« Le voyage pas si proche de chez nous » Traversée Mercantour - Ubaye - Queyras
11 jours
111km
+7223m
/ -6824m
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Aout 2018. Une envie de trek nous prend pour les vacances de cet été. Le format contraint de 10 jours ne nous laissant pas la possibilité d'aller bien loin et étant à Bandol au 15 aout, on se replie sur les exotiques montagnes des alpes du Sud. Ce sera une traversée Mercantour, Ubaye et Queyras par les hauteurs, et en mobilité "douce" s'il vous plait ! L'occasion de montrer une fois de plus qu'il n'est pas nécessaire d'aller loin pour vivre des moments intenses.
Récit au jour de notre voyage "pas si proche de chez nous", au travers de notre carnet de bord.
Bonne lecture !
Récit au jour de notre voyage "pas si proche de chez nous", au travers de notre carnet de bord.
Bonne lecture !
Activité :
randonnée/trek
Statut :
réalisé
Distance :
111km
DATE :
16/08/2018
Durée :
11 jours
Dénivelées :
+7223m
/ -6824m
Alti min/max :
1144m/2989m
Mobilité douce
Réalisé en utilisant transports en commun (train, bus, bateau...)
C'est possible (ou réalisé) en
train
bus
Précisions :
L'accès au Mercantour se fait par Nice, accessible en TGV et TER depuis toute la France, mais un petit conseil : évitez le week-end du 15 aout ! ;-)
Depuis le centre ville de Nice, les bus Lignes d'Azur permettent de remonter les vallées jusqu'à S...
L'accès au Mercantour se fait par Nice, accessible en TGV et TER depuis toute la France, mais un petit conseil : évitez le week-end du 15 aout ! ;-)
Depuis le centre ville de Nice, les bus Lignes d'Azur permettent de remonter les vallées jusqu'à St Etienne de Tinée par exemple, mais également toutes les stations du Mercantour.
Au retour, il est possible d'utiliser les navettes du Queyras (05voyageurs.com) S25, S26, S27, S28 qui assurent la liaison avec la gare TER de Mont-Dauphin, depuis laquelle vous pourrez rentrer chez vous ! Pratique et économique !
Petite attention tout de même pour bien synchroniser vos horaires, car les fréquences de passage des bus sont assez faibles, même en pleine saison estivale...
Jour 8 - 23 aout
mise à jour : 24 mars 2020
Une superbe nuit réparatrice pour nous deux. On était trop bien à ce bivouac où l’on s’est endormi comme des marmottes ! Il fait bien froid lors de la préparation et un petit vent accompagne notre montée jusqu’au col de St Véran. On enchaîne ensuite par notre 3000 du séjour, le pic de Caramantran. Deux autres trekkeurs essayent de nous dépasser mais c’est sans compter sur notre acclimatation à la vie de baroudeurs à gros sacs.
La vue depuis le sommet s’étend du Mercantour au Monte Viso avec au nord les grands sommets des Ecrins : Ailefroide, Pic sans Nom, Pelvoux, La Barre… De quoi donner envie d’alpinisme l’an prochain ! En attendant, nous rejoignons le col de Chamoussière et basculons sur la vallée de l’Agnel, route transfrontalière la plus haute d’Europe, qui draine beaucoup de monde aujourd’hui !
La vue depuis le sommet s’étend du Mercantour au Monte Viso avec au nord les grands sommets des Ecrins : Ailefroide, Pic sans Nom, Pelvoux, La Barre… De quoi donner envie d’alpinisme l’an prochain ! En attendant, nous rejoignons le col de Chamoussière et basculons sur la vallée de l’Agnel, route transfrontalière la plus haute d’Europe, qui draine beaucoup de monde aujourd’hui !
Nous traversons la route, ses motos, cyclistes, voitures et randonneurs qui marchent vers les merveilles du coin : Les lacs de Foréant et d’Egorgéou dans le vallon du Bouchouse. Nous embrayons leurs pas et remontons vers le col Vieux d’où s’ouvre la vallée en question, avec sur la droite les très belles dalles de la Taillante qui plongent quasiment dans le lac.
Nous descendons au second lac avant de s’accorder une pause pique-nique bien méritée. On en profite pour faire sécher la tente pleine d’humidité, pendant une sieste que l’on préférera à l’ombre des nuages tellement il fait chaud !
Mais ces derniers finissent par grossir et c’est sous les premiers coups de tonnerre que nous descendons vers le fond de vallée du Guil bordée de belles forêts de mélèzes, dont certains ont été soufflés par de grosses avalanches cet hiver… Impressionnant !
Une fois sur le plat, nous longeons le torrent et atterrissons après une nouvelle bambée de 20km au camping de Ristolas. Une superbe adresse que l’on recommande à tout campeur venant séjourner dans la région : bière brassée au camping, emplacements naturels au bord du Guil, et soirée pizza dans de belles yourtes qui nous protègeront de la pluie qui tombe fort ce soir. Encore une bien belle journée de trek, qui malheureusement devra en rester là… Nous n’avons plus assez de temps pour rallier Briançon à pieds avant la fin des vacances. Nous nous accordons donc une pause au camping avec une dernière rando demain avant de rentrer samedi, toujours en mobilité douce !
Nous descendons au second lac avant de s’accorder une pause pique-nique bien méritée. On en profite pour faire sécher la tente pleine d’humidité, pendant une sieste que l’on préférera à l’ombre des nuages tellement il fait chaud !
Mais ces derniers finissent par grossir et c’est sous les premiers coups de tonnerre que nous descendons vers le fond de vallée du Guil bordée de belles forêts de mélèzes, dont certains ont été soufflés par de grosses avalanches cet hiver… Impressionnant !
Une fois sur le plat, nous longeons le torrent et atterrissons après une nouvelle bambée de 20km au camping de Ristolas. Une superbe adresse que l’on recommande à tout campeur venant séjourner dans la région : bière brassée au camping, emplacements naturels au bord du Guil, et soirée pizza dans de belles yourtes qui nous protègeront de la pluie qui tombe fort ce soir. Encore une bien belle journée de trek, qui malheureusement devra en rester là… Nous n’avons plus assez de temps pour rallier Briançon à pieds avant la fin des vacances. Nous nous accordons donc une pause au camping avec une dernière rando demain avant de rentrer samedi, toujours en mobilité douce !
