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De Lanester à Hondarribia par la Vélodyssée

12 jours
Par Renan
publié 26 mars 2024
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De Lanester à Hondarribia par la Vélodyssée

Jour 10

mise à jour : 29 déc. 2022
8h40-17h15
Parentis/Messanges (camping Le Moussaillon)
103 km
 
Sur les rotules hier soir, extinction des feux avant 20h30.
Une nuit au calme, sans pluie. Ça fait du bien.

Matériel empaqueté, vélo chargé, j’allais partir lorsque mes deux espagnols de voisins m’invitent pour le petit-dèj. Sympa, gracias amigos ! On papote, Myriam passe de l’anglais à l’espagnol et vice-versa pour Joquito et moi. Ils ont tous deux découverts le vélo lors du premier confinement et ne peuvent plus s’en passer. Régulièrement, ils s’organisent une virée. Je regarde autour de moi et suis une nouvelle fois estomaqué par tout ce qu’ils trimballent dans si peu de volume. Le matériel doit être sacrément compressé !
Nous nous reverrons peut-être, ils vont jusqu’à Biarritz où est restée leur voiture avant de retourner à Madrid. Je pars d’abord mais vu leurs montures profilées et peu chargées - « Moins de poids, plus de vitesse. » m’a dit Myriam hier soir - ils vont me rattraper.
C’était un moment vraiment sympa.
 

 

 


Texas-Les-Bains.
Texas-Les-Bains.
Kayak & sous-marin.
Kayak & sous-marin.
Petit coup de mou.
Petit coup de mou.
Des cyclistes !
Des cyclistes !
Arrêt pour une seconde collation matinale à Mimizan-Plage.
Courses à l’épicerie voisine du café.
Phare de Contis.
Phare de Contis.
Pause casse-croûte à Contis-Plage.
Pause casse-croûte à Contis-Plage.
C’est trop tentant, cela fait plusieurs jours qu’elles me font de l’œil : je stoppe au bord du chemin pour une ventrée d’arbouses. Elles sont excellentes, mûres à point dans leur belle robe rouge et dorée. Et quel plaisir de glaner ainsi dans le nature.
Que n’y ai-je songé plus tôt !
Que n’y ai-je songé plus tôt !
Un cycliste passe. Je le rattrape et nous roulons côte à côte pendant une quinzaine de kilomètres. Retraité depuis janvier (encore un !) il s’essaie au cyclotourisme avec un vieux biclou de chez Décathlon. Pour tester. Il verra ensuite pour acheter autre chose.
" Pourquoi acheter du neuf ? Ça marche bien ça ! Et puis c’est solide. "
Son avis semble déjà fait.

Nous essuyons un sévère grain. Je m’arrête ranger les affaires dans les sacs étanches puis le rejoins un peu plus loin sous un arbre. Nous repartons. La pluie n’est jamais loin. Nous nous séparons à l’entrée de Léon où il a réservé un gîte. Il s’en veut un peu d’avoir ainsi tout organisé à l'avance : cela lui impose la fin de journée. Aujourd’hui encore il aurait aimé continuer.
Le temps de m’arrêter au petit supermarché du coin pour quelques rapides courses et me voilà obligé d’attendre une nouvelle fois que cesse la pluie. Arrivent deux copains, l’un d’eux avec une petite chienne de quatre mois bien à l’abri dans son panier de fortune protégé et suspendu au guidon. Craquant.
Rejoint par une sympathique équipe !
Rejoint par une sympathique équipe !
La pluie se calme, je décide de poursuivre un peu. La météo n’est pas engageante mais il est tôt. Il se remet à pleuvoir. Je perds la piste cyclable puis la retrouve après un arrêt à l’office du tourisme de Moliet-et-Mâa (si, si, ça existe).
Sous un déluge, je dois stopper pour passer à nouveau le poncho avec lequel je n’aime pourtant pas rouler. Un ancien m’indique l’endroit vers lequel je trouverai des campings ouverts. Ouf, il y en a !

La pluie s’est arrêtée et la tente est montée au sec. Ça c’est chouette alors !
Il s’agit d’un camping ami des cyclistes : tarif réduit pour les adeptes de la petite reine. Ce n’est pas si rare le long de la Vélodyssée et ça fait rudement plaisir.

Il n’est que 18h, mais je ne peux plus résister : direction le resto du camping pour une belle pizza. Miam !
Bayonne est à 50 km !

LE TOPO : Jour 10 (mise à jour : 29 déc. 2022)


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