Baccalauréat et VTT BUL dans le Jura
C'est bon le Bac, c'est terminé, on va pouvoir profiter de l'été! Six potos en route direction de l'est pour une petite semaine de vadrouille dans le massif jurassien.
Au programme: orage, fatigue et imprévu...Le rêve!
Au programme: orage, fatigue et imprévu...Le rêve!
Quand : 10/07/2017
Durée : 6 jours
Durée : 6 jours
Distance globale :
332km
Dénivelées :
+7811m /
-7877m
Alti min/max : 500m/1699m
Carnet publié par juliuscubitus
le 24 juin 2018
modifié le 28 juin 2018
modifié le 28 juin 2018
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Le topo (mise à jour : 28 juin 2018)
Milieu traversé :
Environnement : [plateau]
Biotope : [forêt]
Le compte-rendu (mise à jour : 28 juin 2018)
Tous inscrits dans des clubs de VTT de la région nantaise depuis plusieurs années et après avoir réalisé, pour quatre d'entre nous, un premier voyage itinérant en gîte d'étape dans les Pyrénées en 2016, nous avons décidé de repartir cette année pour une semaine de BUL dans le massif jurassien. Après quelques mois de préparation plus ou moins intense, nous avons finalement réussi à concrétiser cette idée lors des deux semaines qui suivaient les résultats du bac en préparant notre tracé, en épurant le contenu du sac à dos et en finissant de construire nos différents tarps et « tarpoubelle » à grand renfort de scotch et de sacs plastiques (merci à Yann du forum "randonner léger" pour l'idée du Trash shelter).
Le transport :
Alors le Jura c’est bien beau mais pour des petits nantais dont la moitié n’est pas encore majeurs ça fait un peu loin. Heureusement nous avons pu nous diviser en deux groupes. Un groupe qui part en camionnette, composé de Tony, Léa, Jules et les six vélos direction Poligny. L'autre groupe, avec Seb, Clarisse et Alexandre qui ont pris le bus via Paris jusqu’à Lons le Saunier, pour y dormir la nuit en tente (mention spéciale au square du centre ville pour son hospitalité entre les poubelles et les patrouilles de police ) puis qui ont pris le train jusqu’à Poligny. Nous nous sommes donc tous retrouvés à Poligny le lendemain, chez les grands parents de Jules. Et après..., hop’là, tous en selle l’aventure peut commencer !
Alors le Jura c’est bien beau mais pour des petits nantais dont la moitié n’est pas encore majeurs ça fait un peu loin. Heureusement nous avons pu nous diviser en deux groupes. Un groupe qui part en camionnette, composé de Tony, Léa, Jules et les six vélos direction Poligny. L'autre groupe, avec Seb, Clarisse et Alexandre qui ont pris le bus via Paris jusqu’à Lons le Saunier, pour y dormir la nuit en tente (mention spéciale au square du centre ville pour son hospitalité entre les poubelles et les patrouilles de police ) puis qui ont pris le train jusqu’à Poligny. Nous nous sommes donc tous retrouvés à Poligny le lendemain, chez les grands parents de Jules. Et après..., hop’là, tous en selle l’aventure peut commencer !
Étape 1 (Poligny-Champagnole):
Après s’être tous retrouvés, nous sommes partis en début d’après midi pour une petite étape de 20 km. Rapidement, nous sommes entrés dans la forêt, le chemin n'était pas bien marqué, nous finissons par le retrouver après avoir fait quelques centaines de mètres dans les broussailles avec les vélos sur le dos. Mais juste le temps de souffler et un orage se pointe, ça commence bien! Première nuit en camping et sous la pluie pour inaugurer les tarps, bonne nouvelle ils sont étanches! Et les quelques trous causés par le vent se rebouchent bien avec un peu de scotch.
Après s’être tous retrouvés, nous sommes partis en début d’après midi pour une petite étape de 20 km. Rapidement, nous sommes entrés dans la forêt, le chemin n'était pas bien marqué, nous finissons par le retrouver après avoir fait quelques centaines de mètres dans les broussailles avec les vélos sur le dos. Mais juste le temps de souffler et un orage se pointe, ça commence bien! Première nuit en camping et sous la pluie pour inaugurer les tarps, bonne nouvelle ils sont étanches! Et les quelques trous causés par le vent se rebouchent bien avec un peu de scotch.
Étape 2 (Champagnole-Métabief):
Le second jour a été éprouvant... on aurait peut être dû mieux regarder nos cartes avant de partir. Nous pensions avoir une étape de 60 km pour 500m de dénivelé mais nos estimations se révèlent très rapidement fausses. Nous sommes encore trempés de la veille et le terrain l’est tout autant. Nous avançons lentement mais nous arrivons tout de même dans le haut Jura vers 18h... Ça s’annonce mal pour la suite. La pluie revient vers 19h, nous squattons les sanitaires du camping au moins nous sommes au sec!
Le second jour a été éprouvant... on aurait peut être dû mieux regarder nos cartes avant de partir. Nous pensions avoir une étape de 60 km pour 500m de dénivelé mais nos estimations se révèlent très rapidement fausses. Nous sommes encore trempés de la veille et le terrain l’est tout autant. Nous avançons lentement mais nous arrivons tout de même dans le haut Jura vers 18h... Ça s’annonce mal pour la suite. La pluie revient vers 19h, nous squattons les sanitaires du camping au moins nous sommes au sec!
Étape 3 (Métabief-Les Rousses):
Enfin le beau temps! nous repartons plus confiant pour une étape toujours aussi sous estimée mais cette fois-ci sous le soleil. Le plateau du Risoux, nous semble interminable et monotone mais très sauvage. C'est une suite de descente et de montée au milieu des conifère , le tout sans un bruit. Ce tronçon se termine par un petit single en descente. Nous débranchons les cerveaux et dévalons pleine balle les 100m de dénivelés qui nous séparaient des Rousses. Après cela nous nous trouvons un petit coin de bivouac au bord du lac des Rousses.
Enfin le beau temps! nous repartons plus confiant pour une étape toujours aussi sous estimée mais cette fois-ci sous le soleil. Le plateau du Risoux, nous semble interminable et monotone mais très sauvage. C'est une suite de descente et de montée au milieu des conifère , le tout sans un bruit. Ce tronçon se termine par un petit single en descente. Nous débranchons les cerveaux et dévalons pleine balle les 100m de dénivelés qui nous séparaient des Rousses. Après cela nous nous trouvons un petit coin de bivouac au bord du lac des Rousses.
Étape 4: (Les Rousses-Crêt de la neige)
Cette étape aura sans doute était la plus éprouvante de ce VI...Mais aussi la plus belle. L’objectif de cette étape était de dormir au sommet du massif Jurassien: le Crêt de la Neige. Nous commençons l’étape par ce qui nous semblait être 30km de route pour rejoindre Lélex point de départ de notre ascension. Mais, arrivés là bas, nous avons déjà 50 bornes dans les pattes. Nous entamons donc à 14h l’ascension du Crêt de la Neige au départ en poussant le vélo avec quelques portions où nous pouvions de nouveau enfourcher nos montures. Une petite pause pour qu'Alexandre puisse remplir ses gourdes dans une cuve de récupération d’eau de pluie et une autre pour récupérer encore un peu d’eau d’origine inconnue mais apparemment non potable au vu des panneaux. Nous étions très limite au niveau de l’autonomie en eau. La suite du parcours s’est fait en portage et nous nous sommes arrêtés non loin du Crêt de la Neige sans pouvoir l’atteindre, certains étant vraiment épuisés. Il attendra le lendemain! Nous bivouaquons au milieu des sapins et des trous laissés par les vaches. Le cadre est magnifique bien qu’un peu venteux. Même la purée “réhydratée” (mais pas trop on a plus d’eau) parait délicieuse après cette journée. Tony et Jules en profitent pour innover en installant leur tarp dans un sapin.
Cette étape aura sans doute était la plus éprouvante de ce VI...Mais aussi la plus belle. L’objectif de cette étape était de dormir au sommet du massif Jurassien: le Crêt de la Neige. Nous commençons l’étape par ce qui nous semblait être 30km de route pour rejoindre Lélex point de départ de notre ascension. Mais, arrivés là bas, nous avons déjà 50 bornes dans les pattes. Nous entamons donc à 14h l’ascension du Crêt de la Neige au départ en poussant le vélo avec quelques portions où nous pouvions de nouveau enfourcher nos montures. Une petite pause pour qu'Alexandre puisse remplir ses gourdes dans une cuve de récupération d’eau de pluie et une autre pour récupérer encore un peu d’eau d’origine inconnue mais apparemment non potable au vu des panneaux. Nous étions très limite au niveau de l’autonomie en eau. La suite du parcours s’est fait en portage et nous nous sommes arrêtés non loin du Crêt de la Neige sans pouvoir l’atteindre, certains étant vraiment épuisés. Il attendra le lendemain! Nous bivouaquons au milieu des sapins et des trous laissés par les vaches. Le cadre est magnifique bien qu’un peu venteux. Même la purée “réhydratée” (mais pas trop on a plus d’eau) parait délicieuse après cette journée. Tony et Jules en profitent pour innover en installant leur tarp dans un sapin.
Étape 5: (Crêt de la neige-St Claude)
Le lendemain matin, après avoir profité de la vue plutôt sympa sur une mer de nuages, nous atteignons enfin le Crêt de la Neige et ses 1 700m d’altitude. Nous sommes au sommet du Jura! Nous redescendons ensuite jusqu’à Lelex situé à 900m d’altitude. Une bonne descente! où Tony réalisera la seule chute de ce VI à 5m du bas d'une pente. Il aura tenté un dérapage… Mais rien de grave à part une égratignure et un cuissard troué. La suite du parcours sera presque essentiellement de la descente. Nous arrivons donc au camping de Saint Claude en fin d’après-midi. Nous profitons d’avoir de l’eau à volonté pour laver la crasse des 3 derniers jours où nous avions eu pour seule hygiène un bain dans un lac vaseux et un brossage de dents quotidien. Ça commençait à sentir un peu.
Le lendemain matin, après avoir profité de la vue plutôt sympa sur une mer de nuages, nous atteignons enfin le Crêt de la Neige et ses 1 700m d’altitude. Nous sommes au sommet du Jura! Nous redescendons ensuite jusqu’à Lelex situé à 900m d’altitude. Une bonne descente! où Tony réalisera la seule chute de ce VI à 5m du bas d'une pente. Il aura tenté un dérapage… Mais rien de grave à part une égratignure et un cuissard troué. La suite du parcours sera presque essentiellement de la descente. Nous arrivons donc au camping de Saint Claude en fin d’après-midi. Nous profitons d’avoir de l’eau à volonté pour laver la crasse des 3 derniers jours où nous avions eu pour seule hygiène un bain dans un lac vaseux et un brossage de dents quotidien. Ça commençait à sentir un peu.
Étape 6: (St Claude-Champagnole
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Comme nous avait dit Alexandre au matin du 6ème jour “Tiens on a eu aucun problème mécanique, même pas une crevaison”. C’est que ça n’allait pas tarder et en effet dès la pause du midi, Sébastien remarque que Jules a cassé 2 rayons sur sa roue arrière. Tant pis nous devons écourter l’étape et rentrer directement à Champagnole par la route. Le lendemain nous nous partagerons en différents groupes afin de rentrer sur Nantes, des souvenirs plein la tête et avec d’autres idées de destinations pour les années a venir.
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Comme nous avait dit Alexandre au matin du 6ème jour “Tiens on a eu aucun problème mécanique, même pas une crevaison”. C’est que ça n’allait pas tarder et en effet dès la pause du midi, Sébastien remarque que Jules a cassé 2 rayons sur sa roue arrière. Tant pis nous devons écourter l’étape et rentrer directement à Champagnole par la route. Le lendemain nous nous partagerons en différents groupes afin de rentrer sur Nantes, des souvenirs plein la tête et avec d’autres idées de destinations pour les années a venir.