Traversée du Vercors par les Crêtes - Acte II - Du Mont Aiguille à Lus la Croix Haute
3.5 days
42.7km
+2422m
/ -1948m

Après une première aventure sur les crêtes du Nord du Vercors au printemps 2017, voici la suite de cette traversée mêlant randonnée et alpinisme en parcourant les plus belles crêtes et sommets du Vercors.
Activité :
tekking/hiking
mountaineering
Statut :
done
Distance :
42.7km
DATE :
5/30/19
Durée :
3.5 days
Dénivelées :
+2422m
/ -1948m
Alti min/max :
808m/2029m
Eco travel
Details :
Accès possible en bus à St Michel les Portes (bus transisère) depuis Grenoble
Retour en train en gare de Lus la Croix Haute (ter Grenoble-Gap)
Traversée du Vercors par les Crêtes - Acte II - Du Mont Aiguille à Lus la Croix Haute
Les étapes :
1
14.5km
+484m /
-1119m
updated : 11 Jun 2019
Réveil 6h30 : Nous nous levons tôt pour cette dernière étape car nous espérons avoir le train de 13h en gare de Lus.
La balade débute par un joli parcours en crête pour rejoindre le Mont Barral puis le Jocou atteint après une remontée sportive dré dans l'pentu, où nous sommes rattrapé par un trailer.
Nous engageons alors une bonne descente passant par le Col de Grimone jusqu'à arriver à Lus la Croix Haute.
Ça déroule bien mais nous devons faire demi-tour à plusieurs reprises car le balisage du GR indiqué sur notre carte est plutôt inexistant sur la fin du parcours.
Avant la gare, une pause boisson s'impose et nous en profitons pour casser la croûte autour d'une bière.
La gare est fermée mais le train est bien à l'heure : juste le temps de chauffer un café au réchaud.
La balade débute par un joli parcours en crête pour rejoindre le Mont Barral puis le Jocou atteint après une remontée sportive dré dans l'pentu, où nous sommes rattrapé par un trailer.
Nous engageons alors une bonne descente passant par le Col de Grimone jusqu'à arriver à Lus la Croix Haute.
Ça déroule bien mais nous devons faire demi-tour à plusieurs reprises car le balisage du GR indiqué sur notre carte est plutôt inexistant sur la fin du parcours.
Avant la gare, une pause boisson s'impose et nous en profitons pour casser la croûte autour d'une bière.
La gare est fermée mais le train est bien à l'heure : juste le temps de chauffer un café au réchaud.
2
11.8km
+354m /
-503m
updated : 17 Jun 2019
Nous démarrons la journée par la principale ascension de la journée : la Tête Chevalière culminant à 1951m. Un grande montée de 300m de dénivelé. C'est tout l'intérêt de rester principalement sur les crêtes : une fois monté sur le plateau, on n'a jamais des dénivelés importants à faire.
C'est l'occasion d'observer une curiosité géologique : une fente dans la falaise... qui s'effondre. Les scientifiques étudient les éboulements de cette falaise à partir des sons qu'elle émet. Depuis mon dernier passage, la fente s'est agrandie.
Pour en savoir plus, voici un film qui présente cette recherche : https://www.vercors-tv.com/Bande-annonce-Chamousset-le-chant-des-pierres_v994.html
Notre pause repas se fait à la Tête de Praorzel.
Nous poursuivons ensuite l'itinéraire en crête pour rejoindre le Col de Menée où nous nous mettons en quête de nous ravitailler en eau car il fait chaud. Nous faisons donc un petit détour pour nous rendre à la ferme du Col (qui n'est plus en activité) car nous savons qu'il y a un point d'eau, ce qui est parfois compliqué à trouver dans un massif calcaire comme le Vercors. En fait, en poursuivant, nous trouvons également de l'eau à Freydière.
Notre bivouac au pied du Barral est tout trouvé : un point d'eau, un magnifique panorama sur la chaîne du Vercors, de la bonne herbe,... bref, un bivouac tout confort.
Nous profitons du soleil jusque tard dans la soirée autour...
C'est l'occasion d'observer une curiosité géologique : une fente dans la falaise... qui s'effondre. Les scientifiques étudient les éboulements de cette falaise à partir des sons qu'elle émet. Depuis mon dernier passage, la fente s'est agrandie.
Pour en savoir plus, voici un film qui présente cette recherche : https://www.vercors-tv.com/Bande-annonce-Chamousset-le-chant-des-pierres_v994.html
Notre pause repas se fait à la Tête de Praorzel.
Nous poursuivons ensuite l'itinéraire en crête pour rejoindre le Col de Menée où nous nous mettons en quête de nous ravitailler en eau car il fait chaud. Nous faisons donc un petit détour pour nous rendre à la ferme du Col (qui n'est plus en activité) car nous savons qu'il y a un point d'eau, ce qui est parfois compliqué à trouver dans un massif calcaire comme le Vercors. En fait, en poursuivant, nous trouvons également de l'eau à Freydière.
Notre bivouac au pied du Barral est tout trouvé : un point d'eau, un magnifique panorama sur la chaîne du Vercors, de la bonne herbe,... bref, un bivouac tout confort.
Nous profitons du soleil jusque tard dans la soirée autour...
3
6.5km
+276m /
-256m
updated : 17 Jun 2019
La nuit a été quelque peu humide, entre rosée et brouillard...
Mais fort heureusement, le soleil est bien là au lever du jour.
La descente du Mont Aiguille nécessite un peu de précaution car on a vite fait d'envoyer des pierres ou d'en recevoir (les bouquetins aiment bien jouer aussi !)
Roman teste son premier rappel sur un névé avant les rappels plus engagés, et le dernier rappel de 50m en toile d'araignée fait toujours son petit effet
Une fois en bas, nous retrouvons l'ensemble de nos affaires et de quoi nous rassasier.
C'est déjà l'heure de partir pour Bernard, à qui nous confions notre matériel d'escalade qui ne nous sera plus d'utilité pour la suite du périple.
C'est pas tout mais il nous faut poursuivre si on ne veut pas mourir déshydrater : la prochaine source sur notre itinéraire est au Pas de l'Aiguille.
Une fois monté sur le plateau par le Pas de la Selle, on parcourt à vue les crêtes des Rochers du Parquet, avant de tomber sur une sente menant au Pas de l'Ours, où nous attend un vieux bouquetin.
Au Pas de l'Aiguille, enfin de l'eau qui coule à flot ! On constate si on en doutait que nous ne sommes pas les seuls à aimer le Vercors : sans doute près d'une centaine de randonneurs bivouaquent en cabanes et dans les environs. De là, nous admirons le Mont Aiguille sur lequel nous dormions hier soir.
Belle nuit étoilée.
Mais fort heureusement, le soleil est bien là au lever du jour.
La descente du Mont Aiguille nécessite un peu de précaution car on a vite fait d'envoyer des pierres ou d'en recevoir (les bouquetins aiment bien jouer aussi !)
Roman teste son premier rappel sur un névé avant les rappels plus engagés, et le dernier rappel de 50m en toile d'araignée fait toujours son petit effet

Une fois en bas, nous retrouvons l'ensemble de nos affaires et de quoi nous rassasier.
C'est déjà l'heure de partir pour Bernard, à qui nous confions notre matériel d'escalade qui ne nous sera plus d'utilité pour la suite du périple.
C'est pas tout mais il nous faut poursuivre si on ne veut pas mourir déshydrater : la prochaine source sur notre itinéraire est au Pas de l'Aiguille.
Une fois monté sur le plateau par le Pas de la Selle, on parcourt à vue les crêtes des Rochers du Parquet, avant de tomber sur une sente menant au Pas de l'Ours, où nous attend un vieux bouquetin.
Au Pas de l'Aiguille, enfin de l'eau qui coule à flot ! On constate si on en doutait que nous ne sommes pas les seuls à aimer le Vercors : sans doute près d'une centaine de randonneurs bivouaquent en cabanes et dans les environs. De là, nous admirons le Mont Aiguille sur lequel nous dormions hier soir.
Belle nuit étoilée.
4
9.9km
+1308m /
-70m
updated : 11 Jun 2019
4 jours de beau temps se profilent pour ce week-end de l'ascension, c'est l'occasion où jamais de poursuivre ce projet de traversée du Vercors par les Crêtes, entamé il y a 2 ans par une épique traversée d'Engins à Chichilianne.
Cette fois, la troupe est composée de Jacques, Roman, Bernard et Vincent.
Notre départ n'est pas très matinal car on a prévu d'effectuer l'ascension du Mont Aiguille l'après-midi afin d'éviter la foule des grands jours. En plus, Bernard nous accompagne uniquement pour l'ascension du Mont Aiguille, si bien qu'il a osé prendre sa voiture et qu'on démarre donc quelques kilomètres après St Michel les Portes où nous aurait déposé le bus.
La montée dans la forêt pour le col de l'Aupet semble raide avec nos lourds fardeaux : les sacs sont remplis du matériel pour l'escalade, de quoi bivouacquer, sans compter les 4 jours de nourriture...
Au pied des falaises, c'est déjà l'heure de casser la croûte, et pour ça on peut compter sur Bernard qui nous a concocté de délicieux sandwichs aux légumes et fromages... bref, il se rattrape bien face à son bilan carbone même s'il a en fait oublié le produit phare qui nous a fait salivé pendant toute la montée, les poivrons.
La grande question quand on fait l'ascension du Mont Aiguille : va-t-on se retrouver bloquer dès le démarrage par un embouteillage de cordées ? Cette fois on a de la chance, on a bien fait de partir tard et 2 des compagnons font leur premier Mont Aiguille ce qui fait qu'on prend nous aussi le temps q...
Cette fois, la troupe est composée de Jacques, Roman, Bernard et Vincent.
Notre départ n'est pas très matinal car on a prévu d'effectuer l'ascension du Mont Aiguille l'après-midi afin d'éviter la foule des grands jours. En plus, Bernard nous accompagne uniquement pour l'ascension du Mont Aiguille, si bien qu'il a osé prendre sa voiture et qu'on démarre donc quelques kilomètres après St Michel les Portes où nous aurait déposé le bus.
La montée dans la forêt pour le col de l'Aupet semble raide avec nos lourds fardeaux : les sacs sont remplis du matériel pour l'escalade, de quoi bivouacquer, sans compter les 4 jours de nourriture...
Au pied des falaises, c'est déjà l'heure de casser la croûte, et pour ça on peut compter sur Bernard qui nous a concocté de délicieux sandwichs aux légumes et fromages... bref, il se rattrape bien face à son bilan carbone même s'il a en fait oublié le produit phare qui nous a fait salivé pendant toute la montée, les poivrons.
La grande question quand on fait l'ascension du Mont Aiguille : va-t-on se retrouver bloquer dès le démarrage par un embouteillage de cordées ? Cette fois on a de la chance, on a bien fait de partir tard et 2 des compagnons font leur premier Mont Aiguille ce qui fait qu'on prend nous aussi le temps q...