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Bikerafting - Combo VTT et packraft dans les Alpes

(réalisé)
Conjuguer le vélo avec une autre activité, ça devient presque une habitude ! Cette fois, c’est un combo VTT et packraft que nous avons exploré, à quelques pas de la rédaction. Encore de quoi s’émerveiller et changer de regard, dans un cadre pourtant maintes fois parcouru.
VTT / kayak gonflable
Quand : 27/06/20
Durée : 5 jours
Distance globale : 174km
Dénivelées : +4099m / -4102m
Alti min/max : 464m/2023m
Carnet publié par Anthony le 17 juin 2020
modifié le 24 nov. 2020
Mobilité douce
du pas de la porte au pas de la porte
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Vue d'ensemble

Le topo : J2 (mise à jour : 25 sept. 2020)

Distance section : 34.4km
Dénivelées section : +64m / -197m
Section Alti min/max : 504m/646m

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Le compte-rendu : J2 (mise à jour : 25 sept. 2020)

La journée commence par un coup de main inespéré : un ami de passage dans le coin peut apporter une pagaie de rechange ! J'ai juste à le rejoindre sur la route située à 1 km de notre bivouac. Et en bonus, on a même le droit à un p'tit déj 5 étoiles. Merci l'ami !
J2
Après une première journée marquée par quelques rebondissements, cette journée devrait être plus calme. Et en effet, aucune péripétie ne vient perturber notre navigation, pour notre plus grand plaisir. Les rives défilent, doucement. Quelques passages plus mouvementés ponctuent des sections plus lentes. La navigation est ainsi variée, jamais monotone. 

Les images parleront d'elles-mêmes.
Entouré de montagnes connues, je me sens pourtant loin de tout. À part quelques points de repères, le point de vue est si différent que je me sens comme déboussolé à domicile. Depuis nos embarcations, cette citation de Proust prend tout son sens : “le véritable voyage de découverte ne consiste pas à chercher de nouveaux paysages, mais à avoir de nouveaux yeux.

Seul hic : le barrage de la Saulce. Il nous impose un grand ballet logistique : débarquer, tout remettre sur le vélo, rouler 4 kilomètres, puis retrouver une zone de mise à l'eau, regonfler les packrafts, etc. Heureusement, on trouve une zone parfaite pour embarquer, nous faisant vite oublier toutes ces manoeuvres chronophages.
J2
À partir de là, nous n'avons plus qu'à suivre la Durance pour rejoindre Sisteron. La suite est une long fleuve tranquille (enfin une longue rivière tranquille) : on pagaye, on se laisse porter par le courant, on négocie une petite zone rapide... Une routine contemplative s'installe. Et quand on navigue côte à côte, le même refrain revient souvent : quelle chance nous avons d'être ici !
Bercé par la rivière, l'heure tourne sans que nous nous en rendions compte ! Heureusement, après quelques recherches infructueuses, nous finissions par trouver un bivouac. Nuit à la belle, encore, mais cette fois, la pluie s'invite vers minuit... La journée ne pouvait pas se dérouler sans un petit pépin !
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