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Le voyage à vélo 6

TransRussia 2013

tmourlan - 22 févr. 2013
mis à jour le 22 mai 2018
1 messages
Le plus long brevet des randonneurs Mondiaux de 2012 avait lieu en Russie, 2900 km le long du 40ème méridien pour rallier la Mer Blanche à la Mer Noire, 10 participants ont relevé ce défi.

En 2013, les Russes proposent de nouveau la plus incroyable aventure de l'année 2013 à vélo, 10500 km pour rallier Vladivostok à l'extrême est du pays à Arkhangelk au nord ouest. Homologué par les randonneurs mondiaux mais peu connu encore et peut être unique, ce brevet cherche des courageux pour relever le défi des 50 jours.

ChristopheD - 23 févr. 2013
351 messages
Je pose 10 et je retiens 1 ; ça fait plus de 250km par jour.
C'est plus du tourisme là ! :D
Faut espérer que ce soit aussi sur des routes car 250 bornes en VTT dans des chemins, en une seule journée, c'est pas évident.

Bon courage pour les participants.

Sagel - 23 févr. 2013
43 messages
Dommage on ne peut pas voir autre chose que la page d'accueil (tout plante chez moi ?).

Déjà 250 kilomètres, c'est pas mal mais sur les routes (ou pas) russes ... c'est du SM. :o

tmourlan - 23 févr. 2013
1 messages
Le site fonctionne normalement, sans doute un problème FlashPlayer ou autre ?

Effectivement, ce brevet est d'abord une aventure avant d'être du tourisme... J'ai voyagé à vélo un peu partout dans le monde avec mon fils dans une remorque antre 1 et 6 ans, puis sur une troisième roue entre 7 et 12 ans en enfin en tandem jusqu'à ses 16 ans. Aujourd'hui qu'il pédale ailleurs, j'avais envie de défis et plus la gnaque pour pédaler tout seul au bout du monde.

Je ne suis pas un grand sportif mais j'ai fait les brevets du Paris-Brest-Paris pour côtoyer la légende... J'ai raté le PBP en 2011 pour un souci sanitaire au départ, alors en 2012, totalement inconscient et "parce que je ne savais pas que c'était impossible", j'ai participé à la TransRussia2012. 10 jours de pur bonheur (rétrospectivement...) plus tard, je bouclais cette aventure en plus de 290 km par jour... en pleine forme et sans incident particulier.

Les Russes que j'ai vus là-bas sont les gens les plus fous que j'ai jamais rencontrés car rien ne les arrête. Ils mettent un défi au point et en avant... Ils sont proches de l'idéal de certains aventuriers idéalistes et naturalistes du début du 20ème siècle, ils écrivent la légende sans s'en apercevoir, juste en allant là où les autres pensent que c'est impossible.

Cette TransRussia2013 sera entièrement sur des routes asphaltées. Elle sera probablement l'unique occasion d'inscrire son nom au plus long BRM de l'histoire du cyclisme, mais elle n'est pas un exploit... juste ouverte à ceux qui pensent que nos limites sont juste celles que nous nous fixons, ou pire, que nos peurs nous fixent.

Enzo007 - 23 févr. 2013
199 messages
Salut Tmourlan

Puis-je te poser quelques questions en MP ?

Enzo

H3 - 23 févr. 2013
150 messages
Pour bien faire, à ton avis, qu'est-ce qu'il faut comme biclou et autres équipements pour se faire plaisir sur ce raid ?
Ils sont proches de l'idéal de certains aventuriers idéalistes et naturalistes du début du 20ème siècle, ils écrivent la légende sans s'en apercevoir, juste en allant là où les autres pensent que c'est impossible.

A qui penses-tu et quels étaient leurs idéaux ?

A priori (je n'ai pas visité le site) un tel brevet cycliste ne correspond pas à ma conception de l'aventure et encore moins à celle du voyage mais c'est sûrement une occasion de rencontrer des individus hors normes et de se forger un puissant point d'ancrage mental pour le futur.

tmourlan - 23 févr. 2013
1 messages
Posez moi les questions que vous voulez, si je ne sais pas répondre, je demanderai aux organisateurs russes.

Pour les aventuriers idéalistes, je pense à René Caillié, Ella Maillard, Alexandra David-Neel, Alain Gerbault, à Gleb Travine (auquel tous les cyclistes russes se réfèrent) et plus récemment à Berrnard Moitessier. Quant à leur idéaux (ou leurs motivations ?, objectifs ?), ils n'étaient sans doute pas les mêmes mais ce que je sais c'est qu'ils ont fait rêver des générations d'aventuriers en herbe après eux. Une chose cependant les réunit, l'envie de réussir un rêve à priori inaccessible, de défricher un chemin vierge ou pensé tel.

Pour se faire plaisir sur un raid comme celui de 2013, il faut un vélo type randonneuse ou de course mais avec gardes boue, éclairage, etc, l'déal serait sans doute du 28 pouces. Le moins possible de vêtements, un sur soi et deux changes, un vêtement gore tex pour pouvoir rouler sous la pluie et des couvre chaussures, un duvet le plus léger possible avec une couverture de survie, pas de sac à dos sauf si c'est un sac pour l'eau. Il faut une roue avec dynamo pour fabriquer son électricité et charger son téléphone, GPS, voire sa caméra. Embarquer au minimum 6 chambres à air et 3 pneus (10000 km !). C'est pas parce qu'il y a la Sibérie à traverser qu'il fera très froid, au contraire... Il faut de la place pour charger de la nourriture et envisager 2 jours d'autonomie. Et puis de quoi se laver et laver son linge car (personnellement), je ne supporte pas de rouler sale... et puis sur une telle distance, avoir toujours un cuissard et les fesses propres ne peut que permettre d'éviter les problèmes de selle. J'avais emmené de la pommade pour les échauffements, un stick pour les gerçures, de la crème solaire, un spray répulsif pour les moustiques (ils sont énormes et comme il faut envisager de dormir à la belle étoile parfois...) et une trousse de premiers soins

En 2012, j'avais une sacoche de guidon et un porte sacoches qui s'accroche sur le tube de selle (poids maxi 8 kg) et même une toile de tente... que je n'ai pas utilisée.

Finalement, la plus grosse difficulté pourrait être de réussir à obtenir le visa. Je suis en train de me renseigner mais les relations complexes entre la Russie et le reste du monde ne simplifient pas les informations.

Pour ce qui est de la conception de l'aventure, elle peut varier avec l'age. Ca n'était pas du tout la mienne il y a 20 ans et j'étais très critique avec les "pressés" ou les "rapides". Après avoir roulé des dizaines de milliers de kilomètres sur 4 continents, j'ai découvert qu'à moins de vivre sur son vélo, un voyage est toujours une course entre l'avion qui vous dépose et celui qui vous ramène, il y aura toujours des gens avec qui on avait envie de passer plus de temps mais qu'on laisse dans un coin de son coeur et abandonne au bout du tarmac, un coin de paradis qu'on n'a pas eu le temps de visiter. Une vie ne suffit pas pour connaître un pays, alors un mois de vacances ou une année sabbatique...

Aujourd'hui il y a des voyages où j'ai envie de prendre mon temps, de découvrir et d'autres où j'ai envie d'aller au bout de moi-même. La TransRussia 2012 était de ceux là et l'émotion que nous avons ressentie lorsque j'ai serré les deux candidats russes arrivés avec moi n'a rien à envier à celle que j'ai ressentie en passant pour la première fois à vélo un col péruvien à 5000 m avec mon fils de 8 ans (en prenant tout notre temps)...

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