Quels bâtons de randonnée légers et pliables choisir ?

par johanna
publié
il y a 3 heures 12mn
34 lecteurs

Résumé :
Répartir l’effort, préserver les articulations, améliorer la posture, améliorer la stabilité et l’équilibre, servir de structure à un abri, comptent parmi les raisons d'utiliser des bâtons de randonnée. Nous vous proposons d'explorer tout ça un peu plus en détail en se penchant sur leurs caractéristiques, et en passant au grill une douzaine de modèles légers (137-265 g / bâton) et compacts (pliables/compactables en plusieurs brins pour aboutir à une longueur repliés d’environ 40 cm).Pourquoi utiliser des bâtons pour la rando, le trek ou le trail ?
Certains ne veulent pas en entendre parler, d’autres ne les quittent jamais. D’autres encore – peut-être dans un esprit klapischien du « ni pour ni contre bien au contraire » – les utilisent occasionnellement, notamment en fonction de la distance, du dénivelé, de la pente, du type de terrain et de la charge portée. Passons en revue leurs avantages et les principales bonnes raisons de les utiliser.- Répartir l’effort. En faisant travailler les muscles des bras et de la partie supérieure du corps, on réduit la fatigue et la tension musculaire sur les autres (d'autant plus sensible que le sac est lourd). Cela permet de marcher plus confortablement, plus efficacement, et donc plus longtemps si on le souhaite.
- Préserver les articulations. Pour les raisons que l’on vient d’évoquer, l’usage des bâtons permet de répartir et alléger les contraintes que nos articulations subissent constamment pendant la marche : chevilles, hanches, genoux et colonne vertébrale. On le ressent souvent de manière assez directe sur les genoux à la descente et/ou lorsqu’on porte un sac lourd.
- Améliorer la posture. On reste dans la même idée : le fait de tenir et d’activer des bâtons modifie notre posture et redresse le haut du corps. C’est d’autant plus marqué que l’on porte un sac qui, lorsqu’il est lourd, peut induire une posture repliée/voûtée à la fois peu confortable, plus fatigante et moins efficace dans la durée. Le torse redressé et plus ouvert, il est plus aisé de respirer correctement et d’adopter et conserver un rythme plus régulier, voire plus soutenu si nécessaire. L’effort est plus équilibré, la fatigue réduite.
- Améliorer la stabilité et l’équilibre. Les quadrupèdes vous le diront : quatre pattes sont plus stables que deux ! Outre des rattrapages d’équilibres et parages de chutes, les bâtons pourront aussi aider dans le franchissement d’obstacles (ruisseaux, trous, grosse « marche »), pour l’équilibre, pour contribuer à la poussée musculaire, ou encore pour sonder le terrain (neige, rivières, boue, sables ou terrains mouvant…).
- Servir de structure à un abri : de plus en plus de tarps se montent avec des bâtons (à la place des arceaux donc) ce qui permet d’alléger le sac à dos, et d’avoir un abri très robuste.
- Les mains sont moins libres de vaquer à des occupations – comme prendre une photo, saisir une carte (ou plus vraisemblablement un smartphone), tenir la laisse d’un toutou ou la main d’un enfant… – ou tout simplement rester au chaud au fond d’une poche.
- Les bâtons alourdissent le poids total en marche du randonneur, et doivent être stockés lorsque non utilisés : même pliés/compactés, ils restent un objet « long » et pointu auquel il faut trouver une place (fixés sur/dans un sac à dos, ou tout autre élément dans le cas de virées multiactivités, cf. ci-dessous.
- Dans certains cas (tenue ou usage mal approprié, taille inadaptée, enjeux de poids, conception ou matériau…), des douleurs tendineuses au coude peuvent apparaître.
- Dans des zones de forte fréquentation, on leur reproche d'altérer les sentiers ; ou de cliqueter sur les surfaces dures.
Les modèles testés ici sont appropriés pour une utilisation 3 saisons (et, pour la plupart, pas à ski) : trek, trail, toutes randos à pied (à la journée ou itinérante), d’autant plus que le sac à dos est lourd ; mais aussi pour d’autres situations comme les approches diverses en montagne (escalade, alpinisme, canyoning…), le vol rando ou vol montagne en parapente, mais également des sorties multiactivités comme le voyage à vélo, en kayak, en packraft, à cheval, etc. au cours duquel on souhaitera faire une rando à pied.
Leur compacité et poids réduits fait qu’on n’hésitera pas à les emporter (très utile par exemple pour ceux qui ont des problèmes articulaires et qui font parfois le compromis de ne pas prendre de bâtons pour ne pas être gênés par leur stockage lorsqu’ils ne sont pas utilisés).
Nous allons passer en revue les différentes caractéristiques de ce type de bâtons, et comment choisir un modèle approprié à ses besoins, ses envies et sa morphologie.
Leur compacité et poids réduits fait qu’on n’hésitera pas à les emporter (très utile par exemple pour ceux qui ont des problèmes articulaires et qui font parfois le compromis de ne pas prendre de bâtons pour ne pas être gênés par leur stockage lorsqu’ils ne sont pas utilisés).
Nous allons passer en revue les différentes caractéristiques de ce type de bâtons, et comment choisir un modèle approprié à ses besoins, ses envies et sa morphologie.
Tests comparatifs avec des bâtons différents :
Répartir l’effort, préserver les articulations :
Améliorer la posture : meilleure posture grâce aux bâtons, d'autant plus avec un gros sac. Tête plus relevée, poitrine plus ouverte, respiration facilitée :
Améliorer la stabilité et l’équilibre :
Sonder le terrain :
Servir de structure à un abri :
Matériaux
Comme pour d’autres types d’équipement, le matériau constituant principal – carbone ou aluminium – du bâton influe notamment sur les aspects suivants : poids, rigidité, prix.- Poids : l’alu est plus lourd que le carbone (potentiellement jusqu’à 30%, voire plus).
- Solidité, résistance aux chocs : le carbone est plus rigide, mais aussi plus cassant en cas de choc vif ou de pliage latéral (coincement pierres, branches/troncs, chute). Alors qu’un modèle en aluminium – qui est moins rigide –, résistera mieux à la torsion et aux chocs, et pourra se plier lors d’un choc, ce qui permet parfois de continuer à l’utiliser temporairement. À noter : certains fabricants proposent des composites ou des mélanges carbone/alu pour tenter d’allier les avantages des deux matériaux.
- Prix : le carbone est plus onéreux.
Construction et choix d'architecture
Les modèles testés sont pliables et/ou compactables, ce qui les rend bien plus faciles à transporter que des bâtons fixes. Plusieurs solutions techniques coexistent : pliables, téléscopiques ou hybrides.- Pliables uniquement : 4 brins en W (W-fold ?) : une architecture très compacte une fois repliée, avec des brins reliés par un « lien » interne (en général de la cordelette) à la manière d’un arceau de tente ou d’une sonde d’avalanche. C’est un système utilisé pour des modèles vraiment légers mais un peu moins solides que les hybrides.
- Hybrides : de nombreux modèles combinent les deux architectures (pliage et télescopique) et possèdent 4 brins (parfois 5 comme deux des modèles de ce test) : 3 pour un pliage en Z (« Z-fold ») + 1 brin télescopique (2 quand 5 brins au total) pour diminuer la longueur repliés et proposer potentiellement un réglage de hauteur. Les brins sont reliés par un « lien » interne à la manière d’un arceau de tente. Une option intéressante qui permet des modèles très légers et qui concerne la grande partie des bâtons de ce test.
- Télescopiques uniquement : les brins coulissent les uns dans les autres. Ils sont en général plus solides et rigides, et réglables, mais souvent au prix d’un poids et d’un encombrement replié légèrement supérieurs. Les bâtons testés ici n’entrent pas dans cette catégorie.
Pouvoir replier un bâton en plusieurs brins implique la présence d’un « lien » interne dont le type et les matériaux peuvent varier : câble métallique, cordelette (polyamide, kevlar, dyneema) ; gainé ou non.
Les câbles métalliques (souvent gainés) offrent une grande résistance à la tension. Les cordelettes type dyneema ou kevlar sont plus légères, mais peuvent être plus sensibles à l’usure ou à l’humidité à long terme ; ainsi sont-elles gainées sur certains modèles.
Une fois les brins déployés, il faut donc un système de verrouillage qui rigidifie l’ensemble du bâton. Ce système influe sur la facilité de mise en place, la fiabilité et parfois la durée de vie du matériel. Deux types de mécanismes existent, avec plusieurs variantes.
1. Lien interne + loquet/verrouillage automatique. C’est le système le plus répandu sur les bâtons pliables de rando/trail.
Différents types de lien :
Les câbles métalliques (souvent gainés) offrent une grande résistance à la tension. Les cordelettes type dyneema ou kevlar sont plus légères, mais peuvent être plus sensibles à l’usure ou à l’humidité à long terme ; ainsi sont-elles gainées sur certains modèles.
Une fois les brins déployés, il faut donc un système de verrouillage qui rigidifie l’ensemble du bâton. Ce système influe sur la facilité de mise en place, la fiabilité et parfois la durée de vie du matériel. Deux types de mécanismes existent, avec plusieurs variantes.
1. Lien interne + loquet/verrouillage automatique. C’est le système le plus répandu sur les bâtons pliables de rando/trail.
- Fonctionnement : un lien (souvent gainé) relie les brins. Lors du dépliage, une tension interne s’exerce. Le dernier segment (généralement celui du haut) se verrouille automatiquement à l’aide d’une sorte de bouton-pression (push button) qui sort du tube et le bloque mécaniquement en place, ou d’un système de loquet à actionner manuellement (on retrouve de tels mécanismes par exemple aussi dans les pagaies démontables).
- Avantages : rapide à mettre en place, tension constante du câble, bâton bien rigide, pas de manipulation fine de cordelette.
- Inconvénients : plus de pièces mécaniques (usure ou grippage possible, notamment sable, humidité, gel), moins facile à réparer soi-même sur le terrain.
- Fonctionnement : les brins sont reliés par une cordelette textile résistante (souvent dyneema). Une fois les brins emboîtés, on tire sur la cordelette qui dépasse au niveau de la poignée pour mettre les brins sous tension, et on vient coincer la cordelette (nœud préalablement installé au bon endroit de la cordelette) dans une encoche ou un petit trou (fente) bloqueur situé dans la poignée.
- Avantages : simple et robuste (aucune pièce mécanique), léger, réparable facilement sur le terrain, poids réduit.
- Inconvénients : mise en place un peu moins rapide (demande deux mains), risque de verrouillage approximatif si mal réalisé, moins de maintien latéral (on ressent souvent une légère flexion au niveau des jonctions).
- un bâton mal verrouillé peut se plier brutalement ou ne pas tenir la charge ; cela peut être accidentogène.
- La fiabilité du lien interne est importante. La possibilité (et la facilité) à démonter et réparer ou remplacer ce lien (cordelette ou câble) en cas de casse permet de prolonger la durée de vie du bâton.
Différents types de lien :
Différents types de loquet/verrouillage :
Cordelette type "sonde" :
Rigidité et comportement global
Les choix des matériaux des tubes, de la construction et de l’architecture (type de lien, système de verrouillage) influent sur le « comportement » global du bâton (rigidité ou flexibilité). Chacun choisira son modèle en fonction de ses envies, son programme, ses contraintes, son poids, son budget. Certains souhaitent une rigidité maximale – appui plus franc, meilleure récupération d’une amorce de chute, typiquement à la descente ou en courant – ; d’autres préfèrent un bâton plus souple, qui peut ployer légèrement – meilleure préservation des articulations. Pour certains, la légèreté et la compacité sont les éléments principaux, quand pour d’autres c’est la solidité qui importe, etc.Mesure de la rigidité
Grâce à un protocole maison comme nous essayons de mettre en place afin de tester divers paramètres sur divers objets, nous avons créé un petit protocole de mesure de la rigidité d'un bâton, tout est expliqué dans l'article en lien ! En deux mots, nous évaluons la rigidité d'un bâton comparativement entre plusieurs modèles, en posant le bâton à plat sur 2 chaises éloignées de 1 mètre et en mesurant, grâce à un dynamomètre l'effort nécessaire pour faire ployer le bâton sur une amplitude donnée. Plus l'effort nécessaire est important, plus la bâton est rigide. La valeur - lue en kg sur le dynamomètre - ne peut être utile que comparativement entre plusieurs modèles. En observant les valeurs obtenues sur une vingtaine de modèles de bâtons testés (la quinzaine de ce test + d'autres encore plus souples, des bâtons télescopiques de ski...), nous avons déterminé un étalonnage entre les valeurs brutes et une note sur 5. Cette conversion n'est volontairement pas linéaire mais plutôt dictée par ce qui nous semble "suffisamment rigide" au ressenti et à l'usage. Voici notre table de conversion :Valeur V en kg | Note sur 5 |
>= 8 | 5 |
5,5 <= V < 8,5 | 4,5 |
4 <= V < 5,5 | 4 |
2,5 <= V < 4 | 3 |
< 2,5 | 2 |
Taille
Nombre de modèles ne sont pas réglables, mais déclinés en plusieurs tailles (souvent 3 ou 4, voire plus, espacées de 5 cm). On veillera à choisir celle qui convient le mieux (possiblement en empruntant des bâtons pour tester).Note : pour bien choisir la taille, on trouve les conseils suivants :
- L'avant-bras tenant le bâton doit être perpendiculaire au bras le long du corps (sur du plat bien sûr).
- La marque Guidetti donne le calcul suivant : [0,68 x votre taille en cm = taille des bâtons] (donc environ 110 cm pour une personne de 1,60 m ; 115 cm pour 1,70m ; 125 cm pour 1,85 m).
Longueur réglable
Certains modèles ont un système permettant de régler (plus ou moins) la longueur totale du bâton. Les avantages évidents sont de s’adapter à la taille du randonneur (et donc de pouvoir prêter ses bâtons), mais aussi à la configuration/pente du terrain.Ceux qui utilisent des tarps/tentes dont les arceaux sont remplacés par des bâtons de rando apprécieront de pouvoir régler ceux-ci. Si les tentes en question ont souvent une petite marge, elles ont une hauteur optimale pour laquelle le montage l’est aussi. En outre, le terrain n’est pas toujours plat et nous avons déjà apprécié pouvoir augmenter ou raccourcir légèrement la hauteur du bâton faisant office de mât afin d’ajuster la tension et la structure du tarp.
Les systèmes de réglage sont en général pourvus d’un clip (type attache-rapide de tige de selle de vélo) : ouvert, le réglage est possible ; fermé, il est verrouillé. Ils sont dans l’ensemble simples et pratiques à utiliser (certains plus que d’autres).
Poignées
Plusieurs éléments sont à considérer sur la poignée d’un bâton : le revêtement (souvent une mousse), sa texture, sa forme, sa longueur – une poignée rallongée permet une préhension confortable plus bas sur le bâton ; selon la topographie du terrain, cela peut être pratique – ; la dragonne, l’appui qu’elle permet, son confort et sa facilité de réglage (serrer et desserrer). Une dragonne confortable, respirante, facile à régler est appréciable.Tout cela est à considérer en fonction de votre morphologie, vos souhaits et habitudes (exemple : certains n’utilisent jamais les dragonnes, d’autres ne peuvent pas faire sans).
Différents usages de la dragonne et préhensions possibles.
Embouts et rondelles
Là encore, plusieurs éléments sont à considérer.Le matériau de l’embout influe notamment sur sa durabilité (il est la plupart du temps en carbure de tungstène, un matériau extrêmement résistant). Est-il remplaçable aisément ? Sur certains modèles très légers (orientés trail), les embouts sont minimalistes et parfois non remplaçables, ce qui peut poser un souci de durabilité.
Sont parfois fournis : des mini bouchons destinés à protéger le reste de vos affaires de la pointe du bâton ; ou bien des bouchons en caoutchouc plus conséquents à utiliser sur des surfaces dures – artificielles (routes, trottoirs) ou naturelles (éviter de glisser sur des rochers) –, pour protéger les sentiers ou éviter de faire du bruit en ville par exemple. À noter que l’on peut se procurer des bouchons de ce type aisément et pour quelques euros.
Rondelles : en général des rondelles assez petites (parfois très) sont en place d’office sur les bâtons. Parfois une autre paire de rondelles plus grandes, notamment des rondelles neige, sont fournies en plus (ou disponibles à l’achat séparé). Cela sera utile ou non selon votre usage. Là aussi, des rondelles supplémentaires s’achètent facilement séparément.
L’objectif de la rondelle est de fournir une surface d’appui au-dessus de la pointe pour éviter son enfoncement, tout en minimisant le risque de coincement. Certains designs y parviennent mieux que d’autres ; on le remarque à l'usage. Et, évidemment, selon les terrains envisagés, les besoins ne sont pas les mêmes (neige…).
Différents designs de (micro) rondelle :
Différents types de bouchons :
Comparatif
Voici un petit tableau comparant seulement quelques paramètres des modèles testés, référez-vous à la fiche de chaque modèle pour davantage d'infos !Marque | Modèle | Pliable X brins | Réglable hauteur | Longueur repliés en cm | Poids mesuré par bâton en g (sans rondelle quand possible) | Rigidité note sur 5 | Matière | Prix approximatif (moyen constaté) |
Black Diamond | Distance Carbon Z Poles | 4 brins Z-fold | non | 40 | 140 | 4 | carbone | 160 € |
Black Diamond | Pursuit Carbon Z Poles | 4 brins Z-fold | non | 40 | 204 | 5 | carbone | 180 € |
Camp | Sky Carbon plus | 5 brins Z-fold | oui | 36 | 205 | 4 | carbone et aluminium | 110 € |
Camp | Xenon pro 2,0 | 4 brins «sonde» | non | 34,5 | 169 | 4 | aluminium | 70 € |
Ferrino | Thui | 4 brins Z-fold | oui | 39 | 265 | 4,5 | aluminium | 95 € |
Ferrino | Jet | 4 brins «sonde» | non | 35 | 192 | 4,5 | aluminium | 60 € |
Ferrino | Eiger | 4 brins «sonde» | non | 35 | 128 | 2 | aluminium (dural) | 100 € |
Forclaz / Décathlon | bâton ultra-compact de trek - MT900 | 5 brins Z-fold | oui | 36 | 265 | 5 | aluminium | 70 € |
Guidetti | Flashlock Carbone MK2 | 4 brins Z-fold | oui | 38 | 220 | 4,5 | carbone | 195 € |
Helinox | Passport TL120 Adjustable | 4 brins Z-fold | oui | 35 | 181 | 4 | aluminium (DAC) | 160 € |
Helinox | Passport TL115 | 4 brins Z-fold | non | 35,5 | 157 | 4 | aluminium (DAC) | 150 € |
Komperdell | FX Lite Carbon Vario Approach | 4 brins Z-fold | oui | 41 | 243 | 4,5 | carbone et aluminium | 160 € |
Leki | Skytera FX Carbon SL | 4 brins Z-fold | oui | 40 | 175 | 4,5 | carbone | 180 € |
Leki | Skysolo FX.One Carbon | 4 brins Z-fold | non | 39 | 178 | 4,5 | carbone | 150 € |
TSL | Trail Carbon 4 Shadow Ultra mid | 4 brins Z-fold | non | 41 | 172 | 4,5 | carbone | 150 € |
Voir les fiches des éléments de ce dossier :
compare | ||||
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Distance Carbon Z Poles
Black Diamond
|
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140 g | 160 € | |
Pursuit Carbon Z Poles
Black Diamond
|
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204 g | 180 € | |
Sky Carbon plus
Camp
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205 g | 110 € | |
Xenon Pro 2.0
Camp
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169 g | 70 € | |
Thui
Ferrino
|
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265 g | 95 € | |
Jet
Ferrino
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192 g | 60 € | |
Eiger
Ferrino
|
![]() |
128 g | 100 € | |
MT900 bâton ultra-compact de trek
Forclaz
|
![]() |
265 g | 70 € | |
Flashlock Carbone MK2
Guidetti
|
![]() |
224 g | 195 € | |
Passport TL120 Adjustable
Helinox
|
![]() |
180 g | 160 € | |
Passport TL115
Helinox
|
![]() |
157 g | 150 € | |
FX Lite Carbon Vario Approach
Komperdell
|
![]() |
243 g | 160 € | |
Skytera FX Carbon SL
Leki
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175 g | ||
Skysolo FX.One Carbon
Leki
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178 g | ||
Trail Carbon 4 Shadow Ultra mid
TSL
|
![]() |
172 g | 150 € |
Circonstances du test
Nous testons ici divers bâtons de randonnée légers – 137 à 265 g / bâton – et compacts : pliables/compactables en plusieurs brins pour aboutir à une longueur repliés d’environ 40 cm (33-44 cm). Certains modèles sont réglables en hauteur.Nos tests se sont déroulés sur plusieurs mois et au cours de sorties dans des contextes différents, rando classique, rando alpine, trek bivouac, rando avec un parapente sur le dos… Nous avons eu plusieurs fois l’occasion de comparer en direct un modèle X dans une main, un modèle Y dans l’autre.
L'auteur et testeur de ce dossier :
