Vélo aux Philippines

Le temps est humide et chaud, de l'ordre de 30-40°C. L'idée n'est pas d'aligner les kilomètres. Déjà parceque le référentiel n'est pas le même qu'en France où tout est parfaitement organisé, mais aussi pour prendre le temps de sortir la tête du guidon et profiter. Les photos de cette première section sont commentées.

Aux Philippines je ne cesserai jamais d'être surpris par la bienveillance de ses habitants, leur capacité à s'inscrire dans le présent pour prendre le temps de vivre. Le tour de l'Ile de Sibuyan est maintenant terminé, celui de l'île de Tablas commencé. Ces îles ne sont pas vraiment touristiques. Il n'y a pas de constructions en béton qui défigurent les paysages, les villages sont authentiques, et les plages sont occupées seulement par les pêcheurs. J'ai tenté de vous retranscrire l'ambiance de cette itinérance à travers les photos commentées.

Depuis le début, je tente de partager avec vous le ressenti de cette itinérance en triant les photos de mes meilleures paysages, et découvertes culturelles. Mais s'il y a une difficulté que les photos ne peuvent retranscrire, c'est la chaleur de cet été aux Philippines : 30-40°C en journée, environ 28°C la nuit, bref une canicule continue. Au soleil les températures montent encore plus haut, et pédaler dans ces conditions, même en se levant à 3h pour finir la journée de vélo vers midi, ce n'est pas toujours une mince affaire. Un autre défi, c'est de prendre régulièrement des routes secondaires pour la beauté de leur paysage et leur côté rural. La contrepartie est que les kilomètres défilent bien plus lentement, surtout lorsque la route se transforme en un chemin caillouteux avec des montées suffisamment fortes pour devoir pousser le vélo. Les photos sont commentées.

L'île de Romblon est petite, le tour ne fait qu'une cinquantaine de kilomètres. L'île de Panay est bien plus grande et comporte quatres provinces. L'idée est de rejoindre Caticlan, un port au nord de l'île, à son extrémité sud en empruntant la route de la côte ouest, coincée entre mer et montagnes. Le départ se fait toujours vers 4h-4h30 pour profiter de la "fraîcheur" de fin de nuit (28°C), et de l'aurore. Le récit est en photos commentées.

L'île de Panay est une grande île avec des sections de routes au trafic parfois soutenu. La vigilance est de mise, particulièrement avec les cars intercités qui n'hésitent pas à forcer le passage, et aussi quelques camions peu courtois. Je pense aussi au moment où la remorque d'un camion s'est détachée pour finir sa course avec fracas  à une cinquantaine de mètres derrière moi. C'est sûr que la quiétude des véloroutes européennes n'est pas ici, mais en contrepartie la monotonie n'existe pas, et l'immersion dans la vie philippine est une découverte intense de chaque instant. Les petites routes alternatives sont aussi un bon moyen d'échapper au trafic, même s'il ne faut pas vraiment compter sur elles pour aligner les kilomètres, car elles réservent bien des surprises. Aux Philippines les municipalités proposent souvent 1 école, 1 marché, 1 "multi-purpose hall" qui fait office de mairie et de bâtiment à disposition des résidents ou des gens de passage. Cette itinérance à vélo aux Philippines est maintenant terminée. Même si avec la chaleur ce n'était pas toujours facile, je n'ai pas vu le temps passer. Le pays est  magnifique, ses habitants accueillants, respectueux et ouverts à la différence. Les photos sont commentées.