18 invités en ligne

200 km de Kayak au Québec : Aventure à la conquête de la nature sauvage !

7 jours
187km
+146m / -366m
Par NVK EXPLORE
publié 14 févr. 2024
523 lecteurs
Informations générales
Dans notre quête incessante de repousser nos limites et de découvrir de nouveaux horizons, nous allons entreprendre une expédition en kayak bivouac de 200 km à travers les magnifiques paysages du Québec grâce à notre kayak gonflable ! 

Cette aventure unique nous emmènera à travers des rivières majestueuses, des lacs sereins et des canaux pittoresques, mettant en avant la beauté naturelle de la province.  

Nous cherchons à explorer la nature sauvage du Canada, à défier les éléments, à découvrir des endroits isolés, et à nous immerger pleinement dans l'essence de cette région magnifique et préservée.

Comment va-t-on se rendre à 200km au-dessus de Saguenay ? En Hydravion grâce à Hydravion Québec qui nous permet d’accéder à des endroits reculés !

On part avec 10 jours de nourriture, une bombe au piment de Cayenne anti-ours et nos caméras évidemment !


Départ : Réservoir de Pipmuacan.

Retrouve les deux vidéos de l'aventure sur notre chaîne YOUTUBE NVK EXPLORE

Retrouve nos conseils ainsi que le détails de notre matériel sur notre site internet NVK EXPLORE
Activité :
kayak gonflable
Statut :
réalisé
Distance :
187km
DATE :
01/09/2023
Durée :
7 jours
Dénivelées :
+146m / -366m
Alti min/max :
167m/451m
Toutes les sections GPX , KML

200 km de Kayak au Québec : Aventure à la conquête de la nature sauvage !

Les étapes :

1
25.4km
mise à jour : 14 févr. 2024

Au cœur du Québec, là où la nature dévoile sa beauté brute, s'étendent des lacs, des rivières, des joyaux naturels hors de portée pour beaucoup.

C'est là que l'hydravion devient notre unique allié, notre sésame vers l'inexploré.


Notre guide aérienne, Sarah d'Hydravion Québec, nous catapulte à 200 km au nord de Saguenay, destination : une petite île de sable sur la partie est du réservoir Pipmuacan. Un trajet à couper le souffle, où le relief majestueux et la densité de la forêt dense annoncent le défi qui nous attend pour pagayer de lac en lac. La sauvagerie et l'hostilité de ce territoire se révèlent avec chaque kilomètre parcouru.


L'île de sable, absente des cartes, devient notre havre éphémère. Seuls au milieu de la nature, une fois l'hydravion disparu à l'horizon, le point de non-retour est atteint.

Et c'est là que tout commence.

Bienvenue dans l'aventure pure, dans l'inconnu qui n'attend que d'être exploré.

C'est au ...
2
22.2km
mise à jour : 14 févr. 2024
En ce premier réveil, l'urgence nous pousse vers notre fidèle compagnon d'aventure : le kayak. Sur 10 psi, il n'en reste plus que 8. Mais attendre 24 heures pour que la colle Néoprène sèche ? Nous n'avons ni le temps ni l'envie de patienter sur ce rocher inhospitalier. La décision est prise : nous repartons, gardant un œil vigilant sur le niveau de gonflage à chaque arrêt.

Le réservoir, vaste étendue d'eau à perte de vue, nous confronte à ses caprices : un vent perpétuel, toujours de face, et des vagues à défier lors des grandes traversées. C'est comme naviguer en pleine mer, au cœur des terres.

Pourtant, malgré les obstacles, nous avançons. Parfois, nous devons porter le kayak, parfois nous nous arrêtons sur des plages désertes pour reprendre notre souffle. Mais à chaque coup de pagaie, à chaque instant passé dans cette nature sauvage, un sentiment de bonheur indescriptible nous envahit.

Seuls au milieu de cette immensité, nous nous sentons vivants, connectés à l'essence même de l'aventure. Et c'est avec cette énergie que nous poursuivons notre exploration, prêts à affronter tous les défis, à découvrir chaque recoin de ce territoire sauvage qui s'offre à nous.

L'instant de pause pour la nuit tant attendu est enfin arrivé. Une presque-île se présente à nous, un abri parfait pour planter notre tente et allumer un feu réconfortant, indispensable pour sécher nos affaires.

Sur l'île, des traces fraîches témoignent du passage d'un orignal ou peut-être même d'un ours. L'inc...
3
38.5km
mise à jour : 14 févr. 2024
Ce matin, le temps semble avoir fait une pause. 
Aucun souffle de vent, aucune onde ne trouble le calme. La nature sommeille encore, tandis que le soleil, lui, se lève majestueusement, offrant un spectacle à couper le souffle.

Réveillés aux aurores, nous ne pouvons plus fermer l'œil depuis que, vers 5h30, un loup s'est aventuré un peu trop près de notre campement à notre goût.

Mais tout arrive pour une raison. Ce moment d'immobilité nous offre l'opportunité d'admirer ce qui nous entoure. 

Nous étendons nos vêtements sur les rochers, profitant du soleil naissant pour les sécher, et nous rechargeons toutes nos batteries grâce à notre fidèle panneau solaire 16W.
Désormais, nous ne partirons plus en expédition sans lui. Il nous offre une recharge rapide pour nos deux téléphones, nos deux GoPro et même les batteries du drone ! Une merveille signée Solarbrother, et nous avons même le plaisir de vous offrir 10% de réduction avec le code NVK10.

Le calme n'a été qu'éphémère. Après 3 km de pagayage, le vent se lève à nouveau, nous soumettant à de nouveaux défis lors des grandes traversées où nous ne pouvons nous abriter derrière des îles.

Pour tracer notre expédition, no...
4
34.7km
+19m / -130m
mise à jour : 14 févr. 2024
Il y a des journées comme celle-ci, pleines de rebondissements et de rencontres, qu'on ne peut oublier.

Après les 40 km de la veille, nous sommes tombés comme des masses sur nos matelas gonflables et avons dormi d'une traite. C'est désormais un rituel de regarder le soleil se lever, et nous ne nous lasserons jamais de ce magnifique spectacle.

Le temps est calme, pas un souffle de vent. 
Les premiers coups de pagaie de la journée se font sur le lac Pamouscachiou, que nous allons traverser pendant encore 10 kilomètres aujourd'hui.
C'est d'une beauté remarquable quand il n'y a aucune vague. 

Le lac reflète comme dans un miroir toute la végétation environnante. C'est comme si le ciel et la terre se reflétaient, et nous ne savons plus trop dans lequel nous pagayons.

Nous arrivons au barrage Pamouscachiou, qui marque la fin du lac. L'itinéraire prévu comporte plusieurs portages en raison de la présence de nombreux rapides. Notre kayak gonflable, trop fragile et pas du tout adapté à cette pratique, ainsi que l'absence de casques, ne nous permettent pas de les franchir.

Nous atterrissons sur une large route utilisée par des camions pour transporter du bois. Nous décidons de poser nos affaires au bord de la route et de faire du stop dans l'espoir que quelqu'un nous prenne.

À peine avons-nous levé le pouce qu'un pick-up rouge débarque. Nous expliquons à nos deux nouveaux amis québécois notre périple et notre destination. Ils nous disent que la rivière que nous souhaitons empru...
5
34.6km
+49m / -49m
mise à jour : 14 févr. 2024
On s'en doute en voyant notre position sur la carte, le retour à la civilisation est pour bientôt, et nous savourons profondément tous ces derniers moments.

Les premiers coups de pagaie sur le petit lac Onatchiway sont fabuleux. L'effet miroir, cette symétrie naturelle qui donne l'impression de pagayer à l'envers : c'est splendide.

La journée se poursuit sur la rivière Shipshaw. Elle est assez large et sans rapides pour l'instant. Seul bémol comme toujours, le vent de face contre lequel on doit se battre pour avancer. 

Nous adoptons tous les deux la même technique : on passe en mode Automatique. On débranche notre cerveau et on pagaie en rythme sans se rendre compte que l'on pagaie. Cette sensation est fabuleuse, elle nous propulse directement dans l'instant présent.

Après 30 km, nous entamons la recherche d'un bivouac. 


On se rend compte que cela est assez compliqué pour deux raisons : le niveau de la rivière est haut, ce qui ne laisse pas de place à des plages naturelles (c'est direct une forêt dense ou des maraîchages) ou alors des pontons privés d'habitation. Après quelques kilomètres, on trouve un ponton abandonné. Tout devient aussi automatique : on pose rapidement la tente, on chauffe l'eau pour les lyophilisés, et on profite comme toujours du magnifique coucher de soleil.
6
24.5km
+41m / -166m
mise à jour : 14 févr. 2024
Le réveil sur notre ponton abandonné est empreint d'une atmosphère paisible, malgré un vent qui commence à se lever.

L'horizon se dessine avec des signes de civilisation de plus en plus nombreux, marqués par la présence d'habitations et d'hydravions. 

Le retour des barrages s'accompagne inévitablement de nombreux portages, ajoutant une dose supplémentaire de défis à notre périple.

La quête d'un lieu de bivouac devient également ardue, les rives étant parsemées d'habitations riveraines.

Finalement, notre refuge se révèle au cœur du réservoir de Lamotte, sur une petite île où les habitants locaux ont aménagé un espace propice à la convivialité autour d'un feu. Un véritable paradis caché qui enrichit notre aventure.
7
6.8km
+37m / -21m
mise à jour : 14 févr. 2024
La météo se montre capricieuse avec l'annonce d'orages et de pluie. Malgré tout, nous savourons notre ultime bivouac, prêts à affronter les éléments.

C'est sous la brume et les nuages que nous entamons notre journée. Malheureusement, Hortense se blesse au cours de la route, victime du frottement constant de son gilet de sauvetage.

On apprécie beaucoup moins ces parties habitées, surtout après avoir vécu dans le Quebéc sauvage. 

Notre parcours est semé d'embûches, entre les bouées des barrages et les obstacles naturels.

Nous marquons un arrêt à la base d'hydravion d'où nous sommes partis une semaine plus tôt afin de boucler la boucle.

Alors que nous nous dirigeons vers Saguenay, un violent orage éclate, accompagné d'une pluie torrentielle. 

Déterminés, nous persistons malgré les éléments. 

Mais le défi ne réside pas seulement dans le pagayage, c'est surtout la sortie des lacs qui se révèle ardue. Les berges sont habitées, et il est impossible de débarquer sans passer par des pontons privés. 

Nous optons finalement pour un ponton déserté, en espérant ne pas déranger.

Une autre difficulté survient : les lacs ne sont pas connectés, ce qui entraîne de longs passages à porter notre équipement (parfois sur plus de 2 kilomètres). 

Le stop se révèle moins efficace, les véhicules se font rares et inadapté à la prise d'un kayak en stop.
En plein portage, une odeur alléchante nous attire vers un restaurant de poulet frit. 

Après 7 jours de privation, nous ne résistons pas à...