Grand Tour de l'Ubaye par les Crêtes
30 jours
49.2km
+5359m
/ -4317m

Une idée de grand tour par les frontières de l'Ubaye : planning prévisionnel : repérage et premières sections à en juillet-août 2020, la suite en 2021
n'hésitez pas à vous joindre à l'aventure!
n'hésitez pas à vous joindre à l'aventure!
Activité :
randonnée/trek
cheval
vélo de randonnée
parapente vol-rando
kayak gonflable
escalade
alpinsime
Statut :
en cours
Distance :
49.2km
DATE :
01/08/2019
Durée :
30 jours
Dénivelées :
+5359m
/ -4317m
Alti min/max :
763m/3223m
Mobilité douce
Précisions :
Train pour Gap, la suite à vélo, bus, stop, covoiturage,...
Grand Tour de l'Ubaye par les Crêtes
Les étapes :
1
mise à jour : 25 avr. 2021
Une aventure aux frontières de l'Ubaye, ça te tente ?
Car il y a temps à découvrir en Ubaye qu'on ne trouve nul part ailleurs.
Parce que les frontières sont des lignes imaginaires sans raison d'être.
Suivez cette "limite" sur cette veille carte d'un autre temps.
Profitez-en pour voir bien au-delà.
L'aventure se fera suivant le terrain rencontré, l'envie, la saison et les conditions : randonnée à pied, crampons, escalade, vélo, canoe,.... suivant les compétences et l'incompétence de chacun.
Participe un peu beaucoup à la folie.... bref, rejoins l'aventure le temps d'une journée ou beaucoup plus.
Le parcours dessiné (voir topo et trace GPS) est à affiner ; l'époque aussi.
Projet démarré en 2020 :
Parcours déjà réalisé :
-Serre-Ponçons-Col de Vars par les Crêtes (2 sommets contournés, à tester avec une corde)
-Col de Larche-Col de Vars (par les crêtes ou le plus souvent le long des crêtes pour cette fois)
-Col de la Cayolle-Col d'Allos
La suite à venir... (et les photos)
A faire :
-Col de Vars-Col de Larche (un gros morceau...)
-Col d'Allos-Serre-Ponçon
Voici déjà quelques photos d'avant goût et les premiers récits dans les onglets suivant
-Intro
-Jour 1
-Jour 2
Le 3ème jour sera bientôt mis en ligne
Car il y a temps à découvrir en Ubaye qu'on ne trouve nul part ailleurs.
Parce que les frontières sont des lignes imaginaires sans raison d'être.
Suivez cette "limite" sur cette veille carte d'un autre temps.
Profitez-en pour voir bien au-delà.
L'aventure se fera suivant le terrain rencontré, l'envie, la saison et les conditions : randonnée à pied, crampons, escalade, vélo, canoe,.... suivant les compétences et l'incompétence de chacun.
Participe un peu beaucoup à la folie.... bref, rejoins l'aventure le temps d'une journée ou beaucoup plus.
Le parcours dessiné (voir topo et trace GPS) est à affiner ; l'époque aussi.
Projet démarré en 2020 :
Parcours déjà réalisé :
-Serre-Ponçons-Col de Vars par les Crêtes (2 sommets contournés, à tester avec une corde)
-Col de Larche-Col de Vars (par les crêtes ou le plus souvent le long des crêtes pour cette fois)
-Col de la Cayolle-Col d'Allos
La suite à venir... (et les photos)
A faire :
-Col de Vars-Col de Larche (un gros morceau...)
-Col d'Allos-Serre-Ponçon
Voici déjà quelques photos d'avant goût et les premiers récits dans les onglets suivant
-Intro
-Jour 1
-Jour 2
Le 3ème jour sera bientôt mis en ligne
2
mise à jour : 25 avr. 2021
Intro:
Si l'idée d'un tour de l'Ubaye par les crêtes a germé dans mon esprit depuis déjà quelques années, notamment après avoir parcouru quelques crêtes débonnaires entre le col d'Allos et le col de la Cayolle, le projet avait besoin de mûrir mais aussi de trouver des compagnons motivés et disponibles pour s'embarquer dans cette aventure.
Au fil des réflexions, il m'est apparu plus logique de réaliser ce tour en plusieurs étapes et en plusieurs fois, avec des compagnons de cordés différents. D'une part pour tenir compte de la disponibilité de chacun mais aussi pour partager cette aventure avec plus de monde. Par ailleurs, tenter de suivre les crêtes implique des itinéraires plus ou moins techniques allant de la simple randonnée sur sentier à de la grimpe dans du bon rocher pourri : chacun peut donc suivant son expérience faire son morceau de tour de l'Ubaye par les crêtes...
C'est à la suite du premier confinement et de mon envie redoublée d'évasion que j'ai relancé l'idée à l'été 2020.
N'ayant pas trop de compagnons disponibles, je présentais en quelques phrases le projet sur le site de Carnet d'Aventures dans l'espoir d'y trouver des motivés.
Bien m'en a prit puisque qu'un certain Charpis, alias Louis, enthousiasmé par le projet, me contacte pour programmer quelques jours ensemble.
Louis, passionné de montagne, a passé son "confinement" à la maison familiale : derrière le mot "confinement", il faut plutôt entendre profiter de la nature qui l'entoure : en effet, la maison...
Si l'idée d'un tour de l'Ubaye par les crêtes a germé dans mon esprit depuis déjà quelques années, notamment après avoir parcouru quelques crêtes débonnaires entre le col d'Allos et le col de la Cayolle, le projet avait besoin de mûrir mais aussi de trouver des compagnons motivés et disponibles pour s'embarquer dans cette aventure.
Au fil des réflexions, il m'est apparu plus logique de réaliser ce tour en plusieurs étapes et en plusieurs fois, avec des compagnons de cordés différents. D'une part pour tenir compte de la disponibilité de chacun mais aussi pour partager cette aventure avec plus de monde. Par ailleurs, tenter de suivre les crêtes implique des itinéraires plus ou moins techniques allant de la simple randonnée sur sentier à de la grimpe dans du bon rocher pourri : chacun peut donc suivant son expérience faire son morceau de tour de l'Ubaye par les crêtes...
C'est à la suite du premier confinement et de mon envie redoublée d'évasion que j'ai relancé l'idée à l'été 2020.
N'ayant pas trop de compagnons disponibles, je présentais en quelques phrases le projet sur le site de Carnet d'Aventures dans l'espoir d'y trouver des motivés.
Bien m'en a prit puisque qu'un certain Charpis, alias Louis, enthousiasmé par le projet, me contacte pour programmer quelques jours ensemble.
Louis, passionné de montagne, a passé son "confinement" à la maison familiale : derrière le mot "confinement", il faut plutôt entendre profiter de la nature qui l'entoure : en effet, la maison...
3
13.7km
+1733m /
-772m
mise à jour : 16 mai 2021
Etape 1 :
Revenons à notre aventure.
C'est donc directement depuis chez lui que nous démarrons notre première étape et ça tombe bien, c'est situé sur la ligne frontière ubayenne, ici frontière entre les départements des Haute-Alpes et desBasses Alpes Alpes de Haute-Provence comme on dit maintenant.
Le parcours prévu doit nous permettre de rejoindre le Col de Vars en empruntant tantôt des crêtes débonnaires herbeuses, tantôt des crêtes plus rocheuses nécessitant parfois d'y mettre un peu les mains. Notre choix est fait cependant de ne pas emporter de matériel de grimpe : la plupart des arêtes et sommets à gravir semble en effet faisable sans (bien qu'il y ait quelques inconnues) et ça nous permettra ainsi de progresser plus léger.
Niveau bivouac, on choisit également une version plutôt minimaliste : en guise d'abri, un simple tarp pour 2 (500g), prévu au cas où la pluie venait à s'inviter, et quand même nos matelas et duvets car les nuits ne sont pas toujours très chaudes en altitude même en plein été.
C'est parti pour le Pic Morgon et son cirque !
A notre démarrage, malgré l'heure matinale, la chaleur est déjà là (c'est pas pour rien qu'il y a une ferme solaire à proximité dans ce pays au plus de 300 jours de soleil par an dit-on !)
Quelques sentes peu tracées, entre les pins et les pieds de lavandes, nous font grimper en direction du Col de Pontis en longeant le Ravin de la Grande Côte. Ca monte en effet déjà bien, mais le gros morceau d...
Revenons à notre aventure.
C'est donc directement depuis chez lui que nous démarrons notre première étape et ça tombe bien, c'est situé sur la ligne frontière ubayenne, ici frontière entre les départements des Haute-Alpes et des
Le parcours prévu doit nous permettre de rejoindre le Col de Vars en empruntant tantôt des crêtes débonnaires herbeuses, tantôt des crêtes plus rocheuses nécessitant parfois d'y mettre un peu les mains. Notre choix est fait cependant de ne pas emporter de matériel de grimpe : la plupart des arêtes et sommets à gravir semble en effet faisable sans (bien qu'il y ait quelques inconnues) et ça nous permettra ainsi de progresser plus léger.
Niveau bivouac, on choisit également une version plutôt minimaliste : en guise d'abri, un simple tarp pour 2 (500g), prévu au cas où la pluie venait à s'inviter, et quand même nos matelas et duvets car les nuits ne sont pas toujours très chaudes en altitude même en plein été.
C'est parti pour le Pic Morgon et son cirque !
A notre démarrage, malgré l'heure matinale, la chaleur est déjà là (c'est pas pour rien qu'il y a une ferme solaire à proximité dans ce pays au plus de 300 jours de soleil par an dit-on !)
Quelques sentes peu tracées, entre les pins et les pieds de lavandes, nous font grimper en direction du Col de Pontis en longeant le Ravin de la Grande Côte. Ca monte en effet déjà bien, mais le gros morceau d...
4
13.1km
+1680m /
-1285m
mise à jour : 02 mai 2021
Jour 2 :
Réveil
Les premières lueurs du jour illuminent le ciel et les rochers du vallon de couleurs rougeoyantes.
Qu'on est bien à sentier l'air frais au réveil perdu dans ce vallon verdoyant.
Les bivouacs en plein air offrent souvent ces petits instants de bonheur simple qui nous font oublier le confort tout relatif d'une nuit à la belle.
Il s'en suit alors une lutte entre rester couché emmitoufler au chaud dans son duvet ou se lever debout pour pouvoir profiter de belles vues depuis les hauteurs.
Une fois le lever réussi, se poser au soleil et contempler est une activité dont on ne se lasse que quand on se rappelle que notre ventre peut avoir faim... ou qu'il ne faut pas trop tarder à partir car une longue journée nous attend !
Le petit dej avalé et les sacs repaquetés, nous nous mettons en route, rejoignant le col de la Rousse là où nous avions quitter la crête.
Le Col de la Rousse marquait autrefois la frontière entre le Duchet de Savoie et le Royaume de France, jusqu'à la signature de l'accord de paix d'Utrecht en 1713 où la vallée de l'Ubaye fut rattachée à la France. Ce col situé à 2147m d'altitude est le moins élevé de la chaîne que l'on remonte jusqu'au col de Vars et pour cette raison, il servit longtemps de point de passage pour rejoindre l'Embrunais depuis Le Lauzet, notamment pour les transhumants venant de Provence.
Voyer ce beau rocher !
Après le col, ça se corse, on savait pas trop à quoi s'attendre avec le Voyer mais il s'agit d'...
Réveil
Les premières lueurs du jour illuminent le ciel et les rochers du vallon de couleurs rougeoyantes.
Qu'on est bien à sentier l'air frais au réveil perdu dans ce vallon verdoyant.
Les bivouacs en plein air offrent souvent ces petits instants de bonheur simple qui nous font oublier le confort tout relatif d'une nuit à la belle.
Il s'en suit alors une lutte entre rester couché emmitoufler au chaud dans son duvet ou se lever debout pour pouvoir profiter de belles vues depuis les hauteurs.
Une fois le lever réussi, se poser au soleil et contempler est une activité dont on ne se lasse que quand on se rappelle que notre ventre peut avoir faim... ou qu'il ne faut pas trop tarder à partir car une longue journée nous attend !
Le petit dej avalé et les sacs repaquetés, nous nous mettons en route, rejoignant le col de la Rousse là où nous avions quitter la crête.
Le Col de la Rousse marquait autrefois la frontière entre le Duchet de Savoie et le Royaume de France, jusqu'à la signature de l'accord de paix d'Utrecht en 1713 où la vallée de l'Ubaye fut rattachée à la France. Ce col situé à 2147m d'altitude est le moins élevé de la chaîne que l'on remonte jusqu'au col de Vars et pour cette raison, il servit longtemps de point de passage pour rejoindre l'Embrunais depuis Le Lauzet, notamment pour les transhumants venant de Provence.
Voyer ce beau rocher !
Après le col, ça se corse, on savait pas trop à quoi s'attendre avec le Voyer mais il s'agit d'...
5
16km
+1520m /
-1300m
mise à jour : 02 mai 2021
Après une bonne nuit en cabane et un rapide petit déjeuner, nous reprenons notre chemin avec les premiers rayons de lumière. En effet, nous savons qu'une grosse journée encore nous attend, parviendrons-nous ce soir au col de Vars ?
Nous devons récupérer notre crête et nous rejoignons donc le sommet de l'Aupillon en passant par les lacs éponymes, par un sentier cairné et jalonné de milles fleurs. Malgré des éboulis rocheux, des plantes de toute forme arrivent à survivre, comme par exemple la linéaire des Alpes avec son violet remarquable.
Les lacs de l'Aupillon, les seuls existant sur le versant adret ubayen, me rappellent un souvenir de baignade de fin de printemps avec des amis, quand nous avions défiés quelques minutes leurs eaux glaciales avec leurs dernières neiges pour y faire trempette.
Aujourd'hui, le défi est de tout autre nature, plus endurant mais le mental est toujours sollicité.
Après l'Aupillon, la crête n'est pas si évidente, et on la coutourne un peu en descendant quelques raides éboulis mi-herbe-mi rocher, qui m'impressionnent un peu de bon matin et m'obligent à ralentir mon allure. On reprend le fil de la crête avec du rocher bien cassé mais ça s'améliore une fois à la Baisse du Lac et on rallie la Tête de l'Aupet.
Sur cette arête minérale comme bien d'autres, on rencontre encore le végétal qui sait là aussi se faire une place en s'adaptant aux rudes conditions des rochers balayés par le vent, l'ingéniosité de la nature ne manque toujours pas de m'étonner....
Nous devons récupérer notre crête et nous rejoignons donc le sommet de l'Aupillon en passant par les lacs éponymes, par un sentier cairné et jalonné de milles fleurs. Malgré des éboulis rocheux, des plantes de toute forme arrivent à survivre, comme par exemple la linéaire des Alpes avec son violet remarquable.
Les lacs de l'Aupillon, les seuls existant sur le versant adret ubayen, me rappellent un souvenir de baignade de fin de printemps avec des amis, quand nous avions défiés quelques minutes leurs eaux glaciales avec leurs dernières neiges pour y faire trempette.
Aujourd'hui, le défi est de tout autre nature, plus endurant mais le mental est toujours sollicité.
Après l'Aupillon, la crête n'est pas si évidente, et on la coutourne un peu en descendant quelques raides éboulis mi-herbe-mi rocher, qui m'impressionnent un peu de bon matin et m'obligent à ralentir mon allure. On reprend le fil de la crête avec du rocher bien cassé mais ça s'améliore une fois à la Baisse du Lac et on rallie la Tête de l'Aupet.
Sur cette arête minérale comme bien d'autres, on rencontre encore le végétal qui sait là aussi se faire une place en s'adaptant aux rudes conditions des rochers balayés par le vent, l'ingéniosité de la nature ne manque toujours pas de m'étonner....
6
6.4km
+426m /
-960m
mise à jour : 16 mai 2021
Notre réveil dans cette nature à l'état brut a quelque chose de particulièrement apaisant.
Après le gros orage de la veille, le beau temps est bel et bien revenu et la fin s'annonce donc sous de beaux hospices. Mais ce réveil a aussi des allures de fin d'aventure, nous savons que le Col de Vars n'est plus très loin.
En démarrant ces derniers kilomètres, je quitte ainsi un peu à regret ce vallon encaissé où seule la nature règne en maitre dans cet espace dépourvu d'activité humaine: de l'herbe, des fleurs, quelques marmottes, de l'eau et des quantités de rochers. Bientôt nous rejoindront la civilisation et sans aucun doute son lot d'absurdité.
En attendant, nous profitons. De la Tête du Crachet, l'horizon se dévoile vers les sommets écorchés de la Haute-Vallée de l'Ubaye. Après le lac de Lalatcha, une remontée dans un éboulis quelque peu abrupte nous amène sur la barre de la Pisse, le panorama s'ouvre encore un peu plus jusqu'à apercevoir le Col de Vars.
Au col du Crachet, ça y est, on quitte définitivement la crête pour une rapide descente durant laquelle nous commençons à raccrocher prudemment à cette civilisation, en saluant et en encourageant les groupes de randonneurs dans leur montée. Au col de Vars, nous pouvons alors profiter en terrasse de la bien nommée bière locale "Dure à Cuire" et des fameuses tartes aux myrtilles. Nous savourons ces derniers instants qui concluent notre aventure.
Ne reste plus qu'à tendre le pouce pour redescendre dans la vallée.
FIN... jusqu'...
Après le gros orage de la veille, le beau temps est bel et bien revenu et la fin s'annonce donc sous de beaux hospices. Mais ce réveil a aussi des allures de fin d'aventure, nous savons que le Col de Vars n'est plus très loin.
En démarrant ces derniers kilomètres, je quitte ainsi un peu à regret ce vallon encaissé où seule la nature règne en maitre dans cet espace dépourvu d'activité humaine: de l'herbe, des fleurs, quelques marmottes, de l'eau et des quantités de rochers. Bientôt nous rejoindront la civilisation et sans aucun doute son lot d'absurdité.
En attendant, nous profitons. De la Tête du Crachet, l'horizon se dévoile vers les sommets écorchés de la Haute-Vallée de l'Ubaye. Après le lac de Lalatcha, une remontée dans un éboulis quelque peu abrupte nous amène sur la barre de la Pisse, le panorama s'ouvre encore un peu plus jusqu'à apercevoir le Col de Vars.
Au col du Crachet, ça y est, on quitte définitivement la crête pour une rapide descente durant laquelle nous commençons à raccrocher prudemment à cette civilisation, en saluant et en encourageant les groupes de randonneurs dans leur montée. Au col de Vars, nous pouvons alors profiter en terrasse de la bien nommée bière locale "Dure à Cuire" et des fameuses tartes aux myrtilles. Nous savourons ces derniers instants qui concluent notre aventure.
Ne reste plus qu'à tendre le pouce pour redescendre dans la vallée.
FIN... jusqu'...
7
mise à jour : 02 mai 2021
Voici quelques panoramas afin de mieux voir les crêtes et vallons alentours