Grand tour du Viso en VTT
9 jours de VTT en famille entre Piémont et Queyras
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Le topo (mise à jour : 15 sept. 2017)
Description :
325 km, 6500 m. de D+
Le compte-rendu (mise à jour : 15 sept. 2017)
- Alors les enfants vous voulez faire un voyage à vélo cet été ?
- Oui, mais en montagne avec des cols.
- .....
Me voilà donc à parcourir les cartes, les topos, les sites web à la recherche d'un truc à la hauteur de la commande jusqu'au moment où je tombe sur des photos de vététistes qui ont fait Turin-Nice en passant par les routes militaires qui sillonnent les montagnes du Piémont à l'ouest de Turin. L'idée me vient donc de faire une version light de ce périple, sur une grosse semaine et si possible en boucle.
On abandonne donc notre fourgon, un beau matin du mois d'août, sur un petit parking de Piasco petit village à 30 km au nord de Cunéo.
La première journée est destinée à nous remettre tous les 4 dans le bain du voyage à vélo, quelques heures plus tard on se retrouve dans le grand bain d'une piscine à l'entrée de Pignérol, vu la chaleur on n'a pas résisté...
La première nuit ce sera bivouac discret un peu avant Bivio après avoir englouti quelques pizzas, Italie oblige.
Le lendemain, encore une journée de plat ou presque, sous la chaleur, interrompue une fois de plus par une longue pause baignade dans un lac cette fois. Nuit au camping, un camping assez triste coincé entre autoroute et voie ferrée non loin de Suza.
Le 3ème jour était annoncé physique, il le sera puisque dès le matin on attaque la longue montée du col de la Finestre, une route assez incroyable aux innombrables lacets. Le début est en goudron mais dès la sortie de la forêt à 1500 m. c'est la terre mais le paysage devient magnifique, un paysage de montagne avec au loin tout là-haut le col qui nous nargue. Comme prévu nous trouvons un magnifique endroit de bivouac à 1700 m. d'altitude.
4ème jour, passage de 2 cols au programme, la Finestre tout d'abord, puis après une courte redescente, la longue montée vers le col de l'Assiette. La route du col de l'Assiette a été construite par l'armée italienne à la fin du XIXème pour relier tous les fortins présents en altitude. La pente est très régulière entre 9 et 10%, elle est en terre et passe parfois dans des endroits assez incroyables, gare à la chute ! Malheureusement, c'est aussi le terrain de jeu de nombreux motards ou 4x4, la plupart sont respectueux et ralentissent à notre approche mais quelques uns nous ignorent et nus plongent pendant quelques instants dans une nuage de poussière.
On arrive très tard au refuge de l'Assiette, un peu après avoir passé le col à plus de 2500 m. On nous autorise à bivouaquer à proximité du refuge, on ne refuse pas le menu du soir au refuge, pasta !
La matinée du 5ème jour est juste incroyable, c'est rare de faire du VTT dans un paysage pareil, la piste monte et descend entre 2500m et 2000m, on est au dessus de la mer de nuages, le massif des Ecrins complète le paysage. S'en suit ensuite une descente sans fin jusque Sestrière où on retrouve le goudron mais où la descente continue jusque Bousson, plus de 1000 m. de descente dans un paysage somptueux.
Ce soir on ira dormir au splendide gîte la Fontana del Thures, un véritable musée où la table vaut vraiment la longue montée pour y grimper.
Le lendemain j'avais prévu une étape courte, bien m'en a pris car le passage du col Chabaud avec les vélos chargés comme étaient les nôtres (sacoches, remorque) n'est pas des plus facile. Pour être franc on n'a pas été beaucoup sur les vélos durant toute la montée. Mais le paysage est magnifique et ça compense bien les efforts.
L'orage nous rattrape un peu avant d'arriver à Cervières. Encore une courte montée jusqu'au Laus où les places de bivouac ne manquent pas.
Le lendemain c'est repos ou presque puisque aujourd'hui c'est l'Izoard qui est au programme, ça grimpe bien et la descente sur Brunissard est un vrai bonheur.
On laisse passer l'orage du jour, bien à l'abris à Arvieux. La suite devait être très cool : rejoindre le camping municipal de Chateau-Queyras, sauf que, quelques semaines auparavant, le camping a fermé pour raisons financières...
Mais finalement, ce n'est pas plus mal, il n'est pas tard, il fait un temps superbe et l'étape prévue pour demain, le col Agnel est un gros morceau, donc on décide de grimper jusque Molines où on trouve un camping très sympa au bord du torrent.
Avant dernier jour et point culminant du voyage, le col Agnel (1740 m.), un gros morceau chargés comme on est, mais quel plaisir de basculer de nouveau versant italien pour aller dormir à Ponte Chianale.
Il ne reste plus qu'à se laisser descendre sur une cinquantaine de kilomètres pour retrouver progressivement la chaleur du Piémont et notre fourgon.
- Alors les enfants ? Assez de cols cette fois ?
- Oui, mais en montagne avec des cols.
- .....
Me voilà donc à parcourir les cartes, les topos, les sites web à la recherche d'un truc à la hauteur de la commande jusqu'au moment où je tombe sur des photos de vététistes qui ont fait Turin-Nice en passant par les routes militaires qui sillonnent les montagnes du Piémont à l'ouest de Turin. L'idée me vient donc de faire une version light de ce périple, sur une grosse semaine et si possible en boucle.
On abandonne donc notre fourgon, un beau matin du mois d'août, sur un petit parking de Piasco petit village à 30 km au nord de Cunéo.
La première journée est destinée à nous remettre tous les 4 dans le bain du voyage à vélo, quelques heures plus tard on se retrouve dans le grand bain d'une piscine à l'entrée de Pignérol, vu la chaleur on n'a pas résisté...
La première nuit ce sera bivouac discret un peu avant Bivio après avoir englouti quelques pizzas, Italie oblige.
Le lendemain, encore une journée de plat ou presque, sous la chaleur, interrompue une fois de plus par une longue pause baignade dans un lac cette fois. Nuit au camping, un camping assez triste coincé entre autoroute et voie ferrée non loin de Suza.
Le 3ème jour était annoncé physique, il le sera puisque dès le matin on attaque la longue montée du col de la Finestre, une route assez incroyable aux innombrables lacets. Le début est en goudron mais dès la sortie de la forêt à 1500 m. c'est la terre mais le paysage devient magnifique, un paysage de montagne avec au loin tout là-haut le col qui nous nargue. Comme prévu nous trouvons un magnifique endroit de bivouac à 1700 m. d'altitude.
4ème jour, passage de 2 cols au programme, la Finestre tout d'abord, puis après une courte redescente, la longue montée vers le col de l'Assiette. La route du col de l'Assiette a été construite par l'armée italienne à la fin du XIXème pour relier tous les fortins présents en altitude. La pente est très régulière entre 9 et 10%, elle est en terre et passe parfois dans des endroits assez incroyables, gare à la chute ! Malheureusement, c'est aussi le terrain de jeu de nombreux motards ou 4x4, la plupart sont respectueux et ralentissent à notre approche mais quelques uns nous ignorent et nus plongent pendant quelques instants dans une nuage de poussière.
On arrive très tard au refuge de l'Assiette, un peu après avoir passé le col à plus de 2500 m. On nous autorise à bivouaquer à proximité du refuge, on ne refuse pas le menu du soir au refuge, pasta !
La matinée du 5ème jour est juste incroyable, c'est rare de faire du VTT dans un paysage pareil, la piste monte et descend entre 2500m et 2000m, on est au dessus de la mer de nuages, le massif des Ecrins complète le paysage. S'en suit ensuite une descente sans fin jusque Sestrière où on retrouve le goudron mais où la descente continue jusque Bousson, plus de 1000 m. de descente dans un paysage somptueux.
Ce soir on ira dormir au splendide gîte la Fontana del Thures, un véritable musée où la table vaut vraiment la longue montée pour y grimper.
Le lendemain j'avais prévu une étape courte, bien m'en a pris car le passage du col Chabaud avec les vélos chargés comme étaient les nôtres (sacoches, remorque) n'est pas des plus facile. Pour être franc on n'a pas été beaucoup sur les vélos durant toute la montée. Mais le paysage est magnifique et ça compense bien les efforts.
L'orage nous rattrape un peu avant d'arriver à Cervières. Encore une courte montée jusqu'au Laus où les places de bivouac ne manquent pas.
Le lendemain c'est repos ou presque puisque aujourd'hui c'est l'Izoard qui est au programme, ça grimpe bien et la descente sur Brunissard est un vrai bonheur.
On laisse passer l'orage du jour, bien à l'abris à Arvieux. La suite devait être très cool : rejoindre le camping municipal de Chateau-Queyras, sauf que, quelques semaines auparavant, le camping a fermé pour raisons financières...
Mais finalement, ce n'est pas plus mal, il n'est pas tard, il fait un temps superbe et l'étape prévue pour demain, le col Agnel est un gros morceau, donc on décide de grimper jusque Molines où on trouve un camping très sympa au bord du torrent.
Avant dernier jour et point culminant du voyage, le col Agnel (1740 m.), un gros morceau chargés comme on est, mais quel plaisir de basculer de nouveau versant italien pour aller dormir à Ponte Chianale.
Il ne reste plus qu'à se laisser descendre sur une cinquantaine de kilomètres pour retrouver progressivement la chaleur du Piémont et notre fourgon.
- Alors les enfants ? Assez de cols cette fois ?