Mon Grand Tour du Vercors
Quand : 29/05/20
Durée : 5 jours
Durée : 5 jours
Distance globale :
182km
Dénivelées :
+4418m /
-4419m
Alti min/max : 712m/1693m
Carnet publié par La Lozère
le 15 juil. 2021
749 lecteur(s)
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Vue d'ensemble
Le compte-rendu : Jour 3 (mise à jour : 15 juil. 2021)
Distance : 31km
Dénivelé : 900m de D+
J’ai passé une très bonne nuit en pleine forêt. Et non, je n’ai pas été embêté par les loups du Vercors. Car, oui il y a des loups dans le Vercors.
Aujourd’hui, normalement je devrais en prendre plein les yeux. La trace est vraiment au cœur des hauts plateaux. Et je vais sortir des vielles routes pour retrouver des pseudos pistes bien caillouteuses.
Après une belle descente, je me retrouve au lieudit de la Coche. Ici aussi il doit y avoir une source pour faire le plein d’eau. Après 5mn de recherche, je finis par la trouver. Ici le bac est plein. L’eau est propre et claire, mais je ne vois même pas comment il est alimenté. Mais bon pas de problème pour faire le plein.
Par contre, comme hier, je suis loin d’être seul. Ici c’est le point de départ de quelques randonnées à pied et il y a du monde. Il y a ici le départ de la randonnée du tour du Grand Veymont. Il va falloir que je revienne….
Dénivelé : 900m de D+
J’ai passé une très bonne nuit en pleine forêt. Et non, je n’ai pas été embêté par les loups du Vercors. Car, oui il y a des loups dans le Vercors.
Aujourd’hui, normalement je devrais en prendre plein les yeux. La trace est vraiment au cœur des hauts plateaux. Et je vais sortir des vielles routes pour retrouver des pseudos pistes bien caillouteuses.
Après une belle descente, je me retrouve au lieudit de la Coche. Ici aussi il doit y avoir une source pour faire le plein d’eau. Après 5mn de recherche, je finis par la trouver. Ici le bac est plein. L’eau est propre et claire, mais je ne vois même pas comment il est alimenté. Mais bon pas de problème pour faire le plein.
Par contre, comme hier, je suis loin d’être seul. Ici c’est le point de départ de quelques randonnées à pied et il y a du monde. Il y a ici le départ de la randonnée du tour du Grand Veymont. Il va falloir que je revienne….
Après quelques kilomètres, je passe devant la maison forestière de Pré Grandu. Jusqu’en 1944, elle abritait un forestier et sa famille durant l’été. Elle servit également d’abri à la résistance avant d’être détruite en août 1944, puis reconstruite dans les années 50 pour les bucherons. Aujourd’hui elle sert de gite pour les groupes.
Comme je me trouve sur la seule trace autorisée aux VTT et cavaliers, normal que je trouve des chevaux sur mon chemin. Un groupe me dépasse avant de s’arrêter s’abreuver à la baraque de Gerland. Le Grand Veymont en arrière-plan est magnifique.
Comme je me trouve sur la seule trace autorisée aux VTT et cavaliers, normal que je trouve des chevaux sur mon chemin. Un groupe me dépasse avant de s’arrêter s’abreuver à la baraque de Gerland. Le Grand Veymont en arrière-plan est magnifique.
Le secteur est truffé de dolines: une forme caractéristique d'érosion des calcaires en contexte karstique. En gros, au fil des siècles, les eaux se sont infiltrées en dissolvant le calcaire en dessous de la surface ce qui crée une grotte et ça finit par s’effondrer. Cela créait une dépression en surface: une doline.
Il faut dire qu'ici, on est sur un massif calcaire et malgré quelques sources par-ci ou par-là, on ne voit pas de rivières. L’eau qui tombe s’infiltre directement.
Juste avant d’arriver à la cabane de Pré Peyret, je peux observer deux marmottes. Et ce sera les deux seules que je verrais. Peut-être se cachent-elles ? Trop de monde.
A partir de la cabane, c’est un peu l’autoroute mais bon c’est normal. Les paysages sont magnifiques et la balade est facile depuis le Col du Rousset.
A partir de la cabane, c’est un peu l’autoroute mais bon c’est normal. Les paysages sont magnifiques et la balade est facile depuis le Col du Rousset.
Je ne sais où donner des yeux… Je m’arrête toutes les 5mn pour admirer le paysage et photographier à tout va.
2 cavalières s’arrêtent également: on discute 5mn. Elles aussi font de l’itinérance mais pas avec le même type de montures.
Je vais profiter du superbe point de vue pour casser une croute au Pas de l’Echelette. D’ailleurs, si quelqu’un remonte là-haut, est-ce qu’il pourrait récupérer mon Opinel ? Il doit encore y être. Ou pas….
A partir de là, je descends vers la station de ski du Col du Rousset. Contrairement à 9 ans en arrière, je ne vais pas passer par le tunnel. J’ai repéré une trace à flanc de montagne. Un peu raide, un peu dans les pierriers, mais bon en poussant par endroits, ça ne passe pas trop mal.
Ce qui permet de rejoindre une ancienne voie romaine: passage mythique. C’est très beau, et relativement facile à monter en choisissant bien sa trace. En étant observateur, sur la photo ci-dessous on peut l’apercevoir en travers de la falaise.
A partir de là, je descends vers la station de ski du Col du Rousset. Contrairement à 9 ans en arrière, je ne vais pas passer par le tunnel. J’ai repéré une trace à flanc de montagne. Un peu raide, un peu dans les pierriers, mais bon en poussant par endroits, ça ne passe pas trop mal.
Ce qui permet de rejoindre une ancienne voie romaine: passage mythique. C’est très beau, et relativement facile à monter en choisissant bien sa trace. En étant observateur, sur la photo ci-dessous on peut l’apercevoir en travers de la falaise.
Ce n'est pas très long, mais il est recommandé de faire une petite pause au 3/4 de la montée, dans le tournant, pour admirer le Diois et les vautours fauves qui cherchent les ascendances: ce que je ne manque pas de faire.
Une fois arrivé au Col de Chironne, je vais emprunter une piste forestière puis les crêtes afin de rejoindre le Col de Vassieux. Jusqu’à l’ouverture de la route au col du Rousset à la fin du 19ième siècle, le col de Vassieux était un passage très fréquenté. Par cette liaison avec le Diois, les vassivains exportaient leurs matières premières (fromages, laine, charbon de bois) et remontaient ce qu’ils ne pouvaient produire (vin, sucre, vêtements et outils).
C’est à partir d’ici qu’il y a 9 ans nous avions rejoint Die. Et j’ai un souvenir mémorable de la descente: un superbe single très raide et très technique à flanc de montagne, avec quelques passages bien aériens.
C’est à partir d’ici qu’il y a 9 ans nous avions rejoint Die. Et j’ai un souvenir mémorable de la descente: un superbe single très raide et très technique à flanc de montagne, avec quelques passages bien aériens.
J’arrive devant le refuge du Col de Vassieux où je vais passer la nuit. Il est ouvert et il n’y a personne....pour l’instant. Je continue ma route car je dois faire le plein d’eau à la baraque forestière du Plainet. J’en profite également pour faire un brin de lessive d’une de mes 2 tenues.
De retour au refuge, je commence à m’installer. Pour l’instant, je suis seul mais rapidement je suis rejoint par un couple de randonneurs très sympa. On discute un moment: on est rejoint par un groupe de VTTiste, puis par une famille. Et du coup, de tout seul, on se retrouve à 15 dans un refuge de 20m². Trop peu pour moi, et puis ne sommes-nous pas encore en confinement !!.....Dans ces conditions, la distanciation sociale est oubliée. Alors je préfère monter la tente. Mais à peine montée, je me prends un orage. Je mets tout à l’abri et attends que cela passe en faisant un brin de lecture. Ça va être pratique cette pluie pour faire sécher ma lessive….