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Loire en kayak de Roanne à Decize

(réalisé)
Micro-itinérance de 5 jours en kayak de Roanne à Decize (155 km). Cette section de la Loire est celle des méandres accompagnés de petites accélérations de courant qui donnent du rythme au parcours. Les photos sont commentées pour partager avec vous ces 5 jours au plus près de l’action.

« 72 rayons d’espoir contre la maladie de Crohn », c’est aussi d’autres itinérances à pied, à vélo, en kayak, passées et à venir.
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kayak gonflable
Quand : 25/06/21
Durée : 5 jours
Distance globale : 153km
Dénivelées : -81m
Alti min/max : 188m/269m
Carnet publié par JB_Dijon le 02 juil. 2021
611 lecteur(s) -

Le topo (mise à jour : 02 juil. 2021)


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Le compte-rendu (mise à jour : 02 juil. 2021)

En 2020 j'ai débuté ma randonnée kayak sur l'Allier, départ au sud de Clermont-Ferrand puis j'ai rejoint la Loire pour poursuivre jusqu'à Orléans. Cette fois-ci je débute sur la Loire pour m'attaquer au tronçon Roanne - Decize, qui est une section plus en amont, située avant la confluence de l'Allier et de la Loire.
En 2020 j'ai débuté ma randonnée kayak sur l'Allier, départ au sud de Clermont-Ferrand puis j'ai rejoint la Loire pour poursuivre jusqu'à Orléans. Cette fois-ci je débute sur la Loire pour m'attaquer au tronçon Roanne - Decize, qui est une section plus en amont, située avant la confluence de l'Allier et de la Loire.
Essais de mon nouveau kayak à la maison (l'an passé c'était un kayak de prêt) : gonflage - chargement - fermeture du pont - pliage.
Essais de mon nouveau kayak à la maison (l'an passé c'était un kayak de prêt) : gonflage - chargement - fermeture du pont - pliage.
J1. Prêts pour la mise à l’eau. Je fais cette micro-itinérance de quelques jours avec une kayakiste rencontrée l’an passé sur l’Allier. Elle navigue sur un kayak rigide.
J1. Prêts pour la mise à l’eau. Je fais cette micro-itinérance de quelques jours avec une kayakiste rencontrée l’an passé sur l’Allier. Elle navigue sur un kayak rigide.
J1. 30 minutes après le départ nous nous heurtons à la centrale hydroélectrique de Roanne. Nous n’avons pas été assez vigilent dans les préparatifs, car il aurait opportun de démarrer juste après pour s’affranchir d’un portage avec le chariot de plusieurs centaines de mètres.
J1. 30 minutes après le départ nous nous heurtons à la centrale hydroélectrique de Roanne. Nous n’avons pas été assez vigilent dans les préparatifs, car il aurait opportun de démarrer juste après pour s’affranchir d’un portage avec le chariot de plusieurs centaines de mètres.
J1. Premières impressions : l’avancée est bien plus rapide que l’an passé, car entre juin et août le courant fait toute la différence. 21 km parcourus sans forcer en un petit après-midi. Quelle que soit l’activité je me rends compte que les performances chiffrées, et plus particulièrement en itinérance, ne veulent souvent pas dire grand-chose tant elles dépendent d’une multitude de facteurs : conditions, matériel, poids porté, …
J1. Premières impressions : l’avancée est bien plus rapide que l’an passé, car entre juin et août le courant fait toute la différence. 21 km parcourus sans forcer en un petit après-midi. Quelle que soit l’activité je me rends compte que les performances chiffrées, et plus particulièrement en itinérance, ne veulent souvent pas dire grand-chose tant elles dépendent d’une multitude de facteurs : conditions, matériel, poids porté, …
J1. Les aires de bivouac sont plutôt rares : terres agricoles, présence d’herbes hautes qui rend le bivouac inconfortable, élevages bovins, proximité de la route, des habitations et de l'activité humaine en général. A la réflexion je pense que cette situation est partie due au niveau des eaux élevé qui recouvre en partie les plages de sable et galets.
J1. Les aires de bivouac sont plutôt rares : terres agricoles, présence d’herbes hautes qui rend le bivouac inconfortable, élevages bovins, proximité de la route, des habitations et de l'activité humaine en général. A la réflexion je pense que cette situation est partie due au niveau des eaux élevé qui recouvre en partie les plages de sable et galets.
J2. Début d’une nouvelle journée. Echauffement des bras avant le départ.
J2. Début d’une nouvelle journée. Echauffement des bras avant le départ.
J2. Ajustement de la pression dans les boudins du kayak qui fluctue en fonction de la température ambiante (matin & soirée, kayak dans l’eau ou reposant sur la rive, …).
J2. Ajustement de la pression dans les boudins du kayak qui fluctue en fonction de la température ambiante (matin & soirée, kayak dans l’eau ou reposant sur la rive, …).
J2. Une petite pause bienvenue.
J2. Une petite pause bienvenue.
J2. La Loire dans toute sa largeur et puissance.
J2. La Loire dans toute sa largeur et puissance.
J2. Mes affaires tiennent sous le pont du kayak, chariot compris. En arrière plan, un élevage bovin, assez typique de ceux régulièrement rencontrés.
J2. Mes affaires tiennent sous le pont du kayak, chariot compris. En arrière plan, un élevage bovin, assez typique de ceux régulièrement rencontrés.
J2. Hirondelles de rivage. Elles nichent en colonie dans les trous visibles en haut de berge.
J2. Hirondelles de rivage. Elles nichent en colonie dans les trous visibles en haut de berge.
J2. Bain de pieds pour les vaches.
J2. Bain de pieds pour les vaches.
J2. Cigognes en colocation sur un arbre. Sur une dizaine de kilomètres elles sont nombreuses au point de devenir l'oiseau le plus commun.
J2. Cigognes en colocation sur un arbre. Sur une dizaine de kilomètres elles sont nombreuses au point de devenir l'oiseau le plus commun.
J2. Même si le risque est faible, avant la nuit je sépare toujours mon kayak de sa pagaie pour ne pas faciliter la tâche à d’éventuels voleurs. Même si l’eau procure un sentiment d’isolement, la civilisation n’est jamais très loin.
J2. Même si le risque est faible, avant la nuit je sépare toujours mon kayak de sa pagaie pour ne pas faciliter la tâche à d’éventuels voleurs. Même si l’eau procure un sentiment d’isolement, la civilisation n’est jamais très loin.
J2. La joie de manger un dessert après une bonne journée de sport :-)
J2. La joie de manger un dessert après une bonne journée de sport :)
J3. Au petit matin, je vide le kayak de l’eau résiduelle d’un orage venu nous chatouiller dans la nuit. La météo ne l’avait pas annoncé, sans doute un doute un prélude du mauvais temps prévu pour les prochains jours.
J3. Au petit matin, je vide le kayak de l’eau résiduelle d’un orage venu nous chatouiller dans la nuit. La météo ne l’avait pas annoncé, sans doute un doute un prélude du mauvais temps prévu pour les prochains jours.
J3. Il n’y a plus qu’à plier la tente, charger les sacs dans le kayak et c’est le départ.
J3. Il n’y a plus qu’à plier la tente, charger les sacs dans le kayak et c’est le départ.
J3. Kayak chargé avant la fermeture du pont. En randonnée fluviale, j’envisage de ne plus mettre le pont et retenir mes affaires avec des élastiques (simplicité de manutention et meilleure accessibilité aux sacs en journée).
J3. Kayak chargé avant la fermeture du pont. En randonnée fluviale, j’envisage de ne plus mettre le pont et retenir mes affaires avec des élastiques (simplicité de manutention et meilleure accessibilité aux sacs en journée).
J3. A l’approche du pont canal de Digoin.
J3. A l’approche du pont canal de Digoin.
J3. Franchissement du seuil du pont canal de Digoin. La retenue du kayak par une cordelette n’est pas possible depuis la rive à cause de la végétation. Mon avancée est prudente en raison de la force du courant et du fond rocheux instable et de profondeurs irrégulières.
J3. Franchissement du seuil du pont canal de Digoin. La retenue du kayak par une cordelette n’est pas possible depuis la rive à cause de la végétation. Mon avancée est prudente en raison de la force du courant et du fond rocheux instable et de profondeurs irrégulières.
J3. Une fois le seuil franchi on retrouve la quiétude du fleuve. Ici ma collègue kayakiste avec son embarcation rigide.
J3. Une fois le seuil franchi on retrouve la quiétude du fleuve. Ici ma collègue kayakiste avec son embarcation rigide.
J3. Là c’est moi avec mon kayak gonflable.
J3. Là c’est moi avec mon kayak gonflable.
J3. Bivouac. Le calme avant la tempête, car de violents orages accompagnés de pluie sans discontinuité sont annoncés pour la nuit. Nous sommes environ 1 mètre au-dessus du niveau de l'eau. C'est un environnement que je méconnais dans ces conditions et je suis inquiet par une éventuelle montée de la Loire.
J3. Bivouac. Le calme avant la tempête, car de violents orages accompagnés de pluie sans discontinuité sont annoncés pour la nuit. Nous sommes environ 1 mètre au-dessus du niveau de l'eau. C'est un environnement que je méconnais dans ces conditions et je suis inquiet par une éventuelle montée de la Loire.
J4. Finalement l’eau n’est pas venue par le fleuve, mais par le ciel qui n’a pas ménagé ma petite tente pourtant assez fiable. Il m’a fallut éponger à plusieurs reprises dans la nuit.
J4. Finalement l’eau n’est pas venue par le fleuve, mais par le ciel qui n’a pas ménagé ma petite tente pourtant assez fiable. Il m’a fallut éponger à plusieurs reprises dans la nuit.
J4. Avec les fortes précipitations l’eau a changé de couleur, elle s’est chargée de terre en suspension.
J4. Avec les fortes précipitations l’eau a changé de couleur, elle s’est chargée de terre en suspension.
J4. Embâcle en formation devant la pile d’un pont.
J4. Embâcle en formation devant la pile d’un pont.
J4. Les bords de Loire sont propices, comme tout fleuve même sauvage, à l’implantation des industries et des habitations.
J4. Les bords de Loire sont propices, comme tout fleuve même sauvage, à l’implantation des industries et des habitations.
J4. Une famille de cygnes. Ne pas s’approcher trop près pour ne pas les déranger …
J4. Une famille de cygnes. Ne pas s’approcher trop près pour ne pas les déranger …
J4. Surpris par les bas-fonds il m’a fallut sortir du kayak pour le tracter. Ce scénario courant en août 2020 ne s’est produit qu’une seule fois durant cette nouvelle itinérance.
J4. Surpris par les bas-fonds il m’a fallut sortir du kayak pour le tracter. Ce scénario courant en août 2020 ne s’est produit qu’une seule fois durant cette nouvelle itinérance.
J4. A première vue le meilleur bivouac du périple…Gardez bien cette photo en tête, car le changement de décor va être flagrant.
J4. A première vue le meilleur bivouac du périple…Gardez bien cette photo en tête, car le changement de décor va être flagrant.
J4. Coucher de soleil.
J4. Coucher de soleil.
J4. Cette branche plantée dans le sable sert de repère. Placée 10 centimètres au-dessus du niveau de l’eau, elle a été recouverte 30 minutes plus tard…
J4. Cette branche plantée dans le sable sert de repère. Placée 10 centimètres au-dessus du niveau de l’eau, elle a été recouverte 30 minutes plus tard…
J4. J’ai changé ma tente de place pour la positionner légèrement plus haut, et nous avons remonté et chargé nos kayaks respectifs, prêts à partir au cas où nous commencerions à prendre l’eau dans la nuit. Pas de réelles craintes, nous nous organisons simplement afin d’anticiper un maximum et restons vigilants.
J4. J’ai changé ma tente de place pour la positionner légèrement plus haut, et nous avons remonté et chargé nos kayaks respectifs, prêts à partir au cas où nous commencerions à prendre l’eau dans la nuit. Pas de réelles craintes, nous nous organisons simplement afin d’anticiper un maximum et restons vigilants.
J5. 5h30 du matin, le niveau d’eau devient menaçant et nous contraint à partir. Le changement de paysage avec celui de la veille est impressionnant.
J5. 5h30 du matin, le niveau d’eau devient menaçant et nous contraint à partir. Le changement de paysage avec celui de la veille est impressionnant.
J5. Pendant la nuit j’ai régulièrement été réveillé par un bruit. J’ai d’abord pensé à un rongeur attiré par la nourriture chargée dans le kayak, puis au matin en voyant le sable bougé j’ai compris qu’un animal avait creusé une galerie et était passé sous mon cou. Je n'ai pas ouvert le sable pour ne pas le déranger, du coup je ne sais toujours pas quoi il s’agit… Des idées ?
J5. Pendant la nuit j’ai régulièrement été réveillé par un bruit. J’ai d’abord pensé à un rongeur attiré par la nourriture chargée dans le kayak, puis au matin en voyant le sable bougé j’ai compris qu’un animal avait creusé une galerie et était passé sous mon cou. Je n'ai pas ouvert le sable pour ne pas le déranger, du coup je ne sais toujours pas quoi il s’agit… Des idées ?
J5. Pour ce dernier jour, une pluie assez soutenue est de la partie. La Loire est en crue et le courant nous porte à vitesse grand V jusqu’à Decize, notre arrivée… Ainsi se termine ces 5 jours de kayak sur une Loire bien différente de celle pratiquée l’an passé. N’hésitez pas si vous avez des questions. Et à très bientôt, car d’autres projets se profilent déjà pour l’été 😊
J5. Pour ce dernier jour, une pluie assez soutenue est de la partie. La Loire est en crue et le courant nous porte à vitesse grand V jusqu’à Decize, notre arrivée… Ainsi se termine ces 5 jours de kayak sur une Loire bien différente de celle pratiquée l’an passé. N’hésitez pas si vous avez des questions. Et à très bientôt, car d’autres projets se profilent déjà pour l’été 😊
Courbe Vigicrues pour objectiver les variations d’eau. La partie grisée est la période à laquelle nous avons navigué. En bas la représentation le niveau d’eau sur tout le mois de juin.
Courbe Vigicrues pour objectiver les variations d’eau. La partie grisée est la période à laquelle nous avons navigué. En bas la représentation le niveau d’eau sur tout le mois de juin.
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