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Tour de la Sardaigne en 2 semaines

(réalisé)
Projet :
Faire une boucle en passant par les points touristiques de la Sardaigne pendant 15 jours.
12 journées complètes de vélo + 2 journées avec de courtes transitions + 1 journée de visite à Cagliari, longueur parcourue 950 km pour un dénivelé de 12 800 m.
Organisation :
-           Hébergement en camping au fil de l’eau sans réservation (nous sommes en mai et les campings sont ouverts en principe à cette saison) ou en camping sauvage s’il n’y a pas de camping.
-           Nos vélos de voyage : Marino a un GITANE VERSO TOUR avec 4 sacoches et Jean Yves a un vélo en acier sur mesure de chez Olympiques Cycles avec 4 sacoches aussi (+ une sacoche clipsée sur le guidon pour chacun).
-          Cartographie : carte Michelin n°366 au 1/200 000° + localisation GPS en cas de doute (3 fois) sur des traces faites avec le site cycle.travel, qui a l’intérêt de positionner les campings possibles pour séquencer les étapes. La carte Michelin n’est pas très précise, surtout pour les petites routes qui peuvent avoir des qualités très différentes (chemin stabilisé, béton défoncé, goudron correct)
-          Les données des étapes sont issues de notre compteur et d’OpenRunner.
-          Les autres informations ont été puisées dans le Guide de la Sardaigne de Lonely Planet (Ed. 2022), complet et fiable pour sélectionner et organiser des visites, et trouver certains hébergements.


Conclusion
La Sardaigne est une île idéale pour le voyage en vélo : petites routes, beaucoup de grands espaces tranquilles et de villages authentiques, une grande variété d’ambiances et de paysages, avec pas trop, trop de dénivelé. Nous avons autant aimé la montagne, très présente, que la mer avec les criques de la côte Est, les douces plages de la côte ouest et les vagues à surf de la Costa Verde ; nous avons apprécié les villes et les villages aux ruelles pavées de dalles et de petits galets, bordées de trattorias (restos) et de gelateria. Par contre, les bâtiments ruraux n’ont pas beaucoup de caractère en général. 
On n’a pas tout vu, mais on a bien profité de ce que l’on a vu, et le parcours possède peu de sections inintéressantes, elles sont courtes en tout cas. Mais vous ne trouverez pas de grands itinéraires identifiés, quasiment pas de pistes cyclables, mais par contre beaucoup de motos (allemandes la plupart). Les campings sont assez peu nombreux (rien près de Cagliari, notamment) et parfois fermés mi-mai. Le camping sauvage est possible quand on est coincé, mais il ne faut pas se faire remarquer car les terrains agricoles et naturels sont systématiquement clôturés et fermés par un portail souvent cadenassé. Il n’y a pas beaucoup d’espaces naturels accessibles, et partout du bétail parqué, parfois en divagation. Pour vos déchets, on trouve des poubelles sélectives dans tous les villages, aucune excuse d’en laisser !
Les villages sont parfois éloignés et cela peut poser des problèmes de ravitaillement si l’on n’a pas anticipé. Pour l’eau, ça se passe bien à condition aussi d’anticiper : il y a toujours une fontaine d’eau potable quelque part dans un village. Il y a de belles sources aménagées au bord de la route en montagne (mais non indiquées sur la carte). Au pire, les toilettes des sites publics et toutes les épiceries vous dépanneront (eau minérale à 0,2€/litre).
 Le mois de mai est intéressant car pas trop chaud et la végétation n’est pas trop grillée, elle est même encore très fleurie dans une ambiance méditerranéenne (cistes, eucalyptus, bougainvilliers, jasmins…). Il faisait frais le matin, on dormait super bien sous la tente, on tombait la veste vers 9h du matin sauf par vent de Nord en montagne, il faut alors pouvoir s’habiller. Les chants d’oiseaux étaient très présents en cette saison, ils nous ont accompagnés partout le long des routes et autour du bivouac, c’est très agréable. Ce parcours est à éviter l’été.
Les Sardes sont très sympathiques et aidants, très volontiers serviables, nous l’avons apprécié partout et en toutes circonstances.
vélo de randonnée / randonnée/trek
Quand : 12/05/2024
Durée : 16 jours
Carnet publié par pierreblanche le 07 juil. 2024
Mobilité douce
C'est possible (ou réalisé) en train ferry
Précisions : Transport à partir de Lyon en voiture jusqu’à Toulon puis traversée en bateau avec la compagnie Corsica Ferries
887 lecteur(s) -
Vue d'ensemble

Le topo : Section 3 (mise à jour : 07 juil. 2024)

Description :

Mardi 14 mai :
Après une bonne nuit passée au camping Laguna Blue (accueil très aimable), nous repartons visiter en aller-retour la grotte de Neptune, au bout du Capo Caccia qui est un mélange paradoxal de réserve naturelle et d’hyper concentration touristique. Ca valait la peine de descendre 600 marches pour profiter des belles ambiances avec une entrée de la grotte au raz de la mer, et une foule de concrétions à l’intérieur. Revenus au camping, nous poursuivons le long de la baie pour aller visiter la très jolie ville ancienne d’Alghero avec ses remparts médiévaux et ses étroites rues dallées (et déguster notre première glace italienne !), puis nous rallions Bosa par la très belle route (mais très cabossée, ça fera le soir 1100 m de D+ au compteur !) entre mer et crêtes granitiques tourmentées dans un maquis odorant. Nous arrivons au camping de S’Abba Druche niché au bord d’une crique après la descente des 10 km de notre premier col !
Données de l’étape 2 :
Longueur : 84 km             Vitesse moyenne : 15,1 km/h   
Données de l’étape 2 avec Open Runner:
Longueur : 84 km  D+ : 1 108 m/D- : 1 112 m     Alti max : 368 m/Alti min : 1 m

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Le compte-rendu : Section 3 (mise à jour : 07 juil. 2024)

Visite de la grotte de Neptune
Visite de la grotte de Neptune
Rue de la vieille ville d'Alghero
Rue de la vieille ville d'Alghero
Belle route côtiére entre Alghero et Bosa
Belle route côtiére entre Alghero et Bosa
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