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Bikeraft sur le Tarn - édition hivernale

(réalisé)
Plein mois de février, pas vraiment la saison rêvée pour envisager un bikeraft non ? Mais parfois, l’occasion fait le larron : un packraft à tester et une invitation à Millau, il n’en fallait pas plus pour que prolonge mon séjour autour du Tarn.
gravel / packraft
Quand : 15/02/2022
Durée : 3 jours
Carnet publié par Anthony le 02 oct.
modifié le 09 oct.
Mobilité douce
Réalisé en utilisant transports en commun (train, bus, bateau...)
C'est possible (ou réalisé) en train
Précisions : La ligne de train de Béziers à Clermont-Ferrand permet d'envisager de nombreux itinéraires dans le secteur. En l'occurrence, je suis parti de la gare de Marvejols, desservie par ce train, à l'avenir tristement incertain...
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Vue d'ensemble

Le compte-rendu : J1 - direction le Mont Lozère (mise à jour : 02 oct.)

Février 2022. Je suis invité au festival 360° d’aventure à Millau pour y présenter mon film, Home Sweet Home. En y arrivant du nord, je traverse – en voiture ! – des paysages qui me laissent rêveur : voilà bien des années que je songe à une longue itinérance dans l’ensemble du Massif Central, des volcans de la chaîne des Puys aux Causses et Cévennes.

L’année précédente, notre tentative de bikeraft entre Tarn et Hérault s’était soldée par une semi-réussite (ou un semi-échec, c’est selon !). Et si je ne rentrais pas immédiatement après le festival, pour retourner dans les gorges du Tarn ? Comme alibi, j’ai dans le coffre un packraft à tester, qui est censé être taillé pour le bikeraft : l’Alpacka Caribou.

Je dessine, un peu rapidement, un itinéraire au départ de Marvejols, pour d’abord viser les pistes autour du Mont Lozère, avant de basculer dans les gorges du Tarn pour y naviguer jusqu’au Pas de Soucy, puis traverser le causse de Sauveterre pour boucler la boucle. Un programme bien ambitieux étant donné la météo capricieuse et les journées hivernales encore bien courtes ! On verra bien…
Le ton est donné !
Le ton est donné !
Ambiance giboulées !
Ambiance giboulées !
Comme je pouvais m’y attendre, le vent et le froid freinent considérablement ma progression. À vélo, dès que ma vitesse augmente, sur le plat comme en descente, je suis transi de froid. Tandis que les montées m’imposent une bonne dose de self-control pour limiter la transpiration, qui décuplerait la sensation de froid déjà bien aigüe. J’avance, doucement.
Le rayon de soleil a duré 15 secondes, et le voilà déjà parti...
Le rayon de soleil a duré 15 secondes, et le voilà déjà parti...
Cathédrale de Mende.
Cathédrale de Mende.
Les récentes précipitations ont un peu augmenté les débits des rivières, tant mieux pour moi. Mais les températures sont proches de zéro et en s’approchant du mont Lozère, ce qui était une pellicule de neige devient une petite couche. Puis une épaisse couche. Ce qui était au début un jeu – tenir en équilibre – devient un calvaire : pousser le vélo, lentement, les pieds détrempés… Le jour décline et je me jette dans un recoin pour y planter la tente, bien fatigué et un peu dubitatif quant à la suite du programme.
Jeu d'équilibre.
Jeu d'équilibre.
Il fait presque nuit au moment de planter le bivouac.
Il fait presque nuit au moment de planter le bivouac.
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