TREK en Amérique du sud entre Bolivie/Perou et Chili avec mon ami JD en septembre/octobre 2006
Activité :
randonnée/trek
Statut :
réalisé
DATE :
02/02/2015
Durée :
30 jours
Mobilité douce
Réalisé en utilisant transports en commun (train, bus, bateau...)
C'est possible (ou réalisé) en
bus
PANAMERICANATREK
Les étapes :
1
mise à jour : 20 juil.
ARRIVEE SUR LE SOL BOLIVIEN
Le 29/10/2006 à 01:22h
C'est parti pour plus d'un mois de trek avec mon ami JD, entre Bolivie, Pérou et Chili, le long de la cordillère des Andes. Nous sommes à Rio depuis quelques jours pour paufiner notre trip.
J1 top départ !
Quelle journée ! levé à 3 h du mat pour prendre un vol à 05h30 pour Sao Paulo, 1ére connexion pour rejoindre Cochabamba en Bolivie... Le vol se fait sur une compagnie colombienne...pas franchement rassurant..d' autant que l' avion laisse apparaitre quelques signes inquiétants; les voyants lumineux intérieurs ne fonctionnent pas et on retrouve une plaque de sortie de secours tombée sur le siège d' un passager..normal?? 2 heures d' attente à Sao avant de repartir, direction le Paraguay pour 2 escales, l' une à Cuitad del Est, à la frontière brésilienne, l' autre dans la capitale Ascencion. Le petit fokker 100 a du mal à se stabiliser, pris dans les turbulences jusqu'à quelques mètres du sol. ouf !
on en profite pour se dégourdir un peu et pour tester notre espagnol...bon, c' est pas gagné mais les locaux sont patients même on a comme l'impression qu' ils se moquent un peu en nous entendant causer..
Le 4ème et dernier vol de la journée nous conduit sur Cochabamba en 2 heures. Le vol est mémorable : d' abord les visages des boliviens et leur tenue traditionnelle super colorées, des paysages survolés trés montagneux et cochabamba encastré qu' on découvre au dernier moment, l' aéroport aussi d' ailleurs...l' avion rase les ...
Le 29/10/2006 à 01:22h
C'est parti pour plus d'un mois de trek avec mon ami JD, entre Bolivie, Pérou et Chili, le long de la cordillère des Andes. Nous sommes à Rio depuis quelques jours pour paufiner notre trip.
J1 top départ !
Quelle journée ! levé à 3 h du mat pour prendre un vol à 05h30 pour Sao Paulo, 1ére connexion pour rejoindre Cochabamba en Bolivie... Le vol se fait sur une compagnie colombienne...pas franchement rassurant..d' autant que l' avion laisse apparaitre quelques signes inquiétants; les voyants lumineux intérieurs ne fonctionnent pas et on retrouve une plaque de sortie de secours tombée sur le siège d' un passager..normal?? 2 heures d' attente à Sao avant de repartir, direction le Paraguay pour 2 escales, l' une à Cuitad del Est, à la frontière brésilienne, l' autre dans la capitale Ascencion. Le petit fokker 100 a du mal à se stabiliser, pris dans les turbulences jusqu'à quelques mètres du sol. ouf !
on en profite pour se dégourdir un peu et pour tester notre espagnol...bon, c' est pas gagné mais les locaux sont patients même on a comme l'impression qu' ils se moquent un peu en nous entendant causer..
Le 4ème et dernier vol de la journée nous conduit sur Cochabamba en 2 heures. Le vol est mémorable : d' abord les visages des boliviens et leur tenue traditionnelle super colorées, des paysages survolés trés montagneux et cochabamba encastré qu' on découvre au dernier moment, l' aéroport aussi d' ailleurs...l' avion rase les ...
2
mise à jour : 21 juil. 2023
Le 27/10/2006 à 02:06h
Arrivés sur LA PAZ, on cherche un hotel le plus bas possible pour ne pas souffrir du manque d' air...on redescend donc à 3100 mètres en passant par les quartiers pauvres
(situés eux à 4200 mèetres, les riches étant concentrés en bas...ici, plus on est riche, plus on a le droit de bien respirer...); la route se poursuit dans un décor fantastique, LA
PAZ étant situé au fond d' un vrai canyon). Dans le taxi, une boite de pillules contre le sorroche (mal des montagnes) est suspendu au rétroviseur...
LA PAZ est une ville hallucinante; ça grouille de monde, la circulation y est monstrueuse; les passants et les véhicules avancent ensemble et on se demande comment y a pas
plus d' accidents...les trottoirs sont bondés par des marchands en tous genres; les pietons sont obligés de se faufiler entre les voitures; des centaines de van passent et
repassent à la recherche de clients : un gars penché à la fenetre crie sans s' arreter le nom des rues et des quartiers ou il va passer. On fait une pause sur la place
présidentielle;ici l' activité est incéssante : cireurs de chaussures, marchands de glaces, écoliers attirant les pigeons, gratteurs de guitarre..
On souhaite prendre un peu de hauteur par rapport au centre et on s' engouffre dans le premier van rencontré; JD n' est pas trés rassuré; il est vrai qu' en repensant aux communiqués allarmistes publiés par la french diplomatie sur l' insécurité en Bolivie, ça incite à la méfiance...
On fait la connaissance d' Al...
Arrivés sur LA PAZ, on cherche un hotel le plus bas possible pour ne pas souffrir du manque d' air...on redescend donc à 3100 mètres en passant par les quartiers pauvres
(situés eux à 4200 mèetres, les riches étant concentrés en bas...ici, plus on est riche, plus on a le droit de bien respirer...); la route se poursuit dans un décor fantastique, LA
PAZ étant situé au fond d' un vrai canyon). Dans le taxi, une boite de pillules contre le sorroche (mal des montagnes) est suspendu au rétroviseur...
LA PAZ est une ville hallucinante; ça grouille de monde, la circulation y est monstrueuse; les passants et les véhicules avancent ensemble et on se demande comment y a pas
plus d' accidents...les trottoirs sont bondés par des marchands en tous genres; les pietons sont obligés de se faufiler entre les voitures; des centaines de van passent et
repassent à la recherche de clients : un gars penché à la fenetre crie sans s' arreter le nom des rues et des quartiers ou il va passer. On fait une pause sur la place
présidentielle;ici l' activité est incéssante : cireurs de chaussures, marchands de glaces, écoliers attirant les pigeons, gratteurs de guitarre..
On souhaite prendre un peu de hauteur par rapport au centre et on s' engouffre dans le premier van rencontré; JD n' est pas trés rassuré; il est vrai qu' en repensant aux communiqués allarmistes publiés par la french diplomatie sur l' insécurité en Bolivie, ça incite à la méfiance...
On fait la connaissance d' Al...
3
mise à jour : 21 juil. 2023
Le 26/10/2006 à 02:22h
Après 3h de bus depuis LA PAZ, au beau milieu de l' Altiplano, nous regagnons les berges du lac Titicaca. Le paysage est splendide depuis le début : petits villages au milieu de l' Altiplano (couverte de Puna, petites herbes jaunes trés lumineuses)et chaine de montagnes enneigées de la Cordillère Royale au loin..
Nous voici au détroit de Tiquina qu' il faut traverser; le bus est chargé sur une barque et nous entassés les uns sur les autres dans un petit bateau...
continuation sur Copacabana, une petite ville au bord du lac. A notre arrivée, un mariage traditionnel se déroule sur la grande place; des taxis se font baptisés...cette localité est un véritable lieu de pélerinage.
Nous devons faire vite et trouver un billet pour nous rendre sur l' ile du soleil (14 kms de long sur 7 de large). La traversée dure 1h30 en plein soleil, toujours autour de 4000 mètres...
Sur l' ile, pas de réseau de distribution d' eau. On utilise les fontaines incas pour s' approvisionner.
A notre arrivée, les habitants nous sautent dessus pour nous proposer leur service. Nous choisissons de suivre un gamin, Edwin qui va nous conduire chez l' habitant, ou plutot dans une chambre sommaire pour 2 euros la nuit..c 'est l' anniversaire de son école ce week-end, alors du coup passage obligatoire. On a droit au cours de gym ou tout est dirigé au sifflet avec du matos d' un autre temps. Le soir, nous aurons la chance de suivre un spectacle animé par les enfants en dialecte local......
Après 3h de bus depuis LA PAZ, au beau milieu de l' Altiplano, nous regagnons les berges du lac Titicaca. Le paysage est splendide depuis le début : petits villages au milieu de l' Altiplano (couverte de Puna, petites herbes jaunes trés lumineuses)et chaine de montagnes enneigées de la Cordillère Royale au loin..
Nous voici au détroit de Tiquina qu' il faut traverser; le bus est chargé sur une barque et nous entassés les uns sur les autres dans un petit bateau...
continuation sur Copacabana, une petite ville au bord du lac. A notre arrivée, un mariage traditionnel se déroule sur la grande place; des taxis se font baptisés...cette localité est un véritable lieu de pélerinage.
Nous devons faire vite et trouver un billet pour nous rendre sur l' ile du soleil (14 kms de long sur 7 de large). La traversée dure 1h30 en plein soleil, toujours autour de 4000 mètres...
Sur l' ile, pas de réseau de distribution d' eau. On utilise les fontaines incas pour s' approvisionner.
A notre arrivée, les habitants nous sautent dessus pour nous proposer leur service. Nous choisissons de suivre un gamin, Edwin qui va nous conduire chez l' habitant, ou plutot dans une chambre sommaire pour 2 euros la nuit..c 'est l' anniversaire de son école ce week-end, alors du coup passage obligatoire. On a droit au cours de gym ou tout est dirigé au sifflet avec du matos d' un autre temps. Le soir, nous aurons la chance de suivre un spectacle animé par les enfants en dialecte local......
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mise à jour : 21 juil. 2023
CUZCO
Le 25/10/2006 à 02:39h
Nous voici arrivés à Cuzco après plus de 10 heures de bus. On a eu droit à la panne, au ravitaillement d' essence à la main par des gamins, au film avec le son à fond...bref, on a passé une trés bonne nuit...; il va s' agir maintenant de trouver de quoi s' héberger. on choisit l' auberge de san cristobal situé sur les hauteurs de la ville (selon les conseils de nos amies rencontrées auparavant).
La visite de la ville est splendide, surtout de nuit ou les monuments sont éclairées de manière dorée. et oui, on est sur le site de la cité d' or...enfin , du temple d' or.
Cuzco est super touristique et nous sommes sans cesse sollicités pour des achats, par des adultes et aussi par des enfants, y compris pour des pseudos massages...!! l' envers du décor, c' est aussi la misère, la mendicité, les gamins jouant dans la pisse...dans la capitale des Incas, le soleil ne brille pas forcément pour tout le monde...
Le soir, après un petit diner sur la grande place, nous rentrons par une petite ruelle reperée par Didier...hum..cocaine, marijuana..voilà ce que l'on nous propose dans ce petit passage ! nous déclinerons poliment...
allez, au dodo !
Le 25/10/2006 à 02:39h
Nous voici arrivés à Cuzco après plus de 10 heures de bus. On a eu droit à la panne, au ravitaillement d' essence à la main par des gamins, au film avec le son à fond...bref, on a passé une trés bonne nuit...; il va s' agir maintenant de trouver de quoi s' héberger. on choisit l' auberge de san cristobal situé sur les hauteurs de la ville (selon les conseils de nos amies rencontrées auparavant).
La visite de la ville est splendide, surtout de nuit ou les monuments sont éclairées de manière dorée. et oui, on est sur le site de la cité d' or...enfin , du temple d' or.
Cuzco est super touristique et nous sommes sans cesse sollicités pour des achats, par des adultes et aussi par des enfants, y compris pour des pseudos massages...!! l' envers du décor, c' est aussi la misère, la mendicité, les gamins jouant dans la pisse...dans la capitale des Incas, le soleil ne brille pas forcément pour tout le monde...
Le soir, après un petit diner sur la grande place, nous rentrons par une petite ruelle reperée par Didier...hum..cocaine, marijuana..voilà ce que l'on nous propose dans ce petit passage ! nous déclinerons poliment...
allez, au dodo !
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mise à jour : 21 juil. 2023
OLLANTAYTAMBO ET LE MACHU PICCHU
Le 24/10/2006 à 02:46h
Notre aventure continue avec la visite de 2 temples de la vallée sacrée.
Le 1er est situé à environ 3 heures de Cuzco. On prend d' abord un bus local ou je me retRouve avec quelques personnes sur mes genoux...puis un van, sorte de mini bus ou nos têtes ne cessent de tester la solidité du plafond..une fois arrivés, nous découvrons une forteresse qui a priori nous parle peu..en effet, n' étant ni archéologue ni experts en civilisation inca, on a du mal à tout comprendre ici. Comme par magie, un enfant est assis dans un recoin, sur une pierre. En engageant la conversation, l' enfant nous demande si nous avons pris un guide pour la visite. non ! "vamos" nous dit-il..il se propose ainsi de nous conduire au milieu des ruines; il est agé de 10 ans, s' appelle Edwin, fils de guide local. Il connait parfaitement le lieu; du coup, la visite devient trés intéressante et nous trouvons ainsi pas mal de réponses à nos questions. Ce qui est fabuleux, c' est qu'il arrive
à nous restituer toute la magie de l' histoire avec le regard d' un enfant.
En soirée, nous quittons ce site, direction Agua callientes par le train; départ 20 heures; on rejoint la gare en espèce de tuc-tuc (moto taxi) à fond les ballons...on arrive de nuit, après 2 heures de trajet, sous la pluie, dans ce pueblo qui dégage une atmosphère du bout du monde. Levé à 4h30 du mat, on veut être les 1ers sur le site du Macchu Pichu.
Les 1ères navettes sont à 05h30 et le...
Le 24/10/2006 à 02:46h
Notre aventure continue avec la visite de 2 temples de la vallée sacrée.
Le 1er est situé à environ 3 heures de Cuzco. On prend d' abord un bus local ou je me retRouve avec quelques personnes sur mes genoux...puis un van, sorte de mini bus ou nos têtes ne cessent de tester la solidité du plafond..une fois arrivés, nous découvrons une forteresse qui a priori nous parle peu..en effet, n' étant ni archéologue ni experts en civilisation inca, on a du mal à tout comprendre ici. Comme par magie, un enfant est assis dans un recoin, sur une pierre. En engageant la conversation, l' enfant nous demande si nous avons pris un guide pour la visite. non ! "vamos" nous dit-il..il se propose ainsi de nous conduire au milieu des ruines; il est agé de 10 ans, s' appelle Edwin, fils de guide local. Il connait parfaitement le lieu; du coup, la visite devient trés intéressante et nous trouvons ainsi pas mal de réponses à nos questions. Ce qui est fabuleux, c' est qu'il arrive
à nous restituer toute la magie de l' histoire avec le regard d' un enfant.
En soirée, nous quittons ce site, direction Agua callientes par le train; départ 20 heures; on rejoint la gare en espèce de tuc-tuc (moto taxi) à fond les ballons...on arrive de nuit, après 2 heures de trajet, sous la pluie, dans ce pueblo qui dégage une atmosphère du bout du monde. Levé à 4h30 du mat, on veut être les 1ers sur le site du Macchu Pichu.
Les 1ères navettes sont à 05h30 et le...
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mise à jour : 26 juin 2023
PISAC
Le 23/10/2006 à 02:03h
C' est dans cette petite ville que nous avons choisi de passer notre dernière journée au Perou. Elle est réputée comme accueillant le 2ème site inca après le Machu Picchu.
Tout commence par une vidéo conférence avec "nos jeunes" internes du collège; eux ont la caméra et nous seulement le micro; l' échange est trés agréable et touchant car ils passent les uns après les autres pour nous saluer devant la webcam. Après une série de questions et de coucou, nous repartons sur notre route et eux...tout droit en étude !
On prend un bus local pour s' y rendre; cette fois ci, c 'est Didier qui se retrouve avec la moitié de la population sur ses genoux. Faut dire qu' ils entassent au maximum, c' est impressionnant !
Arrivés à Pisac, on y trouve un marché local..pour touristes ! on choisit alors de s' en écarter et de partir à la découverte de la ville. De là, les rencontres fusent , femmes, enfants, veillards, jeunes couples, agriculteurs..un vrai bonheur. Dès que l' on quitte les voies touristiques, le contact devient plus intéressant, plus riche et surtout plus facile. Un
simple "hola" permet d' engager la conversation. L' heure passe et nous devons repartir;les bus sont harchis bondés. didier propose d' attendre, moi, je suis hésitant. si Didier lit ces lignes, il va se moquer de moi car grace à lui, nous avons ainsi fait une charmante rencontre d' une demoiselle péruvienne aux origines quechuas...du coup, nous faisons le retour ensemble jusqu' à Cu...
Le 23/10/2006 à 02:03h
C' est dans cette petite ville que nous avons choisi de passer notre dernière journée au Perou. Elle est réputée comme accueillant le 2ème site inca après le Machu Picchu.
Tout commence par une vidéo conférence avec "nos jeunes" internes du collège; eux ont la caméra et nous seulement le micro; l' échange est trés agréable et touchant car ils passent les uns après les autres pour nous saluer devant la webcam. Après une série de questions et de coucou, nous repartons sur notre route et eux...tout droit en étude !
On prend un bus local pour s' y rendre; cette fois ci, c 'est Didier qui se retrouve avec la moitié de la population sur ses genoux. Faut dire qu' ils entassent au maximum, c' est impressionnant !
Arrivés à Pisac, on y trouve un marché local..pour touristes ! on choisit alors de s' en écarter et de partir à la découverte de la ville. De là, les rencontres fusent , femmes, enfants, veillards, jeunes couples, agriculteurs..un vrai bonheur. Dès que l' on quitte les voies touristiques, le contact devient plus intéressant, plus riche et surtout plus facile. Un
simple "hola" permet d' engager la conversation. L' heure passe et nous devons repartir;les bus sont harchis bondés. didier propose d' attendre, moi, je suis hésitant. si Didier lit ces lignes, il va se moquer de moi car grace à lui, nous avons ainsi fait une charmante rencontre d' une demoiselle péruvienne aux origines quechuas...du coup, nous faisons le retour ensemble jusqu' à Cu...
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mise à jour : 21 juil. 2023
SOUS LE TOIT DE LA BOLIVIE
Le 22/10/2006 à 02:24h
Nous partons en expé sur le parc national de Sajama situé à la frontière avec le Chili. Après 2 heures de voyage, le bus de La Paz nous dépose sur une nationale dans une localité western, ou tout est concentré autour, commerces ambulants, quelques habitations et quelques bars...pas vraiment envie d' y rester ! le transfert sur le village de Sajama vaut le détour ! on nous propose un Van bondé pour quelques sous...nous voilà en route pour 3 heures passées dans un confort assez spartiate : 25 boliviens entassés dans un véhicule prévu pour 14 et nous dedans qui faisons un peu tache dans l' ambiance; on est évidemment les seuls touristes; une mère est en train de donner le sein à son enfant; des gamins jouent avec leur père; et quand on demande au papa quel est le nom de ses enfants, il nous répond ne pas savoir...il parait que c' est courant ici de ne pas donner de prénom à son gamin même longtemps après sa naissance. L' inquiétude arrive quand on s' aperçoit que notre chauffeur est en train de piquer du nez...alors il branche la radio ou une émission parle..des accidents de la route causés par les transporteurs...heureusement, le paysage devient sublime; on traverse une région trés colorée malgré la sécheresse bien visible (il ne pleut ici que de décembre à février). On croise quelques maigres habitations (avec des maisons en toit de chaume et une cour entourée d' un muret pour protéger du vent), quelques bergers et des trou...
Le 22/10/2006 à 02:24h
Nous partons en expé sur le parc national de Sajama situé à la frontière avec le Chili. Après 2 heures de voyage, le bus de La Paz nous dépose sur une nationale dans une localité western, ou tout est concentré autour, commerces ambulants, quelques habitations et quelques bars...pas vraiment envie d' y rester ! le transfert sur le village de Sajama vaut le détour ! on nous propose un Van bondé pour quelques sous...nous voilà en route pour 3 heures passées dans un confort assez spartiate : 25 boliviens entassés dans un véhicule prévu pour 14 et nous dedans qui faisons un peu tache dans l' ambiance; on est évidemment les seuls touristes; une mère est en train de donner le sein à son enfant; des gamins jouent avec leur père; et quand on demande au papa quel est le nom de ses enfants, il nous répond ne pas savoir...il parait que c' est courant ici de ne pas donner de prénom à son gamin même longtemps après sa naissance. L' inquiétude arrive quand on s' aperçoit que notre chauffeur est en train de piquer du nez...alors il branche la radio ou une émission parle..des accidents de la route causés par les transporteurs...heureusement, le paysage devient sublime; on traverse une région trés colorée malgré la sécheresse bien visible (il ne pleut ici que de décembre à février). On croise quelques maigres habitations (avec des maisons en toit de chaume et une cour entourée d' un muret pour protéger du vent), quelques bergers et des trou...
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mise à jour : 03 juil. 2023
contact avec la planète ROC
Le 21/10/2006 à 08:56h
Comme promis et grace à la magie d' internet, nous faisons la liaison avec nos jeunes internes du collège de Roquebillière, dans les Alpes maritimes, et avec leur encadrement..
Ils nous suivent de prêt depuis notre départ et sont aussi ravis que nous de pouvoir établir le lien avec en plus, cette fois, le son et la vidéo !
On est super étonné et heureux de l' engouement que notre expé procure dans notre ancien bahut...il faut dire que c' est parfaitement relayé par Marie-Jo, Darielle et Karine qui font un super boulot avec nos jeunes; le hall d' entrée du collège est couvert de recherches, de photos et de docs divers sur notre trip avec notamment une énorme carte sur laquelle est reportée toutes les étapes de notre parcours et notre positionnement...comme cela, on fait partager chaque moment de notre voyage et on leur permet de vivre en direct notre aventure, qui est devenue carrement un peu la leur aussi...
On salue vraiment encore une fois tous nos internes à qui on souhaite le meilleur pour cette année.
Bises à tous
Le 21/10/2006 à 08:56h
Comme promis et grace à la magie d' internet, nous faisons la liaison avec nos jeunes internes du collège de Roquebillière, dans les Alpes maritimes, et avec leur encadrement..
Ils nous suivent de prêt depuis notre départ et sont aussi ravis que nous de pouvoir établir le lien avec en plus, cette fois, le son et la vidéo !
On est super étonné et heureux de l' engouement que notre expé procure dans notre ancien bahut...il faut dire que c' est parfaitement relayé par Marie-Jo, Darielle et Karine qui font un super boulot avec nos jeunes; le hall d' entrée du collège est couvert de recherches, de photos et de docs divers sur notre trip avec notamment une énorme carte sur laquelle est reportée toutes les étapes de notre parcours et notre positionnement...comme cela, on fait partager chaque moment de notre voyage et on leur permet de vivre en direct notre aventure, qui est devenue carrement un peu la leur aussi...
On salue vraiment encore une fois tous nos internes à qui on souhaite le meilleur pour cette année.
Bises à tous
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mise à jour : 21 juil. 2023
UYUNI
Le 20/10/2006 à 02:31h
Nous voila donc à notre dernière étape bolivienne. On est arrivé durant la nuit, ou plutot la matinée : 04h30 ! heureusement qu'on nous a ouvert les portes de l' auberge de jeunesse, sinon gla gla...on a donc quitté Sucre hier; escale à Potosi et visite des quartiers colorés et bien sur...du marché! on a sympathisé avec Mercedes et Daisy, au rayon boucherie. La première s' est prétée au jeu des photos, prenant la pause au milieu des têtes de cochon et autres tripes... j' avais des photos de Paris sur moi; j' en ai profité pour faire une grande distribution et cela s' est soldé par une séance d' autographes...comme les stars ! on a fini par repartir le soir. A nouveau un marché au niveau de la gare des bus et le long d' une voie de chemin de fer; à nouveau un rayon boucherie en plein air avec la viande posée sur le sol et les têtes des différents animaux placées à coté; on a même assisté à la découpe d' une chèvre en direct...
Bref, le bus de Uyuni a fini par arriver. Un bus 8 étoiles...essayons de décrire la chose; l' ambiance tout d' abord : environs 30 furieux en train de faire passer leur 250 paquets par personne, remplis de graines et autres produits agricoles. Pour couronner le tout, un ivrogne qui s' ajoute à la scène. Au milieu de cela, 2 français tentant aussi de faire passer leur sac sur le toi (ça, c 'est nous..)
Vient le moment de monter à bord : ça pue!! on arrive à s' asseoir; le bus demarre puis s' arrête 10 min + tard. On ne sai...
Le 20/10/2006 à 02:31h
Nous voila donc à notre dernière étape bolivienne. On est arrivé durant la nuit, ou plutot la matinée : 04h30 ! heureusement qu'on nous a ouvert les portes de l' auberge de jeunesse, sinon gla gla...on a donc quitté Sucre hier; escale à Potosi et visite des quartiers colorés et bien sur...du marché! on a sympathisé avec Mercedes et Daisy, au rayon boucherie. La première s' est prétée au jeu des photos, prenant la pause au milieu des têtes de cochon et autres tripes... j' avais des photos de Paris sur moi; j' en ai profité pour faire une grande distribution et cela s' est soldé par une séance d' autographes...comme les stars ! on a fini par repartir le soir. A nouveau un marché au niveau de la gare des bus et le long d' une voie de chemin de fer; à nouveau un rayon boucherie en plein air avec la viande posée sur le sol et les têtes des différents animaux placées à coté; on a même assisté à la découpe d' une chèvre en direct...
Bref, le bus de Uyuni a fini par arriver. Un bus 8 étoiles...essayons de décrire la chose; l' ambiance tout d' abord : environs 30 furieux en train de faire passer leur 250 paquets par personne, remplis de graines et autres produits agricoles. Pour couronner le tout, un ivrogne qui s' ajoute à la scène. Au milieu de cela, 2 français tentant aussi de faire passer leur sac sur le toi (ça, c 'est nous..)
Vient le moment de monter à bord : ça pue!! on arrive à s' asseoir; le bus demarre puis s' arrête 10 min + tard. On ne sai...
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mise à jour : 21 juil. 2023
DU SALAR AUX LAGUNES BOLIVIENNES
Le 18/10/2006 à 02:45h
Nous quittons l' Ile aux poissons à travers l' immense surface lisse à 3700 mètres pour rejoindre un hébergement en bordure du salar. La blancheur du sel est super aveuglante et nos lunettes ultra filtrantes font merveille. A peine arrivés, nous entreprenons le sommet le plus proche pour assister au coucher du soleil sur le grand désert blanc. Le spectacle est hallucinant depuis là-haut; nous voilà dans une forêt de cactus avec le salar à nos pieds qui se teinte de couleurs rosées. Séquence émotion totale !
au retour, pour achever la journée, une partie de ping-pong endiablée par équipe; le souffle manque un peu vue l' altitude mais la paure franco-israélienne arrive à bout de la paire franco-américaine (2 sets à 1..).
Le lendemain matin, cap au sud, avec un 1ère étape à San Juan, un ptit bourg ou on assiste à une séance de sacrifice d' un lama, sous nos yeux... puis, on empreinte une piste super caillouteuse qui pénètre dans des lieux magiques; d' abord des paysages rocheux aux formes saisissantes, dessinés par l' activité des volcans; puis des lagunes (formées par l' évaporation des eaux des volcans)d' un bleu vif qui abritent des colonies de flamants roses; quelques troupeaux de vigognes et une espèce de renard viennent compléter le tableau. Séquence admiration !respect total pour cette vie qui existe encore malgré les conditions super difficiles du lieu. Nous arrivons sur notre 2ème campement, trés sommaire cet...
Le 18/10/2006 à 02:45h
Nous quittons l' Ile aux poissons à travers l' immense surface lisse à 3700 mètres pour rejoindre un hébergement en bordure du salar. La blancheur du sel est super aveuglante et nos lunettes ultra filtrantes font merveille. A peine arrivés, nous entreprenons le sommet le plus proche pour assister au coucher du soleil sur le grand désert blanc. Le spectacle est hallucinant depuis là-haut; nous voilà dans une forêt de cactus avec le salar à nos pieds qui se teinte de couleurs rosées. Séquence émotion totale !
au retour, pour achever la journée, une partie de ping-pong endiablée par équipe; le souffle manque un peu vue l' altitude mais la paure franco-israélienne arrive à bout de la paire franco-américaine (2 sets à 1..).
Le lendemain matin, cap au sud, avec un 1ère étape à San Juan, un ptit bourg ou on assiste à une séance de sacrifice d' un lama, sous nos yeux... puis, on empreinte une piste super caillouteuse qui pénètre dans des lieux magiques; d' abord des paysages rocheux aux formes saisissantes, dessinés par l' activité des volcans; puis des lagunes (formées par l' évaporation des eaux des volcans)d' un bleu vif qui abritent des colonies de flamants roses; quelques troupeaux de vigognes et une espèce de renard viennent compléter le tableau. Séquence admiration !respect total pour cette vie qui existe encore malgré les conditions super difficiles du lieu. Nous arrivons sur notre 2ème campement, trés sommaire cet...
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mise à jour : 07 janv. 2024
SAN PEDRO DE ATACAMA
Le 17/10/2006 à 02:07h
San Pedro, 1ère ville chilienne traversée, à 2500 mètres, sur les rives du désert d' Atacama, l' un des déserts les + arides du monde (une semaine de pluie par an, les "mauvaises" années). On y retrouve plein de traces de civilisation : des hotels, des restos, des routards du monde entier et des prix super chers...on avait perdu l' habitude !! 3 jours sur place pour se reposer, partager de bons moments avec nos amis d' expé et s' offrir quelques escapades mémorables..
La vallée de la Mort (surnommée ainsi parait-il car aucune vie n'y est présente et qu' il n'y tombe jamais d' eau), el la Vallée de La Lune avec sa superbe dune de sable dont on parcourt la crête à pied avec au final son coucher de soleil somptueux...pour moi, un des + beau spot du voyage ! on évolue au milieu d' un terrain blanchi par le sel contrastant avec les dunes de sable environnantes et les pics rocheux couleur ocre...séquence contemplation devant un tel assemblage!
Le lendemain, JD part sur un trek en VTT à travers un canyon, et moi, sur une petite baignade dans un lagon au coeur du désert avec en toile de fond, les Andes à perte de vue...en fait, plusieurs lacs de couleur bleu intense dont l' un d' eux abritant un lagon vert émeraude...le + extraordinaire, c' est la sensation procurée par le bain : une superposition de couches d' eau froide et d' eau chaude avec pour finir une eau brûlante sous les pieds ! et l' eau est tellement chargée en sel qu' elle ...
Le 17/10/2006 à 02:07h
San Pedro, 1ère ville chilienne traversée, à 2500 mètres, sur les rives du désert d' Atacama, l' un des déserts les + arides du monde (une semaine de pluie par an, les "mauvaises" années). On y retrouve plein de traces de civilisation : des hotels, des restos, des routards du monde entier et des prix super chers...on avait perdu l' habitude !! 3 jours sur place pour se reposer, partager de bons moments avec nos amis d' expé et s' offrir quelques escapades mémorables..
La vallée de la Mort (surnommée ainsi parait-il car aucune vie n'y est présente et qu' il n'y tombe jamais d' eau), el la Vallée de La Lune avec sa superbe dune de sable dont on parcourt la crête à pied avec au final son coucher de soleil somptueux...pour moi, un des + beau spot du voyage ! on évolue au milieu d' un terrain blanchi par le sel contrastant avec les dunes de sable environnantes et les pics rocheux couleur ocre...séquence contemplation devant un tel assemblage!
Le lendemain, JD part sur un trek en VTT à travers un canyon, et moi, sur une petite baignade dans un lagon au coeur du désert avec en toile de fond, les Andes à perte de vue...en fait, plusieurs lacs de couleur bleu intense dont l' un d' eux abritant un lagon vert émeraude...le + extraordinaire, c' est la sensation procurée par le bain : une superposition de couches d' eau froide et d' eau chaude avec pour finir une eau brûlante sous les pieds ! et l' eau est tellement chargée en sel qu' elle ...
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mise à jour : 21 juil. 2023
LA REGION DE LA SERENA, COTE PACIFIQUE CHILIENNE
Le 16/10/2006 à 02:33h
C'est reparti pour 15 heures de voyage, direction La Serena, dans un bus super confort ! ça aussi, on n' avait plus l' habitude !!
Au réveil, on découvre un paysage tristement désertique, avec sur le bord de la route, une multitude de pierres tombales et de cadavres d' animaux disséminés ici et là... enfin bientôt l' océan pacifique en vue! une de nos premières envies, après avoir posés les sacs, sera d' aller gouter l' air du large et réver à de nouvelles aventures...sur la plage, on fait connaissance avec des pêcheurs qui nous montrent comment dépecer un espèce de petit requin..super dégeu ! plus loin, à Coquimbo, on observe des pellicans sur le toit d'une petite embarcation tout en savourant des produits de la mer sur le marché aux poissons.
Nous profitons de notre passage dans le coin pour visiter une vallée particulièrement fertile, la vallée de l'Elki, ou on trouve des plantations de papaye et ou on fabrique le fameux Pisco Sour, la boisson alcolisée préférée des chiliens et ..adoptée à l' unanimité par ..nous-mêmes ! la visite de la distillerie commence par une partie théorique obligatoire ; heureusement, nous passons rapidement à l' épreuve pratique pour nous incontournable : la dégustation..nous passons avec succès le test des 10 échantillons chacun ! après ça, pas évident de retrouver le chemin de la sortie..
Le soir, visite au planétarium de Mammaluc, pour admirer le ciel de l' hetmisphère ...
Le 16/10/2006 à 02:33h
C'est reparti pour 15 heures de voyage, direction La Serena, dans un bus super confort ! ça aussi, on n' avait plus l' habitude !!
Au réveil, on découvre un paysage tristement désertique, avec sur le bord de la route, une multitude de pierres tombales et de cadavres d' animaux disséminés ici et là... enfin bientôt l' océan pacifique en vue! une de nos premières envies, après avoir posés les sacs, sera d' aller gouter l' air du large et réver à de nouvelles aventures...sur la plage, on fait connaissance avec des pêcheurs qui nous montrent comment dépecer un espèce de petit requin..super dégeu ! plus loin, à Coquimbo, on observe des pellicans sur le toit d'une petite embarcation tout en savourant des produits de la mer sur le marché aux poissons.
Nous profitons de notre passage dans le coin pour visiter une vallée particulièrement fertile, la vallée de l'Elki, ou on trouve des plantations de papaye et ou on fabrique le fameux Pisco Sour, la boisson alcolisée préférée des chiliens et ..adoptée à l' unanimité par ..nous-mêmes ! la visite de la distillerie commence par une partie théorique obligatoire ; heureusement, nous passons rapidement à l' épreuve pratique pour nous incontournable : la dégustation..nous passons avec succès le test des 10 échantillons chacun ! après ça, pas évident de retrouver le chemin de la sortie..
Le soir, visite au planétarium de Mammaluc, pour admirer le ciel de l' hetmisphère ...
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mise à jour : 07 janv. 2024
VALPARAISO
Le 15/10/2006 à 02:52h
Après diner, on quitte La Serena en bus de nuit pour Valparaiso; un voyage assez agité pour notre ami JD, je n' en dit pas plus...
Valparaiso, c'est une petite ville cotière pittoresque, aux maisons colorées et avec ses vieux ascenseurs grimpant sur les collines; vraiment beaucoup de charme mais l' ambiance pas top; aucune animation (peut-être que le dimanche, c' est mort..), peu de gens dans les rues, et on cherche encore des traces de ce que pouvait être l' atmosphère au temps ou les navigateurs venus du cap Horn faisaient escale ici...bref, on s'es un peu emm...une journée suffira!
SANTIAGO DU CHILI
Le 14/10/2006 à 02:13h
L' arrivée dans la capitale du Chili marque aussi le point le plus ultime de notre éxpé; en fait, 2 jours de flem à attendre l' avion de retour; on a quand même pu observer que c'est une ville super agréable avec beaucoup d' espaces verts et...de grands magasins bien comme chez nous ! on en profite pour visiter le palais de la Moneda, le palais présidentiel, qui avait été, il ya une trentaine d' années, le lieu d' un coup d' état militaire renversant Allende et intronisant Pinochet...Madame la Présidente, Michelle BACHELET, élue il y a quelques mois, est en province et ne peut pas nous accueillir...Nous montons au Cerro San Cristobal, colline située en plein coeur de la ville à 900 mètres d' altitude, d'ou la vue sur la ville et sur les Andes, au loin, est splendide; les quartiers résidentiels sont situés au pied de...
Le 15/10/2006 à 02:52h
Après diner, on quitte La Serena en bus de nuit pour Valparaiso; un voyage assez agité pour notre ami JD, je n' en dit pas plus...
Valparaiso, c'est une petite ville cotière pittoresque, aux maisons colorées et avec ses vieux ascenseurs grimpant sur les collines; vraiment beaucoup de charme mais l' ambiance pas top; aucune animation (peut-être que le dimanche, c' est mort..), peu de gens dans les rues, et on cherche encore des traces de ce que pouvait être l' atmosphère au temps ou les navigateurs venus du cap Horn faisaient escale ici...bref, on s'es un peu emm...une journée suffira!
SANTIAGO DU CHILI
Le 14/10/2006 à 02:13h
L' arrivée dans la capitale du Chili marque aussi le point le plus ultime de notre éxpé; en fait, 2 jours de flem à attendre l' avion de retour; on a quand même pu observer que c'est une ville super agréable avec beaucoup d' espaces verts et...de grands magasins bien comme chez nous ! on en profite pour visiter le palais de la Moneda, le palais présidentiel, qui avait été, il ya une trentaine d' années, le lieu d' un coup d' état militaire renversant Allende et intronisant Pinochet...Madame la Présidente, Michelle BACHELET, élue il y a quelques mois, est en province et ne peut pas nous accueillir...Nous montons au Cerro San Cristobal, colline située en plein coeur de la ville à 900 mètres d' altitude, d'ou la vue sur la ville et sur les Andes, au loin, est splendide; les quartiers résidentiels sont situés au pied de...
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mise à jour : 21 juil. 2023
REGARDS SUR LA CONDITION DES ENFANTS EN AMERIQUE DU SUD
Le 13/10/2006 à 02:07h
Un mois est passé depuis la fin de notre expé; le moment est venu de tirer quelques leçons et de poser quelques interrogations sur ce qu' on a pu vivre et observer dans le quotidien des gamins désérités.
Constat : beaucoup de gosses dans la mendicité seuls ou avec leurs parents (dès leur plus jeune âge, certains sont conditionnés à établir un rapport d' argent avec le touriste : une photo contre 1 peso !), certains exerçant de petits métiers des rues : cireurs de chaussures, vendeurs de bonbons ou de journaux, joueurs de guitarre..., d' autres occupés à garder les troupeaux de lamas ou de chèvres; sans compter ceux qui triment dans les champs ou dans les mines. beaucoup de gamins aussi dans des conditions sanitaires désastreuses comme ces enfants à la peau brûlée par les effets du soleil super nocifs à ces altitudes (aucune protection pour lutter contre) ou ceux aperçus à Cuzco en train de jouer dans une marre de
pipi...selon l' UNICEF, le taux de mortalité des moins de 5 ans se situe autour de 69 pour 1000!! presque 25% des enfants en âge d' aller à l' école ne sont pas scolarisés.
Tout cela interpelle...A t-on le droit de passer à coté de ça sans rien faire? doit-on rester dans la peau du "touriste" censé n' être que de passage et donc se sentir peu concerné?
doit-on fermer les yeux, changer de trottoir, en remettant la responsabilité sur les gouvernements ou les parents, bien pratique pour s...
Le 13/10/2006 à 02:07h
Un mois est passé depuis la fin de notre expé; le moment est venu de tirer quelques leçons et de poser quelques interrogations sur ce qu' on a pu vivre et observer dans le quotidien des gamins désérités.
Constat : beaucoup de gosses dans la mendicité seuls ou avec leurs parents (dès leur plus jeune âge, certains sont conditionnés à établir un rapport d' argent avec le touriste : une photo contre 1 peso !), certains exerçant de petits métiers des rues : cireurs de chaussures, vendeurs de bonbons ou de journaux, joueurs de guitarre..., d' autres occupés à garder les troupeaux de lamas ou de chèvres; sans compter ceux qui triment dans les champs ou dans les mines. beaucoup de gamins aussi dans des conditions sanitaires désastreuses comme ces enfants à la peau brûlée par les effets du soleil super nocifs à ces altitudes (aucune protection pour lutter contre) ou ceux aperçus à Cuzco en train de jouer dans une marre de
pipi...selon l' UNICEF, le taux de mortalité des moins de 5 ans se situe autour de 69 pour 1000!! presque 25% des enfants en âge d' aller à l' école ne sont pas scolarisés.
Tout cela interpelle...A t-on le droit de passer à coté de ça sans rien faire? doit-on rester dans la peau du "touriste" censé n' être que de passage et donc se sentir peu concerné?
doit-on fermer les yeux, changer de trottoir, en remettant la responsabilité sur les gouvernements ou les parents, bien pratique pour s...
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mise à jour : 21 juil. 2023
BOLIVIE ET CRISE POLITIQUE
Le 11/10/2006 à 02:43h
Tout au long de notre séjour, nous avons ressenti de fortes tensions en Bolivie exprimées de diverses façons; d' abord, le poids des discriminations; manifestement, il y a de forts ressentiments de certaines ethnies à l' égard d' autres; la devise du pays (que l' on retrouve sur les batiments publics ainsi que sur les pièces de monnaie) a beau indiquer que "l'union fait la force" et qu' il faut préserver "l' unité dans la diversité", on sent un vrai malaise à ce niveau. Il est vrai que les barrières géographiques (les conditions de vie sont radicalement différentes selon que l' on se situe dans les vallées tropicales ou sur l' altiplano) et culturelles (sur 8 millions de boliviens, 6 sont indiens et parmi eux, on rencontre une multitudes d' ethnies avec leur langue particulière, leur tradition..) sont très fortes. A ce sujet, on a eu l' occasion d' assister dans la ville de Sucre (la capitale
constitutionnelle, c' est pas un hasard..) à un défilé d' enfants et d' ados venus de tous les horizons du pays en costume traditionnel pour défendre la diversité des cultures et des religions, le respect des différences, l' arret des discriminations et des violences; ils se sont rassemblés sur la place du 25 mai et brandis des banderolles et des panneaux avec des slogans porteurs de valeurs en vue de resserer les liens; le moment fort fut la présentation d' une déclaration des Droits des différentes composantes etniques et l'élaborat...
Le 11/10/2006 à 02:43h
Tout au long de notre séjour, nous avons ressenti de fortes tensions en Bolivie exprimées de diverses façons; d' abord, le poids des discriminations; manifestement, il y a de forts ressentiments de certaines ethnies à l' égard d' autres; la devise du pays (que l' on retrouve sur les batiments publics ainsi que sur les pièces de monnaie) a beau indiquer que "l'union fait la force" et qu' il faut préserver "l' unité dans la diversité", on sent un vrai malaise à ce niveau. Il est vrai que les barrières géographiques (les conditions de vie sont radicalement différentes selon que l' on se situe dans les vallées tropicales ou sur l' altiplano) et culturelles (sur 8 millions de boliviens, 6 sont indiens et parmi eux, on rencontre une multitudes d' ethnies avec leur langue particulière, leur tradition..) sont très fortes. A ce sujet, on a eu l' occasion d' assister dans la ville de Sucre (la capitale
constitutionnelle, c' est pas un hasard..) à un défilé d' enfants et d' ados venus de tous les horizons du pays en costume traditionnel pour défendre la diversité des cultures et des religions, le respect des différences, l' arret des discriminations et des violences; ils se sont rassemblés sur la place du 25 mai et brandis des banderolles et des panneaux avec des slogans porteurs de valeurs en vue de resserer les liens; le moment fort fut la présentation d' une déclaration des Droits des différentes composantes etniques et l'élaborat...