Circuit cabanes : le Luchonnais en automne
Fidèles à notre habitude, nous avions le projet d'un circuit en haute altitude avec de beaux sommets à la clé ! Malheureusement, cette année, la neige est tombée après le 20 octobre et en assez grande quantité pour que ça reste accroché aux pentes nord jusqu'à 2300 m et dans les combes. Nous avons déjà la chance d'avoir un créneau météo de quelques jours pour pouvoir partir. Donc, pour ne pas se retrouver dans des situations délicates avec nos sacs chargés, nous avons dégainé le plan M comme moyenne montagne ! Ce fut donc le Luchonnais et les crêtes frontières, là où elles sont orientées Nord/sud et où on ne dépasse pas les 2200 m. Le circuit était à peu près défini et nous avons décidé les étapes au fur et à mesure car le massif est truffé de cabanes. Tout s'est très bien déroulé avec très peu de monde rencontré malgré l'accès facile du côté Luchon.
- Circuit : il peut s'inverser, et même être allongé encore vers le sud si on a le temps. On peut aussi choisir d'autres points de départ et d'autres cabanes.
- Saisons : Les saisons idéales sont l'automne ou en fin mai/début juin (fonte de la neige et pas encore de bergers). Le massif est accessible l'hiver par Gouaux ou Artigue et on peut atteindre les crêtes facilement : c'est splendide !
- Orientation : nous avions une carte datant d'une dizaine d'années donc certains tracés comme le GR 10 ont été modifiés depuis. Si on veut strictement suivre des balisages de la carte, mieux vaut avoir une copie du portail IGN. Après, c'est toujours pareil, mieux vaut s'y connaitre un peu en orientation car on peut vite se faire piéger en prenant une mauvaise intersection ou se retrouver dans le brouillard.
- Les cabanes : très nombreuses mais pas toujours en état. Tout dépend des désirs de chacun mais il ne faut pas s'attendre à du super confort ! Mieux vaut avoir son matelas pour s'installer correctement. Le site pyrenees-refuges.com est généralement à jour (et j'y contribue !).
- Circuit : il peut s'inverser, et même être allongé encore vers le sud si on a le temps. On peut aussi choisir d'autres points de départ et d'autres cabanes.
- Saisons : Les saisons idéales sont l'automne ou en fin mai/début juin (fonte de la neige et pas encore de bergers). Le massif est accessible l'hiver par Gouaux ou Artigue et on peut atteindre les crêtes facilement : c'est splendide !
- Orientation : nous avions une carte datant d'une dizaine d'années donc certains tracés comme le GR 10 ont été modifiés depuis. Si on veut strictement suivre des balisages de la carte, mieux vaut avoir une copie du portail IGN. Après, c'est toujours pareil, mieux vaut s'y connaitre un peu en orientation car on peut vite se faire piéger en prenant une mauvaise intersection ou se retrouver dans le brouillard.
- Les cabanes : très nombreuses mais pas toujours en état. Tout dépend des désirs de chacun mais il ne faut pas s'attendre à du super confort ! Mieux vaut avoir son matelas pour s'installer correctement. Le site pyrenees-refuges.com est généralement à jour (et j'y contribue !).
Guidebook created by Luciole17
on 05 Nov 2019
Eco travel
Details :
En train jusqu'à Montréjeau puis bus jusqu'à St Béat
702 reader(s)
-
Global view
Guidebook : J 2 (updated : 05 Nov 2019)
Section distance :
7.9km
Height difference for this section :
+989m /
-414m
Section Alti min/max : 1356m/2191m
Report : J 2 (updated : 05 Nov 2019)
Après une nuit bien calme, on continue dans la forêt. Dès la sortie au soleil, on sent la chaleur. Pause à la cabane des Courraux où nous avions déjà dormi dans un paysage enneigé. Ensuite, la montée est pénible avec les sacs lourds et là-aussi, le tracé du GR ne correspond plus à la carte ! Mais les pâturages sont calmes et le paysage flamboyant. Enfin, on arrive sur la crête au pied du Pic de Burat et on fait la pause de midi en admirant les sommets enneigés au sud. Ensuite, c'est un festival de couleurs automnales jusqu'au pied du Plan de Montmajou. On décide d'élire domicile à la cabane de Peyrehitte (1930 m), 4 places pour les randonneurs, celle du berger étant fermée. Le tuyau de l'abreuvoir ne coule plus mais on peut y faire la toilette dans l'eau stagnante. Il faut aller à l'autre abreuvoir 500 m au nord pour se ravitailler en eau potable. Du bois est disponible mais on s'enfume vite car la cheminée n'est pas top ! Le soir, la vue sur la chaine est fantastique : de l'Anéto jusqu'au Néouvielle !