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Mâcon-Besançon

5 jours
Les strike
Par Les strike
mis à jour 02 janv. 2020
939 lecteurs
Informations générales
Notre premier voyage à vélo à 4: 5 jours entre Mâcon et Besançon pour visiter notre famille en mobilité douce.
Activité :
vélo de randonnée
Statut :
réalisé
DATE :
26/08/2019
Durée :
5 jours
Mobilité douce
C'est possible (ou réalisé) en train
Précisions : TER
Toutes les sections GPX , KML

Mâcon-Besançon

Les étapes :

1
mise à jour : 01 janv. 2020
L'envie était là depuis un moment, mais il nous manquait encore la petit étincelle pour allumer le feu qui allait nous permettre de nous lancer dans un nouveau voyage à vélo. Il faut dire que cette fois-ci, nous étions lestés de 2 enfants dont une petite puce de 8 mois. C'est finalement Carnet d'Aventure, que nous découvrions en 2019, qui allait nous donner le coup de pied définitif nous permettant de nous jeter dans le vide. A la lecture de quelques articles et du hors série "voyage à vélo", nous nous dîmes: finalement, est-ce si compliqué?
C'était donc parti pour 5 jours de vélo à travers la Bourgogne-Franche Comté, avec nos deux enfants, nos deux montures, et nos deux remorques. Drôle de convoi, avec les deux marsupiaux dont la somme des âges ne faisait même pas trois ans.
L'objectif: aller rendre visite à Papy à Besançon, mais en mobilité douce cette fois-ci.
Nous nous étions fixés maximum 3h de roulage effectif par jour, souhaitant réserver du temps aux pauses et aux activités ludiques, et surtout pour gérer tous les aléas qui pourraient survenir: la météo, les crevaisons, les casses. Disposant de 5j, nous décidâmes donc de ne pas partir directement de la maison à Lyon, mais de nous avancer jusqu'à Mâcon afin de gagner quelques kilomètres.
Les 45 minutes de TER de Lyon à Mâcon furent finalement les moments les plus stressant du voyage. Arrivés trnaquillement avec de la marge sur le quai de la gare de la Part Dieu, quelle ne fut pas notre suprise de voir arriver un TE...
2
mise à jour : 02 janv. 2020
L'itinéraire du jour nous fait continuer à travers les vignobles et campagnes mâconais et chalonais. Quel plaisir d'évoluer sur des routes dédiées uniquement au vélo. C'est d'autant plus appréciable que nous transportons une cargaison bien précieuse.
Le camping municipal de Châlon-Sur-Saône, bien que modeste, fera complètement l'affaire pour ce soir. S'ensuit une visite de la ville, au centre pas désagréable avec sa cathédrale et ses rues piétones. On se dit alors à chaque minute que le vélo permet bien des découvertes, à deux pas de chez nous, dans des lieux vers lesquels nous n'aurions même pas daigné tourner la tête depuis l'autoroute en d'autres circonstances.
Au deuxième jour de ce voyage avec les enfants, nous prenons la pleine mesure de notre chance de vivre cela avec eux. Alors que le premier jour se passe plutôt dans le stress du voyage et l'expectative quant à leurs réactions ("lequel des deux va péter un câble en premier? Comment vont-ils réagir à cette nuit en camping sans les équipements habituels?"), nous pouvons maintenant savourer, pleinement rassurés quant à leur capacité à s'adapter en toutes circonstances. Notre seule règle: les écouter, savoir s'arrêter à l'instant même ou ils le demandent.
Cela donne d'ailleurs un rythme de roulage un peu particulier et assez fractionné. Une sieste qui s'annonce: on tartine et on enquille les kilomètres. Ils se réveillent? On lève le pied, et on s'arrête quand ça commence à râler. On apprend alors très rapidement à fl...
3
mise à jour : 01 janv. 2020
Nous suivons maintenant l'eurovéloroute n°6 qui doit nous amener sur un tapi roulant jusqu'à Besançon. Nous traversons la plaine bressane, le long de la Saône et de ses canaux. Ce qui nous aurait paru d'un ennui profond il y a quelques années (quoi, pas de D+?) nous ravit dans le contexte actuel. Les chemins sont parfaitement aménagés, et bien balisés. Il n'y a quasiment aucun carrefour nécessitant de sortir un plan.
La présence du cours d'eau encourage à quelque rêveries, et les futurs projets à la configuration similaire s'échafaudent déjà dans nos esprits. les Pays-bas? Le Danemark? L'Allemagne? Des voyages que l'on envisageait pas se construisent dans nos têtes.
Cette présence de l'eau est aussi un sacré atout pour le numéro un. Deux ans et quelques, c'est le bon âge pour s'extasier devant chaque péniche qui passe. Sans parler du clou du spectacle: les écluses. Faites passer quelque dizaines de minutes devant une écluse à vos demi-portions et Walt Disney n'aura qu'à aller se rhabiller.
Nous rejoignons le petit bourg de Seure, et le camping du coin. Un accueil "spécial cyclistes" y est prévu: boisson fraîche ou café, un petit mot sympa, un coin réservé au fond du camping. Que demande le peuple?! ce coin cycliste se trouve à côté de la piscine municipale. Ce qui aurait pu être perçu comme une nuisance devient un sacré atout alors qu'il fait 35 degrés: la journée se termine idéalement à faire des ploufs.
4
mise à jour : 02 janv. 2020
Direction Dôle: ça commence à sentir l'écurie. On croise des noms de lieux de plus en plus familiers. Le trajet se déroule toujours le long du canal du Rhône au Rhin, de la Saône et du Doubs.
A ce moment, une sorte d'organisation (de routine?) s'est mise en place: se lever, lever les enfants, déjeuner, plier la tente, faire les sacoches et la remorque, partir. A la minute près, on sait exactement le temps qu'il nous faudra pour démarrer. Cela nous met dans un confort mental dans le sens ou l'aléa se réduit encore. C'est une de nos conclusions avec les enfants: réduire au maximum les aléas en organisant tout ce qui peut l'être, car les surprises viendront de toute façon !
5
mise à jour : 01 janv. 2020
Aujourd'hui nous terminons notre mini-voyage. Les sentiments sont très emmêlés: la joie d'arriver dans notre famille, la fierté de le faire en train-vélo avec nos deux vers de terre, et la tristesse d'en avoir déjà terminé avec cette parenthèse enchantée.
Pour cette dernière étape, Papy nous a rejoint en train depuis Besançon. Trois générations vont donc rouler ensemble, et le sentiment d'exhaltation n'en est que décuplé. Et l'aide du papy ne sera pas de trop, le vent ayant décidé de s'inviter aussi: une vraie locomotive, l'ancien !
Nous roulons sur les routes de mon enfance: que des chemins de halage en parfait état.
Ne reste plus qu'un bon coup de cul pour arriver à la maison dans les collines (le plus gros D+ du voyage, au moins 100m !). Mine de rien, on est usé après 250 km à tirer les 40kg de viande et de carriole, et cette montée sous la chaleur ne sera pas une mince affaire.