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Vos récits de voyages 29

Départ imminent pour le GR56 Tour de l'Ubaye

loic88 - 25 août 2011
mis à jour le 14 janv. 2012
305 messages
Nous avons l’habitude de venir faire un petit compte rendu lors de notre retour de périple...après tout quoi de plus logique :siffle:
Pour autant, je me permet une petite entrave à la règle pour ce voyage. Comme indiqué sur le titre, il s'agit du GR56 Tour de l'Ubaye. Nous partons dimanche à pied (en couple) et en autonomie au départ de Méolans Revel. Concernant les étapes, nous verrons au jour le jour car là haut, les orages ne demandent pas leur avis pour éclairer le ciel. Il s'agit aussi de passer de bon moments en toute liberté. C'est pour cela que nous emmenons la tente et tout ce qui va bien pour subvenir à nos besoins qui sont sommes toutes primaires - (boire ,manger, dormir et découvrir). Pour ce voyage, nous aurons aussi la chance de tester du matériel comme la balise SPOT 2 ou le réchaud à bois Kuenzi v2.

Justement, nous y voilà. La balise SPOT 2 permet entre autre (en passant par le bon revendeur et en prenant l'option) d'avoir une cartographie en temps réel. Ceci permet de visualiser notre état d'avancement et je me suis dit que cela pourrait peut-être vous intéresser ! Ainsi, je vous invite à partir du 28 août après midi à nous suivre sur la page dédiée à notre GR56.

Page dédiée au GR56

Vous pourrez aussi regarder la liste du matériel que nous avons embarqué moi en mon amie Flo. Ce pourrait-être l'occasion d'en débattre en proposant par exemple des axes d'améliorations ! Merci aux adeptes de la MUL de ne pas nous tirer dessus à boulets rouges ! :p

Pour notre entraînement, nous avons effectué un parcours plus modeste en temps et en kilomètres mais avec certainement une des vues les plus belles d'Europe. Je vous invite à venir lire notre récit de traversée de la haute chaîne du jura 50 km pour 3600m de dénivelé positif.

Traversée de la haute chaîne du Jura

Panorama depuis le crêt de la neige (plus haut sommet du massif Jurassien)


Bonne lecture et @ très bientôt, je l'espère !
Loïc & Flo

loic88 - 09 sept. 2011
mis à jour le 14 janv. 2012
305 messages
Bonsoir,

Nous sommes de retour de notre GR56. Enfin devrais-je dire de notre tentative de GR56. Nous avons rencontré quelques difficultés, fait quelques erreurs...Ceci nous a conduit à stopper le parcours à environ mi-chemin. Un récit a quand même été écrit pour raconter nos journées fortes en émotions mais aussi exprimer nos ressentis, nos doutes. Après, le récit prend du recul et le thème de l'échec est abordé.

@expemag,
Je pense que ce thème pourrait faire l'objet d'un "extraterrestre" de carnets d'aventures car c'est un point qu'il ne faut surtout pas oublier. Nos voyages natures ne se passent pas toujours comme prévu et l'échec lorsqu'il nous arrive comme un boomerang doit être géré tant bien que mal.

Si vous le désirez, je vais essayer de faire un autre récit, plus court que celui-ci, que je pourrai poster sur expemag. N'hésitez donc pas à me le demander.

Le récit sera très bientôt sur mon site mais pour les plus "pressés", je met à disposition la version PDF du récit de voyage :

Télécharger le récit PDF de notre tentative du GR56

Restant à votre disposition pour de plus amples informations, je vous souhaite une bonne lecture. (Nous attendons avec hâte vos retours).


EDIT : Quelques panoramas pour vous faire saliver ;)

Panorama depuis le col de Séolans :



Le mont pelat (3000m) :



Le lac d'allos (2500m) :



Bien sportivement, Loïc & Flo
www.partir-en-vtt.com

familleneau - 09 sept. 2011
84 messages
Votre franchise est louable. Bravo d'analyser ainsi les aspects positifs et négatifs de votre rando !
Oui, la montagne ne pardonne pas. Il faut bien se connaitre pour décider d'un parcours, de ses difficultés et/ou avantages. C'est à force de pratiquer qu'on limite nos erreurs d'aiguillage...

loic88 - 09 sept. 2011
305 messages
familleneau :
Votre franchise est louable. Bravo d'analyser ainsi les aspects positifs et négatifs de votre rando !
Oui, la montagne ne pardonne pas. Il faut bien se connaitre pour décider d'un parcours, de ses difficultés et/ou avantages. C'est à force de pratiquer qu'on limite nos erreurs d'aiguillage...

Bonsoir et merci pour votre réponse,

Cet échec n'en est pas vraiment un pour nous et nous en tirerons les leçons nécessaires pour re-bondir et re-partir sur de bonnes bases pour nos prochaines sorties !

@très bientôt et bravo pour votre site et votre façon de vivre (j'ai parcouru votre site) :)


Loïc

familleneau - 10 sept. 2011
84 messages
Je découvre vos nombreuses aventures à travers votre blog. Je vais y retourner ultérieurement.

loic88 - 10 sept. 2011
305 messages
familleneau :
Je découvre vos nombreuses aventures à travers votre blog. Je vais y retourner ultérieurement.

Avec plaisir !

Loïc

Oscar - 11 sept. 2011
74 messages
J'ai bien apprécié la lecture de votre récit.

Si je peux me permettre, je n'ai pas la même analyse que vous concernant votre "échec".

De mon point de vue :
Vous aviez des sacs beaucoup trop lourds, avec pas mal de choses inutiles. Avec des sacs plus légers, sans doute auriez vous préservé plus longtemps une meilleure forme physique.

Je pense que votre préparation du parcours, sur le papier, a été insuffisante. Je veux dire par là qu'on se doit d'envisager des alternatives en cas de difficultés, mauvaise météo, etc. On regarde aussi les coins où bivouaquer, trouver de l'eau, etc si on ne veut pas ou ne souhaite pas faire l'étape. Ainsi, avec une bonne préparation de l'itinéraire, on est plus apte à "improviser". Là, j'ai l'impression que vous vous étiez fixé des objectifs d'étapes, que vous avez souhaité tenir coûte que coûte alors que, dès le début, il semble que ces objectifs soient trop ambitieux pour vous, compte tenu de votre préparation physique et de votre expérience. Quand je parle d'expérience, je pense notamment aux passages délicats : quand on est pas à l'aise dans ce genre de terrain, on perd beaucoup d'énergie, physiquement et mentalement.

Je pense aussi que vous avez été trop ambitieux, par exemple :
- en choisissant volontairement un sentier que vous saviez difficile pour votre première expérience de ce type dans les Alpes
- en voulant faire dès le début des grosses étapes. L'expérience montre qu'il vaut mieux partir plus cool, et adapter la longueur des étapes - en les allongeant si souhaité - dès lors qu'on se sent en forme. Plutôt que de se griller dès les premiers jours. Il faut laisser le temps au corps de s'habituer à l'activité.

-Globalement, j'ai l'impression que vous voyiez cette rando comme un défi plutôt que comme des vacances "agréables". Cela dépend bien sur du caractère de chacun. Je ne partage pas trop votre analyse sur la "moitié au mental". A mon sens, la rando doit rester agréable physiquement et moralement en déroulement normal, comme c'était la cas pour vous (beau temps, pas d'imprévus), le mental ne devant "servir" que pour surmonter un imprévu, un accident, une météo désastreuse. Etre capable de marcher au mental, c'est le Joker pour avancer en cas de difficultés.

Avec un état d'esprit plus "vacances" que "défi", je pense que vous vous seriez arrêté plus tôt chaque jour, lorsque vous sentiez la fatigue venir, avec une meilleure préparation sur les cartes que vous auriez pu trouver des itinéraires alternatifs pour éviter les passages qui vous faisaient un peu peur, et qu'au final, vous auriez marchés plus longtemps et seriez allés plus loin.

Pour terminer, je pense que votre plus grande réussite fut de savoir abandonner avant d'arriver à un état de fatigue qui annihile la prise de décisions adaptées, et qui peut conduire à un accident ou malaise. Pas de moqueries en disant cela : le plus difficile à apprendre en montagne, c'est de savoir renoncer à temps. Je trouve même qu'il était grand temps pour vous de renoncer, voyant que vous étiez sur le point de déclencher une balise "spot", par beau temps et ayant rejoint une route, pour vous éviter 15 bornes à pied.

J'ai conscience que mon analyse est "dure", et certainement difficile à entendre car elle vous invite à davantage de modestie quand à vos choix initiaux, et de clairvoyance sur le terrain pour savoir vous adapter à votre forme, aux conditions, etc. Cependant, si je me permets cette analyse brutale, c'est parce qu'à la lecture de vos récits sur votre site internet, je pense que vous saurez digérer ces remarques et en tirer, par delà la forme de mon intervention, tous les enseignements.

Vous semblez avoir une approche positive qui devrait vous permettre de tirer le meilleur de votre mésaventure.

Avec du recul sur votre rando, vous devriez pouvoir envisager des itinéraires du même style, mais avec un état d'esprit qui vous conduira soit à les parcourir jusqu'au bout, soit de les écourter tout en randonnant tous les jours de vos vacances sans en tirer un sentiment d'échec ou une quelconque déception, et avec un réel plaisir au quotidien lors de vos étapes et pas un état d'esprit d'essayer de se dépasser malgré la souffrance et le moral en berne.

En vous souhaitant de belles randos qui effaceront les mauvais souvenirs de cette première expérience, laquelle expérience riche d'enseignements servant de socle pour une meilleure analyse de la situation lors de vos prochaines sorties.

familleneau - 12 sept. 2011
84 messages
Je confirmes moi aussi que la prépa de l'itinéraire avant le départ est primordiale. C'est au moins 50 % du bon déroulement de la rando ensuite.
Aprés, l'intérêt des bivouacs c'est que eux ne sont pas plannifiés et qu'ils permettent de s'adapter à la fatigue du jour, aux conditions météo, à la présence d'eau (ou non), au ravitaillement. Dans tous les sports, on apprend avec le temps et la pratique régulière. Nous ne randonnons plus, chez nous les Neau, comme nous l'aurions fait il y a 25 ans, c'est sûr !

loic88 - 12 sept. 2011
305 messages
Bonjour et merci de votre intervention,

Je répond dans votre message.

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J'ai bien apprécié la lecture de votre récit.

Si je peux me permettre, je n'ai pas la même analyse que vous concernant votre "échec".

De mon point de vue :
Vous aviez des sacs beaucoup trop lourds, avec pas mal de choses inutiles. Avec des sacs plus légers, sans doute auriez vous préservé plus longtemps une meilleure forme physique.

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Effectivement, nous avions peut-être des sacs un peu trop lourd mais en même temps, partir en autonomie oblige d'emporter un certain matériel (tente, duvet, tapis de sol, réchaud, popote, nourriture)... et de ce fait il est souvent difficile de perdre des kilos. Bien-sûr, on pourrait enlever le reflex (1kilo) ou le GPS. Mais bon, comme je le dis souvent, il appartient à chacun de faire ses choix et ces derniers me paraissent plutôt difficile a critiquer même si je reste à l'écoute de vos remarques ou de toutes autres remarques. A ce propos, vous avez ma liste d'affaires, n'hésitez pas à la modifier pour que je regarde comment vous seriez parti, ce sera, je suis sûr riche en information ! De mon côté, je ne trouvais pas mon sac extrêmement lourd sur mes épaules.

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Je pense que votre préparation du parcours, sur le papier, a été insuffisante. Je veux dire par là qu'on se doit d'envisager des alternatives en cas de difficultés, mauvaise météo, etc. On regarde aussi les coins où bivouaquer, trouver de l'eau, etc si on ne veut pas ou ne souhaite pas faire l'étape. Ainsi, avec une bonne préparation de l'itinéraire, on est plus apte à "improviser". Là, j'ai l'impression que vous vous étiez fixé des objectifs d'étapes, que vous avez souhaité tenir coûte que coûte alors que, dès le début, il semble que ces objectifs soient trop ambitieux pour vous, compte tenu de votre préparation physique et de votre expérience. Quand je parle d'expérience, je pense notamment aux passages délicats : quand on est pas à l'aise dans ce genre de terrain, on perd beaucoup d'énergie, physiquement et mentalement.


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En fait, nous n'avons jamais eu de souci pour trouver une place de bivouac, ni d'eau, les cartes top 25 suffisent à trouver ce type d'emplacements/ressources. Pour les variantes, il faut dire qu'il y a dans ce type de montagne très peu de possibilités d’échappatoires. Je veux dire par là qu'il y a peu de chemins permettant de contourner un obstacle comme un col. Rien ne nous empêchait de rester en bas d'un col en attendant par exemple une météo plus clémente. Le gros souci à été effectivement la peur de Flo dans les moments aériens et les chemins à flan de falaise.
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Je pense aussi que vous avez été trop ambitieux, par exemple :
- en choisissant volontairement un sentier que vous saviez difficile pour votre première expérience de ce type dans les Alpes
- en voulant faire dès le début des grosses étapes. L'expérience montre qu'il vaut mieux partir plus cool, et adapter la longueur des étapes - en les allongeant si souhaité - dès lors qu'on se sent en forme. Plutôt que de se griller dès les premiers jours. Il faut laisser le temps au corps de s'habituer à l'activité.


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Je ne pense pas qu'on ait été trop ambitieux, le parcours semblait réalisable sur le papier et aurait très bien pu l'être si nous n'avions pas commis quelques erreurs.
On commence à connaître assez bien nos capacités physiques mais un coup de chaud, c'est difficilement gérable, je me suis fait avoir.

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-Globalement, j'ai l'impression que vous voyiez cette rando comme un défi plutôt que comme des vacances "agréables". Cela dépend bien sur du caractère de chacun. Je ne partage pas trop votre analyse sur la "moitié au mental". A mon sens, la rando doit rester agréable physiquement et moralement en déroulement normal, comme c'était la cas pour vous (beau temps, pas d'imprévus), le mental ne devant "servir" que pour surmonter un imprévu, un accident, une météo désastreuse. Etre capable de marcher au mental, c'est le Joker pour avancer en cas de difficultés.

Avec un état d'esprit plus "vacances" que "défi", je pense que vous vous seriez arrêté plus tôt chaque jour, lorsque vous sentiez la fatigue venir, avec une meilleure préparation sur les cartes que vous auriez pu trouver des itinéraires alternatifs pour éviter les passages qui vous faisaient un peu peur, et qu'au final, vous auriez marchés plus longtemps et seriez allés plus loin.


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Pourtant, nos sorties ont une optique davantage "vacances" que celle du "défi". Nous rejetons complétement la compétition et ne marchons pas au chrono. Si cet état d’esprit transparait dans mon écriture c'est que j'ai du me louper quelque part. Si nous avons doublé la première étape c'est qu'à onze heures nous avions finie la première et que part cette belle journée, nous voulions en profiter. En ce qui concerne la dernière étape, le col de la moutière a été monté rapidement de crainte de se prendre un orage vers 17 h. Jamais il n'a été question de faire le record du GR56. D'ailleurs, nous avions pris le GR56B car il s'annonçait moins aérien mais plus long (le bonus était le lac d'allos). :)

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Pour terminer, je pense que votre plus grande réussite fut de savoir abandonner avant d'arriver à un état de fatigue qui annihile la prise de décisions adaptées, et qui peut conduire à un accident ou malaise. Pas de moqueries en disant cela : le plus difficile à apprendre en montagne, c'est de savoir renoncer à temps. Je trouve même qu'il était grand temps pour vous de renoncer, voyant que vous étiez sur le point de déclencher une balise "spot", par beau temps et ayant rejoint une route, pour vous éviter 15 bornes à pied.

J'ai conscience que mon analyse est "dure", et certainement difficile à entendre car elle vous invite à davantage de modestie quand à vos choix initiaux, et de clairvoyance sur le terrain pour savoir vous adapter à votre forme, aux conditions, etc. Cependant, si je me permets cette analyse brutale, c'est parce qu'à la lecture de vos récits sur votre site internet, je pense que vous saurez digérer ces remarques et en tirer, par delà la forme de mon intervention, tous les enseignements.


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C'est effectivement difficile de se dire que l'on doit abandonner. Même les plus grands sportifs ou aventuriers se sont confrontés à des échecs. Ouf, nous ne sommes donc pas les premiers ! Si j'ai voulu poster ce récit c'est avant tout pour montrer que dans nos aventures nous flirtons assez souvent avec l'échec. Sinon, j'ai apprécié votre intervention car tout les points de vues sont utiles.

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Vous semblez avoir une approche positive qui devrait vous permettre de tirer le meilleur de votre mésaventure.

Avec du recul sur votre rando, vous devriez pouvoir envisager des itinéraires du même style, mais avec un état d'esprit qui vous conduira soit à les parcourir jusqu'au bout, soit de les écourter tout en randonnant tous les jours de vos vacances sans en tirer un sentiment d'échec ou une quelconque déception, et avec un réel plaisir au quotidien lors de vos étapes et pas un état d'esprit d'essayer de se dépasser malgré la souffrance et le moral en berne.


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Durant les quatre jours de randonnées où tout s'est bien passé. Nous avons pris un réel plaisir et étions vraiment en vacance (vues incroyables à contempler...). Après, effectivement c'était difficile physiquement et mentalement mais pour nous éviter ces "désagréments" nous aurions très bien pu aller à la plage deux semaines... Il s'agit là donc d'une question de choix qui me semble difficilement critiquable.

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En vous souhaitant de belles randos qui effaceront les mauvais souvenirs de cette première expérience, laquelle expérience riche d'enseignements servant de socle pour une meilleure analyse de la situation lors de vos prochaines sorties.[



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Merci pour cet encouragement et ne vous en faite pas pour nous, nous n'en sommes pas à nos premières sorties, ni à notre dernière ! Cependant, celle-ci à été très riche en apprentissage.

Sportivement, Loïc & FLo

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loic88 - 12 sept. 2011
305 messages
familleneau :
Je confirmes moi aussi que la prépa de l'itinéraire avant le départ est primordiale. C'est au moins 50 % du bon déroulement de la rando ensuite.
Aprés, l'intérêt des bivouacs c'est que eux ne sont pas plannifiés et qu'ils permettent de s'adapter à la fatigue du jour, aux conditions météo, à la présence d'eau (ou non), au ravitaillement. Dans tous les sports, on apprend avec le temps et la pratique régulière. Nous ne randonnons plus, chez nous les Neau, comme nous l'aurions fait il y a 25 ans, c'est sûr !

Nous avons encore le temps avant de pouvoir dire que nous avons 25 ans d'expérience ! On est comme tout le monde, on apprend au fur et à mesure de ses expériences.

Oscar - 12 sept. 2011
74 messages
Bonjour,

Sur le point spécifique du poids du sac, j'ai consulté vos listes de matériel sur votre site. Il y a beaucoup (à mon sens) de choses inutiles ou redondantes.

Il vous est facile de réduire le poids de vos sacs de quelques kilos, en n'emportant pas ce matériel superflu.

Gagner ensuite plus de poids impliquera de limiter le confort, ou bien de changer de matériel.

Mais cela est une autre étape. La première chose à faire serait d'optimiser, avec votre matériel, le poids de vos affaires.

Je vous enverrai un mp avec des commentaires sur votre liste.

Bonne journée.

loic88 - 12 sept. 2011
305 messages
Oscar :
Bonjour,

Sur le point spécifique du poids du sac, j'ai consulté vos listes de matériel sur votre site. Il y a beaucoup (à mon sens) de choses inutiles ou redondantes.

Il vous est facile de réduire le poids de vos sacs de quelques kilos, en n'emportant pas ce matériel superflu.

Gagner ensuite plus de poids impliquera de limiter le confort, ou bien de changer de matériel.

Mais cela est une autre étape. La première chose à faire serait d'optimiser, avec votre matériel, le poids de vos affaires.

Je vous enverrai un mp avec des commentaires sur votre liste.

Bonne journée.

Avec grand plaisir, merci !

familleneau - 12 sept. 2011
84 messages
Les échecs en vadrouille : tout un chapitre ! Nous n'aimons pas, nous les Neau, les récits d'aventures (treks ou voyages au long cours) où tout se passe hyper bien. C'est impossible ! En cela, j'apprécie beaucoup la franchise de votre document. Nous avons l'habitude de dire que les erreurs sont inévitables. Je me place là du point de vue d'une famille voyageuse au long cours. Maintenant, comme le dit Oscar, il ne faut pas que la souffrance soit telle qu'elle gâche la vie quotidienne durant le périple. Il y a en effet un stade à ne pas dépasser pour ne pas casser le moral entier et/ou la dynamique de la tribu. C'est ainsi que nous concevons nos aventures familiales proches et lointaines.

loic88 - 12 sept. 2011
305 messages
familleneau :
Les échecs en vadrouille : tout un chapitre ! Nous n'aimons pas, nous les Neau, les récits d'aventures (treks ou voyages au long cours) où tout se passe hyper bien. C'est impossible ! En cela, j'apprécie beaucoup la franchise de votre document. Nous avons l'habitude de dire que les erreurs sont inévitables. Je me place là du point de vue d'une famille voyageuse au long cours. Maintenant, comme le dit Oscar, il ne faut pas que la souffrance soit telle qu'elle gâche la vie quotidienne durant le périple. Il y a en effet un stade à ne pas dépasser pour ne pas casser le moral entier et/ou la dynamique de la tribu. C'est ainsi que nous concevons nos aventures familiales proches et lointaines.

Effectivement, difficile de prévoir tout mais au final n'est-ce pas ce que nous recherchons : la liberté de partir et de décider selon nos envies et les réalités du jour ? Il est plus souvent difficile de tenir un objectif (ex : suive un chemin précis) que de se donner une idée de ce que l'on voudrait réaliser (arriver vers un endroit en utilisant un ou plusieurs chemins).

Si on y réfléchit, l' "Objectif" semble donc être intimement lié à l' "échec" car c'est lorsque l'on n'atteint pas ce dernier que l'on est en échec. Pour moi, un voyage itinérant ne doit pas être trop cadré et, arriver chaque soir à une étape précise (nécessité d'arriver à un refuge chaque soir) me semble inopportun dans l'état d’esprit que nous avons. Un voyage itinérant se construit donc jour après jour et, dans l'idéal peut s'arrêter ou se prolonger sans que cela soit vécue comme une contrainte.

Le sentiment d'échec que nous avons eu est uniquement du au fait que nous souhaitions faire l'ensemble du GR56 (notre objectif). Si nous étions partis avec une logique plus libre telle "Empruntons le GR56 et nous verrons bien ou nous irons..." - et bien le constat n'aurait pas été le même, aucun sentiment d'échec n'aurait été relevé. Comme quoi se donner des objectifs, ça n'a pas que du bon.

H3 - 12 sept. 2011
150 messages
2 remarques faciles :
1) C'est en forgeant...
2) Parler de ce que l'on a fait plutôt que de ce que l'on va faire est infiniment plus confortable.
Et bien plus facteur de Liberté.
Je pense savoir de quoi je parle. ;)

loic88 - 12 sept. 2011
305 messages
H3 :
2 remarques faciles :
1) C'est en forgeant...
2) Parler de ce que l'on a fait plutôt que de ce que l'on va faire est infiniment plus confortable.
Et bien plus facteur de Liberté.
Je pense savoir de quoi je parle. ;)

Bonjour,

Je suis assez perplexe sur le point 2, pouvez-vous développer ?

Par avance merci ;)


Loïc

H3 - 12 sept. 2011
150 messages
Annoncer un projet peut être super si on le réalise.
Dans le cas contraire (si on ne le réalise pas) cela peut s’avérer compliqué.
Car des explications voire des justifications sont souvent attendues, alors, par certaines personnes ayant eu connaissance du projet.
Tandis que se limiter à raconter ce que l’on a vécu est simple dans tous les cas.
On rédige un récit, point barre.
Voilà pourquoi je pense que cela est facteur de liberté.
Liberté de changer d’itinéraire, de s’arrêter le temps nécessaire.
Liberté de fonctionner au rythme qui s’avère pertinent pendant le voyage.
Liberté de se faire plaisir quelques soient les contraintes rencontrées.
Et donc ne pas se sentir enfermé dans un cadre rigide, celui fixé lors de l’annonce du projet.
Entamer un voyage avec, comme objectif, une trame n’est pas inintéressant dans certains cas.
Entamer un voyage sans vraiment d’objectif à réaliser me semble favoriser l’adaptation au moment présent.
Pour prendre son pied tout simplement.
Et sans limite.
Mais peut-être que je me gourre complètement dans ce développement.
:)

kanaky - 12 sept. 2011
173 messages
et oui Monsieur H la liberté de nos gestes et de nos envies , ça na pas de prix et c'est tellement bon
amicalement

familleneau - 12 sept. 2011
84 messages
et si justement nous pratiquions tous ici le bivouac pour garder cette LIBERTE ? Car, chercher un endroit sympa où planter sa tente le soir, s'arrêter là et pas plus loin parce que notre corps a assez marché ce jour-là, n'a rien à voir avec l'étape qu'il faut boucler absolument pour arriver à temps au refuge X. Comme tu le dis kanaky "ça n'a pas de prix"

loic88 - 13 sept. 2011
305 messages
familleneau :
et si justement nous pratiquions tous ici le bivouac pour garder cette LIBERTE ? Car, chercher un endroit sympa où planter sa tente le soir, s'arrêter là et pas plus loin parce que notre corps a assez marché ce jour-là, n'a rien à voir avec l'étape qu'il faut boucler absolument pour arriver à temps au refuge X. Comme tu le dis kanaky "ça n'a pas de prix"

C'est d'après moi un des axes fondamentaux de la démarche du bivouac, retrouver l'essentiel et se sortir de ce monde qui ne cesse de créer des besoins dont on a pas besoin.

Nomade en mer - 13 sept. 2011
82 messages
Bonjour,

H3 :
Annoncer un projet peut être super si on le réalise.
Dans le cas contraire (si on ne le réalise pas) cela peut s’avérer compliqué.
Car des explications voire des justifications sont souvent attendues, alors, par certaines personnes ayant eu connaissance du projet.

Je partage en grande partie ton point de vue, mais pour moi le rôle d’un Forum est aussi un lieu d’échange et de recherche de solution…
Et je n’ai jamais eu l’impression de perdre une part de ma liberté en annonçant un projet…
Même dans l’hypothèse où il devrait être abandonné, ce qui pour ma part n’est absolument pas le cas…
Part contre, [q]½ tour du monde en kayak de mer[/q]… Aura au final une forme très différente du rêve de départ… mais cela reste mon projet, mes envies et ma liberté…
Bien sûr, c’est évidemment plus confortable de rédiger un récit que de construire ensemble une ébauche de solution, le forum peut faire gagner beaucoup de temps dans la préparation d’un projet de part les retours d’expériences.

H3 :
Liberté de changer d’itinéraire, de s’arrêter le temps nécessaire.
Liberté de fonctionner au rythme qui s’avère pertinent pendant le voyage.
Liberté de se faire plaisir quelques soient les contraintes rencontrées.
Et donc ne pas se sentir enfermé dans un cadre rigide, celui fixé lors de l’annonce du projet.
Entamer un voyage avec, comme objectif, une trame n’est pas inintéressant dans certains cas.
Entamer un voyage sans vraiment d’objectif à réaliser me semble favoriser l’adaptation au moment présent.
Pour prendre son pied tout simplement.
Et sans limite..

Je suis d’accord à 300% tu t’en doutes… :)

loic88 - 14 sept. 2011
305 messages
H3 :
Annoncer un projet peut être super si on le réalise.
Dans le cas contraire (si on ne le réalise pas) cela peut s’avérer compliqué.
Car des explications voire des justifications sont souvent attendues, alors, par certaines personnes ayant eu connaissance du projet.
Tandis que se limiter à raconter ce que l’on a vécu est simple dans tous les cas.
On rédige un récit, point barre.
Voilà pourquoi je pense que cela est facteur de liberté.
Liberté de changer d’itinéraire, de s’arrêter le temps nécessaire.
Liberté de fonctionner au rythme qui s’avère pertinent pendant le voyage.
Liberté de se faire plaisir quelques soient les contraintes rencontrées.
Et donc ne pas se sentir enfermé dans un cadre rigide, celui fixé lors de l’annonce du projet.
Entamer un voyage avec, comme objectif, une trame n’est pas inintéressant dans certains cas.
Entamer un voyage sans vraiment d’objectif à réaliser me semble favoriser l’adaptation au moment présent.
Pour prendre son pied tout simplement.
Et sans limite.
Mais peut-être que je me gourre complètement dans ce développement.
:)

Merci pour ce développement qui m'a permis de mieux saisir votre logique :).

Sportivement, Loïc & Flo

kikilecyclo - 14 sept. 2011
41 messages
j'aime bien le développement de H3,
privilégier le projet, avec ses prolongements de réussite ou d'échec, c'est une ouverture, sur tous les tenants et aboutissants
dudit projet, bien ou mal ficelé ,
c'est comme ça qu'on progresse , l'erreur est un des moteurs de l'imagination
alors que quand c'est bouclé, c'est fini, abouti, sclérosé pour ne pas dire plus
et puis nous sommes bien , nous les humains , des " bêtes chercheuses "
ciao

Sidney Colvin - 15 sept. 2011
4 messages
Photos splendides! Ça donne envie d'aller respirer de l'air frais et revigorant!! Et ne pas être enfermé dans le boulot métro dodo boulot...
Et je suis d'accord avec la réfléxion de kikilecyclo, c'est en marchant que se fait la route!

++ :D

loic88 - 15 sept. 2011
305 messages
Sidney Colvin :
Photos splendides! Ça donne envie d'aller respirer de l'air frais et revigorant!! Et ne pas être enfermé dans le boulot métro dodo boulot...
Et je suis d'accord avec la réfléxion de kikilecyclo, c'est en marchant que se fait la route!

++ :D

Merci pour la remarque sur les photos, j'en ait quelques unes en stock, si vous souhaitez en avoir davantage, n'hésitez pas de demander ;)

Loïc

loic88 - 23 sept. 2011
305 messages
Quelques panoramas, autant les partager avec vous :

Col de la moutière :



Vers laverq :



Depuis les besses :



Depuis le col de séolans vers laverq :



Depuis le col de séolans vers laverq :



Depuis le col de séolans vers laverq :



Depuis le col de séolans vers méolans :



La grande séolane :



En longeant la crête après la tête de sestrière :



loic88 - 24 sept. 2011
305 messages
loic88 :
Oscar :
Bonjour,

Sur le point spécifique du poids du sac, j'ai consulté vos listes de matériel sur votre site. Il y a beaucoup (à mon sens) de choses inutiles ou redondantes.

Il vous est facile de réduire le poids de vos sacs de quelques kilos, en n'emportant pas ce matériel superflu.

Gagner ensuite plus de poids impliquera de limiter le confort, ou bien de changer de matériel.

Mais cela est une autre étape. La première chose à faire serait d'optimiser, avec votre matériel, le poids de vos affaires.

Je vous enverrai un mp avec des commentaires sur votre liste.

Bonne journée.

Avec grand plaisir, merci !

Bonjour,

Nous attendons toujours votre proposition sur la liste du matériel. :)

Sportivement, Loïc & Flo

Oscar - 24 sept. 2011
74 messages
Bonjour,

J'ai commencé... au bureau.

J'ai beaucoup de travail en ce moment. Je m'y mets à mes heures perdues. Pas beaucoup en ce moment.

Si vous en avez besoin très rapidement parce que vous repartez, je veux bien faire un effort un soir. Sinon, je pense vous envoyer quelque chose sous 15 jours environ.

Dans ce que j'ai en mémoire :
- le matériel de cuisine est trop lourd (2 kg si je me souviens bien, alors qu'on peux faire facilement avec 5 fois moins lourd ! 2 réchauds, pas mal de vaisselle, couteau à 200 g).

- Idem pour l'orientation : sans doute plus d'un kg alors que quelques photocopies de cartes suffisent : cartes + topos + GPS + balise spot

- Pas mal d'articles redondés alors qu'un seul pour 2 suffit : 2 frontales, 2 tubes de crème pour lèvres, 2 téléphones + balise spot, etc.

- Du matos très surdimensionné ou inutile : couteau à 200 g, corde de 5 m, sacs de couchage + sac en soie, pantoufles, oreillers

Bon, je dis cela pour mémoire, mais je faisais des commentaires plus précis à mon bureau (où je ne suis pas en ce moment).

Je ne vous oublie pas, mais ça prendra un peu de temps.

loic88 - 24 sept. 2011
305 messages
Oscar :
Bonjour,

J'ai commencé... au bureau.

J'ai beaucoup de travail en ce moment. Je m'y mets à mes heures perdues. Pas beaucoup en ce moment.

Si vous en avez besoin très rapidement parce que vous repartez, je veux bien faire un effort un soir. Sinon, je pense vous envoyer quelque chose sous 15 jours environ.

Dans ce que j'ai en mémoire :
- le matériel de cuisine est trop lourd (2 kg si je me souviens bien, alors qu'on peux faire facilement avec 5 fois moins lourd ! 2 réchauds, pas mal de vaisselle, couteau à 200 g).

- Idem pour l'orientation : sans doute plus d'un kg alors que quelques photocopies de cartes suffisent : cartes + topos + GPS + balise spot

- Pas mal d'articles redondés alors qu'un seul pour 2 suffit : 2 frontales, 2 tubes de crème pour lèvres, 2 téléphones + balise spot, etc.

- Du matos très surdimensionné ou inutile : couteau à 200 g, corde de 5 m, sacs de couchage + sac en soie, pantoufles, oreillers

Bon, je dis cela pour mémoire, mais je faisais des commentaires plus précis à mon bureau (où je ne suis pas en ce moment).

Je ne vous oublie pas, mais ça prendra un peu de temps.

Bonsoir,
Ok pas de soucis, c'était pour savoir si vous ne nous aviez pas oublié.

J'argumenterai mes choix lorsque vous me la fournirez !

@bientôt et merci.

Oscar - 09 oct. 2011
74 messages
Bonjour,

Pourriez vous m'envoyer un mp afin que je vous envoie un fichier XL avec des remarques sur votre liste.

En ne prenant pas en compte l'eau et la nourriture, ni le matériel porté sur vous, j'ai trouvé que vous aviez des sacs de poids moyen 11 220 g par personne. En supprimant le superflu, vous arriverez à 8560 g par personne. En renouvelant le matériel par du plus léger, surtout pour le triptyque "sac à dos, sac de couchage et tente", vous devriez arriver à 4 940 g/personne. Enfin, ensuite, vous pouvez encore gagner du poids en prenant moins de change, ou en éliminant davantage de "superflu".

Bonne fin de week end.

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