Grabner Explorer II
mis à jour le 14 juil. 2008
Inscription : 04/07/2008
Elles sont d' autant plus précieuses qu' elles sont rares (peu de proprétaires sans doute).
J' ai toujours été étonné qu' avec la même qualité de tissus, l' Holiday soit conseillé seulement jusqu' en classe 2 et l' explorer jusqu' en classe 4 . Est -ce seulement à cause de la rigidité que donne le pontage .
Comme prochain bateau, Il me plairait bien, mais 26 kg, ça fait 10 de plus que le solar...Je préfèrai sans doute acheter l' Holiday 2 qui pèse également 16 kg, dommage qu' il soit un petit peu court pour coucher la voile que je suis en train de bidouiller, elle dépassera un petit peu du Solar et l' Holiday 2 fait encore 10 cm de moins.
Le week- end dernier à cause du manque d'eau sur le Cher à certains passages, j'ai dû enlever ma petite dérive qui accrochait souvent, de peur d' abîmer le bateau. Sur les 30 kms du parcourt (5h30), nous avons donc dû faire au moins 15 kms sans dérive et là, ce n'ai vraiment pas la joie. Le bateau devient quasiment incontrôlable avec un vent de face ou latéral, (nous ne sommes sans doute pas encore de pros du pagayage mais nous nous améliorons...) une vraie savonnette et le cap ne peut être gardé qu'au prix d' efforts incessants.
Les deux boudins superposés et la pression du Grabner semblent pour moi la meilleure option et je n'ai pas trouvé d' autres fabricants. L' avant du Solar étant toujours moins profonde dans l' eau que l' arrière, je pense que je vais bricoler une toute petite dérive positionnée uniquement à l' avant ( pas plus de 2 cm de haut) pour les sorties en rivière très peu profonde, elle ne devrait pas frotter et devrait éviter les changements incessants de direction.
En vacances, j'ai pu comparer pendant une semaine Solar et Holiday avec un couple dans chaque bateau et la différence de glisse est tout à fait nette, j' était obligé de forcer en permanence pour me maintenir au niveau des amis tout en constatant qu' eux avaient l'air de se promener sans effort. Bien sûr ce n'est pas le même prix...Quand on soulève par chaque bout l'Holiday 3 malgré ses 5 m, ne se courbe même pas (alors avec les 3.95m! du 2 places...) Le Solar quant à lui accuse vraiment le coup!
A deux le Solar a tendance à pousser l' eau, ça glougloutte sans arrêt à l'avant et il n' a pas beaucoup d 'inertie par rapport au Grabner. Tout est relatif bien sûr, il avance quand même très bien , à côté du Vieux Tahiti que j' ai possédé, c' est une torpille... Mais je pense pouvoir améliorer en fabriquant une étrave, à suivre...
Mais sans safran l' Holiday garde mieux le cap que le Solar sans dérive (le boudin central plus gros y est sûrement pour quelque chose.)
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L'explorer en classe 4 ce serait nouveau, à l'époque c'était classe 3 pour l'E I et classe 2 pour l'E II (trop long pour manoeuvrer). Tu dois confondre avec leur gros canoë qui a l'air d'être un semi-raft... Après y a des malades qui font du 4 avec des matelas pneumatiques :roll:, un moyen comme un autre de faire les gros titres :snif:
La dérive a l'air de t'aider beaucoup, et je ne connais pas cet effet là. En revanche un gouvernail c'est Byzance et je n'envisage pas de charger un bateau sur du plat sans gouvernail. D'autant que par haut fond, le gouvernail se relève de lui-même en "grattant", ou peut-être relevé par un bout qui revient au cockpit, permettant même de laisser juste quelques cm dans l'eau (moins que le tirant d'eau du bateau) qui font toujours une très nette différence.
Le gros boudin qui fait quille, je n'y crois qu'à moitié mais c'est sûr qu'avec l'explorer y avait pas l'effet savonnette d'un hot-dog comme le Solar (encore que je l'ai pas essayé). Maintenant est-ce une panacée, je suis pas convaincu : dès qu'il y a un vent sérieux ou un chargement un peu déséquilibré, c'est ingérable sans gouvernail (ou au prix d'efforts démesurés).
L'idée de la dérive à l'avant a déjà été utilisée je crois, et je suis curieux d'en connaître les effets : logiquement ça devrait certes rendre le bateau directeur, mais au prix d'une perte de manoeuvrabilité importante : difficile de redresser un cap si ça doit être fait "en force" sur la dérive. Après sur 2 cm c'est peut-être valable, tu nous raconteras.
Etonnant que les autres fabricants ne superposent pas les boudins : à croire que la logique du gonflable est "sit-on-top", ce que DKT a poussé à l'extrême avec des planches gonflables équipées de sièges... Sympa pour la plage quoi. Pour se protéger des vagues ça reste pourtant un must, et là encore l'Hélios fait une timide copie en ajoutant un tout petit boudin sous le principal.
La pression de certains planchers, notamment Sévylor étonnamment, peut monter jusqu'à 500 mbars pour les engins typés "eau vive", mais uniquement pour le plancher. Il parait que certains américains (je sais pas lesquels) font des bateaux avoisinant la qualité Grabner, ça peut être à considérer avec le cours du dollar...
Je suis surpris que l'holiday III ne se courbe pas, en général nous portions l'E II retourné pour poser les ponts sur la tête et éviter qu'il ne ploie. Nous étions peut-être un peu en dessous des recommandations finalement, faute d'un manomètre résistant... (et puis, pas de SAV dans le bush canadien !).
A plouf !
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http://www.grabner-sports.at/Price-techn-data.1711.0.html?&L=2
A propos de la dérive à l' avant, si elle est vraiment basse, je pense réellement que ça peut aider, je vous raconterai...
J' ai fait plusieurs sorties sur le lac de Ste Croix à la rame avec la standard 16cm à l' arrière et la petite 7cm à l'avant , avec et sans vent , le bateau est sur des rails et ne bronche pas , en mer ce doit être très bien. Par contre effectivement j' ai fait le tour de l' île entre les saules car il y avait beaucoup d'eau et là il est plus difficile de tourner à angle court sans parler des crêneaux!!...
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- le pontage pour avec ses 2 jupes (Valeur neuf : 300 €)
Voir
http://shop09.grabner-sports.at/product_info.php?info=p178_Spraycover-EXPLORER-2.html
et
http://shop09.grabner-sports.at/product_info.php?info=p192_WHITE-WATER-APRON.html
-le produit d'entretien :
http://shop09.grabner-sports.at/product_info.php?info=p377_GLOSS-BOAT-CARE-PRODUCT.html
- le cale-pied pour le pagayeur de devant.
- 2 pagaies démontables 3 parties, lourdes et robustes, qui ne sont plus commercialisées par le fabricant. Manche Alu et pales en plastique.
Contact par MP.
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Acheté pour faire un périple mémorable au Canada (Rivière "Red Dear", "Lake of the woods, "Georgian Bay", "French River", Saguenay / Saint-Laurent), il a encore servi sur le tour de Céphalonie (Grèce), la côte nord de la Corse (trop de vent pour dépasser Calvi !), quelques descente de rivières (gorges de l'Ardèche / Rhône jusqu'à Avignon, gorges du Tarn jusqu'à Libourne, Quimper-Nantes) avant de devenir l'annexe de mon voilier aux Antilles et au Vénézuella. Autrement dit, entre 1999 et 2006 je lui en ai fait voir de belles !
1/ le pontage avant / arrière offre des avantages inespérés aux canoë-campeurs pas très "MUL" que nous sommes. Pour donner l'échelle de notre insouciance, nous sommes arrivés à l'embarquement de la Red Dear River avec aucune idée de comment nous allions procéder pour tout emmener sur le bateau. L'expérience montre que l'idéal est d'avoir 2 sacs étanches "tubulaires" à glisser dans les pointes, et 2 sacs à dos étanches à placer sur les pointes. Bien penser à réaliser une "arraignée" sur les ponts avec des tendeurs au mètre dans n'importe quel bricotruc, grâce à la ligne de vie. Au final nous avons fait quelques 1500 km avec quelques souvenirs comme... Un bois d'Elan !
2/ Le tissu est robuste MAIS ne peut rien face à un hameçon : laissez tomber la pêche à la ligne ou faite extrêmement attention. De toute façon on va trop vite pour pêcher à la traine en temps normal, donc à réserver au lieu de campement. La pression "officielle" de 4,5 PSI suppose un manomètre qui, sachez-le, ne supporte pas de voyager en soute. A défaut, le doigt fait l'affaire... A noter un ustensile indispensable (maintenant en "standard") : le re-visseur de valves, qui peuvent jouer un peu, surtout lorsqu'on passe des sacs en force... Sinon la pression se maintient sans difficulté, du moins en l'absence de variations de température (on ne peut rien contre la physique).
3/ Le pontage optionnel peut être un luxe inutile concernant l'eau : le franc-bord étant très haut, très peu d'eau est embarqué, même dans des vagues et des rouleaux importants. Son étanchéité, en cas de submersion ou d'esquimautage (jamais réussi à 2, encore moins chargé), est très relative de toutes façons. Par ailleurs la couleur noir du pontage peut le rendre inutilisable sous le soleil : véritablement brûlant pour les genoux, et ça cocotte là dessous ! En revanche, le pontage est salvateur pour les attaques de mouches (17h pêtantes à Lake of the woods) et de grêle (surtout pour ma femme qui s'était pelotonnée dedans.
4/ Le gouvernail est la clef du paradis : une fois sur le plat avec un bateau bien alourdi par le matériel, aller droit relève de la gageure sans cet ustensile. Etonnant qu'il ai été construit si énorme, et dommage qu'il ne se relève pas plus qu'à l'horizontale pour venir reposer sur le pont (comme pour les vrais KMer). Les pédales sont un peu sensibles à régler au début, d'autant qu'elles frottent et se coincent sur le pont médian et le siège du pagayeur avant si elles ne sont pas parfaitement réglées. Le tout fait playmobile (petits bouts de plastiques et cordages un peu partout) mais s'avère efficace. L'ennui est que les cordages finissent par entammer la toile, notamment aux alentours des genoux (qui sont eux aussi soumis à la friction selon leur position) et des oeuillets du pont arrière.
5/ Les sièges et dosserets sont ce qui se fait de mieux à ma connaissance en matière de confort : (dé)gonflés à pression optimale (ni dur ni mou), ils s'adaptent à notre anatomie. L'idéal est tout de même de les surélever, soit au moyen des dosserets (lorsque le bateau est ponté, ce qui les rend inutilisables), soit au moyen des gilets de sauvetages (mais faites surtout pas ce que je dis là, c'est très dangereux). Les dosserets relèvent d'autant l'appui dorsal, avec un vrai confort au final. Seul ombre au tableau : l'appui des dosserets, qui soulage beaucoup le dos, tire exagérément sur le tissu du pont, notamment l'arrière où est assis le plus gros gabarit. Résultat : une déchirure à ce niveau, bien délicate à réparer et qui nous a fait renoncer à réparer le notre qui était en bout de course.
6/ Navigation : le gouvernail facilite énormément les choses. Personnellement je n'ai jamais eu à l'utiliser seul, car le bateau est alors si "léger" (26 Kg mais sur 5 m...) qu'il est très facile à manœuvrer pour moi depuis l'arrière. Ma femme, obstinément assise à l'avant pour des raisons qui lui sont propres, avait quelques difficultés. La forme de la "carène" est dégueulasse vue d'en dessous (deux grosses paires de fesses qui déforme la ligne plane prétendument "quillée") mais cela ne se sent pas vraiment : nous avons escorté sans difficultés des pagayeurs expérimentés à bord de Kmer moins chargés que les nôtres.
7/ Gonflage / Pliage : le plus long est le nombre de manipulations. 7 chambres à gonfler, c'est autant de vissage/dévissage de l'embout plus le pompage. Ensuite, chaque option (gouvernail, pontage...) prend également un peu de temps. Plus que tout, le pliage pour gagner de la place dans le sac est crucial et souvent à faire 2 fois (première fois pour le vidage, deuxième fois pour "peaufiner").
8/ Poids - Prix : ce sont les principaux inconvénients, car la spécificité de qualité Grabner, dont les bateaux se gonflent à 4,5 PSI contre 3 PSI pour ses meilleurs concurrents (à ma connaissance) se paient et se pèsent. A leur décharge, le 5m de Sévylor SVX500DS-E fait le même poids pour un équipement plus rustique. Il est aussi moitié moins cher... Quoi qu'il en soit, un sac de 26 kg + accessoire c'est lourd à trimballer pour une demi-journée, et j'ai renoncé à certaines sorties où un bateau plus "simple" aurait fait l'affaire. De même, le transport aérien d'un tel bateau peut être problématique, sauf en transatlantique où les bagages autorisés sont plus important.
9/ Vie et mort : il parait qu'on peut garder à vie ce type de bateau. Gardez quand même à l'esprit qu'un accident est vite arrivé : le mien a successivement failli traverser seul le canada, puis l'atlantique, sans que j'ai beaucoup de temps pour réagir. Surtout, un simple accrochage du support de gouvernail sur une structure artificielle dont regorgent nos rivière à suffit à éventrer les deux boudins latéraux sur 20-30 cm: pour le SAV, c'était sans appel. Heureusement, Sylvain qui travaill(ait ?)e à RES devenu "Attitude Outdoor" a su en tirer le meilleur parti, sans toutefois retrouver la perfection initiale (regonflage tous les 24h alors qu'au départ faut reconnaitre qu'il ne perdait RIEN). Par la suite, l'usure du soleil des tropiques + des cordages du gouvernail + du dosseret sur le pont arrière ont eu raison de notre obstination à le maintenir à flots. En le donnant à un ami parti pour le tour du monde en voilier, j'ai le secret espoir qu'il est parvenu à le réparer tant bien que mal...
EDIT
10/ Les pagaies : en trois morceaux ça semble pratique pour le transport. En fait ça n'est guère moins long que des pagaies de taille adaptée en 2 morceaux car les pagaies Grabner sont très lourdes et très longues (2m20 de mémoire). En outre les jointures des différents morceaux tombent juste sous les mains, très agressives et avec des conséquences étranges : une substance noire qui se délite et marque durablement les mains. En outre elles prennent rapidement du jeux ce qui nous a fait largement préférer des pagaies en 2 morceaux bien plus légères et très bon marché achetées chez RES de Thonon (devenu Attitude Outdoor depuis) qui ressemblent à s'y méprendre à la version démontable de la pagaie de base de décathlon. Peut-être était-ce plus raisonnablement la pagaie démontable vendue par RES, mais en tout cas elles n'ont jamais pris de jeu et étaient bien plus légères.
Je crois avoir fait à peu près le tour mais serait ravi de répondre aux questions qui ne trouveraient pas leur réponse dans ce tour d'horizon.
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