100km de packraft sur les Gaves d’Aspe et d'Oloron

📍Départ Asasp
💧 Conditions : niveau d'eau à la station de Bidos (0.19m et 5,4m³/s). Nuageux, pluie légère au début.
🗺️ 14km
📍Oloron/Ledeuix



Après avoir dormi au charmant camping de Lurbe Saint- Christau, nous élançons sur le gave d'Aspe depuis un accès près du camping. Le niveau d'eau était bas et nous avions bien étudié le tracé (notamment les barrages). Antoine connaissait une partie du trajet (Soeix - pré Oloron) pour l’avoir réalisé plusieurs fois en formation BPJEPS kayak. De plus, le gérant du camping se ferra un plaisir de vous donner d'amples informations sur la descente; et n'a pas hésité à contacter son copain gérant d'une boîte de rafting à Soeix pour des renseignements concernant les deux derniers barrages - l'esprit kayak!

Quelques kilomètres engloutis et petits rapides agréables, nous arrivons au premier barrage. Une passe (ou un escalier de rapides!) ainsi qu'un portage bien signalisé sont aménagés. Après reconnaissance, nous décidons d'emprunter la passe un par un; avec celui qui ne pagaie pas en sécurité avec la corde sur le chemin de portage. Je ne me mettrai à l'eau qu'après la deuxième marche puisque la première envoie beaucoup d'eau sur le second palier et il est possible de rester bloqué contre le mur du second palier - je préfère être prudente! La descente est ludique mais il faut être réactif et bien pagayer entre les marches pour arriver à chaque rapide avec suffisamment de vitesse!

Nous continuons notre route entre faune et flore luxurian...

Jour 2 de ce périple et on double les kilomètres parcourus par rapport à hier! Nous nous élançons sous la fine pluie, nous serons bien trempé avec les rapides de toute manière!
Le niveau d’eau du gave est plus élevé qu’hier, avec la pluie qui est tombée toute la nuit, ce qui rend le parcours plus “roulant”, un bonheur!

C'est parti pour ce troisième jour avec 22km au programme.

De la pluie est annoncée mais les nuages peu menaçants nous donne confiance pour le tracé d'aujourd'hui.

Pourtant, parti depuis une dizaine de minutes, la pluie commence... Et ne nous quittera plus !

Le parcours est assez roulant avec des bons rapides, ce qui fait du bien au moral, nous qui pensions beaucoup ramer sur des grandes distances de plat.

Arrivés à l'ancien barrage, nous nous arrêtons sur ledit barrage pour voir la passe qui se situe à gauche. Le rapide est plutôt engagé. Antoine a déjà fait ce parcours quelques fois en formation dont une fois en kayak où il a dû esquimauter et l'autre moniteur avec qui il était s'était renversé en packraft... Nous n'avons plus que nos torses de sec grâce aux gilets et pas la moindre envie de mouiller cette seule partie sèche... Nous décidâmes donc de passer par le bras de contournement se situant à droite.

La pluie continue de tomber et même de battre fort pendant de longs moments. Nous nous arrêtons pour une (très) rapide pause pique-nique "à l'abri" d'arbres. Nous aurions dû nous arrêter avant quand nous apercevions des cabanes de pêcheurs plus en amont !

Repartis frigorifiés, la rame nous réchauffe. Un petit mammifère sur un rocher saute à l'eau devant nous pour traverser la rive. Nous pensons à une loutre mais la bête ne nage pas si bien que ça et une fois sur la rive, son pelage n'est pas celui d'une loutre... Après recherches le soir, il s'agissait d'un v...

Après la pluie, le beau temps!
Premier jour où nous sortons les lunettes de soleil et qu'il est agréable de sentir le soleil sur sa peau, sans kway !

Aujourd'hui est la plus grande distance et nous avons pertinemment conscience les kilomètres de plat qui nous attendent au ⅔ du parcours, courage !

Nous passons les derniers agréables rapides après Sauveterre, malgré le faible niveau d'eau.

Une pause midi (et une micro sieste) s'offrent à nous au niveau d'Auterrive.

Après avoir repris la route, et connus nos premières longueurs de plats, nous arrivons au barrage avant Sorde L'abbaye. Le rapide est faisable malgré le faible niveau d'eau mais nous décidons de ne pas le faire car des rochers sont à fleurs d'eau et nous n'avons pas envie d'abîmer les bateaux (et nos fesses). Attention, le barrage n'est pas signalé! Nous débarquons et descendons à sa droite.

Encore quelques longs kilomètres à pagayer sur du plat, le bras du gave "petite Amazonie" (après avoir passé Léren) nous fait oublier pendant quelques instants ces longs moments de coups de pagaie.

Les derniers kilomètres sont longs mais heureusement ponctués de rencontres : encore une loutre qui nous observe avec curiosité !

Arrivés à Peyrehorade, nous débarquons juste après le pont au niveau de l'aire de camping-car.

Fin de ces 4 jours et 100km de packraft !