Descente du Rhin en kayak de mer
21 days
1188km
+718m
/ -1410m



Descente du Rhin en kayak de mer
Escapade en solitaire depuis la gare de Valendas-Sagogn, en Suisse, jusqu'au Harvinglievt, aux Pays-Bas, aux portes de la mer du Nord. Périple effectué du 05 au 25 mai 2019. Cette expédition d'un peu moins 1 200 km, m'a conduit à la frontière de 6 pays : Suisse, Liechtenstein, Autriche, Allemagne, France, Pays-Bas.
La navigation s'est déroulée dans les gorges du Rhin antérieur, jusqu'à la confluence avec le Rhin postérieur, entre Bonaduz et Tamins. Le Rhin alpin ainsi formé dévale jusqu'au lac de Constance que j'ai traversé par la rive sud, pour rejoindre ensuite les fameuse chutes du Rhin, en aval de Schaffhouse.
Le voyage se poursuit au rythme des barrages, des portages et des bivouacs jusqu'après Strasbourg.
Le dernier barrage franchit, la navigation se prolonge jusqu'à Pannerden au nord (Pays-Bas) et Milligen aan de Rijn au sud (Pays-Bas), là où le fleuve se scinde en deux.
Vers l'ouest c'est le Waal, que j'ai suivi, et au nord ouest c'est le canal de Pannerden.
Puis le Waal devient la Boven-Merwede (Merwede supérieure), à Woudrichem, puis la Nieuwe Merwede (Nouvelle Merwede) et enfin la Hollands Diep, à peu près au niveau de la confluence avec l'Amer, avant les ponts de Moerdijk, pour enfin devenir le Haringvliet.
A partir de Bâles, et ce jusqu'à la séparation entre la Beneden Merwede et la Nieuwe Merwede, j'ai fait face à un trafic intense et incessant, jour et nuit. Les transporteurs de plus de 100 mètres, voire plus de 200 mètres, étaient légion, transportant sable, béton, charbon, minerais divers, gaz, voitures, tracteurs, camionnettes, containers par centaines.
Je me suis ainsi rendu compte que le Rhin n'a pas usurpé sa réputation et qu'il est bien l'une des voies navigables les plus fréquentées au monde.
Escapade en solitaire depuis la gare de Valendas-Sagogn, en Suisse, jusqu'au Harvinglievt, aux Pays-Bas, aux portes de la mer du Nord. Périple effectué du 05 au 25 mai 2019. Cette expédition d'un peu moins 1 200 km, m'a conduit à la frontière de 6 pays : Suisse, Liechtenstein, Autriche, Allemagne, France, Pays-Bas.
La navigation s'est déroulée dans les gorges du Rhin antérieur, jusqu'à la confluence avec le Rhin postérieur, entre Bonaduz et Tamins. Le Rhin alpin ainsi formé dévale jusqu'au lac de Constance que j'ai traversé par la rive sud, pour rejoindre ensuite les fameuse chutes du Rhin, en aval de Schaffhouse.
Le voyage se poursuit au rythme des barrages, des portages et des bivouacs jusqu'après Strasbourg.
Le dernier barrage franchit, la navigation se prolonge jusqu'à Pannerden au nord (Pays-Bas) et Milligen aan de Rijn au sud (Pays-Bas), là où le fleuve se scinde en deux.
Vers l'ouest c'est le Waal, que j'ai suivi, et au nord ouest c'est le canal de Pannerden.
Puis le Waal devient la Boven-Merwede (Merwede supérieure), à Woudrichem, puis la Nieuwe Merwede (Nouvelle Merwede) et enfin la Hollands Diep, à peu près au niveau de la confluence avec l'Amer, avant les ponts de Moerdijk, pour enfin devenir le Haringvliet.
A partir de Bâles, et ce jusqu'à la séparation entre la Beneden Merwede et la Nieuwe Merwede, j'ai fait face à un trafic intense et incessant, jour et nuit. Les transporteurs de plus de 100 mètres, voire plus de 200 mètres, étaient légion, transportant sable, béton, charbon, minerais divers, gaz, voitures, tracteurs, camionnettes, containers par centaines.
Je me suis ainsi rendu compte que le Rhin n'a pas usurpé sa réputation et qu'il est bien l'une des voies navigables les plus fréquentées au monde.
Activité :
sea kayaking
Statut :
done
Distance :
1188km
DATE :
5/25/19
Durée :
21 days
Dénivelées :
+718m
/ -1410m
Alti min/max :
-1m/721m
Descente du Rhin en kayak de mer
Les étapes :
1
11.6km
+88m /
-135m
updated : 03 Sep 2019
05 Mai 2019
Première journée de navigation débutée sous la neige qui perdure jusqu'en tout début d'après-midi. Grisaille et pluie ont remplacé la neige, entrecoupées de trop rares éclaircies.
Un gros portage a été nécessaire pour passer une zone constituée de rapides imposants et surtout infranchissables en kayak de mer.
Il m'a permis cependant de découvrir un magnifique petit hameau, très pittoresque, situé dans une prairie au beau milieu des mélèzes. Juste avant de s'enfoncer dans la forêt, le sentier très praticable, traverse une petite aire de pique-nique, aménagée d'une table, d'un barbecue, de bois sec et d'une fontaine d'eau potable, très utile pour se ravitailler.
Bivouac du soir en rive droite, sur un surplomb de la rivière, un peu après la gare de Trin.
Première journée de navigation débutée sous la neige qui perdure jusqu'en tout début d'après-midi. Grisaille et pluie ont remplacé la neige, entrecoupées de trop rares éclaircies.
Un gros portage a été nécessaire pour passer une zone constituée de rapides imposants et surtout infranchissables en kayak de mer.
Il m'a permis cependant de découvrir un magnifique petit hameau, très pittoresque, situé dans une prairie au beau milieu des mélèzes. Juste avant de s'enfoncer dans la forêt, le sentier très praticable, traverse une petite aire de pique-nique, aménagée d'une table, d'un barbecue, de bois sec et d'une fontaine d'eau potable, très utile pour se ravitailler.
Bivouac du soir en rive droite, sur un surplomb de la rivière, un peu après la gare de Trin.
2
17km
+29m /
-60m
updated : 02 Sep 2019
06 Mai 2019
La navigation a été très agréable et bien ensoleillée, malgré quelques épisodes nuageux.
Quelques arrêts ont été nécessaires pour repérer les zones où le courant était plus fort ainsi que les rapides. Le lit du fleuve s'élargit à partir de la confluence entre le Rhin antérieur et le Rhin postérieur, entre Tamins et Bonaduz. La vitesse est assez soutenue, 14 km/h environ.
Le premier gros portage approche avec le premier barrage sur le Rhin, à Domat / Ems. La sortie de l'eau se fait en rive gauche, très facilement, à 200 m du barrage. Le portage se déroule lui aussi aisément sur une petite route goudronnée. Puis un sentier bifurque sur la droite, en direction du fleuve. Un peu étroit par endroit, il débouche sur une pente et une mise à l'eau facile.
Jusqu'au pont de Felsberg la navigation se déroule sans accroc. A partir de là, la navigation est interdite. Elle est matérialisée par des écriteaux sur le premier pont, ainsi que sur un second pont, 1 km plus loin.
La sortie du kayak, pour le 2e portage, se fait en rive gauche, après le pont de Felsberg, à proximité d'un gros tuyau. J'ai dû vider le kayak de tout son matériel pour l'alléger et pouvoir ensuite le sortir de l'eau.
Une fois tout réinstaller, le portage se fait sur un chemin goudronné, d'abord en rive gauche, puis en rive droite après le second pont.
350 m environ aprè...
La navigation a été très agréable et bien ensoleillée, malgré quelques épisodes nuageux.
Quelques arrêts ont été nécessaires pour repérer les zones où le courant était plus fort ainsi que les rapides. Le lit du fleuve s'élargit à partir de la confluence entre le Rhin antérieur et le Rhin postérieur, entre Tamins et Bonaduz. La vitesse est assez soutenue, 14 km/h environ.
Le premier gros portage approche avec le premier barrage sur le Rhin, à Domat / Ems. La sortie de l'eau se fait en rive gauche, très facilement, à 200 m du barrage. Le portage se déroule lui aussi aisément sur une petite route goudronnée. Puis un sentier bifurque sur la droite, en direction du fleuve. Un peu étroit par endroit, il débouche sur une pente et une mise à l'eau facile.
Jusqu'au pont de Felsberg la navigation se déroule sans accroc. A partir de là, la navigation est interdite. Elle est matérialisée par des écriteaux sur le premier pont, ainsi que sur un second pont, 1 km plus loin.
La sortie du kayak, pour le 2e portage, se fait en rive gauche, après le pont de Felsberg, à proximité d'un gros tuyau. J'ai dû vider le kayak de tout son matériel pour l'alléger et pouvoir ensuite le sortir de l'eau.
Une fois tout réinstaller, le portage se fait sur un chemin goudronné, d'abord en rive gauche, puis en rive droite après le second pont.
350 m environ aprè...
3
22.4km
+70m /
-137m
updated : 02 Sep 2019
07 mai 2019
D'un point de vue météo, ce fut une magnifique journée. Le soleil a été présent tout le temps. Dès le départ j'ai navigué avec une belle vitesse (14 à 15km/h). Malheureusement, 4 km environ après le bivouac, il a fallut que je m'arrête pour effectuer une reconnaissance. En effet, un bruit caractéristique annonçant de prochains rapides, résonnait sur les rives boisées du fleuve.
Après les avoir facilement repérés, je me suis ensuite lancé dans la tourmente, en ayant bien enregistré le passage à emprunter. Tout c'est fait le long de la rive droite mais le Rhin a de multiples visages et la largeur de son lit varie d'une année sur l'autre.
Quoiqu'il en soit, j'ai filé grand train jusqu'à distinguer les silos d'une usine de matériaux de constructions, en rive gauche. Plus loin, juste après le virage, un seuil imposant balafre le Rhin au niveau du Pont d'Untervaz.
Je me suis arrêté rive gauche pour effectuer une reconnaissance. Là où je me suis arrêté, il était impossible d'amener le kayak sur le sentier qui longe le Rhin. Le talus est beaucoup trop encombré et surélevé.
Du coup, un bac fut nécessaire vers la rive droite où j'ai pu sortir le kayak de l'eau et effectuer un portage sur un sentier, dans la forêt.
Si le début a été plus ou moins aisé, il a fallut faire passer le kayak par une étroite passerelle, puis monter par un petit talus, pour enfin atteindre le chemin qui bord le fleuve sur plusieurs kilomètres.
Premier long portage do...
D'un point de vue météo, ce fut une magnifique journée. Le soleil a été présent tout le temps. Dès le départ j'ai navigué avec une belle vitesse (14 à 15km/h). Malheureusement, 4 km environ après le bivouac, il a fallut que je m'arrête pour effectuer une reconnaissance. En effet, un bruit caractéristique annonçant de prochains rapides, résonnait sur les rives boisées du fleuve.
Après les avoir facilement repérés, je me suis ensuite lancé dans la tourmente, en ayant bien enregistré le passage à emprunter. Tout c'est fait le long de la rive droite mais le Rhin a de multiples visages et la largeur de son lit varie d'une année sur l'autre.
Quoiqu'il en soit, j'ai filé grand train jusqu'à distinguer les silos d'une usine de matériaux de constructions, en rive gauche. Plus loin, juste après le virage, un seuil imposant balafre le Rhin au niveau du Pont d'Untervaz.
Je me suis arrêté rive gauche pour effectuer une reconnaissance. Là où je me suis arrêté, il était impossible d'amener le kayak sur le sentier qui longe le Rhin. Le talus est beaucoup trop encombré et surélevé.
Du coup, un bac fut nécessaire vers la rive droite où j'ai pu sortir le kayak de l'eau et effectuer un portage sur un sentier, dans la forêt.
Si le début a été plus ou moins aisé, il a fallut faire passer le kayak par une étroite passerelle, puis monter par un petit talus, pour enfin atteindre le chemin qui bord le fleuve sur plusieurs kilomètres.
Premier long portage do...
4
64.5km
+91m /
-187m
updated : 02 Sep 2019
08 mai 2019
A peine avais-je mis le nez en dehors de la tente, que je compris que cette journée serait placée sous le signe de la grisaille et peut-être de la lassitude qui ne manque pas de se manifester quand on navigue par temps maussade.
En effet, alors que la veille, le soleil parait de teintes chatoyantes toutes les choses sur lesquelles mon regard se posait, ce jour, une pluie incessante, à l'ardeur variable mais bien présente, étala son rideau vaporeux tout le long du parcours.
La découverte de traces de dents de Castor d'Europe (Castor fiber) sur plusieurs troncs gisant à côté de leur souche, autour de la tente, me réconforta. C'est toujours bon pour une rivière de la savoir habitée par Maître Fiber, sachant que l'espèce, au milieu du XIXe siècle, a été au bord de l'extinction dans une bonne partie de l'Europe.
L'itinéraire du jour devait me conduire jusqu'au lac de Constance et cette perspective me réjouissait au plus haut point tant j'associais au lac une certaine idée du romantisme. Ne me demandez pas pourquoi. Je l'ignore moi-même. J'imaginais de riches citadins, nonchalamment installés sur le pont d'un yacht, profitant d'une brise bien venue, s'abritant du soleil avec une ombrelle en soie blanche, tout en sirotant une coupe de Champagne.
Dès le départ de cette nouvelle journée, j'allais devoir sortir le kayak de l'eau pour éviter une succession de rapides infranchissables. Le portage débuta...
A peine avais-je mis le nez en dehors de la tente, que je compris que cette journée serait placée sous le signe de la grisaille et peut-être de la lassitude qui ne manque pas de se manifester quand on navigue par temps maussade.
En effet, alors que la veille, le soleil parait de teintes chatoyantes toutes les choses sur lesquelles mon regard se posait, ce jour, une pluie incessante, à l'ardeur variable mais bien présente, étala son rideau vaporeux tout le long du parcours.
La découverte de traces de dents de Castor d'Europe (Castor fiber) sur plusieurs troncs gisant à côté de leur souche, autour de la tente, me réconforta. C'est toujours bon pour une rivière de la savoir habitée par Maître Fiber, sachant que l'espèce, au milieu du XIXe siècle, a été au bord de l'extinction dans une bonne partie de l'Europe.
L'itinéraire du jour devait me conduire jusqu'au lac de Constance et cette perspective me réjouissait au plus haut point tant j'associais au lac une certaine idée du romantisme. Ne me demandez pas pourquoi. Je l'ignore moi-même. J'imaginais de riches citadins, nonchalamment installés sur le pont d'un yacht, profitant d'une brise bien venue, s'abritant du soleil avec une ombrelle en soie blanche, tout en sirotant une coupe de Champagne.
Dès le départ de cette nouvelle journée, j'allais devoir sortir le kayak de l'eau pour éviter une succession de rapides infranchissables. Le portage débuta...
5
42.6km
+169m /
-165m
updated : 02 Sep 2019
09 mai 2019
Au petit matin, le bivouac baignait dans une lumière chaude qui présageait une belle journée de navigation. sur le lac de Constance. L'horizon à l'ouest et au nord-ouest était dégagé et d'un bleu roi presque étincelant. Mais j'aurais dû me méfier de ces nuages qui s'accumulaient à l'est du lac.
Cela commença à se dégrader au large d'Arbon avec une première averse, au moment même où j'avais décidé de prendre une petite collation. Le ciel s'était progressivement teinté de gris mais je voulais garder toute ma confiance en la clémence de la météo à mon égard.
Jusqu'à ce que je m'arrête à Uttwil pour déjeuner, je fus suivi de petites ondées intermittentes. Au moment de repartir, le soleil illumina les flots et je pus constater à quel point l'eau était transparente.
Quelques heures plus tard un violent orage traversa le lac d'ouest en est. J'étais pile-poil sur la trajectoire et l'énorme masse compacte et noire s'abattit sur moi comme une furie. Un vent d'ouest se leva aussitôt après le passage du monstre et ne faiblit plus jusqu'à mon entrée dans Constance. Les fortes rafales m'obligèrent à naviguer en mode rase-cailloux jusqu'au la statue Imperia qui trône à l'entrée du port. Une très brève accalmie me permit d'en admirer la grâce et d'en faire quelques photos.
Je pénétrai dans Constance par le goulet qui relie le lac supérieur au lac inférieur. Le vent d'ouest se dé...
Au petit matin, le bivouac baignait dans une lumière chaude qui présageait une belle journée de navigation. sur le lac de Constance. L'horizon à l'ouest et au nord-ouest était dégagé et d'un bleu roi presque étincelant. Mais j'aurais dû me méfier de ces nuages qui s'accumulaient à l'est du lac.
Cela commença à se dégrader au large d'Arbon avec une première averse, au moment même où j'avais décidé de prendre une petite collation. Le ciel s'était progressivement teinté de gris mais je voulais garder toute ma confiance en la clémence de la météo à mon égard.
Jusqu'à ce que je m'arrête à Uttwil pour déjeuner, je fus suivi de petites ondées intermittentes. Au moment de repartir, le soleil illumina les flots et je pus constater à quel point l'eau était transparente.
Quelques heures plus tard un violent orage traversa le lac d'ouest en est. J'étais pile-poil sur la trajectoire et l'énorme masse compacte et noire s'abattit sur moi comme une furie. Un vent d'ouest se leva aussitôt après le passage du monstre et ne faiblit plus jusqu'à mon entrée dans Constance. Les fortes rafales m'obligèrent à naviguer en mode rase-cailloux jusqu'au la statue Imperia qui trône à l'entrée du port. Une très brève accalmie me permit d'en admirer la grâce et d'en faire quelques photos.
Je pénétrai dans Constance par le goulet qui relie le lac supérieur au lac inférieur. Le vent d'ouest se dé...
6
55.5km
+28m /
-66m
updated : 02 Sep 2019
10 mai 2019
Dès le départ la pluie fut ma compagne. Elle m'assaillit de ses étreintes insatiables durant une bonne partie de la matinée. Puis progressivement le soleil s'installa dans le firmament, chassant la grisaille et les gros nuages. Les reflets lumineux illuminant les rives boisées gagnèrent la surface du fleuve. Je fus baigné dans une douce chaleur et une luminosité pure et bienveillante.
Dès lors, l'eau translucide du fleuve me permit de contempler le monde sous-marin que je n'avais jusqu'à présent qu'entraperçu.
L'écrin de verdure dans lequel j'avais la chance de naviguer me rappela l'ambiance légère qui règne dans le canal de Savières, entre la lac du Bourget et le Rhône. Je me laissai alors porter par les vagues, traversant des villages pittoresques qui ponctuent le fleuve de couleurs chatoyantes.
Seul le portage pour contourner les fameuse chutes du Rhin vint interrompre l'enchantement. Je laissai le brouhaha impressionnant et les nuages de gouttelettes s'évaporer derrière moi pour retrouver la quiétude insondable du fleuve.
Ce sentiment de plénitude fut renforcé par les couleurs saisissantes que le déclin de l'astre du jour conférait à tout ce qui m'entourait.
Et c'est dans cette phase de transition qui nous fait passer du jour à la nuit que j'installai le bivouac dans un endroit idéalement aménagé de la rive droite.
Dès le départ la pluie fut ma compagne. Elle m'assaillit de ses étreintes insatiables durant une bonne partie de la matinée. Puis progressivement le soleil s'installa dans le firmament, chassant la grisaille et les gros nuages. Les reflets lumineux illuminant les rives boisées gagnèrent la surface du fleuve. Je fus baigné dans une douce chaleur et une luminosité pure et bienveillante.
Dès lors, l'eau translucide du fleuve me permit de contempler le monde sous-marin que je n'avais jusqu'à présent qu'entraperçu.
L'écrin de verdure dans lequel j'avais la chance de naviguer me rappela l'ambiance légère qui règne dans le canal de Savières, entre la lac du Bourget et le Rhône. Je me laissai alors porter par les vagues, traversant des villages pittoresques qui ponctuent le fleuve de couleurs chatoyantes.
Seul le portage pour contourner les fameuse chutes du Rhin vint interrompre l'enchantement. Je laissai le brouhaha impressionnant et les nuages de gouttelettes s'évaporer derrière moi pour retrouver la quiétude insondable du fleuve.
Ce sentiment de plénitude fut renforcé par les couleurs saisissantes que le déclin de l'astre du jour conférait à tout ce qui m'entourait.
Et c'est dans cette phase de transition qui nous fait passer du jour à la nuit que j'installai le bivouac dans un endroit idéalement aménagé de la rive droite.
7
53km
+29m /
-83m
updated : 02 Sep 2019
11 mai 2019
La clarté et le silence qui régnaient ce matin-là, conféraient aux lieux une grande sérénité. Dans ces moments j'essaie de faire le moins de bruit possible. Je suis comme un invité discret qui s'est levé avant son hôte et qui ne souhaite déranger personne dans la maison.
Mes premiers geste étaient tous empreints d'une certaine retenue. J'osais à peine frapper l'eau avec la pagaie et je m'escrimais à être le plus fluide et silencieux possible dans ma progression.
Le premier barrage de la journée se présenta et avec lui je découvris pour la première fois le système d'ascenseur qui permet de franchir l'obstacle.
Ne sachant pas faire fonctionner le système, et ne cherchant même pas à savoir si j'en avais la possibilité, c'est par un bon vieux portage que je passai de l'autre côté. Le rituel se renouvela à chaque fois qu'un barrage me barrait la route.
Ce fut une navigation aux mille visages, que la météo se chargea d'animer de ses humeurs changeantes. Rien ne me fut épargné : vent, pluie, soleil et grêle. Les épisodes se déroulèrent selon une logique propre à la nature, respectant un équilibre divin dont les arcanes nous échappent, simples mortels que nous sommes.
A intervalles réguliers, l'ambiance changeait, d'état en état, d'égales durées. J'ai fini par prendre le rythme. Je n'avais pas le choix.
Je suis resté un peu plus long...
La clarté et le silence qui régnaient ce matin-là, conféraient aux lieux une grande sérénité. Dans ces moments j'essaie de faire le moins de bruit possible. Je suis comme un invité discret qui s'est levé avant son hôte et qui ne souhaite déranger personne dans la maison.
Mes premiers geste étaient tous empreints d'une certaine retenue. J'osais à peine frapper l'eau avec la pagaie et je m'escrimais à être le plus fluide et silencieux possible dans ma progression.
Le premier barrage de la journée se présenta et avec lui je découvris pour la première fois le système d'ascenseur qui permet de franchir l'obstacle.
Ne sachant pas faire fonctionner le système, et ne cherchant même pas à savoir si j'en avais la possibilité, c'est par un bon vieux portage que je passai de l'autre côté. Le rituel se renouvela à chaque fois qu'un barrage me barrait la route.
Ce fut une navigation aux mille visages, que la météo se chargea d'animer de ses humeurs changeantes. Rien ne me fut épargné : vent, pluie, soleil et grêle. Les épisodes se déroulèrent selon une logique propre à la nature, respectant un équilibre divin dont les arcanes nous échappent, simples mortels que nous sommes.
A intervalles réguliers, l'ambiance changeait, d'état en état, d'égales durées. J'ai fini par prendre le rythme. Je n'avais pas le choix.
Je suis resté un peu plus long...
8
53.7km
+8m /
-61m
updated : 02 Sep 2019
12 mai 2019
Cette journée fut dans la continuité de la précédente. Avec la même alternance des paysages et la même variation dans la météo. J’y ressentis également un plaisir similaire à naviguer sur un fleuve aux multiples facettes. Une fois de plus je fus frappé par sa diversité et ce dès le départ de cette nouvelle journée de navigation.
La veille le déluge et la lassitude m’avaient forcé à m’abriter au plus vite. Je n’avais pas eu le temps de faire, comme souvent, mon petit tour du propriétaire. J’aurais alors repéré cette magnifique petite plage de sable qui plonge doucement dans le Rhin, parfaitement accessible juste après la rampe de remise à l’eau, en aval du barrage.
Parfois, il faut accepter de subir les contraintes, sans amertume, et de passer à côté d’un bon coin de bivouac, d’un magnifique panorama ou d’une belle rencontre.
Le parcours juqu’à Bâle ne présente aucune difficulté. Les portages se font avec fluidité, même si celui du barrage de Laufenbourg a été un peu compliqué sur la fin. Le sentier m’a contraint à me sacrifier au jeu des contorsions pour franchir un virage en épingle, mais rien d’insurmontable.
Au pont de Rheinfelden j’ai été surpris par deux gros tourbillons violents, juste après les piles du pont. Le kayak a éré pris en tenaille et j’étais à deux doigts de cabaner.
L’arrivée à Bâle s’est faite dans la chaude douceur du soleil...
Cette journée fut dans la continuité de la précédente. Avec la même alternance des paysages et la même variation dans la météo. J’y ressentis également un plaisir similaire à naviguer sur un fleuve aux multiples facettes. Une fois de plus je fus frappé par sa diversité et ce dès le départ de cette nouvelle journée de navigation.
La veille le déluge et la lassitude m’avaient forcé à m’abriter au plus vite. Je n’avais pas eu le temps de faire, comme souvent, mon petit tour du propriétaire. J’aurais alors repéré cette magnifique petite plage de sable qui plonge doucement dans le Rhin, parfaitement accessible juste après la rampe de remise à l’eau, en aval du barrage.
Parfois, il faut accepter de subir les contraintes, sans amertume, et de passer à côté d’un bon coin de bivouac, d’un magnifique panorama ou d’une belle rencontre.
Le parcours juqu’à Bâle ne présente aucune difficulté. Les portages se font avec fluidité, même si celui du barrage de Laufenbourg a été un peu compliqué sur la fin. Le sentier m’a contraint à me sacrifier au jeu des contorsions pour franchir un virage en épingle, mais rien d’insurmontable.
Au pont de Rheinfelden j’ai été surpris par deux gros tourbillons violents, juste après les piles du pont. Le kayak a éré pris en tenaille et j’étais à deux doigts de cabaner.
L’arrivée à Bâle s’est faite dans la chaude douceur du soleil...
9
64.4km
-68m
updated : 02 Sep 2019
Cette journée de navigation s'est déroulée sous un soleil magnifique.
Traverser Bâle est merveilleux. C'est une ville splendide et très animée. J'ai toujours adoré la navigation en zone urbaine par ce qu'elle éveille de curiosité chez les passants ou les riverains.
A partir du barrage de Kembs, après Huningue, on évolue dans le vieux Rhin, en pleine nature, dans la réserve naturelle de la Petite Camarque Alsacienne, sur un fleuve assez sauvage. J'entends par là pas trop marqué par la présence humaine. Les remparts de verdure qui bordent ses rives y sont pour beaucoup. On a l'impression d'être entièrement isolé du reste du monde. C'est calme et silencieux. Les quelques rapides rencontrés se passent tranquillement.
Cependant, les deux grosses difficultés, ou du moins obstacles à considérés avec moins de désinvolture, sont les barres d'Istein et le franchissement d'une route coupée au niveau de Blodelsheim.
Pour les premières, vaut mieux faire une reconnaissance. Et quand bien même, j'ai choisi le portage en raison de la hauteur de l'eau.
Pour le deuxième, là encore selon le niveau de l'eau, l'obstacle est franchissable. Mais j'ai préféré assuré en faisait un léger portage, les pieds dans l'eau.
A part ça, le parcours est magnifique et revivifiant.
Seul bémol à mon enthousiasme, je n'ai pas trouvé de rampe pour sortir facilement le kaya...
Traverser Bâle est merveilleux. C'est une ville splendide et très animée. J'ai toujours adoré la navigation en zone urbaine par ce qu'elle éveille de curiosité chez les passants ou les riverains.
A partir du barrage de Kembs, après Huningue, on évolue dans le vieux Rhin, en pleine nature, dans la réserve naturelle de la Petite Camarque Alsacienne, sur un fleuve assez sauvage. J'entends par là pas trop marqué par la présence humaine. Les remparts de verdure qui bordent ses rives y sont pour beaucoup. On a l'impression d'être entièrement isolé du reste du monde. C'est calme et silencieux. Les quelques rapides rencontrés se passent tranquillement.
Cependant, les deux grosses difficultés, ou du moins obstacles à considérés avec moins de désinvolture, sont les barres d'Istein et le franchissement d'une route coupée au niveau de Blodelsheim.
Pour les premières, vaut mieux faire une reconnaissance. Et quand bien même, j'ai choisi le portage en raison de la hauteur de l'eau.
Pour le deuxième, là encore selon le niveau de l'eau, l'obstacle est franchissable. Mais j'ai préféré assuré en faisait un léger portage, les pieds dans l'eau.
A part ça, le parcours est magnifique et revivifiant.
Seul bémol à mon enthousiasme, je n'ai pas trouvé de rampe pour sortir facilement le kaya...
10
46.6km
-40m
updated : 02 Sep 2019
Encore une magnifique journée et une navigation ultra plaisante malgré la longueur des portions. Cela ressemble beaucoup à la navigation dans le Rhône où on alterne entre sections "préservées" et portions canalisées. La différence c'est que les sections "préservées" sont aussi large et aussi canalisée que les autres portions.
Des barrages de régulation viennent perturber un peu la navigation. Chaque barrage est équipé d'une glissière en rive gauche. Certaines mérites une petite reconnaissance. Je n'ai osé en franchir que trois. Pour les autres j'ai fait un petit portage.
Jusqu'au lieu du bivouac, j'ai eu à franchir 3 barrages :
1° barrage près de Burkheim :
On débarque rive droite. La rampe est très accessible, le portage se fait sur un chemin très praticable, mais la remise à l'eau est fastidieuse car le chemin s'arrête dans une petit clairière et vient taper contre une digue de gros rochers, bien coupants, et plus loin en contre-bas, il y a le fleuve. Donc galère pour y amener le kayak chargé.
2° barrage de Weisweil :
On débarque toujours rive droite. Rampe très facile. Remise à l'eau également facile. C'est juste un peu pentu pour amener le kayak jusqu'au bord du ponton.
3° barrage de Gerstheim :
Même topo que barrage précédent.
J'ai installé mon bivouac après ce barrage, ...
Des barrages de régulation viennent perturber un peu la navigation. Chaque barrage est équipé d'une glissière en rive gauche. Certaines mérites une petite reconnaissance. Je n'ai osé en franchir que trois. Pour les autres j'ai fait un petit portage.
Jusqu'au lieu du bivouac, j'ai eu à franchir 3 barrages :
1° barrage près de Burkheim :
On débarque rive droite. La rampe est très accessible, le portage se fait sur un chemin très praticable, mais la remise à l'eau est fastidieuse car le chemin s'arrête dans une petit clairière et vient taper contre une digue de gros rochers, bien coupants, et plus loin en contre-bas, il y a le fleuve. Donc galère pour y amener le kayak chargé.
2° barrage de Weisweil :
On débarque toujours rive droite. Rampe très facile. Remise à l'eau également facile. C'est juste un peu pentu pour amener le kayak jusqu'au bord du ponton.
3° barrage de Gerstheim :
Même topo que barrage précédent.
J'ai installé mon bivouac après ce barrage, ...
11
40.9km
+1m /
-20m
updated : 02 Sep 2019
Encore une navigation très agréable, entrecoupée de portage, d'un petit ravitaillement à Strasbourg et de surprises inhérentes à ce genre d'expédition.
Dès le départ j'ai choisi de rester rive droite et je n'ai donc pas utilisé la glissière pour franchir le premier barrage de régulation qui s'est présenté. Une rampe de mise à l'eau très accessible et parfaitement visible en rive droite, m'a permis de sortir le kayak pour un premier portage court.
Les deux barrages situés avant Strasbourg sont très faciles à passer.
Il faut faire attention en sortant de Strasbourg car on est dans une zone portuaire. Attention donc au trafic, même s'il n'est pas encore très dense.
En fin de journée je suis arrivé à proximité du barrage de Gamsheim (F). Il ne faut pas louper les escaliers situés en rive droite, au niveau du Club de Voile de Honau (DE), dans le prolongement de la digue.
Le portage débute là. Ne pas faire comme moi et descendre par le chemin à l'Est puis au Sud. Il faut rester sur le haut de la digue et longer le canal jusqu'à la centrale. Je conseille d'aller jusqu'au bord de la route et de vérifier si le portail situé en face n'est pas verrouillé.
Il était ouvert et j'ai donc profité d'une accalmie dans la circulation pour traverser et ensuite continuer le long de la digue, jusqu'à ce que je trouve un coin propice au bivouac.
En allant ...
Dès le départ j'ai choisi de rester rive droite et je n'ai donc pas utilisé la glissière pour franchir le premier barrage de régulation qui s'est présenté. Une rampe de mise à l'eau très accessible et parfaitement visible en rive droite, m'a permis de sortir le kayak pour un premier portage court.
Les deux barrages situés avant Strasbourg sont très faciles à passer.
Il faut faire attention en sortant de Strasbourg car on est dans une zone portuaire. Attention donc au trafic, même s'il n'est pas encore très dense.
En fin de journée je suis arrivé à proximité du barrage de Gamsheim (F). Il ne faut pas louper les escaliers situés en rive droite, au niveau du Club de Voile de Honau (DE), dans le prolongement de la digue.
Le portage débute là. Ne pas faire comme moi et descendre par le chemin à l'Est puis au Sud. Il faut rester sur le haut de la digue et longer le canal jusqu'à la centrale. Je conseille d'aller jusqu'au bord de la route et de vérifier si le portail situé en face n'est pas verrouillé.
Il était ouvert et j'ai donc profité d'une accalmie dans la circulation pour traverser et ensuite continuer le long de la digue, jusqu'à ce que je trouve un coin propice au bivouac.
En allant ...
12
66.3km
+9m /
-38m
updated : 02 Sep 2019
Cette journée marqua la fin des portages avec le dernier barrage sur le Rhin : le barrage de la centrale hydroélectrique d'Iffezheim (DE) et Roppenheim (F).
Pour ne pas s'engager dans le chenal de navigation, on doit débarquer en rive gauche. La rampe est très bien indiquée. On rejoint alors la Moder, par un court portage, dont on suit le cours pour retrouver le Rhin en amont de la centrale.
A partir de là, et ce jusqu'à la confluence de la Beneden Merwede (Merwede inférieure) et de la Nieuwe Merwede (Nouvelle Merwede), la navigation va se faire dans un fleuve canalisé et par un trafic intense et incessant.
Des convois fluviaux, des automoteurs, des bateaux pousseurs de barges ou encore des rouliers gigantesques (Ron-oll Ron-off), vont constituer pour certains des ensembles fluviaux de plusieurs centaines de mètres de long et transporter des camions, des voitures, des tracteurs, du gaz, du charbon, du sable, des produits pétroliers, du minerais, de l'acier, de l'engrais.
Les centrales nucléaires, les usines d'extraction, les centres de chimie, les raffineries, les zones de stockage, les centres industriels et urbains vont être mon quotidien durant près d'une semaine.
Les bacs et leurs bateaux amphidromes vont également se multiplier tout au long du fleuve ainsi que les bateaux remplis de touristes, dans les parties les plus touristiques.
La canal chang...
Pour ne pas s'engager dans le chenal de navigation, on doit débarquer en rive gauche. La rampe est très bien indiquée. On rejoint alors la Moder, par un court portage, dont on suit le cours pour retrouver le Rhin en amont de la centrale.
A partir de là, et ce jusqu'à la confluence de la Beneden Merwede (Merwede inférieure) et de la Nieuwe Merwede (Nouvelle Merwede), la navigation va se faire dans un fleuve canalisé et par un trafic intense et incessant.
Des convois fluviaux, des automoteurs, des bateaux pousseurs de barges ou encore des rouliers gigantesques (Ron-oll Ron-off), vont constituer pour certains des ensembles fluviaux de plusieurs centaines de mètres de long et transporter des camions, des voitures, des tracteurs, du gaz, du charbon, du sable, des produits pétroliers, du minerais, de l'acier, de l'engrais.
Les centrales nucléaires, les usines d'extraction, les centres de chimie, les raffineries, les zones de stockage, les centres industriels et urbains vont être mon quotidien durant près d'une semaine.
Les bacs et leurs bateaux amphidromes vont également se multiplier tout au long du fleuve ainsi que les bateaux remplis de touristes, dans les parties les plus touristiques.
La canal chang...
13
88.5km
+95m /
-119m
updated : 02 Sep 2019
Aucune difficulté sur cette portion. Il faut juste être vigilant par rapport au trafic fluvial et faire attention en traversant les villes de Mannheim et de Worms.
Pour le reste, c'est que du bonheur : du courant, du soleil, des paysages magnifiques et impressionnants.
Pour le reste, c'est que du bonheur : du courant, du soleil, des paysages magnifiques et impressionnants.
14
82.6km
+27m /
-38m
updated : 02 Sep 2019
Encore beaucoup de kilomètres parcourus en une journée.
Pour sortir un peu du canal on peut profiter des bras latéraux où la navigation est plus tranquille.
A Mayence, la partie la plus industrialisée se trouve sur la rive gauche. Donc j'ai longer au mieux la rive droite.
Après Bingen am Rhein, le courant s'emballe un peu en rive gauche, et anime un peu la navigation. Il y a des rochers avec un petit seuil. On arrive sur un îlot à la pointe duquel se trouve la tour de Bingen (Maüseturm de Bingen). On peut passer à gauche ou à droite.
Le chenal de navigation se trouve en rive droite, du côté des ruines du château d'Ehrenfels.
Plus loin, après le coude que fait le fleuve, on distingue des rochers émergés. Selon la hauteur de l'eau, le courant peut être très rapide. Le chenal de navigation est étroit. Il y a du passage. Non seulement les navires fluviaux mais aussi les bateaux de touristes. On est au début des gorges de Loreleï. Le site est très visité.
La vigilance est de mise car les courants peuvent vraiment être redoutable et dangereux.
Par contre le site est magnifique. Je conseille le camping d'Oberwesel, que l'on voit très bien en rive gauche. Il y a un LIDL à proximité pour se ravitailler. Je n'avais pas prévu de m'y arrêter mais un énorme orage m'y à forcé. Et cela a été de bon augure.
De plus, Oberwesel est ...
Pour sortir un peu du canal on peut profiter des bras latéraux où la navigation est plus tranquille.
A Mayence, la partie la plus industrialisée se trouve sur la rive gauche. Donc j'ai longer au mieux la rive droite.
Après Bingen am Rhein, le courant s'emballe un peu en rive gauche, et anime un peu la navigation. Il y a des rochers avec un petit seuil. On arrive sur un îlot à la pointe duquel se trouve la tour de Bingen (Maüseturm de Bingen). On peut passer à gauche ou à droite.
Le chenal de navigation se trouve en rive droite, du côté des ruines du château d'Ehrenfels.
Plus loin, après le coude que fait le fleuve, on distingue des rochers émergés. Selon la hauteur de l'eau, le courant peut être très rapide. Le chenal de navigation est étroit. Il y a du passage. Non seulement les navires fluviaux mais aussi les bateaux de touristes. On est au début des gorges de Loreleï. Le site est très visité.
La vigilance est de mise car les courants peuvent vraiment être redoutable et dangereux.
Par contre le site est magnifique. Je conseille le camping d'Oberwesel, que l'on voit très bien en rive gauche. Il y a un LIDL à proximité pour se ravitailler. Je n'avais pas prévu de m'y arrêter mais un énorme orage m'y à forcé. Et cela a été de bon augure.
De plus, Oberwesel est ...
15
69.5km
+48m /
-69m
updated : 02 Sep 2019
Aucune difficulté durant cette journée. Juste davantage de vigilance en raison du nombre plus important de bateaux de touristes.
Mais le trafic lié au transport des marchandises est toujours aussi intense.
Juste après les gorges où l'on peut admirer le célèbre rocher de la Loreleï, le fleuve s'élargit peu à peu. Ses rives sont progressivement colonisées et à partir de Spay le tissu urbain et les industries s'étendent plus largement.
De larges zones de verdure persistes cependant, rendant la navigation très variée, dans un paysage diversifié.
J'ai été impressionné par la ville de Coblence, qui semble être une ville très animée.
En fin d'après-midi, la crainte de me faire à nouveau surprendre par un orage m'a incité à stopper la navigation plus tôt. Mais une heure après l'arrêt forcé, le ciel était dégagé, et le soleil dardait ses rayons au-delà des collines.
Le bivouac était installé, alors j'ai profité tranquillement de la fin de journée.
Mais le trafic lié au transport des marchandises est toujours aussi intense.
Juste après les gorges où l'on peut admirer le célèbre rocher de la Loreleï, le fleuve s'élargit peu à peu. Ses rives sont progressivement colonisées et à partir de Spay le tissu urbain et les industries s'étendent plus largement.
De larges zones de verdure persistes cependant, rendant la navigation très variée, dans un paysage diversifié.
J'ai été impressionné par la ville de Coblence, qui semble être une ville très animée.
En fin d'après-midi, la crainte de me faire à nouveau surprendre par un orage m'a incité à stopper la navigation plus tôt. Mais une heure après l'arrêt forcé, le ciel était dégagé, et le soleil dardait ses rayons au-delà des collines.
Le bivouac était installé, alors j'ai profité tranquillement de la fin de journée.
16
97.5km
+10m /
-50m
updated : 02 Sep 2019
Grise et humide.
Voilà comment je peux résumer la journée.
La pluie n'a pratiquement pas cessé durant toute la navigation. Les paysages urbains et industriels ont dominé l'horizon.
Le trafic intense a dominé le fleuve
Et moi au milieu, je me suis frayé un chemin... et j'ai aligné les kilomètres.
Voilà comment je peux résumer la journée.
La pluie n'a pratiquement pas cessé durant toute la navigation. Les paysages urbains et industriels ont dominé l'horizon.
Le trafic intense a dominé le fleuve
Et moi au milieu, je me suis frayé un chemin... et j'ai aligné les kilomètres.
17
85.1km
-17m
updated : 02 Sep 2019
Journée sans portable donc aucune photo pour cette journée. Par contre, encore plus de pluie que la veille.
Navigation interminable et déplaisante en raison du mauvais temps et du panorama : des kilomètres en aval de Düsseldorf et des kilomètres en amont, le Rhin ne m'offrit que grisaille, acier, usines, silos, fumées noirs et torchères.
Parfois la surface de l'eau se couvrait d'une fine couche de mousse brunâtre et l'atmosphère se chargeait de nuée nauséabonde.
Malgré les centrales implantées sur les rives du fleuve, certaines sections présentaient paradoxalement leurs atouts les plus champêtres, avec des troupeaux de vaches, de moutons ou de chevaux, paissant dans le vert luisant des champs riverains ou sur les grèves délaissées par les eaux du Rhin.
Et toujours ce trafic fluvial incessant, cette valse des matériaux, ce ronronnement perfide des moteurs qui vombrissent.
Navigation interminable et déplaisante en raison du mauvais temps et du panorama : des kilomètres en aval de Düsseldorf et des kilomètres en amont, le Rhin ne m'offrit que grisaille, acier, usines, silos, fumées noirs et torchères.
Parfois la surface de l'eau se couvrait d'une fine couche de mousse brunâtre et l'atmosphère se chargeait de nuée nauséabonde.
Malgré les centrales implantées sur les rives du fleuve, certaines sections présentaient paradoxalement leurs atouts les plus champêtres, avec des troupeaux de vaches, de moutons ou de chevaux, paissant dans le vert luisant des champs riverains ou sur les grèves délaissées par les eaux du Rhin.
Et toujours ce trafic fluvial incessant, cette valse des matériaux, ce ronronnement perfide des moteurs qui vombrissent.
18
68.2km
+3m /
-9m
updated : 02 Sep 2019
Enfin retour du soleil après quatre jours de mauvais temps, dont deux jours de pluie.
Je me rapproche de la fin du voyage. En fin de journée j'ai quitté le Rhin et l'Allemagne, pour enfin gagner les Pays-Bas et naviguer sur le Waal.
Le fleuve est parsemé d'épis sur ses deux rives. Le chenal de navigation oscille d'un bord à l'autre en fonction de la profondeur du Rhin.
Le trafic fluvial est toujours aussi intense.
Je me rapproche de la fin du voyage. En fin de journée j'ai quitté le Rhin et l'Allemagne, pour enfin gagner les Pays-Bas et naviguer sur le Waal.
Le fleuve est parsemé d'épis sur ses deux rives. Le chenal de navigation oscille d'un bord à l'autre en fonction de la profondeur du Rhin.
Le trafic fluvial est toujours aussi intense.
19
72km
+9m /
-28m
updated : 02 Sep 2019
Encore du soleil et de la chaleur.
Le fleuve et son environnement sont magnifiques. Les couleurs sont éclatantes et pleines de contrastes.
Le fleuve et son environnement sont magnifiques. Les couleurs sont éclatantes et pleines de contrastes.
20
59.7km
-12m
updated : 03 Sep 2019
Hier j'ai quitté le Rhin à proprement parler pour naviguer sur le Waal. Aujourd'hui c'est à son tour d'être délaissé au profit de la Merwede supérieure (Boven Merwede), à Woudrichem, à la confluence avec la Meuse Barée (Afgedamde Maas), entre la province de Gueldre et du Brabant Septentrional)
Environ 10 km après Woudrichem, je suis de nouveau face à un changement. La Merwede supérieure se scinde en deux. Je suis entre Boven-Hardinxveld (au nord) et Werkendam (au sud), à la confluence de la Merwede inférieure (Beneden Merwede), qui file vers le nord, et de la Nouvelle Merwede (Nieuwe Merwede), qui descend au sud.
C'est par là que je poursuivis mon périple, attiré par les grands espaces et les polders du Parc naturel de Biesbosch.
Je navigue alors sur un fleuve qui s'élargit progressivement et où le trafic fluvial se dilue dans l'immensité du delta.
Environ 10 km après Woudrichem, je suis de nouveau face à un changement. La Merwede supérieure se scinde en deux. Je suis entre Boven-Hardinxveld (au nord) et Werkendam (au sud), à la confluence de la Merwede inférieure (Beneden Merwede), qui file vers le nord, et de la Nouvelle Merwede (Nieuwe Merwede), qui descend au sud.
C'est par là que je poursuivis mon périple, attiré par les grands espaces et les polders du Parc naturel de Biesbosch.
Je navigue alors sur un fleuve qui s'élargit progressivement et où le trafic fluvial se dilue dans l'immensité du delta.
21
26.7km
+4m /
-8m
updated : 03 Sep 2019
Si le soleil a pointé le bout de ses rayons très tôt, il n'a malheureusement pas pu résister à l'assaut des nuages chargés de pluie.
Cependant, j'ai effectué une des plus belles randonnées de tout le périple. L'eau était d'une grande clarté. Le bras de mer était calme, silencieux et sans trop de présence humaine. Juste ce qu'il fallait.
J'ai pu profiter des derniers instants avec intensité, m'imprégnant du moindre son furtif, de la plus petite ombre fugace, du plus fin des arômes.
C'est 15 minutes après avoir atterri que la réalité se manifesta à mon âme vagabonde. 15 minutes à rester dans le kayak, à revoir les images du périple, à considérer les kilomètres parcourus, les épreuves traversées, les gens rencontrés.
Je dois rejoindre la rampe de mise à l'eau, au bout de la plage. Encore un petit effort pour porter le kayak jusqu'au parking.
Je m'arrête au snack "Boelis" pour déjeuner et boire une bière. Enfin deux bières.
Voilà. Le périple est achevé. Mais la quête continue.
Cependant, j'ai effectué une des plus belles randonnées de tout le périple. L'eau était d'une grande clarté. Le bras de mer était calme, silencieux et sans trop de présence humaine. Juste ce qu'il fallait.
J'ai pu profiter des derniers instants avec intensité, m'imprégnant du moindre son furtif, de la plus petite ombre fugace, du plus fin des arômes.
C'est 15 minutes après avoir atterri que la réalité se manifesta à mon âme vagabonde. 15 minutes à rester dans le kayak, à revoir les images du périple, à considérer les kilomètres parcourus, les épreuves traversées, les gens rencontrés.
Je dois rejoindre la rampe de mise à l'eau, au bout de la plage. Encore un petit effort pour porter le kayak jusqu'au parking.
Je m'arrête au snack "Boelis" pour déjeuner et boire une bière. Enfin deux bières.
Voilà. Le périple est achevé. Mais la quête continue.