La côte Atlantique à vélo
Deuxième étape d’un tour de France
L’idée de départ : faire le tour de la France, à pied et à vélo, en plusieurs étapes, sur plusieurs années. Un projet simple, mais ambitieux. Après une première portion réalisée à pied, entre la presqu’île de Crozon et Audierne, place cette fois au vélo.
Pour cette deuxième étape, direction le sud le long de la côte Atlantique, en partant de la Pointe du Raz pour rallier Hendaye. Environ 1 300 kilomètres à travers huit départements et trois régions, entre forêts, dunes, ports, marais, et petites routes au plus près de l’océan.
Le temps prévu pour ce tronçon : entre 11 et 13 jours. De quoi pédaler à bon rythme tout en prenant le temps de découvrir les paysages, de faire quelques détours, et de vivre pleinement l’aventure.
L’idée de départ : faire le tour de la France, à pied et à vélo, en plusieurs étapes, sur plusieurs années. Un projet simple, mais ambitieux. Après une première portion réalisée à pied, entre la presqu’île de Crozon et Audierne, place cette fois au vélo.
Pour cette deuxième étape, direction le sud le long de la côte Atlantique, en partant de la Pointe du Raz pour rallier Hendaye. Environ 1 300 kilomètres à travers huit départements et trois régions, entre forêts, dunes, ports, marais, et petites routes au plus près de l’océan.
Le temps prévu pour ce tronçon : entre 11 et 13 jours. De quoi pédaler à bon rythme tout en prenant le temps de découvrir les paysages, de faire quelques détours, et de vivre pleinement l’aventure.
Eco travel
Réalisé en utilisant transports en commun (train, bus, bateau...)
Possible with
bus
Details :
Niort-Nantes en Flixbus
Nantes-Quimper en Blablabus
Quimper-Audierne en GoBreihz
59 reader(s)
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Global view
Guidebook : St Nazaire à St Gilles Croix de Vie (updated : hier)
Section distance :
151km
Height difference for this section :
+225m /
-225m
Section Alti min/max : -2m/59m
Description :
151km
D+ 1076 m
D- 1076 m
D+ 1076 m
D- 1076 m
Report : St Nazaire à St Gilles Croix de Vie (updated : hier)
Jour 5 – Pont mythique, marais écrasants et pizzas bien méritées
Objectif du jour : franchir le pont de Saint-Nazaire avant l’affluence.
Départ à 7h36 pétantes, réveil bien réglé. Il faut d’abord traverser les chantiers de l’Atlantique, où deux paquebots géants sortent de terre comme des cathédrales flottantes. Le décor est impressionnant, presque surréaliste.
Puis vient la montée tant redoutée. Le pont, c’est 3,4 km, avec 60 m de D+ puis 60 m de D-. Une pente à 4% de moyenne, ça ne rigole pas.
Je l’aborde avec une certaine appréhension : la circulation, le vent, la hauteur... tout est réuni pour faire monter le cardio avant même de pédaler.
Mais bonne surprise : peu de circulation, à peine une vingtaine de voitures me doublent. Et surtout : pas un souffle de vent là-haut, un miracle quand on est perché à plus de 60 mètres au-dessus de la Loire.
La descente est rapide, presque trop. On a à peine le temps de savourer la vue que ça file déjà. Check-point validé. Soulagement.
Je poursuis vers Pornic. Toute cette portion est roulante, bien balisée, agréable malgré un ciel nuageux. Le bord de mer défile tranquillement, les jambes sont bonnes, le moral aussi.
Puis je passe un pont, traverse le Falleron, et change de département. Changement aussi d’ambiance.
Le paysage devient ultra plat, rectiligne, et ça tape fort dans le moral. Rien à voir à l’horizon, sinon des digues côté océan, érigées pour éviter les inondations – logique, ici on est sous le niveau de la mer.
Physiquement, ça commence à coincer : douleur au genou gauche, qui remonte jusqu’à la cuisse. Rien de très rassurant, surtout si ça s’installe.
Je croise quand même quelques couples et familles en balade à vélo, ambiance bucolique. Eux ont l’air détendus, moi je serre les dents.
Petit moment de répit : je trouve une table de pique-nique en bois, et je m’offre un sandwich-chips-compote. Simple, mais royal. Et surtout, miraculeux : les douleurs disparaissent.
J’arrive à Beauvoir-sur-Mer, puis file vers Saint-Urbain, le vent en pleine poire. Fatiguant.
Je rejoins un couple de retraités en voyage à vélo, partis de Nantes eux aussi, direction Hendaye. On papote quelques kilomètres, puis je repars à mon rythme.
À La Barre-de-Monts, petite pause bien méritée... enfin, presque. Tout est désert, 1er mai oblige. Un coca en terrasse me fait de l’œil, mais il faudra attendre.
Direction la forêt des Monts, avec une halte au Pey de la Blet. Je grimpe les 184 marches de l’escalier dans le ciel pour atteindre le belvédère : vue à 360°, ça valait bien quelques courbatures.
Je repars, traverse Notre-Dame-de-Monts, Saint-Jean-de-Monts, Saint-Hilaire, toujours à l’ombre des pins.
Beaucoup de monde sur les sentiers, à pied ou à vélo. La Vendée à vélo, ce n’est pas qu’un slogan, c’est un art de vivre.
À l’entrée de Saint-Gilles-Croix-de-Vie, c’est le KO technique : montre HS, plus de batterie.
Je dégaine le téléphone pour rejoindre le camping repéré plus tôt.
Montage du tarp, douche, lessive, et surtout... pizza au snack-bar du camping. Méritée. Et délicieuse.
Objectif du jour : franchir le pont de Saint-Nazaire avant l’affluence.
Départ à 7h36 pétantes, réveil bien réglé. Il faut d’abord traverser les chantiers de l’Atlantique, où deux paquebots géants sortent de terre comme des cathédrales flottantes. Le décor est impressionnant, presque surréaliste.
Puis vient la montée tant redoutée. Le pont, c’est 3,4 km, avec 60 m de D+ puis 60 m de D-. Une pente à 4% de moyenne, ça ne rigole pas.
Je l’aborde avec une certaine appréhension : la circulation, le vent, la hauteur... tout est réuni pour faire monter le cardio avant même de pédaler.
Mais bonne surprise : peu de circulation, à peine une vingtaine de voitures me doublent. Et surtout : pas un souffle de vent là-haut, un miracle quand on est perché à plus de 60 mètres au-dessus de la Loire.
La descente est rapide, presque trop. On a à peine le temps de savourer la vue que ça file déjà. Check-point validé. Soulagement.
Je poursuis vers Pornic. Toute cette portion est roulante, bien balisée, agréable malgré un ciel nuageux. Le bord de mer défile tranquillement, les jambes sont bonnes, le moral aussi.
Puis je passe un pont, traverse le Falleron, et change de département. Changement aussi d’ambiance.
Le paysage devient ultra plat, rectiligne, et ça tape fort dans le moral. Rien à voir à l’horizon, sinon des digues côté océan, érigées pour éviter les inondations – logique, ici on est sous le niveau de la mer.
Physiquement, ça commence à coincer : douleur au genou gauche, qui remonte jusqu’à la cuisse. Rien de très rassurant, surtout si ça s’installe.
Je croise quand même quelques couples et familles en balade à vélo, ambiance bucolique. Eux ont l’air détendus, moi je serre les dents.
Petit moment de répit : je trouve une table de pique-nique en bois, et je m’offre un sandwich-chips-compote. Simple, mais royal. Et surtout, miraculeux : les douleurs disparaissent.
J’arrive à Beauvoir-sur-Mer, puis file vers Saint-Urbain, le vent en pleine poire. Fatiguant.
Je rejoins un couple de retraités en voyage à vélo, partis de Nantes eux aussi, direction Hendaye. On papote quelques kilomètres, puis je repars à mon rythme.
À La Barre-de-Monts, petite pause bien méritée... enfin, presque. Tout est désert, 1er mai oblige. Un coca en terrasse me fait de l’œil, mais il faudra attendre.
Direction la forêt des Monts, avec une halte au Pey de la Blet. Je grimpe les 184 marches de l’escalier dans le ciel pour atteindre le belvédère : vue à 360°, ça valait bien quelques courbatures.
Je repars, traverse Notre-Dame-de-Monts, Saint-Jean-de-Monts, Saint-Hilaire, toujours à l’ombre des pins.
Beaucoup de monde sur les sentiers, à pied ou à vélo. La Vendée à vélo, ce n’est pas qu’un slogan, c’est un art de vivre.
À l’entrée de Saint-Gilles-Croix-de-Vie, c’est le KO technique : montre HS, plus de batterie.
Je dégaine le téléphone pour rejoindre le camping repéré plus tôt.
Montage du tarp, douche, lessive, et surtout... pizza au snack-bar du camping. Méritée. Et délicieuse.