -366m
Par NVK EXPLORE
publié 14 févr. 2024
607 lecteurs
Informations générales
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200 km de Kayak au Québec : Aventure à la conquête de la nature sauvage !

Jour 4

LE TOPO : Jour 4 (mise à jour : 14 févr. 2024)

34.7km
+19m / -130m
294m/405m
Lac Onatchiway / Rivière Shipshaw

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mise à jour : 14 févr. 2024
Il y a des journées comme celle-ci, pleines de rebondissements et de rencontres, qu'on ne peut oublier.

Après les 40 km de la veille, nous sommes tombés comme des masses sur nos matelas gonflables et avons dormi d'une traite. C'est désormais un rituel de regarder le soleil se lever, et nous ne nous lasserons jamais de ce magnifique spectacle.

Le temps est calme, pas un souffle de vent. 
Les premiers coups de pagaie de la journée se font sur le lac Pamouscachiou, que nous allons traverser pendant encore 10 kilomètres aujourd'hui.
C'est d'une beauté remarquable quand il n'y a aucune vague. 

Le lac reflète comme dans un miroir toute la végétation environnante. C'est comme si le ciel et la terre se reflétaient, et nous ne savons plus trop dans lequel nous pagayons.

Nous arrivons au barrage Pamouscachiou, qui marque la fin du lac. L'itinéraire prévu comporte plusieurs portages en raison de la présence de nombreux rapides. Notre kayak gonflable, trop fragile et pas du tout adapté à cette pratique, ainsi que l'absence de casques, ne nous permettent pas de les franchir.

Nous atterrissons sur une large route utilisée par des camions pour transporter du bois. Nous décidons de poser nos affaires au bord de la route et de faire du stop dans l'espoir que quelqu'un nous prenne.

À peine avons-nous levé le pouce qu'un pick-up rouge débarque. Nous expliquons à nos deux nouveaux amis québécois notre périple et notre destination. Ils nous disent que la rivière que nous souhaitons emprunter n'est pas praticable par endroits et est pleine de rapides. Ils nous proposent de nous déposer 19 km plus bas, au niveau d'un pont.

Ni une ni deux, nous chargeons les affaires, attachons le kayak, sautons à l'arrière du pick-up et partons, cheveux au vent.

Notre lift nous laisse sur la rivière Shipshaw. Quelques petits rapides à passer à pied, et nous voilà sur une rivière plus large qui traverse un canyon de forêt. Si seulement nous avions pu capturer l'odeur si délicieuse de pins de cet endroit...

Nos nouveaux amis québécois sont des pêcheurs aguerris. Avant de les quitter, nous leur avons montré notre fil de pêche et notre hameçon avec lesquels nous souhaitions pêcher. Ils apportent quelques modifications et ajoutent leur touche personnelle. Ils nous assurent qu'en moins de 2 minutes, nous aurons un poisson.

Nous décidons de nous arrêter tôt aujourd'hui pour profiter un peu. 

À 15h30, nous tombons sur une petite île paradisiaque avec du sable blanc fin et quelques arbres au milieu. Nous nous sentons seuls au monde sur notre petit paradis.

C'est le moment d'essayer de pêcher. Nous mettons le kayak à l'eau et pêchons à la traîne comme suggéré par nos amis québécois. 
En une minute, un poisson tire la ligne. C'est un brochet !

Ce soir, c'est un festin royal ! Nous faisons un feu pour cuire notre poisson accroché à du bois et construisons une table avec un caillou et des branches. 


Nous savourons l'instant et la chance que nous avons de vivre ce moment loin de tout, dans le calme en harmonie avec la nature.
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