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Globe Campeurs

(réalisé)
Long voyage autour du monde, kayak Asie du Sud-Est, Nouvelle-Calédonie, Nouvelle-Zélande, Mékong Canada...
kayak de mer / vélo de randonnée
Quand : 01/09/16
Distance globale : 4821km
Dénivelées : +5931m / -5878m
Alti min/max : 0m/1352m
Carnet publié par john le 08 mars 2018
modifié le 06 avr. 2019
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Vue d'ensemble

Le compte-rendu : Pratique : voyager avec un kayak démontable (mise à jour : 14 mars 2019)

Voyager avec un kayak démontable

Nous avons opté pour un Grand Narak de Nautiraid en version expédition avec gouvernail et kit voile. Nous voulions un kayak démontable grand, rapide, stable et surtout fiable. Nous repartirons les yeux fermés avec le même bateau pour de prochains voyages.
Le kayak, le gouvernail, la voile, le mât et les pagaies entrent dans 2 gros sacs pour un total d'environ 40 kg. En plus de ça, nous transportons l'équipement de sécurité, de bivouac et les vêtements dans 2 sacs à dos de 50 L et un sac étanche de 40 L (25 kg environ). Avec tout ce barda, nous avons pris des avions, bus, tuk-tuk, taxis, scooters, voiliers, fait du stop et marché pour rejoindre tous ces engins qui polluent ou s'en éloigner. Une fois plié, le kayak est très solide et même s'il était souvent malmené dans les transports, nous craignions plus le vol que la casse. En général, nous glissions le kayak sous nos hamacs pour éviter de se le faire voler pendant notre sommeil. Nous avons ainsi mis un voleur en fuite en Thaïlande. Il n'y a que sur le Mékong que nous laissions le kayak à l'eau la nuit accroché à une perche, comme les pirogues locales. Nous montions le kayak pour des expéditions d'une semaine minimum et nous essayions de faire les courses au plus près de la zone de mise à l'eau. En ville, nous faisions de nombreux allers-retours avec tous nos sacs le plus vite possible pour ne pas laisser nos affaires longtemps sans surveillance.
 Le fait qu'il soit démontable nous a permis de nous lancer dans des traversées maritimes et des portions incertaines du Mékong. Si nous nous retrouvions coincés sur un îlot, nous pouvions toujours démonter et nous faire embarquer par un pêcheur (ce que nous avons fait en Nouvelle-Zélande). Dans l'avion, nous n'avons payé qu'une fois un supplément pour le poids mais jamais pour les dimensions.
Commentaires
Kaleane - 06 juin 2019
1 messages
Génial ! Vous faites rêver !