Bike&Fly : fatbike et parapente en Normandie
Longer au plus près la côte normande, de Deauville à St Malo, sur un fatbike. Matériel BUL, auquel j'ai ajouté un parapente ultraléger pour voler en bord de mer.
parapente vol-rando
fatbike
/
Quand : 23/09/17
Durée : 18 jours
Durée : 18 jours
Distance globale :
653km
Dénivelées :
+2620m /
-2607m
Alti min/max : 0m/174m
Carnet publié par Anthony
le 26 nov. 2017
modifié le 05 sept. 2021
modifié le 05 sept. 2021
Mobilité douce
Réalisé en utilisant transports en commun (train, bus, bateau...)
Précisions :
Plusieurs gares sont intéressantes : Le Havre, Deauville, Caen, Cherbourg, Granville, St Malo... Ne pas hésiter à consulter la carte TER de Normandie, il y a plein de petites gares qui ne sont pas si loin de la côte, surtout à vélo !
Coup de coeur !
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Vue d'ensemble
Le topo : Cotentin rêvé (mise à jour : 15 déc. 2017)
Distance section :
186km
Dénivelées section :
+744m /
-839m
Section Alti min/max : 10m/167m
Le compte-rendu : Cotentin rêvé (mise à jour : 15 déc. 2017)
C'est toujours plus facile d'aborder une nuit humide lorsqu'on sait que le lendemain sera idéal pour tout sécher : vent fort et soleil sont de concert. Mon seul but est alors de dormir vers Diellette, tout proche, où les conditions s'annoncent bonnes pour voler le lendemain.
Encore une fois, la voile ultra-légère m'a permis de bien profiter de cette belle journée, alors que le site de Diellette présente un plutôt faible rendement dynamique.
Le soir venu, je me rends chez un couple rencontré la veille. Ils m'offrent le gite et le couvert. Encore une belle soirée en compagnie de gens très sympathiques.
Le lendemain, l'opportunité se présente d'aller voler à la baie d'Ecalgrain. Certes, ça fait clairement revenir sur mes pas. La baie était déjà magnifique vue du sol, j'ose à peine imaginer depuis ma sellette ! Je quitte mes hôtes et trace vers le nord. Survolté, je roule comme un dératé sur les routes qui deviennent familières : je n'ai plus besoin de carte pour m'orienter. Arrivé sur place, c'est l'euphorie : une voile est déjà en l'air, ça sent bon !
Le soir venu, je me rends chez un couple rencontré la veille. Ils m'offrent le gite et le couvert. Encore une belle soirée en compagnie de gens très sympathiques.
Le lendemain, l'opportunité se présente d'aller voler à la baie d'Ecalgrain. Certes, ça fait clairement revenir sur mes pas. La baie était déjà magnifique vue du sol, j'ose à peine imaginer depuis ma sellette ! Je quitte mes hôtes et trace vers le nord. Survolté, je roule comme un dératé sur les routes qui deviennent familières : je n'ai plus besoin de carte pour m'orienter. Arrivé sur place, c'est l'euphorie : une voile est déjà en l'air, ça sent bon !
Doucement, le vent se renforce, conformément aux prévisions. Aussi insensé qu'envoûtant, un projet semble envisageable : filer vers l'anse de Vauville pour une session de vol à la dune.
Une semaine plus tôt, je craignais de ne pas arriver à concilier fatbike et parapente. Et voilà que j'envisage de voler à deux endroits différents dans la même journée ! Encore plus survolté que le matin même, je mets les bouchées doubles pour atteindre la dune. Arrivé sur la plage, tous les indicateurs sont au vert. Je ne tiens plus en place !
Une semaine plus tôt, je craignais de ne pas arriver à concilier fatbike et parapente. Et voilà que j'envisage de voler à deux endroits différents dans la même journée ! Encore plus survolté que le matin même, je mets les bouchées doubles pour atteindre la dune. Arrivé sur la plage, tous les indicateurs sont au vert. Je ne tiens plus en place !
Comment décrire cette sensation de jubilation ? Je vous laisse le soin d'imaginer en fait. En deux mots : c'est le pied !
La voile montrera ici son point faible : elle vole un peu moins vite, ce qui nécessite d'être particulièrement méfiant à l'égard des variations du vent. Mais on parle ici d'un point anecdotique pour une voile qui doit nécessairement faire quelques compromis pour être si légère et si compacte.
La voile montrera ici son point faible : elle vole un peu moins vite, ce qui nécessite d'être particulièrement méfiant à l'égard des variations du vent. Mais on parle ici d'un point anecdotique pour une voile qui doit nécessairement faire quelques compromis pour être si légère et si compacte.
Une semaine après être arrivé aux Pierres Pouquelées, je n'en suis donc qu'à une dizaine de kilomètres. C'est tout l'art de mélanger vélo et parapente : être patient et ne pas focaliser sur l'avancement. J'ai entendu trop de parapentistes qui, en voyage vélo & parapente, regrettaient de ne pas avoir su attendre parfois. Merci à eux !
Après cette fantastique semaine, c'est le moment de quitter la Hague. Ce n'est pas sans un léger pincement au coeur que je tourne le dos à cette région. Des rencontres formidables, des habitants chaleureux, un paysage à couper le souffle : je commençais à sérieusement me plaire ici. J'ai le vent dans le dos, et pourtant, je sens comme une attraction qui me retient... Je reviendrai promis !
Un grand merci aux parapentistes locaux, grâce à qui la page FB "voler dans la Hague" est devenue plus réelle que jamais : Thierry, Wilfried, Pierre...
Après cette fantastique semaine, c'est le moment de quitter la Hague. Ce n'est pas sans un léger pincement au coeur que je tourne le dos à cette région. Des rencontres formidables, des habitants chaleureux, un paysage à couper le souffle : je commençais à sérieusement me plaire ici. J'ai le vent dans le dos, et pourtant, je sens comme une attraction qui me retient... Je reviendrai promis !
Un grand merci aux parapentistes locaux, grâce à qui la page FB "voler dans la Hague" est devenue plus réelle que jamais : Thierry, Wilfried, Pierre...
Au cap de Carterets, il est midi passé et les prévisions sont bonnes pour y voler le lendemain. Cependant, si ça vole ici, ça devrait également voler à Granville, que l'on m'a vendu comme incontournable. Le problème : Granville est à 70km à vol d'oiseau !
Et le vol d'oiseau est loin d'être envisageable : entre Granville et ici, plusieurs havres nécessitent des détours significatifs... Optimiste, j'ai foi en le vent de nord qui me poussera.
Grisé par ma vitesse de progression sur plage, j'ai l'impression d'effleurer le sable. J'en viens à sortir le GPS pour connaître ma vitesse : 26 km/h ! Avec un fat sur la plage, on se sent pousser des ailes ! Et heureusement car le contournement des havres est une autre paire de manches, sacrément chronophage...
Et le vol d'oiseau est loin d'être envisageable : entre Granville et ici, plusieurs havres nécessitent des détours significatifs... Optimiste, j'ai foi en le vent de nord qui me poussera.
Grisé par ma vitesse de progression sur plage, j'ai l'impression d'effleurer le sable. J'en viens à sortir le GPS pour connaître ma vitesse : 26 km/h ! Avec un fat sur la plage, on se sent pousser des ailes ! Et heureusement car le contournement des havres est une autre paire de manches, sacrément chronophage...
J'arrive à Granville, d'humeur joyeuse : d'autres parapentistes sont sur place, dont des têtes connues. Encore moi, l'OVNI ! Très vite, on peut se mettre en l'air et survoler la ville : c'est impressionnant et jouissif à la fois. La suite n'est que bonheur intégral...
Encore une fois, la mono-surface a fait ses preuves en vol soaring. Dunes, falaises, urbain : aucun terrain ne lui échappe !
Le soir venu, je me rends chez mes hôtes Warmshowers. Nous passons une agréable soirée, d'autant plus que le hasard fait qu'ils reçoivent deux cyclistes en même temps : Claire (la route des fromages à velo) et moi !
Je prends une journée de "pause" sur place, le temps de décider du programme de la suite...
Le soir venu, je me rends chez mes hôtes Warmshowers. Nous passons une agréable soirée, d'autant plus que le hasard fait qu'ils reçoivent deux cyclistes en même temps : Claire (la route des fromages à velo) et moi !
Je prends une journée de "pause" sur place, le temps de décider du programme de la suite...