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4 jours BIKE PACKING pour le pire et le meilleur

4 jours
StfPetitCaillou
Par StfPetitCaillou
mis à jour 08 juin 2020
1322 lecteurs
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4 jours BIKE PACKING pour le pire et le meilleur

LA LECON ou MEANDRES DE l’AME

mise à jour : 03 juin 2020

Un bout de moi en peine ; Une expérience qui forge en plus : L’humain est fragile, enfin je le suis, j’ai été déroutée de ma ligne, je n’ai pas suffisamment Gardé mon calme.
Mon vélo, mon fidèle ami, mon mari ; Mon vélo du Laos…
Mes souvenirs, mes constructions, mes liens, mes fiertés, mes réussites…
Il y a un bout de ma vie dans ces sacoches : mon chez moi, mon intérieur, mon cocon, mes livres, mes poscas…
Je prends conscience de la force de mon équilibre et de ma dépendance à tout ce matos.
Non ET oui Je suis matérialiste…
Je prendrais une leçon d’humilité auprès de mes amis, j’ai daigné me présenter affaiblie, je peux me perdre et me tromper et je suis vulnérable. L’itinérance, l’itinéraire dès lors qu’on sort des classiques, qu’on veut faire confiance au grand monde peut devenir une aventure difficile et périlleuse, physiquement et moralement. SOLO l’exercice en est d’autant plus intense.
Les chemins on les lit sur la carte (et encore pas toujours alias LAOS) Mais sur le terrain il y a toujours des bonnes et quelquefois des mauvaises surprises :
Parfois l’angoisse me prend sur des vieilles croyances ; je n’aurai pas fait confiance en mon instinct, en ma rigueur, en mon calme et surtout en ce deuxième chemin imaginé, j’aurai manqué de rigueur dans la recherche et l’analyse de la situation. J’aurai imaginé le pire, le vélo mal caché et emporté.
CO-VIDE m’a anéanti !!!! je n’aurai pas respecté les 4 accords toltèques, j’ai oublié de souffler…SOUFFLE DE LA VIE.
Je suis heureuse d’avoir résolu le tragique problème. Pour une fois qu’une évidence n’est pas. Qu’on peut revenir en arrière d’une catastrophe. Ça s’est fait…ça fait du bien…mon ego s’en sort un peu…si je m’étais resignée à cet unique chemin, mon vélo serait resté dans la forêt…peut-être David mon roi de l’itinérance, du calme et de la force ; tu y serais retourné tu l’aurais retrouvé…je suis heureuse de m’être débrouillée parce que la honte m’aurait prise, parce que je suis un vilain égo…j’essaie de me soigner…
Comme dit Rachelle (celle qui a des ailes) : belle fin d’histoire… l’héroïne en prend pour son grade, mais j’en sors plus forte, de connaissance sur moi et sur le terrain de jeu.
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