GR34 Le Crozon à Audierne
L’idée était simple : relier Crozon à Audierne en quatre jours, sac sur le dos et regard tourné vers l’ouest, en longeant au plus près la côte par le GR34. Une immersion entre falaises, pointes battues par le vent et plages discrètes, à suivre ce fil rouge de sentier côtier qui serpente au bord du continent.
C’est la première étape d’un projet au long cours : faire le tour de la France, à pied et à vélo. Et comme tout tour commence quelque part, celui-ci débute à la baie de Douarnenez, dans la lumière pâle d’un matin breton.
C’est la première étape d’un projet au long cours : faire le tour de la France, à pied et à vélo. Et comme tout tour commence quelque part, celui-ci débute à la baie de Douarnenez, dans la lumière pâle d’un matin breton.
Quand : 31/03/2025
Durée : 3 jours
Durée : 3 jours
Distance globale :
142km
Dénivelées :
+2220m /
-2270m
Alti min/max : 1m/84m
Carnet publié par Runner Gatinais
le 02 juin
modifié le 02 juin
modifié le 02 juin
Mobilité douce
Réalisé en utilisant covoiturage, autostop
7 lecteur(s)
-
Vue d'ensemble
Le topo : Pors Peron à Audierne (mise à jour : 02 juin)
Distance section :
57km
Dénivelées section :
+1800m /
-1855m
Section Alti min/max : 1m/79m
Description :
57km
1800m D+
1855m D-
1800m D+
1855m D-
Le compte-rendu : Pors Peron à Audierne (mise à jour : 02 juin)
Jour 3 — Entre falaises, sable et vent
Départ à 7h, seul cette fois. Après réflexion, je me rends à l’évidence : je me sens capable d’enchaîner deux étapes.
Le sac est allégé, la nuit a été récupératrice. Je pars avec la frontale vissée sur la tête, même s’il ne fait pas encore totalement noir.
Quelques minutes plus tard, je suis témoin d’un superbe lever de soleil. Le début du parcours est identique à la veille : ça monte, ça descend, sans répit. Mais je suis bien, je trouve un bon rythme en alternant marche et course.
Je passe plusieurs pointes : Luguenez, Castel Roc’h, Penharn, Kerharo, Brézellec… et la fameuse Tour du Van. Quelques plages jalonnent également l’itinéraire, comme celles de Lesven et de Théolen. Le soleil est bien présent, mais le vent, constant, rafraîchit l’air et rend l’effort plus supportable.
Vers 13h, j’arrive à la chapelle Sainte-They, où je fais une pause déjeuner bien méritée. Sandwich, compote, le tout savouré au calme. Je profite de ce moment pour remettre de la crème solaire : le soleil tape malgré le vent, un peu traître.
[hr]
Je repars avec un objectif en tête : atteindre la pointe du Raz. Le chemin continue de serpenter le long de la côte. Je passe par la plage de la baie des Trépassés, qui restera l’un des plus beaux souvenirs de ces trois jours : une plage encadrée de falaises, avec une vue magnifique sur l’île de Sein. Je croise un voilier au large, un cavalier sur la plage, des surfeurs dans les vagues. Tout semble à sa place.
À la pointe du Raz, le point le plus à l’ouest du parcours, le décor devient minéral : des rochers déchiquetés par la mer, le vent qui souffle fort, l’impression d’être au bout du continent.
Il me reste encore plus de 20 km pour rejoindre Audierne. Les jambes commencent à fatiguer, le vent ne faiblit pas, quelques montées supplémentaires viennent pimenter la fin de journée. Le terrain reste exigeant, avec quelques erreurs de parcours au passage.
Les derniers kilomètres sont rudes : les montées sont plus fréquentes, les falaises plus hautes. J’avance à l’économie. J’arrive à Audierne en fin de journée, les jambes bien entamées, mais heureux d’avoir tenu le cap.
Départ à 7h, seul cette fois. Après réflexion, je me rends à l’évidence : je me sens capable d’enchaîner deux étapes.
Le sac est allégé, la nuit a été récupératrice. Je pars avec la frontale vissée sur la tête, même s’il ne fait pas encore totalement noir.
Quelques minutes plus tard, je suis témoin d’un superbe lever de soleil. Le début du parcours est identique à la veille : ça monte, ça descend, sans répit. Mais je suis bien, je trouve un bon rythme en alternant marche et course.
Je passe plusieurs pointes : Luguenez, Castel Roc’h, Penharn, Kerharo, Brézellec… et la fameuse Tour du Van. Quelques plages jalonnent également l’itinéraire, comme celles de Lesven et de Théolen. Le soleil est bien présent, mais le vent, constant, rafraîchit l’air et rend l’effort plus supportable.
Vers 13h, j’arrive à la chapelle Sainte-They, où je fais une pause déjeuner bien méritée. Sandwich, compote, le tout savouré au calme. Je profite de ce moment pour remettre de la crème solaire : le soleil tape malgré le vent, un peu traître.
[hr]
Je repars avec un objectif en tête : atteindre la pointe du Raz. Le chemin continue de serpenter le long de la côte. Je passe par la plage de la baie des Trépassés, qui restera l’un des plus beaux souvenirs de ces trois jours : une plage encadrée de falaises, avec une vue magnifique sur l’île de Sein. Je croise un voilier au large, un cavalier sur la plage, des surfeurs dans les vagues. Tout semble à sa place.
À la pointe du Raz, le point le plus à l’ouest du parcours, le décor devient minéral : des rochers déchiquetés par la mer, le vent qui souffle fort, l’impression d’être au bout du continent.
Il me reste encore plus de 20 km pour rejoindre Audierne. Les jambes commencent à fatiguer, le vent ne faiblit pas, quelques montées supplémentaires viennent pimenter la fin de journée. Le terrain reste exigeant, avec quelques erreurs de parcours au passage.
Les derniers kilomètres sont rudes : les montées sont plus fréquentes, les falaises plus hautes. J’avance à l’économie. J’arrive à Audierne en fin de journée, les jambes bien entamées, mais heureux d’avoir tenu le cap.