Sur mon vélo, à la découverte de l'Europe !
Depuis quelques temps déjà, un voyage au long cours à vélo me trottait dans la tête pour découvrir la France et l'Europe.
Ayant à mon bord quelques expériences de voyages en vélo, d'abord adolescent avec mon père, cousins et amis et depuis 2020, lors de mes vacances où j'ai principalement suivi des voies vélo en France (côte nord de la Bretagne, Côte d'Opale et d'Albâtre, Veloscénie en solo et un voyage d'Alencon à Pornic avec des copains), je prends la décision début 2023 de partir pour quelques mois en vélo solo dès cet été 2023.
Après avoir feuilleté différentes cartes et lu différents récits de voyage, mon premier objectif de voyage se porte sur la Grèce.
Je fais ce choix pour plusieurs raisons : je ne peux partir qu'à partir de cet été, l'automne sera ainsi plus clément vers le sud ; je recherche des paysages avec du relief et la traversée des Balkans m'attire.
Le but de mon voyage est de partir un certain temps pour découvrir de nouveaux paysages, territoires ; de nouvelles cultures et personnes. Mais je le fais également pour moi-même, pour continuer à me découvrir lors d'un voyage itinérant en solitaire en sortant de ma zone de confort et je l'espère, revenir en ayant été au bout de mes envies avec de nouveaux projets dans la tête.
Je pars donc de Lassay les Châteaux, mon village d'enfance, le 26 juillet 2023.
J'ai une vaste idée de la route que j'aimerais prendre (France-Italie-Slovénie-Croatie-Monténégro-Albanie-Grêce) mais pas réellement de routes précises. Je me dis qu'elle se dessinera sur le chemin en fonction de mes envies et rencontres.
Let's go!!
Ayant à mon bord quelques expériences de voyages en vélo, d'abord adolescent avec mon père, cousins et amis et depuis 2020, lors de mes vacances où j'ai principalement suivi des voies vélo en France (côte nord de la Bretagne, Côte d'Opale et d'Albâtre, Veloscénie en solo et un voyage d'Alencon à Pornic avec des copains), je prends la décision début 2023 de partir pour quelques mois en vélo solo dès cet été 2023.
Après avoir feuilleté différentes cartes et lu différents récits de voyage, mon premier objectif de voyage se porte sur la Grèce.
Je fais ce choix pour plusieurs raisons : je ne peux partir qu'à partir de cet été, l'automne sera ainsi plus clément vers le sud ; je recherche des paysages avec du relief et la traversée des Balkans m'attire.
Le but de mon voyage est de partir un certain temps pour découvrir de nouveaux paysages, territoires ; de nouvelles cultures et personnes. Mais je le fais également pour moi-même, pour continuer à me découvrir lors d'un voyage itinérant en solitaire en sortant de ma zone de confort et je l'espère, revenir en ayant été au bout de mes envies avec de nouveaux projets dans la tête.
Je pars donc de Lassay les Châteaux, mon village d'enfance, le 26 juillet 2023.
J'ai une vaste idée de la route que j'aimerais prendre (France-Italie-Slovénie-Croatie-Monténégro-Albanie-Grêce) mais pas réellement de routes précises. Je me dis qu'elle se dessinera sur le chemin en fonction de mes envies et rencontres.
Let's go!!
Quand : 26/07/2023
Distance globale :
2931km
Dénivelées :
+33287m /
-32756m
Alti min/max : 17m/2422m
Carnet publié par HugoP
le 21 févr. 2024
modifié le 21 févr. 2024
modifié le 21 févr. 2024
Mobilité douce
du pas de la porte au pas de la porte
Précisions :
Je pars de mon village d'enfance, Lassay les Châteaux en Mayenne mais je ne sais pas encore quand et comment je vais revenir 😊
527 lecteur(s)
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Vue d'ensemble
Le topo : 4 - Traversée de la Suisse (mise à jour : 21 févr. 2024)
Distance section :
406km
Dénivelées section :
+7204m /
-7083m
Section Alti min/max : 464m/2422m
Description :
4- Traversée de la Suisse : De Chamonix à Pontresina (du 31 août 2023 au 07 septembre 2023- 423 kms - Total depuis le départ : 2648 kms)
C'est maintenant avec une certaine appréhension que je m'apprête à quitter la France après plus d'un mois sur ses routes. En effet, j'ai peu voyagé en dehors de la France (à part un voyage d'un an en Nouvelle Zélande) et c'est surtout la première fois que je voyage seul hors de France et mon niveau d'Anglais est vraiment moyen !! Mais bon, j'ai pris cette décision, je sors de ma zone de confort et ce sont ces choix là qui me donne envie de voyager.
Pour mon arrivée en Suisse, je vis une de mes journées les plus difficiles physiquement. Trois cols m'attendent pour arriver à un camping que j'ai repéré. Après un super petit déjeuner et dernier moment passé avec Leslie et ses enfants, je décolle pour rejoindre le col de Voza. La dernière partie de la montée est hyper raide et en gravier/terre et je pousse donc mon vélo de 45 kilos les ¾ du temps. J'arrive en haut épuisé mais avec une vue totalement dégagée sur le Mont Blanc, je suis plus que ravi !
Par contre, je ne pensais pas que la descente qui allait suivre allait être aussi difficile que la montée. J'aperçois quelques VTT mais je suis surtout sur un chemin pédestre du Tour du Mont Blanc. Je fais une grande partie de ma descente à pied et arrive dans la vallée de Chamonix après moins de 10 kilomètres effectués durant toute la matinée.
Je profite de mon passage à Chamonix pour m'acheter un nouveau k-way à Décathlon (l'autre n'étant plus du tout étanche) et quelques vivres alimentaires avant de me retrouver dans des magasins hors de prix en Suisse ! De Chamonix, il me reste un dernier col à grimper avant de rejoindre la Suisse (le col de Montet). Avec tous les efforts de ce matin, ce col est le plus dur depuis mon départ, je n'ai plus d'énergie et la tête qui tourne. Je continue donc tranquillement et mange régulièrement mes fruits secs pour me donner de la force. Et à la fin de la descente, j'arrive enfin en Suisse !! Il me reste à franchir tout de même encore le col de la Forclaz pour rejoindre le Valais et les premières villes Suisse. Le camping que j'avais repéré se trouve au milieu de ce col à Trient. J'arrive au camping après seulement 38 kilomètres mais je suis rincé. Je monte ma tente, me fais à manger et me couche épuisé.
La nuit a été bien réparatrice et je me réveille en forme ce matin. Après une rencontre sympathique avec un américain qui fait le Tour du Mont Blanc, je redémarre pour finir le col de la Forclaz. Et je sais que ça sera mon seul col de la journée car après je vais redescendre sur Martigny et vais suivre une vallée pour le reste de la journée.
La descente vers Martigny est incroyable. La lumière sur le début du Valais et les montagnes qui l'entourent (parmi les plus hautes des Alpes) est exceptionnelle. J'aperçois d'en haut les champs bien carrés et ordonnés Suisses. En tout cas, quelle première matinée en Suisse. Vite, allons découvrir la suite !!
En arrivant à Martigny, je retrouve le Rhône (que j'avais parcouru dans l'autre sens en France sur la ViaRhôna). D'ici, je vais le suivre de plus ou moins près et le remonter jusqu'à sa source. Les kilomètres défilent dans cette vallée très agricole où l'arboriculture est omniprésente. Les paysages sont beaucoup plus monotones et moins préservés mais il y a un avantage après ces derniers jours difficiles, c'est PLAT!!
Il y a un vaste réseau de piste cyclable et de petites routes partagées en Suisse et c'est génial d'y faire du vélo. Pendant toute ma traversée, je me laisse principalement guidé par ces vélos-routes qui me font passées aussi bien dans les vallées que dans les montagnes avec du dénivelé mais où les espaces sont beaucoup plus naturels et protégés. Je roule régulièrement sur des chemins en terre/gravier et j'aime beaucoup ça. C'est un plaisir de sillonner ces routes suisses et je ne ressens plus l'appréhension de mon arrivée et profite pleinement de chaque moment, aidé également par une superbe météo.
Je trouve également les gens accueillant et il n'est pas rare que je discute un peu au cours de ma journée ou dans les campings. Je me sens serein en Suisse !
La Suisse est également le pays où j'affronte les plus hauts cols, qui vont me mettre à rude épreuve. Après 2 jours sur les routes entres vallées et flancs de montagnes, je m'attaque à un colosse, le col de la Furka, haut de 2429 m. La montée est longue (16,4 km), régulière (entre 6 et 8%) mais surtout très populaire. En effet, je fais cette ascension un dimanche avec un grand soleil et beaucoup de voitures, motos et vélos empruntent également ce col très connu. Malgré les vues spectaculaires et la beauté des montagnes alentours, je trouve fatigant de rouler en permanence avec les voitures et tout ce bruit. En plus, mon vélo commence à claquer au niveau du pédalier et mon frein avant montre des signes de fatigue lors de ces grandes descentes.
Arrivé en haut du col après plus de 2h d'effort , je rencontre un sympathique suisse qui vient de monter dans l'autre sens. On discute un petit bout de temps sur nos voyages et me raconte qu'il a traversé avec sa compagne toute l'Amérique, du sud au nord, pendant 3 ans. Quelle aventure !! Ça pourrait presque me donnait d'autres idées
Je m'éclate lors de la dizaine de kilomètres de descente malgré mes freins qui fatiguent et décide de franchir un deuxième col dans la même journée, l'Oberalpass. J'ai vu sur ma carte qu'il y avait un lac en haut et lorsque j'arrive, j'installe mon bivouac avec une vue splendide, à nouveau épuisé mais avec cette agréable sensation d'avoir vécu pleinement cette journée.
Je redescends le lendemain sur ces belles routes suisses, traversent de jolies petites villes et expérimentent mes premiers tunnels (c'est stressant mais plein d'adrénaline).
Je décide ensuite de m'arrêter dans un super camping à Carrera. J'y reste 2 nuits pour me reposer, réviser mon vélo et me promener. Je partage mon temps durant cette journée de repos avec deux couples avec qui nous parlons randonnées et voyages.
Je quitte ce camping requinqué et reposé et lors de cette journée de reprise,après un dernier col, je fais halte à Bergün, superbe village de montagnes avec ses maisons peintes et ces milles et unes fontaines (j'en trouve une à chaque coin du village). Il y a un camping dans le village mais ce soir, j'ai envie de bivouaquer. Je prends de plus en plus de plaisir à dormir dans la nature. C'est souvent très calme et je passe souvent des nuits plus reposantes qu'au camping où il y a régulièrement du bruit. Je fais donc quelques kilomètres de plus pour rejoindre la forêt, m'isoler un peu et trouve un petit coin de bivouac sympathique. J'alterne maintenant beaucoup plus le camping et le bivouac en fonction de mon humeur de la journée et de mon envie de voir d'autres personnes ou non.
Aujourd'hui, c'est mon dernier jour complet en Suisse et je rejoins Pontresina. Après avoir passé le col de l'Albula sur une route très calme (2312 m quand même !!) et alors que je suis sur une piste cyclable dans la vallée qui suit, j'aperçois un couple suisse que j'avais rencontré la veille avant d'arriver à Bergün et avec qui j'avais pris le temps de discuter. Et là, je les rencontre à nouveau, par hasard, sur leurs vélos. On se reconnaît, s'arrête et rediscute une dizaine de minutes. Vraiment sympa cette coïncidence et cette belle rencontre !!
A la fin de cette journée, je passe par Saint Moritz, station balnéaire qui ne me fait pas rêver. Par contre, d'ici, j'ai la chance de traverser ensuite pendant une dizaine de kilomètres une zone humide et une magnifique forêt pour rejoindre Pontresina (et son camping avec vue sur un glacier).
Aujourd'hui était mon dernier jour en Suisse. Demain, j'arriverais en Italie avec l'objectif de rejoindre la Parc National du Stelvio.
Et je peux dire que j'ai adoré pédalé en Suisse pendant ces 8 jours. Chaque jour, j'y ai rencontré des personnes accueillantes, des paysages somptueux et des routes parfaitement adaptées au vélo !!
Super pays pour une première expérience vélo hors de France. En plus, une grande partie des Suisses parlaient quand même bien français, ce qui m'a fait une transition douce pour mes prochaines rencontres dans la langue de Shakespeare.
C'est maintenant avec une certaine appréhension que je m'apprête à quitter la France après plus d'un mois sur ses routes. En effet, j'ai peu voyagé en dehors de la France (à part un voyage d'un an en Nouvelle Zélande) et c'est surtout la première fois que je voyage seul hors de France et mon niveau d'Anglais est vraiment moyen !! Mais bon, j'ai pris cette décision, je sors de ma zone de confort et ce sont ces choix là qui me donne envie de voyager.
Pour mon arrivée en Suisse, je vis une de mes journées les plus difficiles physiquement. Trois cols m'attendent pour arriver à un camping que j'ai repéré. Après un super petit déjeuner et dernier moment passé avec Leslie et ses enfants, je décolle pour rejoindre le col de Voza. La dernière partie de la montée est hyper raide et en gravier/terre et je pousse donc mon vélo de 45 kilos les ¾ du temps. J'arrive en haut épuisé mais avec une vue totalement dégagée sur le Mont Blanc, je suis plus que ravi !
Par contre, je ne pensais pas que la descente qui allait suivre allait être aussi difficile que la montée. J'aperçois quelques VTT mais je suis surtout sur un chemin pédestre du Tour du Mont Blanc. Je fais une grande partie de ma descente à pied et arrive dans la vallée de Chamonix après moins de 10 kilomètres effectués durant toute la matinée.
Je profite de mon passage à Chamonix pour m'acheter un nouveau k-way à Décathlon (l'autre n'étant plus du tout étanche) et quelques vivres alimentaires avant de me retrouver dans des magasins hors de prix en Suisse ! De Chamonix, il me reste un dernier col à grimper avant de rejoindre la Suisse (le col de Montet). Avec tous les efforts de ce matin, ce col est le plus dur depuis mon départ, je n'ai plus d'énergie et la tête qui tourne. Je continue donc tranquillement et mange régulièrement mes fruits secs pour me donner de la force. Et à la fin de la descente, j'arrive enfin en Suisse !! Il me reste à franchir tout de même encore le col de la Forclaz pour rejoindre le Valais et les premières villes Suisse. Le camping que j'avais repéré se trouve au milieu de ce col à Trient. J'arrive au camping après seulement 38 kilomètres mais je suis rincé. Je monte ma tente, me fais à manger et me couche épuisé.
La nuit a été bien réparatrice et je me réveille en forme ce matin. Après une rencontre sympathique avec un américain qui fait le Tour du Mont Blanc, je redémarre pour finir le col de la Forclaz. Et je sais que ça sera mon seul col de la journée car après je vais redescendre sur Martigny et vais suivre une vallée pour le reste de la journée.
La descente vers Martigny est incroyable. La lumière sur le début du Valais et les montagnes qui l'entourent (parmi les plus hautes des Alpes) est exceptionnelle. J'aperçois d'en haut les champs bien carrés et ordonnés Suisses. En tout cas, quelle première matinée en Suisse. Vite, allons découvrir la suite !!
En arrivant à Martigny, je retrouve le Rhône (que j'avais parcouru dans l'autre sens en France sur la ViaRhôna). D'ici, je vais le suivre de plus ou moins près et le remonter jusqu'à sa source. Les kilomètres défilent dans cette vallée très agricole où l'arboriculture est omniprésente. Les paysages sont beaucoup plus monotones et moins préservés mais il y a un avantage après ces derniers jours difficiles, c'est PLAT!!
Il y a un vaste réseau de piste cyclable et de petites routes partagées en Suisse et c'est génial d'y faire du vélo. Pendant toute ma traversée, je me laisse principalement guidé par ces vélos-routes qui me font passées aussi bien dans les vallées que dans les montagnes avec du dénivelé mais où les espaces sont beaucoup plus naturels et protégés. Je roule régulièrement sur des chemins en terre/gravier et j'aime beaucoup ça. C'est un plaisir de sillonner ces routes suisses et je ne ressens plus l'appréhension de mon arrivée et profite pleinement de chaque moment, aidé également par une superbe météo.
Je trouve également les gens accueillant et il n'est pas rare que je discute un peu au cours de ma journée ou dans les campings. Je me sens serein en Suisse !
La Suisse est également le pays où j'affronte les plus hauts cols, qui vont me mettre à rude épreuve. Après 2 jours sur les routes entres vallées et flancs de montagnes, je m'attaque à un colosse, le col de la Furka, haut de 2429 m. La montée est longue (16,4 km), régulière (entre 6 et 8%) mais surtout très populaire. En effet, je fais cette ascension un dimanche avec un grand soleil et beaucoup de voitures, motos et vélos empruntent également ce col très connu. Malgré les vues spectaculaires et la beauté des montagnes alentours, je trouve fatigant de rouler en permanence avec les voitures et tout ce bruit. En plus, mon vélo commence à claquer au niveau du pédalier et mon frein avant montre des signes de fatigue lors de ces grandes descentes.
Arrivé en haut du col après plus de 2h d'effort , je rencontre un sympathique suisse qui vient de monter dans l'autre sens. On discute un petit bout de temps sur nos voyages et me raconte qu'il a traversé avec sa compagne toute l'Amérique, du sud au nord, pendant 3 ans. Quelle aventure !! Ça pourrait presque me donnait d'autres idées

Je m'éclate lors de la dizaine de kilomètres de descente malgré mes freins qui fatiguent et décide de franchir un deuxième col dans la même journée, l'Oberalpass. J'ai vu sur ma carte qu'il y avait un lac en haut et lorsque j'arrive, j'installe mon bivouac avec une vue splendide, à nouveau épuisé mais avec cette agréable sensation d'avoir vécu pleinement cette journée.
Je redescends le lendemain sur ces belles routes suisses, traversent de jolies petites villes et expérimentent mes premiers tunnels (c'est stressant mais plein d'adrénaline).
Je décide ensuite de m'arrêter dans un super camping à Carrera. J'y reste 2 nuits pour me reposer, réviser mon vélo et me promener. Je partage mon temps durant cette journée de repos avec deux couples avec qui nous parlons randonnées et voyages.
Je quitte ce camping requinqué et reposé et lors de cette journée de reprise,après un dernier col, je fais halte à Bergün, superbe village de montagnes avec ses maisons peintes et ces milles et unes fontaines (j'en trouve une à chaque coin du village). Il y a un camping dans le village mais ce soir, j'ai envie de bivouaquer. Je prends de plus en plus de plaisir à dormir dans la nature. C'est souvent très calme et je passe souvent des nuits plus reposantes qu'au camping où il y a régulièrement du bruit. Je fais donc quelques kilomètres de plus pour rejoindre la forêt, m'isoler un peu et trouve un petit coin de bivouac sympathique. J'alterne maintenant beaucoup plus le camping et le bivouac en fonction de mon humeur de la journée et de mon envie de voir d'autres personnes ou non.
Aujourd'hui, c'est mon dernier jour complet en Suisse et je rejoins Pontresina. Après avoir passé le col de l'Albula sur une route très calme (2312 m quand même !!) et alors que je suis sur une piste cyclable dans la vallée qui suit, j'aperçois un couple suisse que j'avais rencontré la veille avant d'arriver à Bergün et avec qui j'avais pris le temps de discuter. Et là, je les rencontre à nouveau, par hasard, sur leurs vélos. On se reconnaît, s'arrête et rediscute une dizaine de minutes. Vraiment sympa cette coïncidence et cette belle rencontre !!
A la fin de cette journée, je passe par Saint Moritz, station balnéaire qui ne me fait pas rêver. Par contre, d'ici, j'ai la chance de traverser ensuite pendant une dizaine de kilomètres une zone humide et une magnifique forêt pour rejoindre Pontresina (et son camping avec vue sur un glacier).
Aujourd'hui était mon dernier jour en Suisse. Demain, j'arriverais en Italie avec l'objectif de rejoindre la Parc National du Stelvio.
Et je peux dire que j'ai adoré pédalé en Suisse pendant ces 8 jours. Chaque jour, j'y ai rencontré des personnes accueillantes, des paysages somptueux et des routes parfaitement adaptées au vélo !!
Super pays pour une première expérience vélo hors de France. En plus, une grande partie des Suisses parlaient quand même bien français, ce qui m'a fait une transition douce pour mes prochaines rencontres dans la langue de Shakespeare.