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Paris - Rouen en Kayak Gonflable

(réalisé)
         Entraînement pour la descente du Danube: /carnet/le-danube-en-kayak            
           Ayant reçu mon kayak gonflable le mardi et étant en vacances pour une semaine, je me décide à le tester dès le lendemain sur la Seine, qui est un fleuve compararbe au Danube, pour relier Rouen et retrouver ma grand-mère depuis Paris. 
            J'étais en solo cette fois-ci mais cela reste un très bon entraînement.
            Je me décide à partir de Mantes-La-Jolie afin d’éviter quelques écluses et de réduire un peu la distance qui est d’environ 140 km. 
kayak gonflable
Quand : 06/04/16
Durée : 1.5 jours
Distance globale : 136km
Dénivelées : +42m / -72m
Alti min/max : 34m/38m
Carnet publié par TigresDeLaDeule le 11 avr. 2016
modifié le 30 avr. 2016
2005 lecteur(s) -
Vue d'ensemble

Le topo : Jour 1 (mise à jour : 11 avr. 2016)


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Le compte-rendu : Jour 1 (mise à jour : 11 avr. 2016)

     Arrivé vers midi à Mantes-la-Jolie par le train, je marche pendant 30 minutes pour atteindre une île sur laquelle j'avais repéré une base nautique. Malheureusement celle-ci est fermée et des barbelées m'empêchent d'escalader les barrières.                                                 
     Après avoir franchis un pont, je repère une berge assez basse pour pouvoir mettre à l'eau le kayak. Je me trouve en fait au parc des expositions où le salon de la chasse avait eu lieu la semaine précédente. 
Le bateau paré
Le bateau paré
Je commence enfin à donner mon premier coup de pagaie à 13h00.                 
Les premières heures, je me pose beaucoup de question quant à ma vitesse et à la distance à parcourir. J'ai d'abord du mal à trouver un bon rythme et je dois faire une pause de quelques secondes toutes les minutes d'effort. Le vent est de face mais il fait beau je profite des paysages et croise les premiers cargos du voyage. Il est important de savoir que l’on n’entend vraiment pas ceux qui arrivent dans le dos ; cela doit probablement être dû au souffle du vent dans les oreilles. 
J'approche rapidement de la première écluse, celle de Méricourt et je bifurque à droite vers un port fluvial afin de l’éviter.
Le port fluvial indiqué sur la droite
Le port fluvial indiqué sur la droite
J'avais prévu de couper à pieds une route pour rejoindre la seine. En débarquant, je perds la dérive du kayak. 
J'ai du mal à trouver un chemin et une berge accessible pour remettre le kayak à l’eau. 
Je décide alors de déjeuner pour réfléchir à la situation, il est 15h00. Il fait froid : il pleut et il y a toujours beaucoup de vent je cours en mangeant mon sandwich pour me réchauffer. 
Congelé, il me faut repartir rapidement et je trouve finalement un endroit possible pour remettre le kayak à l'eau. 
Heureusement, j'utilise un caddie de course trouvé dans la rue la veille du départ pour transporter le kayak jusque dans la seine. 
La stratégie prévue pour éviter l'écluse
La stratégie prévue pour éviter l'écluse
La berge où il est possible de reprendre la Seine
La berge où il est possible de reprendre la Seine
Une fois à l'eau, je pagaie pour me réchauffer. Malgré un vent fort de face, je me sens bien, je suis dans mon élément et j'arrive enfin à prendre un bon rythme. 
J'admire les beaux paysages sauvages qu’offre la seine. 
Je continue de pagayer jusqu'à 22h00 sans pause alimenté par des barres de céréales mais surtout par une grande motivation. 
J'arrive à proximité de la deuxième écluse et je fais le choix de dîner et de bivouaquer. 
Il est 22h00, j'ai parcouru près de 50km. 
L'écluse de Notre Dame de la Garenne
L'écluse de Notre Dame de la Garenne
Après avoir réussi tant bien que mal à accoster sur la berge, je trouve un petit coin d'herbe encadré par des arbres. Il se remet à pleuvoir alors je monte rapidement la tente et je me mets déjà à penser au délicieux dîner chaud que j'ai prévu : une soupe et une boite de conserve. Après avoir monté la tente, je m'aperçois que j'ai laissé le briquet chez moi.
 
Furieux, je tente de sonner chez les gens dont la lumière de la maison est allumée. Après quelques tentatives, je n'ai aucune réponse : il est 23h00 et les habitants n'osent sûrement pas ouvrir leur porte à un étranger en short, portant un poncho et une boite de conserve sous une pluie fine.

Dégouté, je pique-nique à nouveau et essaie de m’endormir vers minuit. Je n'avais pas prévu qu'il fasse aussi froid, mon sac de couchage est trop léger et j’ai du mal à m’endormir je finis par m'endormir profondément vers 6h00.
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