La côte Atlantique à vélo
Deuxième étape d’un tour de France
L’idée de départ : faire le tour de la France, à pied et à vélo, en plusieurs étapes, sur plusieurs années. Un projet simple, mais ambitieux. Après une première portion réalisée à pied, entre la presqu’île de Crozon et Audierne, place cette fois au vélo.
Pour cette deuxième étape, direction le sud le long de la côte Atlantique, en partant de la Pointe du Raz pour rallier Hendaye. Environ 1 300 kilomètres à travers huit départements et trois régions, entre forêts, dunes, ports, marais, et petites routes au plus près de l’océan.
Le temps prévu pour ce tronçon : entre 11 et 13 jours. De quoi pédaler à bon rythme tout en prenant le temps de découvrir les paysages, de faire quelques détours, et de vivre pleinement l’aventure.
L’idée de départ : faire le tour de la France, à pied et à vélo, en plusieurs étapes, sur plusieurs années. Un projet simple, mais ambitieux. Après une première portion réalisée à pied, entre la presqu’île de Crozon et Audierne, place cette fois au vélo.
Pour cette deuxième étape, direction le sud le long de la côte Atlantique, en partant de la Pointe du Raz pour rallier Hendaye. Environ 1 300 kilomètres à travers huit départements et trois régions, entre forêts, dunes, ports, marais, et petites routes au plus près de l’océan.
Le temps prévu pour ce tronçon : entre 11 et 13 jours. De quoi pédaler à bon rythme tout en prenant le temps de découvrir les paysages, de faire quelques détours, et de vivre pleinement l’aventure.
When : 4/27/25
Length : 10 days
Length : 10 days
Total distance :
1353km
Height difference :
+10017m /
-10056m
Alti min/max : -9m/78m
Guidebook created by Runner Gatinais
on 26 May
updated on 27 May
updated on 27 May
Eco travel
Réalisé en utilisant transports en commun (train, bus, bateau...)
Possible with
bus
Details :
Niort-Nantes en Flixbus
Nantes-Quimper en Blablabus
Quimper-Audierne en GoBreihz
51 reader(s)
-
Global view
Guidebook : Vielle à Hendaye (updated : 27 May)
Section distance :
109km
Height difference for this section :
+408m /
-420m
Section Alti min/max : -5m/78m
Description :
111 km
D+ 826 m
D- 835 m
D+ 826 m
D- 835 m
Report : Vielle à Hendaye (updated : 27 May)
Jour 10 – Dernier coup de pédale : du camping du Gaoucher à Hendaye
Départ à 7h30, sous un ciel encore un peu gris après une pluie nocturne. Heureusement, le patron du camping du Gaoucher m’a gentiment prêté une tente, et tout est resté au sec, pas besoin de faire tremper le tarp ce matin.
Il fait frais, alors pour la première fois depuis le début du voyage, j’enfile mon pantalon de pluie pour rouler. Je m’arrête très vite, à Léon, à seulement 3 km, pour un petit déjeuner dans une boulangerie. L'odeur du pain frais, ça réchauffe le moral ! Mais les croissants avalés encore plus !
Je reprends la route, souvent sur la piste cyclable qui longe l’axe principal, et ça roule bien : 25 km à une moyenne de 23 km/h, avec à peine 45 mètres de dénivelé. Je traverse Moliets et Mâa, Messanges, le Vieux Boucau, Hossegor et Capbreton. Ensuite, je longe le Boudigau, cette petite rivière paisible, jusqu’à Labenne.
À l’approche de Bayonne, le ciel se fait un peu menaçant, mais au loin, les Pyrénées se dessinent, avec la Rhune en toile de fond. Je longe l’Adour, d’un côté puis de l’autre, traverse Anglet et enfin j’arrive à Biarritz.
Je m’accorde une pause à la Grande Plage : sandwich du matin à la main, je craque aussi pour une gaufre au spéculoos dans une petite cabane derrière la plage. Le froid persiste, j'ai enlevé le pantalon de pluie, mais je garde la veste.
Je sais que le parcours va se corser, je suis au Pays Basque, avec déjà plus de 1200 km dans les jambes. Direction Bidart, où une belle montée me met directement dans l’ambiance. Suit une descente rapide, puis la route continue vers Guéthary, alternant montées et descentes. À la troisième montée, je suis surpris et mets le pied à terre — c’est la première fois depuis le début du voyage.
À Saint-Jean-de-Luz, je franchis ce qui semble être la dernière difficulté. Je fais un petit détour pour admirer le Fort de Socoa à Ciboure, un moment de calme face à la mer.
Mon GPS me fait quitter la Vélodyssée pour emprunter la route des crêtes, mais je m’y perds un peu. Finalement, je reprends l’itinéraire principal.
J’ai de la chance, la pluie me laisse tranquille jusqu’ici, même si la route est encore mouillée à Saint-Jean-de-Luz. Il ne reste plus que quelques kilomètres avant Hendaye.
Trois petites bosses plus tard, la surprise : une côte qui casse vraiment les jambes, passant du niveau de la mer à 82 mètres d’altitude en un kilomètre, soit une pente moyenne de plus de 9 %. Heureusement, la descente qui suit est rapide, même si la route mouillée et une nouvelle averse m’obligent à me mettre à l’abri dans un abri-bus.
En vérifiant mon parcours, je réalise que j’ai raté un virage dans la précipitation. La pluie cesse au bout de cinq minutes, je reprends la route en notant bien le bon chemin cette fois.
Une dernière côte à grimper, puis une descente vers la plage d’Hendaye. Je longe le boulevard de la Mer sur deux kilomètres, la vue sur la plage me fait oublier la fatigue.
Enfin, face au Bidassoa, frontière naturelle avec l’Espagne, je m’arrête. Le ciel reste menaçant, mais je suis fier. Fier d’avoir bouclé cette belle aventure, un voyage riche en découvertes, en efforts et en émotions.
Départ à 7h30, sous un ciel encore un peu gris après une pluie nocturne. Heureusement, le patron du camping du Gaoucher m’a gentiment prêté une tente, et tout est resté au sec, pas besoin de faire tremper le tarp ce matin.
Il fait frais, alors pour la première fois depuis le début du voyage, j’enfile mon pantalon de pluie pour rouler. Je m’arrête très vite, à Léon, à seulement 3 km, pour un petit déjeuner dans une boulangerie. L'odeur du pain frais, ça réchauffe le moral ! Mais les croissants avalés encore plus !
Je reprends la route, souvent sur la piste cyclable qui longe l’axe principal, et ça roule bien : 25 km à une moyenne de 23 km/h, avec à peine 45 mètres de dénivelé. Je traverse Moliets et Mâa, Messanges, le Vieux Boucau, Hossegor et Capbreton. Ensuite, je longe le Boudigau, cette petite rivière paisible, jusqu’à Labenne.
À l’approche de Bayonne, le ciel se fait un peu menaçant, mais au loin, les Pyrénées se dessinent, avec la Rhune en toile de fond. Je longe l’Adour, d’un côté puis de l’autre, traverse Anglet et enfin j’arrive à Biarritz.
Je m’accorde une pause à la Grande Plage : sandwich du matin à la main, je craque aussi pour une gaufre au spéculoos dans une petite cabane derrière la plage. Le froid persiste, j'ai enlevé le pantalon de pluie, mais je garde la veste.
Je sais que le parcours va se corser, je suis au Pays Basque, avec déjà plus de 1200 km dans les jambes. Direction Bidart, où une belle montée me met directement dans l’ambiance. Suit une descente rapide, puis la route continue vers Guéthary, alternant montées et descentes. À la troisième montée, je suis surpris et mets le pied à terre — c’est la première fois depuis le début du voyage.
À Saint-Jean-de-Luz, je franchis ce qui semble être la dernière difficulté. Je fais un petit détour pour admirer le Fort de Socoa à Ciboure, un moment de calme face à la mer.
Mon GPS me fait quitter la Vélodyssée pour emprunter la route des crêtes, mais je m’y perds un peu. Finalement, je reprends l’itinéraire principal.
J’ai de la chance, la pluie me laisse tranquille jusqu’ici, même si la route est encore mouillée à Saint-Jean-de-Luz. Il ne reste plus que quelques kilomètres avant Hendaye.
Trois petites bosses plus tard, la surprise : une côte qui casse vraiment les jambes, passant du niveau de la mer à 82 mètres d’altitude en un kilomètre, soit une pente moyenne de plus de 9 %. Heureusement, la descente qui suit est rapide, même si la route mouillée et une nouvelle averse m’obligent à me mettre à l’abri dans un abri-bus.
En vérifiant mon parcours, je réalise que j’ai raté un virage dans la précipitation. La pluie cesse au bout de cinq minutes, je reprends la route en notant bien le bon chemin cette fois.
Une dernière côte à grimper, puis une descente vers la plage d’Hendaye. Je longe le boulevard de la Mer sur deux kilomètres, la vue sur la plage me fait oublier la fatigue.
Enfin, face au Bidassoa, frontière naturelle avec l’Espagne, je m’arrête. Le ciel reste menaçant, mais je suis fier. Fier d’avoir bouclé cette belle aventure, un voyage riche en découvertes, en efforts et en émotions.