PANAMERICANATREK
TREK en Amérique du sud entre Bolivie/Perou et Chili avec mon ami JD en septembre/octobre 2006
Guidebook created by Dids06
on 21 Jul 2023
updated on 07 Jan 2024
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Eco travel
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Guidebook : LA PAZ (updated : 21 Jul 2023)
Description :
Arrivée à LA PAZ
Report : LA PAZ (updated : 21 Jul 2023)
Le 27/10/2006 à 02:06h
Arrivés sur LA PAZ, on cherche un hotel le plus bas possible pour ne pas souffrir du manque d' air...on redescend donc à 3100 mètres en passant par les quartiers pauvres
(situés eux à 4200 mèetres, les riches étant concentrés en bas...ici, plus on est riche, plus on a le droit de bien respirer...); la route se poursuit dans un décor fantastique, LA
PAZ étant situé au fond d' un vrai canyon). Dans le taxi, une boite de pillules contre le sorroche (mal des montagnes) est suspendu au rétroviseur...
LA PAZ est une ville hallucinante; ça grouille de monde, la circulation y est monstrueuse; les passants et les véhicules avancent ensemble et on se demande comment y a pas
plus d' accidents...les trottoirs sont bondés par des marchands en tous genres; les pietons sont obligés de se faufiler entre les voitures; des centaines de van passent et
repassent à la recherche de clients : un gars penché à la fenetre crie sans s' arreter le nom des rues et des quartiers ou il va passer. On fait une pause sur la place
présidentielle;ici l' activité est incéssante : cireurs de chaussures, marchands de glaces, écoliers attirant les pigeons, gratteurs de guitarre..
On souhaite prendre un peu de hauteur par rapport au centre et on s' engouffre dans le premier van rencontré; JD n' est pas trés rassuré; il est vrai qu' en repensant aux communiqués allarmistes publiés par la french diplomatie sur l' insécurité en Bolivie, ça incite à la méfiance...
On fait la connaissance d' Alberto qui nous accompagne dans le quartier d' El Alto, une gigantesque cité dortoir de 800000 EX paysans ou mineurs venus trouver du boulot..on arrive sur un mirador d' ou on a une vue plongeante sur la ville et sur le sommet de l' Illimani (mais par mauvais temps...); la présence d' Alberto est rassurante et il accepte de nous servir de guide; il nous explique qu' il y a quelques mois, un gros éboulement de terrain a emporté tout un pan de la montagne sur lequel sont baties des habitations de fortune, en faisant de nombreuses victimes; ici, sur les hauteurs, ce sont les pauvres qui logent comme ils peuvent , de façon anarchique sans considération des risques...il nous explique aussi les rivalités voire le racisme existants entre les différentes populations et nous dresse un bilan inquiétant des crises politiques et sociales de ces dernières années, avec des affrontements entre d' une part, le peuple soutenu par la police et d' autre part l' armée; visiblement, la Bolivie n' est pas encore un pays bien unifié ni socialement pacifié...
Arrivés sur LA PAZ, on cherche un hotel le plus bas possible pour ne pas souffrir du manque d' air...on redescend donc à 3100 mètres en passant par les quartiers pauvres
(situés eux à 4200 mèetres, les riches étant concentrés en bas...ici, plus on est riche, plus on a le droit de bien respirer...); la route se poursuit dans un décor fantastique, LA
PAZ étant situé au fond d' un vrai canyon). Dans le taxi, une boite de pillules contre le sorroche (mal des montagnes) est suspendu au rétroviseur...
LA PAZ est une ville hallucinante; ça grouille de monde, la circulation y est monstrueuse; les passants et les véhicules avancent ensemble et on se demande comment y a pas
plus d' accidents...les trottoirs sont bondés par des marchands en tous genres; les pietons sont obligés de se faufiler entre les voitures; des centaines de van passent et
repassent à la recherche de clients : un gars penché à la fenetre crie sans s' arreter le nom des rues et des quartiers ou il va passer. On fait une pause sur la place
présidentielle;ici l' activité est incéssante : cireurs de chaussures, marchands de glaces, écoliers attirant les pigeons, gratteurs de guitarre..
On souhaite prendre un peu de hauteur par rapport au centre et on s' engouffre dans le premier van rencontré; JD n' est pas trés rassuré; il est vrai qu' en repensant aux communiqués allarmistes publiés par la french diplomatie sur l' insécurité en Bolivie, ça incite à la méfiance...
On fait la connaissance d' Alberto qui nous accompagne dans le quartier d' El Alto, une gigantesque cité dortoir de 800000 EX paysans ou mineurs venus trouver du boulot..on arrive sur un mirador d' ou on a une vue plongeante sur la ville et sur le sommet de l' Illimani (mais par mauvais temps...); la présence d' Alberto est rassurante et il accepte de nous servir de guide; il nous explique qu' il y a quelques mois, un gros éboulement de terrain a emporté tout un pan de la montagne sur lequel sont baties des habitations de fortune, en faisant de nombreuses victimes; ici, sur les hauteurs, ce sont les pauvres qui logent comme ils peuvent , de façon anarchique sans considération des risques...il nous explique aussi les rivalités voire le racisme existants entre les différentes populations et nous dresse un bilan inquiétant des crises politiques et sociales de ces dernières années, avec des affrontements entre d' une part, le peuple soutenu par la police et d' autre part l' armée; visiblement, la Bolivie n' est pas encore un pays bien unifié ni socialement pacifié...