Grande Traversée du Morvan a vtt en autonomie
Nous voila de retour , réussite de notre Grande Traversée du Morvan (GTM) en autonomie en VTT.
5 jours, 310 km, 6700m de dénivelé positif.
Voici une petite vidéo de notre périple :
http://dai.ly/x5rd9zu
Nous avons réalisé la GTM en autonomie avec des remorques mono-roue faites maison sans soudure.
Nous avons mis cinq jours, environ 60 km par jour.
Conclusion :
Encore une belle aventure aboutie grace à nos rencontres avec les habitants du Morvan qui ont été d'une gentillesse exemplaire et d'une aide précieuse.
La grande traversée du Morvan à vtt est une véritable épreuve en autonomie, un défi physique avant tout pour la réaliser intégralement en si peu de temps.
La réussite de toute traversée en un temps restreint est intégralement liée à la météo et cette année encore nous avons été gatés.
Notre duo a bien fonctionné et l'entraide était obligatoire.
5 jours, 310 km, 6700m de dénivelé positif.
Voici une petite vidéo de notre périple :
http://dai.ly/x5rd9zu
Nous avons réalisé la GTM en autonomie avec des remorques mono-roue faites maison sans soudure.
Nous avons mis cinq jours, environ 60 km par jour.
Conclusion :
Encore une belle aventure aboutie grace à nos rencontres avec les habitants du Morvan qui ont été d'une gentillesse exemplaire et d'une aide précieuse.
La grande traversée du Morvan à vtt est une véritable épreuve en autonomie, un défi physique avant tout pour la réaliser intégralement en si peu de temps.
La réussite de toute traversée en un temps restreint est intégralement liée à la météo et cette année encore nous avons été gatés.
Notre duo a bien fonctionné et l'entraide était obligatoire.
Activité :
VTT
kite ski
Statut :
réalisé
Distance :
301km
DATE :
10/06/2017
Durée :
5 jours
Grande Traversée du Morvan a vtt en autonomie
Les étapes :
1
43.6km
mise à jour : 13 juin 2020
J1 - samedi 10 juin :
Morgan a décidé de prendre un TER de bonne heure alors qu'il a travaillé jusqu'a trois heures du matin.
Nous partons donc de Dijon à 8h et arrivons à Avallon vers 11h10.
S'ensuit le montage des remorques, puis un détour par une boulangerie pour partir le ventre plein.
Nous descendons un chemin pentu avec des virages serrés qui débouchent sur une route en contrebas.
Première difficulté, six marches nous séparent du sentier à monter.
Nous portons les remorques, le fait d'être deux s'avère dès le début un avantage non négligeable.
Le chemin est très raide avec de petits virages en épingles à trois cents degrés qui le rendent impraticable à part en poussant l'ensemble.
Je tente malgré tout de pédaler entre les virages et arrivé quasiment au-dessus, ma roue arrière se bloque.
J'identifie tout de suite le problème que j'ai déjà rencontré sur la GTJ l'année dernière, il faut resserrer l'axe arrière.
Pour ce faire je décharge la remorque puis la désolidarise du vtt, une perte de temps non négligeable.
Les premiers kilomètres sont difficiles, je me rends rapidement compte que je suis trop chargé, au moins 20 kg sur la remorque, bien plus que dans le jura, la moindre montée est une épreuve.
Nous évoluons dès le début dans des singles à travers bois, c'est sauvage mais aussi très technique, Morgan en fait les frais rapidement et je le retrouve couché à côté de son chargement.
[url=http://kitedor.info/uploads/default/original/2X/c/c9d5a32799736912fa6...
Morgan a décidé de prendre un TER de bonne heure alors qu'il a travaillé jusqu'a trois heures du matin.
Nous partons donc de Dijon à 8h et arrivons à Avallon vers 11h10.
S'ensuit le montage des remorques, puis un détour par une boulangerie pour partir le ventre plein.
Nous descendons un chemin pentu avec des virages serrés qui débouchent sur une route en contrebas.
Première difficulté, six marches nous séparent du sentier à monter.
Nous portons les remorques, le fait d'être deux s'avère dès le début un avantage non négligeable.
Le chemin est très raide avec de petits virages en épingles à trois cents degrés qui le rendent impraticable à part en poussant l'ensemble.
Je tente malgré tout de pédaler entre les virages et arrivé quasiment au-dessus, ma roue arrière se bloque.
J'identifie tout de suite le problème que j'ai déjà rencontré sur la GTJ l'année dernière, il faut resserrer l'axe arrière.
Pour ce faire je décharge la remorque puis la désolidarise du vtt, une perte de temps non négligeable.
Les premiers kilomètres sont difficiles, je me rends rapidement compte que je suis trop chargé, au moins 20 kg sur la remorque, bien plus que dans le jura, la moindre montée est une épreuve.
Nous évoluons dès le début dans des singles à travers bois, c'est sauvage mais aussi très technique, Morgan en fait les frais rapidement et je le retrouve couché à côté de son chargement.
[url=http://kitedor.info/uploads/default/original/2X/c/c9d5a32799736912fa6...
2
62.2km
mise à jour : 13 juin 2020
J2 - dimanche 11 juin :
Dimanche, jour du seigneur, jour de travail chômé, ce n'est pourtant pas le jour de grasse matinée pour les bons chrétiens que nous sommes, l'angelus sonne un long moment et nous réveille à sept heures du matin.
Morgan passe à l'action dès le réveil, remplacement du dérailleur mais c'est maintenant la gaine qui est trop courte.
Après de longues tentatives de bricolage, on finit par remettre le premier dérailleur et régler les vitesses approximativement.
Il ne bénéficie plus que de quatre ou cinq vitesses au lieu de neuf.
Nous repartons à pas moins de 10h30, ce bricolage nous a fait perdre un temps précieux.
Nous attaquons dès le début des terrains difficiles et des rampes soutenues.
Des montées très raides avec beaucoup de pierres où parfois des racines nous invitent à poser pied à terre mais nous tentons d'arriver au-dessus en pédalant malgré tout.
Il faut alors repérer la ligne parfaite, celle qui demande à franchir le moins d'obstacles, de notre équilibre et notre vitesse dépend la réussite de nos tentatives.
Les chemins sont parfois sablonneux et rendent l'avancée difficile, comme si nous roulions sur une plage d'un metre de largeur sillonnant à travers bois.
Nous longeons une petite rivière, il faut batailler pour franchir une portion couverte de grosses pierres, nous réussissons.
Le chemin devient de moins en moins bon et se transforme vite en GR, très technique, nous sommes à la limite de la sanction, prêt à tomber dans le déver...
Dimanche, jour du seigneur, jour de travail chômé, ce n'est pourtant pas le jour de grasse matinée pour les bons chrétiens que nous sommes, l'angelus sonne un long moment et nous réveille à sept heures du matin.
Morgan passe à l'action dès le réveil, remplacement du dérailleur mais c'est maintenant la gaine qui est trop courte.
Après de longues tentatives de bricolage, on finit par remettre le premier dérailleur et régler les vitesses approximativement.
Il ne bénéficie plus que de quatre ou cinq vitesses au lieu de neuf.
Nous repartons à pas moins de 10h30, ce bricolage nous a fait perdre un temps précieux.
Nous attaquons dès le début des terrains difficiles et des rampes soutenues.
Des montées très raides avec beaucoup de pierres où parfois des racines nous invitent à poser pied à terre mais nous tentons d'arriver au-dessus en pédalant malgré tout.
Il faut alors repérer la ligne parfaite, celle qui demande à franchir le moins d'obstacles, de notre équilibre et notre vitesse dépend la réussite de nos tentatives.
Les chemins sont parfois sablonneux et rendent l'avancée difficile, comme si nous roulions sur une plage d'un metre de largeur sillonnant à travers bois.
Nous longeons une petite rivière, il faut batailler pour franchir une portion couverte de grosses pierres, nous réussissons.
Le chemin devient de moins en moins bon et se transforme vite en GR, très technique, nous sommes à la limite de la sanction, prêt à tomber dans le déver...
3
67.3km
mise à jour : 13 juin 2020
J3 - lundi 12 juin :
Nous avons bien dormi et levons le camp à 9h50.
Agréable surprise, les chemins sont roulants et principalement descendants.
Mis à part quelques passages délicats qui ne durent pas longtemps.
Nous passons également par des bouts de route que nous appelons entre nous "la grappille" de kilomètres ou "l'aubaine" du moment.
Nous roulons donc à bonne allure et sommes rapidement sur les rives du lac des Settons.
Puisque nous avons parcouru 25 km rapidement, nous faisons une pause pour boire un café puis manger un sandwich.
Nous repartons non sans savoir que la suite nous réserve de gros efforts car il faut bien prendre le dénivelé quelque part et les vingt derniers kilomètres sont en profil montant d'après la carte ign que nous étudions sur nos smartphones durcis.
Nous sommes tellement bien le long du lac que nous oublions de tourner à droite pour quitter les rives en direction d'Ouroux-en-Morvan.
Nous faisons demi-tour, je prends sur moi ce petit détour de quelques kilomètres.
La fin du parcours est une longue montée à travers bois et chemins dégagés ou le soleil nous brule la peau et nous assèche.
Nous faisons le plein d'eau au cimetière de Planchez et sommes heureux d'arriver à l'étang de La Couture ou nous devons bivouaquer.
Il n'est pas tard en comparaison des autres jours et nous allons pouvoir bien en profiter.
L'étang est caché par des arbres et d'après la carte il y a bien un chemin qui y mène a quelques centaines de mètres de là.
Malhe...
Nous avons bien dormi et levons le camp à 9h50.
Agréable surprise, les chemins sont roulants et principalement descendants.
Mis à part quelques passages délicats qui ne durent pas longtemps.
Nous passons également par des bouts de route que nous appelons entre nous "la grappille" de kilomètres ou "l'aubaine" du moment.
Nous roulons donc à bonne allure et sommes rapidement sur les rives du lac des Settons.
Puisque nous avons parcouru 25 km rapidement, nous faisons une pause pour boire un café puis manger un sandwich.
Nous repartons non sans savoir que la suite nous réserve de gros efforts car il faut bien prendre le dénivelé quelque part et les vingt derniers kilomètres sont en profil montant d'après la carte ign que nous étudions sur nos smartphones durcis.
Nous sommes tellement bien le long du lac que nous oublions de tourner à droite pour quitter les rives en direction d'Ouroux-en-Morvan.
Nous faisons demi-tour, je prends sur moi ce petit détour de quelques kilomètres.
La fin du parcours est une longue montée à travers bois et chemins dégagés ou le soleil nous brule la peau et nous assèche.
Nous faisons le plein d'eau au cimetière de Planchez et sommes heureux d'arriver à l'étang de La Couture ou nous devons bivouaquer.
Il n'est pas tard en comparaison des autres jours et nous allons pouvoir bien en profiter.
L'étang est caché par des arbres et d'après la carte il y a bien un chemin qui y mène a quelques centaines de mètres de là.
Malhe...
4
57.7km
mise à jour : 13 juin 2020
J4 - mardi 13 juin :
Levés de bonne heure, nous espérons cette fois-ci partir tot car une grosse étape nous attend avec 1700 mètres de dénivelé positif qui nous fera monter au point culminant du Morvan, Le Haut-Folin.
De plus nous savons que trois amis de KiteDor vont nous rejoindre au bivouac du soir avec un véritable festin et faire l'étape du lendemain en notre compagnie.
Au moment de charger mon sac sur la remorque, il est bien trop proche de la roue et mon deck beaucoup trop souple.
Je retourne la remorque et m'aperçois avec effroi qu'elle est prête à casser à tout moment.
Nous repartons tout de même en échafaudant des plans, le premier étant de passer par le garagiste qui travaille dans ce minuscule village pour lui emprunter quelques outils et réparer.
Ce dernier regarde la remorque dubitativement, nous insistons un peu mais il ne souhaite pas nous aider.
Pas d'autre choix que de repartir et au moment de quitter le village, nous tentons notre chance vers la dernière maison isolée en contrebas.
Un couple de retraités apparaît, l'homme parle peu Français, il nous invite de suite à entrer dans sa cour pendant que sa femme calme les deux chiens qui sont à la fête.
C'est un couple de Hollandais, jeunes retraités, ils profitent de leur maison secondaire perdue au fin fond du Morvan comme maison principale dorénavant.
Nous entrons dans l'atelier qui regorge d'outils, Morgan repère un bout de planche rainuré en Teck, sans doute un morceau de terrasse, qui ferait l'aff...
Levés de bonne heure, nous espérons cette fois-ci partir tot car une grosse étape nous attend avec 1700 mètres de dénivelé positif qui nous fera monter au point culminant du Morvan, Le Haut-Folin.
De plus nous savons que trois amis de KiteDor vont nous rejoindre au bivouac du soir avec un véritable festin et faire l'étape du lendemain en notre compagnie.
Au moment de charger mon sac sur la remorque, il est bien trop proche de la roue et mon deck beaucoup trop souple.
Je retourne la remorque et m'aperçois avec effroi qu'elle est prête à casser à tout moment.
Nous repartons tout de même en échafaudant des plans, le premier étant de passer par le garagiste qui travaille dans ce minuscule village pour lui emprunter quelques outils et réparer.
Ce dernier regarde la remorque dubitativement, nous insistons un peu mais il ne souhaite pas nous aider.
Pas d'autre choix que de repartir et au moment de quitter le village, nous tentons notre chance vers la dernière maison isolée en contrebas.
Un couple de retraités apparaît, l'homme parle peu Français, il nous invite de suite à entrer dans sa cour pendant que sa femme calme les deux chiens qui sont à la fête.
C'est un couple de Hollandais, jeunes retraités, ils profitent de leur maison secondaire perdue au fin fond du Morvan comme maison principale dorénavant.
Nous entrons dans l'atelier qui regorge d'outils, Morgan repère un bout de planche rainuré en Teck, sans doute un morceau de terrasse, qui ferait l'aff...
5
70.1km
mise à jour : 24 sept. 2020
J5 - mercredi 14 juin :
Le réveil sonne à 7h30, nous prenons tous un petit déjeuner consistant et plions le camp assez rapidement.
Nous soulageons quelque peu nos sacs avec Morgan et décidons de ne garder que l'essentiel au cas où nous devrions faire un nouveau bivouac en route.
Je laisse ma tente et mon ipad ainsi qu'un peu d'électronique.
Nous emportons seulement la tente de Morgan, je le soulage des piquets.
Une photo de groupe donne le top départ et nous attaquons une grimpette dans la bonne ambiance habituelle.
Les chemins sont roulants et malgré deux crevaisons nous avançons à un bon rythme.
Le paysage a bien changé, nous sommes sortis des chemins difficiles des forêts du Morvan qui sont remplacés par de larges chemins a travers champs.
Nous prenons de belles descentes dans les bois et toujours quelques chemins couverts d'herbes hautes, d'orties et de ronces comme on en trouve tous le long de la GTM.
C'est une autoroute qui s'ouvre devant nous mais nous sommes conscients qu'une épreuve de taille nous attend sur la deuxième moitié de la journée, la montée sur Uchon qui est un lieu de décollage des parapentes bien connu de Tom.
Nous arrivons donc à Étang-sur-Arroux de bonne heure après avoir parcouru 34 km avec les copains.
Nous prenons un demi et un sandwich dans une brasserie qui nous fournit également le plein d'eau.
En sortie d'Étang nous longeons l'Arroux, belle rivière qui donne envie d'y piquer une tete, nous prévoyons la trempette pour notre retour a...
Le réveil sonne à 7h30, nous prenons tous un petit déjeuner consistant et plions le camp assez rapidement.
Nous soulageons quelque peu nos sacs avec Morgan et décidons de ne garder que l'essentiel au cas où nous devrions faire un nouveau bivouac en route.
Je laisse ma tente et mon ipad ainsi qu'un peu d'électronique.
Nous emportons seulement la tente de Morgan, je le soulage des piquets.
Une photo de groupe donne le top départ et nous attaquons une grimpette dans la bonne ambiance habituelle.
Les chemins sont roulants et malgré deux crevaisons nous avançons à un bon rythme.
Le paysage a bien changé, nous sommes sortis des chemins difficiles des forêts du Morvan qui sont remplacés par de larges chemins a travers champs.
Nous prenons de belles descentes dans les bois et toujours quelques chemins couverts d'herbes hautes, d'orties et de ronces comme on en trouve tous le long de la GTM.
C'est une autoroute qui s'ouvre devant nous mais nous sommes conscients qu'une épreuve de taille nous attend sur la deuxième moitié de la journée, la montée sur Uchon qui est un lieu de décollage des parapentes bien connu de Tom.
Nous arrivons donc à Étang-sur-Arroux de bonne heure après avoir parcouru 34 km avec les copains.
Nous prenons un demi et un sandwich dans une brasserie qui nous fournit également le plein d'eau.
En sortie d'Étang nous longeons l'Arroux, belle rivière qui donne envie d'y piquer une tete, nous prévoyons la trempette pour notre retour a...