Sac à dos Osprey Exos 38
Si vous avez déjà lu nos récits de VTT BUL, alors vous avez peut-être déjà remarqué que toute l’équipe a adopté ce sac pour ses escapades ! Armature en filet tendu, dans un poids contenu et un volume parfait pour une autonomie d’une petite semaine, l’Osprey Exos 38 nous a véritablement conquis. On lui trouvera bien quelques micro défauts, mais Osprey tient la recette d’un sac bien pensé pour nos voyages en bivouac ! |
Commençons par son point fort : son dos en filet tendu. Autant le dire tout de suite : c’est un confort absolu ! Je peux raconter comment ça s’est passé : lors de notre trip VTT BUL au Bléonistan (cf. CA#43), dès la première montée, mon sac à dos, bien que léger en soi, me gêne. Bien chargé, en roulant, j’ai l’impression qu’il n’y a que 3 points de contacts qui deviennent vite douloureux : les 2 épaules et une zone très (trop !) localisée dans le dos. On échange un court instant nos sacs à dos avec Olivier, qui a déjà un Osprey Exos 38 : je suis immédiatement séduit (par le sac ;-)). Dès le retour de ce trip, j’opte moi aussi pour ce sac à dos, que je ne quitterai plus depuis ! |
Alors oui, à VTT, le dos en filet tendu est particulièrement pertinent. J’ai l’impression de ne jamais vouloir revenir à un sac à dos “classique” pour du VTT itinérant. La posture sur le vélo impose d’avoir le dos courbé, arrondi, d’autant plus dans les montées techniques. Dans ces cas, seul le filet tendu permet d’épouser la forme du dos, la répartition de la charge devient très agréable, et confortable. J’ai déjà dit qu’on ne peut pas s’en passer une fois essayé ? |
Le filet tendu n’est pas exempt d’inconvénients, qui sont propres à sa construction : l’intérieur du sac est ainsi courbé, ce qui rend l’utilisation d’une poche à eau un petit peu moins pratique. Nécessairement, le volume intérieur paraît un peu réduit, et il faudra probablement compartimenter son sac autrement qu’à l’habitude. Toutefois, une nouvelle “liberté” apparaît : celle de ne pas faire attention aux objets qui se retrouvent contre le dos, puisqu’il n’y a aucun risque qu’ils viennent titiller les omoplates par exemple :-) |
Une crainte souvent évoquée à propos des dos à filet tendu : la charge étant légèrement déportée vers l’arrière, cela ne gêne-t-il pas ? À vélo, le problème ne se pose pas, puisqu’on est régulièrement penché vers l’avant. À pied, je n’ai pas été perturbé par une telle sensation. Tant que l’on garde les objets lourds/denses au fond du sac, il n’y a pas de différence perceptible. Au contraire, quel plaisir de sacrifier un peu de volume intérieur pour sentir, en marchant ou en roulant, un courant d’air passer entre le sac et le dos. L’été, j’ai véritablement constaté que mes t-shirts étaient moins trempés de sueur avec ce sac, un point encore plus appréciable lorsque l’on bivouaque. Pour résumer, le portage est donc excellent : certes grâce au filet tendu, mais aussi grâce à des bretelles et une ceinture très confortables. Je ne peux que recommander cette construction : à noter que le sac saura s’adapter à toutes les morphologies puisque 2 tailles sont disponibles. |
Pesé à 1070 g (en taille M), on peut dire qu’Osprey a concocté un sac très léger parmi les sacs à armature. En prenant en compte qu’il fourmille d’accessoires utiles : poches frontale et latérales en filet tendu, capuche amovible (100 g), sangles de compression bien pensées, poches de ceinture, et plein de sangles et anneaux qui permettent, en cas de besoin, de fixer du matériel à l’extérieur. Les photos parleront mieux pour montrer à quel point tous ces accessoires rendent le sac encore plus polyvalent. |
Seul petit défaut que je lui trouve, malgré sa capuche amovible pratique à régler, quel que soit le réglage de hauteur (3 positions possibles), j’ai parfois l’impression qu’elle tombe un peu “de travers”. À vrai dire, ce n’est qu’un reproche visuel, cela ne modifie en rien le confort ni le côté fonctionnel du sac, puisque ça n’entrave pas l’utilisation des 2 poches zippées de la capuche (intérieure et extérieure). |
Malgré sa légèreté, l’Osprey Exos 38 dégage une impression de solidité. Nous les avons amenés sur bien des terrains, rien à signaler concernant d’éventuelles fragilités. Si le volume de 38L peut paraître juste pour des périples plus longs, Osprey décline l’Exos en version 48L, à peine plus lourde (1050g annoncés), et en version 58L (1090g annoncés). |
En conclusion, vous vous en doutiez si vous les avez vus sur notre dos à chaque trip VTT BUL, ce sac Osprey est une pépite ! Pour le VTT mais aussi pour la rando : la construction de ce sac est excellente. Pour quelques grammes de trop, ce sac était passé entre les mailles du test de sac à dos du CA#44, mais je ne saurais que le conseiller les yeux fermés à quiconque cherche un sac polyvalent pour ses activités estivales.
Le sac à dos Osprey Exos 38 en chiffres : |
Lien constructeur : https://www.ospreyeurope.com/shop/fr_fr/exos-38 J’ai aimé :
J’ai moins aimé :
Quelques images en action : |