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Vos récits de voyages 31

La Réunion : De sommets en cascades

cath - 10 juil. 2007
48 messages
Après la Corse, quoi de mieux qu'une autre île française ? Mais plus lointaine, et encore plus exotique...

Introduction

C'est en avril 2005, que nous avons jeté notre dévolu sur cette belle île de La Réunion. Nous étions partis dans l'idée de faire la traversée complète du nord au sud par le GR2, en 2 semaines. Rien que ça, ni plus, ni moins. cool

Nous avons dû changer rapidement nos plans, :snif: car la condition physique, de mon côté, n'était hélas pas au rendez-vous (absence d'activité sportive depuis plusieurs mois, occupée par un boulot bien trop prenant), et nous avons aussi commis quelques erreurs, auxquelles, on ne nous reprendra pas (j'en parlerai dans la suite du récit). Néanmoins, j'ai ramené quelques belles images, et nous avons bien profité de ce paradis terrestre, en nous rabattant sur des randos plus courtes. :canon:

Alors, La Réunion, pour ceux qui ne connaissent pas, c'est quoi ?

Hé bien, c'est une île volcanique active à la végétation luxuriante, une montagne au milieu de la mer. Un paysage taillé à la serpe, des crêtes étroites, vertigineuses, et déroutantes et des sentiers escarpés, à un point qu'on ne peut imaginer, sans les avoir vus de ses propres yeux. C'est deux sommets principaux : le piton de la Fournaise (volcan encore actif, qui fait la fierté des réunionais), et le piton des neiges (ancien volcan) qui culmine à plus de 3000 m, autour duquel se sont formés les 3 cirques monumentaux de Salazie, Mafate et Cilaos (dont les noms raisonnent comme autant de promesses, ou de souvenirs selon qu'on y soit déjà allé, que l'on projette de s'y rendre ou encore mieux, d'y retourner ;)).

C'est aussi des cascades, des rivières et des torrents inombrables, aux noms évocateurs : le Voile de la mariée, Fleurs Jaunes, Niagara, le Chaudron... comme savent en donner les gens les plus modestes, avec la pure et simple poésie qu'ils ont naturellement au fond du coeur. Des îlets aussi, petits plateaux difficiles d'accès au milieu des cirques, perchés en haut de falaises abruptes les ceinturant de toutes parts. Les esclaves en quête de liberté y ont jadis niché leurs villages, qu'aucune route ne peut atteindre, même encore aujourd'hui pour certains, profitant ainsi d'incroyables refuges imprenables que leur offrait Mère Nature. Les noms qu'ont reçus certains de ces îlets ne manquent pas de pittoresque, de poèsie et de réalisme, eux aussi... Îlet à Malheur, Bras Sec, Mare à Vieille Place, Roche Plate...

Ca fait envie, hein ? :p Bon, alors, en route, on y va... :)

A suivre...

cath - 10 juil. 2007
mis à jour le 11 juil. 2007
48 messages
Arrivée à l'île de La Réunion

La Réunion, pourquoi ce nom ? Ben, dit le guide, que je potasse dans l'avion, c'est le nom qu'aurait reçu l'île après en avoir porté d'autres, pour symboliser la multiplicité des ethnies qui la peuplent : des européens, des africains, des asiatiques, et un certain métissage aussi... L'Île n'était pas habitée par l'homme, et ne l'a été qu'à l'époque coloniale, lors des explorations entreprises par les occidentaux, ce qui fait que comme le dit une célèbre phrase réunionaise : "Ici, tout le monde vient d'ailleurs", le début de la tolérance et de cette belle idée de "Réunion" où il fait bon et doux vivre ? Espérons le...

Le jour se lève après une nuit de vol en avion depuis Paris, 11 heures de vol, un exploit pour moi, qui ai une peur maladive de ces inquiétants oiseaux de fer. Bon, d'accord, j'ai triché un peu, j'ai pris du Lysanxia, un peu beaucoup, enfin juste ce qu'il faut...:ange: N'empêche, que plus que quelques heures, et nous atterrirons à St-Denis de La Réunion :p.



Tiens, la preuve, que j'ai même pas peur, j'arrive même à regarder par le hublot pour prendre une photo :p.

Atterrissage vers 10h00, heure locale, soit 2 heures de décalage avec la France (que dis-je, la France ? la métropole). Nous nous rendons à l'hôtel Mercure. Nous y avons réservé, pour notre première nuit dans l'île. Nous avons des prix imbattables, 30 euros la chambre ;), grâce à Stéphane (accords entre le groupe Accord et Air France, le job de Stéphane). Oui, bon je sais, si c'est il pas malheureux d'avoir peur en avion, quand on a un mari, qui travaille pour une compagnie aérienne!!! :paf: Aïe, aïe, tapez pas, je me soigne, je vous dis.:)



Vue sur la piscine et l'océan depuis notre chambre

La journée est consacrée au repos, à batifoler dans la piscine, faire des provisions pour la rando, trouver des recharges de gaz, nous renseigner sur les bus qui nous emmènerons au Brûlé le lendemain, et nous empifrer au succulent buffet à volonté de l'hôtel. :gna:

A suivre...

cath - 10 juil. 2007
mis à jour le 11 juil. 2007
48 messages
Du Brûlé à la Plaine des Chicots (1er jour de notre tentative de traversée de l'île)

Les choses sérieuses vont commencer aujourd'hui. Nous allons entamer notre traversée de l'île. C'est notre 1ère erreur. Nous n'avons jamais fait un aussi long trajet en avion, et nous sous-estimons la fatigue que cela a pu nous occasionner, sans compter que très mal installés, on dort aussi très mal dans un avion. Nous avons aussi un petit décalage horaire : 2 heures qui vont finir par peser, surtout à La Réunion, où il faut démarrer tôt le matin, pour bénéficier d'un ciel dégagé, les nuages couvrant inévitablement les sommets en fin de matinée, et descendant progressivement ensuite sur le reste de l'île, n'épargnant que le littoral, mais pas toujours.

Une journée de repos de plus à St-Denis aurait certainement été plus sage, mais voilà, nous étions trop impatients d'en découdre avec les sentiers réunionais...



Un dernier coup d'oeil à la piscine de l'hôtel, sur fond d'océan indien.

Nous quittons bien volontiers ce luxe, fort agréable (d'autant plus quand on le paye pas cher :gna:), mais à petites doses. Nous lui préférons de loin, et sans modération, notre luxe à nous, celui du bivouac, celui d'emporter partout avec nous notre maison, de dormir où bon nous semble en pleine nature et en liberté, sans savoir d'avance où nous serons exactement le lendemain...

Nous prenons le bus dans St-Denis, pour rejoindre Le Brûlé, petit village au-dessus de St-Denis, où nous avons choisi de débuter notre traversée. Le GR2 débute à St-Denis, mais nous préférons éviter la partie, où il reste proche des agglomérations. C'est ce que font d'ailleurs la plupart des randonneurs.



Et nous voilà partis sur le GR2, à l'ascension de la montagne réunionaise.

Ca grimpe dur par endroit. Les sacs sont un peu lourds. Mais bon sang, depuis le temps qu'on en parle, c'est quand qu'on va s'y mettre à la rando léger ? :paf: Tout ça, ne nous empêche pas néanmoins, de savourer la vue sur le canyon de la rivière St-Denis que l'on aperçoit depuis le sentier.

Puis c'est l'arrivée à la Plaine des Chicots, où nous installons notre bivouac.



Kiosque de l'aire de bivouac de la Plaine des Chicots. De nombreux kiosques sont ainsi installés un peu partout dans l'île, même dans les endroits reculés, car tropiques obligent, il pleut forcément à un moment ou à un autre. Et il faut bien que les réunionais puissent venir se faire quelques grillades dans leur chère montagne, le week-end :).



Aire de bivouac de la Plaine des Chicots. Savourons notre premier bivouac en Afrique... Demain, le sommet de la Roche Ecrite nous attend, de quoi faire de doux rêves pour la nuit...

A suivre...

cath - 10 juil. 2007
mis à jour le 11 juil. 2007
48 messages
La Plaine des Chicots - La Roche écrite Aller-Retour (2ème jour de notre tentative de traversée de l'île)

De bon matin, nous entamons la montée vers la Roche écrite (2277 m). C'est un extra, car le GR2 n'y passe pas, mais si près, ce serait vraiment dommage de manquer un des plus beaux sommets de l'île.



La petite pointe au loin, c'est la Roche écrite. Ca a l'air tout plat comme ça, mais ça monte sacrément.



Toujours la Roche écrite en point de mire, et la montée qui n'en finit pas sous une chaleur à laquelle nous ne sommes pas encore accoutumés.

Et ces bon dieu de sacs trop lourds, hein ? Pourquoi est-ce qu'on a emporté autant d'affaires ? C'est sûrement notre deuxième erreur, qui mise bout à bout des autres et de ma piètre condition physique du moment, finira par avoir raison de mes mollets. Ah, vivement la rando léger! Je me demande bien ce qu'on attend pour s'y mettre :paf:. Je peine beaucoup dans cette ascension, et nous progressons bien plus lentement qu'à notre habitude.



Enfin, nous approchons du sommet. Et la vue se dégage sur le canyon de la rivière du Mât, qui s'ouvre sur l'océan. On devine le littoral, où la rivière se jette dans la mer vers St-André.



Voici nos efforts amplement récompensés, avec cette vue sur le cirque de Salazie qui commence à se dégager, depuis le sommet de la Roche écrite.



Le point culminant de la Roche écrite. On comprend à présent, le nom de ce sommet. La roche a été écrite, tout simplement. C'est ce que j'affectionne tant dans les noms donnés aux lieux, à La Réunion. C'est d'une telle simplicité, que ça sonne juste, vrai et magique.



Ca y est, la vue se dégage complètement sur Salazie. Au centre, le piton d'Anchaing, qui trône au milieu du cirque comme une invitation, une envie d'y aller... Un sentier y monte d'ailleurs, probablement très escarpé, et fait ensuite le tour du petit plateau situé au sommet.



Le piton d'Anchaing, avec le village de Grand Îlet au premier plan



Légère rotation de l'appareil photo sur la gauche : et voilà qu'aparaissent au 1er plan le village de Mare à Martin, et de l'autre côté du canyon de Fleurs Jaunes, le village de Mare à Vieille Place. Dans le fond, c'est le canyon de la rivière du Mât, dont le début marque l'entrée du cirque de Salazie.

Attention, abracadabra, fouchtra, zyeutez la suite...



Et hop là!!! Grâce à la magie du numérique, de "Logiciel Photo l'Enchanteur", et de mes petits doigts de fée :p, les deux photos précédentes réunies en une seule. Pas mal, hein le cirque de Salazie, dans son ensemble ? ou presque...

En revanche, le ciel continue de nous bouder le cirque de Mafate, que nous ne pourrons contempler depuis la Roche écrite, qui est pourtant l'un des lieux privilégiés d'où l'admirer.



Nous ne sommes pas seuls au sommet de la Roche écrite. Les sommets de la Réunion sont trés fréquentés, les réunionais étant très sportifs. Ici, la présence de nos enfants nous accompagnant sur les sommets n'étonne personne, c'est monnaie courante.



Je ne peux résister à une dernière photo du cirque de Salazie, avec cette fleur sauvage au premier plan.

La journée est bien avancée. Il est temps de retourner à la Plaine des Chicots pour y passer une seconde nuit. Le temps de redescendre, et il sera trop tard pour tenter de relier Dos d'âne dans la journée. La carte nous laisse deviner un sentier sur une étroite crête tout du long pour rejoindre Dos d'âne depuis la Plaine des Chicots, et présager qu'aucun bivouac n'y soit possible. Ah, Cariacou, si seulement, comme toi, j'étais une inconditionnelle du hamac, je n'aurais sans doute pas ce problème... :)

Bon, en attendant de nous revonvertir à la rando léger (qui nous fera marcher plus vite ;)) et au hamac de Cariacou, (qui nous donnera encore plus de liberté pour nos bivouacs), ben, nous décidons d'un deuxième bivouac à la Plaine des Chicots. Ceci nous permet, de nous reposer une bonne partie de l'après-midi, et de récupérer un peu de la fatigue du voyage.

A suivre...

cath - 10 juil. 2007
mis à jour le 11 juil. 2007
48 messages
Bonus Cirque de Salazie

Ben oui, c'est comme ça, il y aura des "Bonus" de temps à autre, tout au long du récit. Vous vous souvenez la grande photo du cirque de Salazie ? Hé ben, la revoilà, avec des légendes, cette fois-ci...



De quoi vous permettre de mieux situer les lieux enchanteurs dont il est question...

Allez, au dodo, maintenant. Demain, on se lève de bonne heure, pour aller à Dos d'âne. Pourquoi Dos d'âne ? Tout simplement, parce-que la crête qui surplombe le village a la forme d'un dos d'âne, pas compliqué, comme d'habitude ;). Et j'adooooooooore, on se croirait chez les indiens : "petit nuage derrière la montange", "cheval qui frappe le sol"... Je retombe en enfance, moi, ici :p.

A suivre...

cath - 10 juil. 2007
mis à jour le 11 juil. 2007
48 messages
De la Plaine des Chicots à Dos d'âne (3ème jour de notre tentative de traversée de l'île)

Nous quittons la Plaine des Chicots de bonne heure, comme nous l'avions prévu. Direction Dos d'âne.



Au début, le sentier serpente gentiment dans la végétation tropicale.



Et ça continue comme ça un petit bout de temps.



Puis, la crête se fait plus étroite, laissant moins de place à la végétation de chaque côté du sentier.



Ca commence à se corser un tout petit peu, mais rien de bien méchant. Le sentier monte et descend légèrement de temps à autre. De chaque côté du sentier, néanmoins, le précipice est bien là, même si la végétation le masque quelque peu.



Nous profitons de quelques jolies vues comme celle là, sur le cirque de Mafate, derrière les deux crêtes au premier plan.

Puis, les choses commencent à se corser vraiment. La crête devient vertigineuse et si acérée, qu'elle n'est pas plus large que le sentier lui même très étroit, à peine plus large qu'un pied. La crête est déchiquetée aussi, en de hautes marches naturelles que constitue le rocher, et en haut desquelles, il faut hisser le poid des sgrogneugneu de sacs à dos trop lourds (vivement la rando léger, :paf:, blablabla, etc...), puis le retenir à la descente, car creux et pointes ne cessent de se succéder sur la crête.

Ajouté à cela, le sol argileux et gorgé d'eau est glissant. C'est là notre 3ème erreur, la saison des pluies est terminée, mais depuis peu, et le sol n'a pas encore eu le temps de sécher. Septembre semble une meilleure saison pour la travesée de l'île, car le sol est alors sec, c'est un avantage appréciable quand on est chargés.

Nous galérons pas mal, mais progressons vite, pressés que nous sommes de quitter cet enfer. Je ne suis pas rassurée du tout sur un tel relief avec les enfants. Faire attention à ma propre progression, tout en étant très vigilante à la leur, me consomme énormément d'énergie. Un seul faux pas, un pied qui glisse sur la roche, et c'est la chute quasi assurée. Je me surprend néanmoins, à user d'une souplesse insoupçonnée pour passer à plusieurs reprises, accroupie, 17 kgs sur le dos, sous des branchages en travers du sentier. Je suis satisfaite de me voir progresser ainsi avec facilité, malgré le poid de mon sac, dans un terrain aussi scabreux. Mais bien que je ne le sache pas encore, je suis en train de griller là, mes dernières cartouches, et ce sera fatal à la poursuite de notre traversée.

Nous arrivons enfin, au sentier qui descend sur le village de Dos d'âne, où nous sommes ravis de planter la tente sur une aire de pique-nique, avec plusieurs points d'eau, à côté du terrain de foot, que nous indiquent bien gentiment les gens du village.

Nous nous étendons fourbus sur le sol. Les muscles refroidissent. J'ai l'impression que mes cuisses et mes mollets vont exploser, tétanisés qu'ils ont été par les efforts consentis sur la crête et la tension intérieure qu'a provoqué la vigilance dont j'ai dû faire preuve pour moi-même et les enfants. En plein effort, je ne les sentais pas. Maintenant, à froid, c'est une autre histoire ;).

Bah, demain sera un autre jour... Une bonne nuit de sommeil, et il n'y paraîtra plus... Allez hop, un bon dîner, et tout le monde au dodo...

A suivre...

cath - 11 juil. 2007
48 messages
Bonus Cirque de Mafate

Pff, avec tout ça, on est tellement crevés, que j'ai failli oublier, qu'aujourd'hui aussi, il y a un bonus, avec le cirque de Mafate, cette fois ci. Le voilà :




J'en profite, pour un petit commentaire sur l'histoire du cirque de Mafate.

Le cirque devrait son nom à un dénommé "Mafate", qui aurait été le premier noir "marron" de l'île à trouver refuge sur l'un des îlets du cirque de Mafate. Les "marrons", ainsi étaient appelés les esclaves qui tentaient de fuir le joug de l'esclavage, souvent en vain, pour être rapidement rattrapés par leurs propriétaires, jusqu'au jour où...

... jusqu'au jour où "Mafate" mit fin aux inévitables captures qui attendaient les esclaves évadés. En se réfugiant dans le cirque de Mafate, il ouvrit la voie à de nombreux autres esclaves "marrons" qui le rejoignirent. Ils fondèrent ainsi les premiers villages sur les îlets, d'où ils pouvaient guetter l'arrivée des gêneurs, et être ainsi à l'abri des colons sur ces reliefs hostiles, qui leur offraient paisibilité et refuges de choix.

"Mafate" a eu un sacré bon nez, si on en juge par la situation des trois cirques de l'île aujourd'hui. En effet, s'ils ont tous vus l'implantation de villages d'esclaves "marrons" sur leurs îlets, encore habités aujourd'hui, Mafate est le seul à n'être pénétré par aucun axe routier, son relief le rendant sans doute plus difficilement accessible, à moins que ça ne soit la légende du nègre "Mafate" qui le rende intouchable et le protège... La vie s'y écoule donc, paisible, retirée du monde et hors du temps, à la seule différence des ravitaillements en hélicoptère, mais pour combien de temps encore ?

cath - 11 juil. 2007
48 messages
De Dos d'âne à... ...à la ligne de bus menant à La Possession :/, poin, poin, poin, poin... (4ème jour de notre tentative de traversée de l'île)

Bon, les muscles, au réveil sont douloureux. Mais ils vont chauffer en marchant ;) et nous descendrons à la rivière des galets, que nous remonterons pour entrer dans le cirque de Mafate, où nous attendent les merveilleux îlets coupés du monde, et leurs habitants à la réputation très accueillante.

Nous faisons nos provisions à la sortie du village de Dos d'âne, avant d'entamer la descente vers la rivière des galets. Mes muscles crient grâce à chaque haute marche du sentier où ils doivent retenir mon propre poid et celui de mon sac. Ils vont bien finir par chauffer, et ça ira mieux... Mais non, je déclare forfait après plusieurs lacets, d'autant plus que le terrain est glissant et qu'il serait imprudent de continuer de s'y aventurer, sans la pleine possession de mes ressources physiques.

Nous remontons donc à Dos d'âne, raisonablement, mais déçus. Bah, ce sera pour une autre fois... Direction, l'arrêt de bus, pour rejoindre le littoral à La Possession et décider de la suite de notre séjour...

Face à l'arrêt de bus, la demeure d'un homme sympathique et chaleureux, qui nous invite à boire un verre chez lui, et à goûter des fruits de la passion de son jardin, une variété que l'on ne trouve que rarement dans le commerce. Il nous raconte, la perte de son emploi, son incompréhension et son impuissance face à la fermeture de l'usine dans laquelle il a travaillé toute sa vie, le refuge qu'il trouve dans l'étude de la religion et de textes philosophiques, et sa fierté : ses enfants qui ont une bonne situation en métropole... Ils raconte aussi la vie simple de l'île, celle d'avant, quand ils n'avaient d'autres besoins que celui de se nourrir avec les fruits des arbres, les légumes des jardins, se soigner avec les plantes pour nettoyer les excès du petit rhum arrangé...

Le temp passe sans que l'on s'en aperçoive, en sa compagnie. Nous laissons passer ainsi plusieurs bus... mais qu'importe, nous avons tout notre temps...

A suivre...

cath - 11 juil. 2007
48 messages
Quelques jours de repos et petites randos à Grand Coude

Bon, nous l'avons finalement pris ce bus, à Dos d'âne, pour rejoindre La Possession, où nous avons dû louer une voiture (pas prévu dans le budget, ça :/).

Après une nuit au camping de l'Etang salé (trop bruyant pour nous, route à proximité) et quelques baignades dans l'océan, nous avons trouvé notre bonheur à Grand Coude, près de St-Joseph dans le sud de l'île : un camping à la ferme de 3 à 4 emplacements où nous sommes seuls. En fait, les emplacements sont dans le jardin du fermier, dont nous partageons les toilettes et la cabine de douche. Ce qui convient tout à fait à notre budget serré de bivouaqueurs, les campings étant quasiment inexistants à La Réunion (L'étang Salé, celui-ci à Grand Coude, un autre du côté de Salazie, et c'est tout...).

Notre première journée à Grand Coude est consacrée à la détente, visite des cascades toutes proches, baignade dans l'océan.



Nous rendons d'abord visite à la cascade de Trou Noir, que l'on rejoint depuis la route, en 15 minutes à pied d'un bon sentier. Stéphane et les enfants y piquent une tête. Moi, je me sens encore trop fatiguée, pour me plonger dans l'eau qui est assez froide.



La cascade de Trou Noir, en vertical, cette fois-ci.



Un peu plus haut sur la route, on peut contempler la fameuse cascade Langevin, la plus célèbre de l'île.



En vertical, elle est pas mal aussi.



Il faut bien plusieurs cadrages pour rendre compte de toute la beauté de cette cascade...



Et hop une dernière...


Pour notre deuxième journée à Grand Coude, nous choisissons une petite rando le long du canyon de la rivière des Remparts.

Tiens, pourquoi Grand Coude s'appelle Grand Coude ? Ben justement, parce-que le village est perché sur un plateau à un endroit où le canyon de la rivière des Remparts fait un coude. Facile, non ? :)

A la ferme où nous logeons, nous sommes tout proches du sentier qui longe le canyon des Remparts. C'est donc tout naturellement à pied, que nous nous y rendons.



Adrian et Mathias sur le sentier au bord du canyon de la rivière des Remparts


3ème jour à Grand Coude : Nous tentons l'ascension du Piton de la Fournaise, hélas complètement couvert par les nuages, et nous rabattons sur une rando de quelques heures, menant à la cascade Biberon.

La tentative d'ascension du Piton de la Fournaise nous sert néanmoins à repérer sur la route, l'aire de bivouac du Nez de Boeuf, excellent lieu où bivouaquer pour monter de bonne heure au Piton de la Fournaise un jour de ciel dégagé.

En attendant, nous nous rendons à La Plaine des Palmistes, dans les environs de laquelle se situe la cascade Biberon, que nous rejoignons, après 1 à 2 heures de marche, je ne sais plus exactement.



Adrian au bord de la cascade Biberon



Vous comprenez maintenant pourquoi elle s'appelle la cascade Biberon ? Parce-que ça coule en un mince filet, comme un biberon ;). Toujours cette simplicité dont je rafole, dans la désignation des lieux.
:canon:



La cascade Biberon en entier



Adrian et Mathias s'offrent une baignade dans la cascade.



Ouille, aïe, aïe, aïe, l'eau est froide, et les cailloux font mal aux pieds. :D


4ème jour à Grand Coude : c'est le départ

Nous quittons Grand Coude, pour aller explorer les coulées de lave de l'est sauvage de l'île, et la pointe des cascades. Le soir, nous nous installons à l'aire de bivouac du Nez de Boeuf, repérée les jours précédents, avec pour objectif l'ascension du Piton de la Fournaise et le tour du cratère, le lendemain...

A suivre...

cath - 11 juil. 2007
48 messages
Le Piton de la Fournaise : Ascension et tour du cratère

Nous arrivons pour le lever du soleil au départ de la rando du piton de la Fournaise, grâce à la nuit en bivouac que nous avons passée à seulement quelques kilomètres de là, au col du Nez de Boeuf.

Nous descendons les escaliers qui mènent depuis le pas de Bellecombe, dans l'Enclos. L'Enclos, ainsi est nommé le vaste espace plat qui entoure le piton de la Fournaise, l'Enclos étant lui même ceinturé par le rempart de Bellecombe, paroi verticale circulaire. Pour ceux qui ne connaissent pas, vous comprendrez mieux en regardant les photos...

Les voilà, elles arrivent...:p



Le piton de la Fournaise, avec le petit cratère Formica Leo au premier plan



Un bout de l'Enclos et du Rempart



Le Formica Leo, une fois descendus dans l'Enclos. Au fond, le Rempart, où l'on distingue les escaliers par lesquels nous sommes descendus.



Nous avons traversé tout l'Enclos et avons commencé l'ascension du Piton de la Fournaise, côté Est. On distingue dans le fond, le Piton des Neiges, qui dépasse au-dessus du Rempart.



La même, en format paysage...



Vue sur l'Enclos et le Rempart, d'un peu plus haut.



Le cratère Dolomieu depuis son bord Est.



L'Enclos et le Rempart depuis le bord du cratère Dolomieu

Nous effectuons ensuite le tour du cratère, pour redescendre le Piton de la Fournaise, côté Ouest, traverser à nouveau l'Enclos, dans l'autre sens cette fois-ci, grimper les escaliers du Rempart. Et nous voilà de retour au parking, d'où l'on peut admirer la plaine des Sables, qui précède l'arrivée sur le site du Piton de la Fournaise.



Route traversant la Plaine des Sables, depuis le parking du Piton de la Fournaise



Route montant de la Plaine des Sables au col du Nez de Boeuf



Un dernier coup d'oeil à la Plaine des Sables, à l'Ouest

Et nous voilà partis en direction de la forêt de Bébour, à la recherche d'un lieu où bivouaquer, pour entamer l'ascencion du Piton des Neiges le lendemain, depuis le bout de la route forestière de Duvernay.

Nous trouvons finalement l'emplacement adéquat, sur un parking en retrait de la route qui traverse la forêt de Bébour...

A suivre...

cath - 11 juil. 2007
48 messages
Bonus Piton de la Fournaise

Allez hop, 3 petites photos légendées pour mieux comprendre le relief entourant le Piton de la Fournaise...



Là, on se rend bien compte de pourquoi il est préfèrable d'effectuer le tour du cratère dans le sens des aiguilles d'une montre, plutôt que le contraire. La montée côté Est est bien plus progressive que côté Ouest, où elle monte tout droit.



Pour distinguer l'itinéraire de descente du Rempart, qui mène dans l'Enclos...



Et là, on distingue trés bien les différentes parties du relief : le Piton de la Fournaise lui-même, l'Enclos et le Rempart...

Je profite de ce "Bonus" sur le Piton de la Fournaise, pour y aller de ma petite anectode au sujet de ce volcan. Il faut savoir que les réunionais, bien loin de craindre leur volcan, en sont très fiers. Lors des éruptions, la population se déplace en masse vers le volcan, pour contempler le spectacle...

A suivre...

Johanna - 11 juil. 2007
659 messages
Sympa tes photos. Quand même le France a de multiples facettes :)

cath - 11 juil. 2007
48 messages
Johanna :
Quand même le France a de multiples facettes :)

Oui, ben moi, cette facette là (La Réunion, je veux dire), j'y retournerai bien...:) A regarder à nouveau ces photos, et à les légender, avec des noms qui font rêver, je suis déjà là-bas, et il me prend des envies d'aller terminer cette traversée de l'île que nous avions à peine commencée...

cath - 11 juil. 2007
48 messages
2ème bivouac au col du Nez de Boeuf

Notre choix de rejoindre le Piton des Neiges depuis la route forestière de Duvernay, en empruntant une variante du GR2 qui serpente au pied du "Coteau Maigre", ne s'avère finalement pas le bon. L'itinéraire n'est plus trés utilisé, ni entretenu, et la végétation ralentit énormément notre progression.

Chargés de notre matériel de bivouac, à ce rythme là, nous ne ferons jamais l'aller-retour en 2 jours comme nous l'avions prévu. Et du coup, nous n'avons d'ailleurs pas plus de 2 jours de provisions dans nos sacs.

Nous décidons donc de faire demi-tour, pour nous rabattre le surlendemain sur l'itinéraire plus classique de montée au Piton des Neiges, qui part de Cilaos. En attendant, une après-midi de repos et un nouveau bivouac à l'aire du col du Nez de Boeuf, que nous affectionnons tant, sont décrétés, ainsi qu'une journée de transition le lendemain, pour rejoindre tranquillement Cilaos en voiture.


Bivouac au col du Nez de Boeuf



Adrian et Mathias dans leur tente, ravis de cette nouvelle halte au col du Nez de Boeuf



Au fond, le Piton des Neiges, depuis le col du Nez de Boeuf. Nous en entamerons l'ascension dans 2 jours. Et avec cette vue les jambes nous en fourmillent déjà ;).



Un petit coup d'oeil à droite, où l'on aperçoit légèrement le petit bosquet d'arbres à l'ombre duquel notre bivouac est installé.



Au col du Nez de Boeuf, le paysage s'ouvre aussi à l'ouest sur la côte, située entre St-Louis et St-Pierre. Fabuleuse cette petite aire de bivouac, je vous dis. cool



Après notre nuit de bivouac, nous avons la chance de contempler le lendemain matin, à quelques centaines de mètres de là, une vue bien dégagée sur le canyon de la rivière des Remparts, qui s'en va se jeter dans l'océan indien à St-Joseph.



Hop là, un cadrage format paysage. Regardez bien, au fond à gauche, sur un petit plateau, on aperçoit Grand Coude, où nous étions installés quelques jours auparavant...

Un petit coup de zoom pour voir de quoi je parle...



Ah, là, comme ça, on voit mieux :). Voyez ce que je vous disais sur Grand Coude, le canyon forme un grand coude, juste à cet endroit ;).

Nous plions bagages pour rejoindre la côte, passage obligé avant de nous rendre à Cilaos.



Petite halte matinale pour la baignade et le déjeuner, à la plage de l'Etang Salé

Ensuite nous prenons la route de Cilaos, qui serpente le long d'un étroit et long canyon, avant de déboucher sur le cirque, magnifique, complètement fermé, si ce n'est l'étroite porte d'entrée laissée par le canyon. C'est bien simple, le canyon est si étroit, que le village le plus élevé situé dans le canyon a reçu le nom de "Petit Serré".

Nous nous installons pour un bivouac, à l'écart, au bord d'un chemin forestier, dans les environs de Cilaos, fins prêts pour l'ascencion du Piton des Neiges...

A suivre...

cath - 11 juil. 2007
48 messages
Bonus bivouac du col du Nez de Boeuf

Comme à l'accoutumé, désormais, quelques petits "bonus". Deux, cette fois-ci :) :



D'abord, la vue sur le piton des Neiges depuis le nez de boeuf, légendée, afin de situer les quelques lieux prestigieux qui s'offrent à nous dans le panorama.



Et pour finir, Grand Coude, perché en haut du canyon de la rivière des Remparts.

A suivre...

cath - 11 juil. 2007
48 messages
De Cilaos à la Caverne Dufour (1er jour d'ascencion du piton des Neiges)

Nous entamons notre ascension depuis le lieu dit "Le Bloc" (1380 m) pour rejoindre dans la journée la Caverne Dufour (2479 m). C'est une montée très raide qui nous attend là.


Nous nous élevons légèrement au dessus de Cilaos à droite, et de l'Îlet Bras Sec sur la gauche.



Nous continuons de monter, et la vue ne cesse de se dégager sur l'immensité du cirque de Cilaos.



Nous poursuivons notre ascension, avec toujours le cirque de Cilaos à nos pieds.



Ravitaillement en eau, à la source du Plateau du Petit Matarum, où la montée en pente douce nous offre quelques instants de répit, avant d'attaquer la partie la plus raide de l'ascension jusqu'à la caverne Dufour.



Nous reprenons de l'altitude et continuons à nous élever au-dessus de Cilaos. Plus que quelques efforts, et la Caverne Dufour sera en vue.



Ca y est, nous sommes au petit col qui précède la caverne Dufour de quelques centaines de mètres, le plus dur est fait.



Les enfants et moi, au petit col, avec le gîte de la Caverne Dufour dans le fond.



Gîte de la Caverne Dufour. Il ne nous reste plus qu'à traverser la ravine qui nous sépare du gîte, pour installer notre bivouac en contrebas. Bien qu'il soit tôt, dans l'après-midi, ce sera tout pour aujourd'hui, car c'est le matin qu'il faut monter au piton pour y bénéficier d'une vue dégagée.



Notre bivouac en contrebas du gîte.

Demain, nous avons rendez-vous avec le sommet du Piton des Neiges, au lever du soleil. Il va falloir se lever de bonne heure...

A suivre...

cath - 11 juil. 2007
48 messages
Bonus Cirque de Cilaos



Quelques petites légendes sur le panorama du cirque de Cilaos aperçu au cours de la journée, avec au fond l'entrée du long canyon étroit, porte de sortie vers la mer...

A suivre...

cath - 11 juil. 2007
48 messages
De la Caverne Dufour au sommet du Piton des Neiges, et retour à Cilaos (2ème jour d'ascension du Piton des Neiges)

Nous sommes debout bien avant l'aurore, pour espérer atteindre le sommet, et y voir le soleil se lever. Nous entamons l'ascension à la frontale, qui n'est bientôt plus nécessaire dans la semi-clarté qui précède le lever du jour.



La montée, si matinale a été éprouvante, et c'est les yeux encore plein de sommeil (n'est-ce pas, Mathias ? :))que nous profitons du panorama qui s'offre à nous depuis le sommet du Piton des Neiges.



Nous savourons au maximum ce sommet bien mérité, point culminant et quasi-central de l'île.

Vues sur le cirque de Cilaos, et le littoral au fond (2 photos suivantes) :





Puis, il nous faut bien redescendre doucement sur la Caverne Dufour, puis Cilaos, où nous retrouvons notre voiture de location. Les quelques provisions qui y sont restées sont les bienvenues. Elles sont aussitôt englouties, car le Piton des Neiges nous a sacrément ouvert l'appétit, au point, qu'il ne reste absolument plus rien à se mettre sous la dent dans nos sacs à dos :).

Nous prenons la route, pour le cirque de Salazie, où nous comptons passer les quelques jours qui nous restent sur l'île à nous détendre. Nous nous installons en soirée au camping à la ferme de l'Îlet à Vidot.

A suivre...

cath - 11 juil. 2007
48 messages
Bonus sommet du Piton des Neiges


Quelques points de repère dans le panorama sur le cirque de Cilaos, et sur le littoral qui apparaît timidement dans le fond.

A suivre...

cath - 11 juil. 2007
48 messages
Quelques jours de repos à Hell-Bourg

Finalement, le camping de l'Îlet à Vidot est bien trop bruyant pour nous. Nous partons en quête d'un gîte à prix modéré, compatible avec notre budget un peu serré.


Le petit gîte que nous trouvons à louer pour 2 jours à Hell-Bourg



La maison principale du gîte, à l'architecture typiquement réunionaise, avec de nombreuses chambres d'hôtes. Elle est tenue par une femme fort sympathique et courageuse qui fait marcher toute seule sa petite affaire. Les repas servis à la table d'hôtes ont une telle réputation que nous n'avons pu en profiter, car les réservations étaient complètes. :/

La journée du lendemain est consacrée à une petite rando-déjeuner-baignade à une petite cascade des environs.

Puis, arrive le jour de notre vol de retour vers Paris. Nous quittons Hell-Bourg pour nous rapprocher de St-Denis d'où nous devons décoller en soirée.


Nous déjeunons à la cascade Niagara, sur la rivière Sainte-Suzanne, qui comme son nom l'indique se jette dans la mer à Sainte-Suzanne un peu plus loin. Nous en profitons, bien entendu pour piquer une tête dans l'eau.



Et voilà la dernière image que nous emportons de l'île de la Réunion : la cascade Maniquet, à un quart d'heure une demi-heure à pied depuis la route montant au Brûlé.

Voilà, c'est fini... Mais nous reviendrons, une autre fois, pour la traversée complète de l'île, cette fois-ci, et les nombreux autres petits sentiers, recoins, îlets et cascades qui nous restent à explorer...

ChristopheD - 11 juil. 2007
351 messages
Bravo Cath, encore un texte avec plein de jolies photo dedans.

Faudrait un jour que je m'y mette, mais va falloir du temps pour numériser les photos !

Vivement ton prochain récit. Quoi c'est pas en core prêt ??? :D

Pac - 11 juil. 2007
142 messages
Ca me rappelle des souvenirs...10 jours de voyages de noce sportifs la-bas... Les gens comprenaient pas qu'on fasse des canyons pendant notre voyage de noces. Les 50m de rappel de Fleurs Jaunes, les tourbillons de Trou-Blanc.... que du bonheur!
Le meilleur etant qu'en rentrant a la maison et en lisant mes mails, j'ai decouvert que je venais de gagner un voyage a la Reunion!! Ce fut donc rebelotte un peu moins sportive (mais qd meme descente en VTT du Maido) 3 mois apres ;)
En bref, cet ile a de la ressource pour les amateurs de sports.

Cariacou - 11 juil. 2007
104 messages
BRAVO Cath et merci encore pour ce magnifique reportage.:D

Amicalement.

cath - 11 juil. 2007
48 messages
ChristopheD :
Faudrait un jour que je m'y mette, mais va falloir du temps pour numériser les photos !

Pourquoi ? Tu les numérises toi-même ? C'est si long que ça ? Moi, ça m'intéresse car j'envisage de m'acheter un bon scan à négatifs.

Pour l'instant, je fais numériser mes négatifs au fur à mesure, plutôt que de les faire tirer sur papier. Mais, j'ai de plus en plus de mal à trouver de bonnes numérisations dans le commerce. Et toi ?


Vivement ton prochain récit. Quoi c'est pas en core prêt ??? :D

:) Nan, c'est pas prêt. Mais, j'y pense ;). Va falloir patienter, cependant, car j'ai beaucoup de bricolage à faire dans ma maison, et je suis déjà à la bourre. :siffle:

cath - 11 juil. 2007
48 messages
Pac :
Ca me rappelle des souvenirs...10 jours de voyages de noce sportifs la-bas... Les gens comprenaient pas qu'on fasse des canyons pendant notre voyage de noces.

Ben pourquoi ? Y en a bien qui ont traversé l'Afrique à pied, en guise de voyage de noces. :mdr:

ChristopheD - 12 juil. 2007
351 messages
cath :
Pourquoi ? Tu les numérises toi-même ? C'est si long que ça ? Moi, ça m'intéresse car j'envisage de m'acheter un bon scan à négatifs.
Pour l'instant, je fais numériser mes négatifs au fur à mesure, plutôt que de les faire tirer sur papier. Mais, j'ai de plus en plus de mal à trouver de bonnes numérisations dans le commerce. Et toi ?

Oui. Après avoir vu les piètres résultats des pros de la numérisation que j'avais sous la main, j'ai acheté des scanners pour m'en occuper moi même. Remarque, ça dépend du nombre, parce que certains pros sur Paris font ça très bien avec du super matos mais on est au dessus de 1€ par négatif ou diapo (il m'en reste un peu plus de 10 000, donc j'ai rapidement abandonné cette solution !).

J'utilisait 2 scanners à plat et non des scanners spécifiques au format 24x36 (scanner film par exemple) car j'ai des négatifs plus grands. Malheureusement, un des deux à subit un gros dégat des eaux (pas compatible avec l'électronique), et c'était, le plus perfectionné. Donc je vais garder un scan à plat pour les gros néga et acheter un scanner film pour les 24x36. Si tu n'utilise d'ailleurs que ce format, et que tu n'as pas l'intension de scanner des photos déjà tirées, le scanner film est celui qui offre la meilleure qualité.

cath :
:) Nan, c'est pas prêt. Mais, j'y pense ;). Va falloir patienter, cependant, car j'ai beaucoup de bricolage à faire dans ma maison, et je suis déjà à la bourre. :siffle:

Moi aussi, déménagement plus aménagement de mes nouveaux bureaux, donc vacances aussi remplies.

Bon courage

G.O_ - 13 juil. 2007
58 messages
Bonjour Cath
Nous aussi nous avons traversé la Réunion une fois en faisant la Diagonale des Fous en 40 heures et dans l'autre sans en 8 jours. C'est vraiment un endroit formidable, des paysages divers et variés sur une aussi petite ile. Depuis que j'ai découvert Allonz-à-l'aventure je suis un fan. Mais pourquoi tu ne complètes pas le site de tes nouvelles aventures? Notre famille va arriver au bout de tous tes parcours bientôt!
G.O!

cath - 17 juil. 2007
48 messages
ChristopheD :
Remarque, ça dépend du nombre, parce que certains pros sur Paris font ça très bien avec du super matos mais on est au dessus de 1€ par négatif ou diapo (il m'en reste un peu plus de 10 000, donc j'ai rapidement abandonné cette solution !).

Encore faut-il réussir à trouver les pros qui numérisent correctement aujourd'hui. La résolution, la netteté de l'image sont là, oui, mais concernant l'équilibrage des couleurs, la luminosité et le contraste, au secours!!!

Avant, je donnais tout chez Photo service. Les numérisations étaient impeccables. Dernièrement, ils m'ont fait un travail pourri avec des néga des temples d'Angkor, couleurs ternes avec des dominantes froides, et trop de luminosité. J'ai donc été les donner dans un labo pro, où j'avais eu de bons travaux d'obtenus, il y a un ou deux ans. Le résultat est un peu meilleur, mais pas à la hauteur de ce que j'ai sur mes négatifs. J'ai fait du tirage couleur en amateur, et je sais regarder un négatif pour savoir ce qu'il peut donner au tirage ou à la numérisation.

Et ce même labo pro ne m'a pas fait du bon boulot avec mes néga de la Corse (récit publié ici). J'ai rien compris à ce qu'ils avaient fait. Certaines vues ont une dominante cyan, d'autres non et la correction à apporter est différente pour chaque vue. J'ai dû toutes les reprendre avec mon logiciel photo, pour ré-équilibrer la couleur, et parfois régler la luminosité qui était souvent beaucoup trop claire. Et j'ai payé un peu plus de 1 € par vue. En devant tout reprendre moi-même derrière, j'estime que c'est du vol, d'autant plus, qu'il y avait certaines vues qui étaient si mal numérisées, que je ne suis même pas parvenue, en bidouillant avec mon logiciel photo, à restituer les couleurs, la luminosité et le contraste qu'avaient mes images d'origine. Par dessus le marché, les vues n'étaient même pas numérotées dans l'ordre de ma pellicule, mais toutes mélangées, bref du foutage de gueule, un manque de sérieux et de professionalisme consternant.

Ce labo, à fuir absolument s'apelle Appui Photo, boulevard Davout à Paris, n'y allez pas!!!

Moi aussi, déménagement plus aménagement de mes nouveaux bureaux, donc vacances aussi remplies.

Tu déménages et aménages tes bureaux pendant tes vacances ? C'est toi le boss ou quoi ? :)

cath - 17 juil. 2007
48 messages
G.O! :
Mais pourquoi tu ne complètes pas le site de tes nouvelles aventures? Notre famille va arriver au bout de tous tes parcours bientôt!
G.O!

Salut,

Ben, je ne complète pas Allonz'à l'aventure parce-que c'était mon 1er site web, et que j'ai fait des choix pas très heureux quant à la souplesse des mises à jour. Donc, les mises à jour sont assez chiantes à faire. Il faudrait donc que je restructure le site complètement. En plus le look ne me plaît plus. Je réserve donc les mises à jour, pour quand je serai décidée pour une restructuration et un relookage du site. C'est un gros boulot, et je n'ai guère le temps de m'y atteler.

Et puis j'aime bien, le système du forum des récits ici. Le côté interactif me plaît bien. J'aime bien papoter. Les commentaires des uns et des autres donnent un côté encore plus vivant au récit, et ça me plaît bien.

ChristopheD - 17 juil. 2007
351 messages
cath :
Avant, je donnais tout chez Photo service. Les numérisations étaient impeccables. Dernièrement, ils m'ont fait un travail pourri avec des néga des temples d'Angkor, couleurs ternes avec des dominantes froides, et trop de luminosité.

Leur politique a changé dernièrement. Ils se mettent à la téléphonie mobile et délaissent l'activité photo. Donc moins photo et encore moins de services, étonnant pour une enseigne qui s'appelle PHOTO SERVICE !!


cath :
J'ai donc été les donner dans un labo pro, où j'avais eu de bons travaux d'obtenus, il y a un ou deux ans. Le résultat est un peu meilleur, mais pas à la hauteur de ce que j'ai sur mes négatifs. J'ai fait du tirage couleur en amateur, et je sais regarder un négatif pour savoir ce qu'il peut donner au tirage ou à la numérisation.

Pour les couleurs, la luminosité et le contraste je me prononce pas car, "en général", un labo pro travaille avec des écrans et du matériel calibré ce qui est rarement le cas chez un particulier et il peut y avoir de grosse surprises. A commencer par ma pomme : j'avais retouché plein de photos pour une avoir un bonne qualité et après calibrage de l'écran, du scanner et de l'imprimante, j'ai du tout recommencer ; elles étaient devenues moches.

cath :
Tu déménages et aménages tes bureaux pendant tes vacances ? C'est toi le boss ou quoi ? :)

Hélas, OUI ! :| C'est la dernière idée farfelue que j'ai prise pour avoir moins de temps de libre.

Pac - 17 juil. 2007
142 messages
Je vais faire mon rabat-joie mes vos discussions orientes photos et scan de dia peuvent interessees d'autres personnes et seraient donc mieux dans un post dedie dans le forum aproprie
fin du mode rabat-joie ;)

ChristopheD - 17 juil. 2007
351 messages
Euh, c'est vrai que ça dérive un peu mais c'est dans la continuité du sujet. :siffle:

Mais comment faire un sujet photo complet (et le sujet est également complexe) ?
Dans quel forum peux-t'on caser la prose ?

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