La vache à eau ortlieb existe en plusieurs contenances : 2, 4 et 10 litres. Pour un poids à vide ultra raisonnable (respectivement 80, 130 et 160 gr), elle vous permet de transporter une bonne quantité d'eau, en prévision de bivouac loin (ou pas) d'une source d'eau.
|
|
Les 2 tissus étanches formant la poche sont soudés ensemble tout autour par ultrason. La bande de soudure est assez fine, mais au bout de 3 mois d'utilisation en vélo itinérant (nous ne l'avons pas vraiment ménagée) nous n'avons pas constaté de dégradation dans ces zones.
|
|
Deux sangles avec clips permettent de transporter et fixer la vache : sur un porte bagage, sous un arbre, sur un sac à dos. Ces 2 sangles avec boucles sont résistantes, et leurs points de fixation semblent judicieusement placés pour la transmission des efforts. On regrettera tout de même qu'il n'y ait pas une sangle supplémentaire dans l'autre sens pour éviter que la poche ne tangue (par exemple lors du transport à l'horizontal sur un porte bagage).
|
Portage de la vache remplie par la sangle supérieure. Ça tient sans problème.
|
Transvasement vers des bouteilles plastiques, plus faciles à utiliser durant la journée
|
Vache remplie, en suspension
|
La version noire fixée sur un porte bagage (via les sangles des sacoches).
|
Le gros bouchon de remplissage à un diamètre de 52 mm, ce qui permet un remplissage rapide. A noter toutefois que la vache étant souple, son remplissage dans une étendue d'eau statique n'est pas évident (beaucoup plus facile dns un torrent avec du courant ou au robinet). Attention, il n'est pas fixé à la gourde et une fois dévissé, le risque de perte est non négligeable.... il faut aussi faire attention au joint d'étanchéité qui se met parfois de travers.
|
Vérifier la bonne mise en place du joint avant de refermer le bouchon...
|
Le robinet d'ouverture, quant à lui, est muni de 4 petite ailettes pour faciliter la préhension, ce qui permet presque de le manipuler d'une seule main. Mais il y a une sorte de point dur en début d'ouverture qui fait qu'il vaut mieux tenir le bouchon de remplissage d'une main, et le robinet d'ouverture avec l'autre, pour éviter de se retrouver avec tout le contenu par terre.
|
Le robinet et ses 4 ailettes pour faciliter la manipulation avec des gants.
|
Si la vache est remplie au maximum (en tous cas pour la 10 litres), il peut apparaître un goutte à goutte quand la vache est soumise à une pression (quand on la pose un peu précipitamment parterre ou sur le porte bagage d'un vélo sur piste en tôle ondulée par exemple). J'aurais tendance à dire que cela est une bonne chose : le bouchon fait office de limiteur de pression et évite que ce ne soit les soudures qui reprennent trop de pression.
|
L'étanchéité du robinet est assurée par 2 joints toriques de bon diamètre. Quand nous aurons des conditions hivernales, nous ferons des essais de tenue au gel ( nous n'avons qu'une ou 2 nuits avec gel partiel de l'eau pour l'instant).
|
Le débit robinet ouvert à fond n'est pas extraordinaire, de l'ordre de 2,2 litres par minute quand la vache est remplie complètement, et diminue au fur et à mesure du vidage de la vache.
|
Le robinet ouvert à fond.
|
Fonctions annexes : la poche à eau peut aussi être utiliser comme oreiller... non testé mais pourquoi pas. Sinon, il existe - un embout pour transformer la vache à eau en douche (réf N30)
- Un embout pour transformer la vache à eau en poche à eau (camelback). Réf N4201.
Et le filetage est compatible avec le système de filtrage Katadyn.
|
La vache en mode "repliée "
|
|
Ndlr : indépendamment de manu, ces vaches avaient été testées lors de trips kayak, et après des semaines à frotter en fond de cale, on ne les a jamais percées. Pour info vous pouvez trouver l'ancien test ici
|